La fessée et l’histoire

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il y a 12 ans

La fessée est une très vielle pratique qui servait à punir mais aussi comme nous le savons ici, à procurer du plaisir. A travers l'histoire on constate que de nombreuses personnes la pratiquaient, cependant il faut attendre l'écriture pour avoir des sources y faisant référence.

Les Mésopotamiens n'ont pas laissé de document écrit sur la fessée mais une ou deux statuettes illustrant une fessée. A Rome la pratique de la fessée était très répandue, tout d'abord grâce aux esclaves que leur maîtres pouvaient corriger a volonté, mais aussi dans la vie conjugale traditionnelle, l'empereur Auguste fessait régulièrement sa femme Livie. De plus ajoutons que Néron Caligula Messaline ou Cléopâtre pratiquèrent tous les quatre toutes les perversions (inceste, homosexualité, orgies diverses... mais donner ou recevoir des fessées).

Par la suite la diffusion du christianisme apporta plus de moralité et toute référence à la sexualité disparue des écrits, mais on sait que la fessée continuait à être employée pour punir les e n f a n t s et donc sans doute les femmes. La diffusion de l'Islam par contre ne fit pas disparaître les textes profanes consacrés à la sexualité, ils existent en nombre tant chez les Arabes, les Perses ou en Inde, le plus célèbre étant les milles et une nuits, tous ces textes comportent de nombreuses scènes de fessées au sein des harems qui sont beaucoup mieux écrits que la fausse littérature de hall de gare qui nous est proposée aujourd'hui (avis aux amateurs !).

Il est vrai que le Coran recommande aux maris de frapper leurs femmes, mais de manière modérée. (sans faire saigner, sans casser d'os, pas au visage...) Pour appliquer ces prescriptions le mieux étant donc d'utiliser la fessée. Les Musulmans ont dominés la Russie jusqu'en 1480 et avaient donc légué leurs pratiques au peuple Russe, c'est pourquoi les Russes sont si friands de fessées (la comtesse de Ségur était russe et il y a de nombreux autres récits russes faisant référence aux fessées même si ils sont souvent très durs).

En Europe il faut attendre le XVI siècle avant d'avoir des allusions aux fessées. Catherine de Médicis et son fils Henri III furent accusés de pratiquer la fessée avec leurs amants et maîtresses. Mais c'est surtout au XVIII siècle que la fessée fut pratiquée, tous les grands auteurs de la période y firent allusion (bien sur Rousseau, mais aussi Voltaire, Montesquieu...) Le nombre de récits érotiques (là aussi très bien écrits) et de gravures illustrant des fessées est énorme. A cette époque les femmes de l'aristocratie surnommaient leurs confesseurs par le diminutif « fesseur » et la pratique de la fessée était très répandue dans les couvents.

Les jeunes nobles aimaient s'amuser à fesser les petites paysannes de leurs terres (la meilleure illustration étant Sade). La Révolution ne fit pas disparaître ce goût pour la fessée : de nombreuses gravures montrent des femmes fessée en public pour avoir agi contre la révolution. Au XIX siècle à nouveau la morale et la censure l'emporte mais on retrouve de nombreuses allusions à la fessée dans des romans, particulièrement chez Zola avec la fameuse scène de l'Assommoir ou dans Germinal où pendant la grève les femmes s'empare de la fille du propriétaire pour lui administrée une fessée mais elles ont juste le temps de la déculotter avant qu'elle soit sauvée.

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