Louisa et moi l’étudiant fessé

Catégories : Hommes fessés
il y a 4 ans

Une jeune femme qui semblait avoir une petite dizaine d’années de plus que moi, m’avait ouvert la porte. Je venais de faire connaissance avec Louisa. Elle m’a invité à pénétrer dans la pièce et m’a proposé de m’asseoir. Tout de suite, elle a engagé la conversation, en en prenant résolument la direction. En quelques minutes, elle m’avait questionné sur ma famille, mes études, mes aspirations et sur ce qui m’amenait chez elle ce soir là. Ses questions se faisaient plus insistantes lorsque mes réponses ne lui semblaient pas assez précises. Une ou deux fois, j’eu l’impression qu’elle en était agacée. Elle fronçait alors ses sourcils et sa voix se faisait alors plus sèche. Cet interrogatoire ne me laissa pas le temps de reprendre mon souffle. Je lui confessais dans le détail les événements de ces dernières semaines qui expliquaient ma présence chez elle.

J’avais été admis tardivement à l’IUT d’informatique dans laquelle je souhaitais m’inscrire. J’avais bénéficié d’un désistement de dernière minute. En toute hâte, il m’avait fallu quitter la petite ville où j’habitais pour rejoindre la grande ville, située à plus de 150 kilomètres du domicile de mes parents. J’étais entré de plein pied dans l’aventure universitaire.

Las, tout ne c’était pas déroulé comme je me l’étais imaginé. Dans cette ville qui accueillait de nombreux étudiants, mon arrivée n’avait pas été simple.

En quelques jours j’avais dû effectuer un parcours du combattant pour répondre aux devoirs liés à ma nouvelle situation : remplir les obligations administratives, m’inscrire pour trouver un logement, acheter les fournitures scolaires nécessaires, entamer le long parcours consistant à passer de petites annonces en visites de chambres pour être chaque jour un peu plus déçu et un peu plus inquiet. Je logeais dans un hôtel, mais je ne pouvais pas envisager que cette situation perdure, mes finances et la fortune, malheureusement absente de mes parents, ne me permettaient pas ce train de vie même s’il était, en fait, très modeste. M’équiper pour suivre les cours avait englouti la quasi totalité de mes économies et je savais que la générosité de mes parents était limitée par la faiblesse de leurs revenus.

Près de trois semaines s’étaient écoulées et aucune solution ne pointait à l’horizon. Je commençais à envisager de devoir abandonner mes études à l’IUT, il est vrai que je n’y brillais pas. Tout mon temps libre était absorbé par la course au logement, ne me laissant que peu de disponibilité pour me consacrer à mon travail scolaire. Moi qui, habituellement, arrivais péniblement à me maintenir dans la moyenne, je me préparais un naufrage estudiantin rapide. Bien que je n’eusse pas consacré une énergie débordante, les années précédentes, à étudier en dehors des cours, il me fallait tout de même y consacrer un minimum de temps pour espérer ne pas mettre en évidence trop vite mes lacunes dues plus à « un manque d’enthousiasme certain et une certaine compétence pour la paresse plus qu’à une absence de capacités », comme l’avait obligeamment écrit l’un de mes professeurs sur mon dossier scolaire.

Un midi, au restaurant universitaire, après qu’un ami m’ait demandé où j’en étais dans ma recherche d’un toit, je lui fis part de mon désespoir grandissant et des échéances qui se rapprochaient et qui me contraindraient à probablement arrêter mes études. L’un des ses copains qui partageait notre table et que je n’avais jamais vu auparavant me fit part qu’un des ses amis connaissait une amie qui fréquentait quelqu’un qui avait peut être une chambre de libre. C’est le genre de plan qui m’avait amené bien souvent vers une nouvelle déception et la plupart du temps sur une fausse piste, ce qui, après tout, ne me faisait que prendre le risque de perdre mon temps. Je lui demandais vaguement s’il pouvait me fournir les coordonnées de cette personne sans y croire vraiment.

Quelle ne fût pas ma surprise quand, le lendemain midi, il m’aborda de nouveau au cours du déjeuner avec un papier à la main. C’était une adresse. Il avait pris mon problème au sérieux et tentait de me rendre service. Je le remerciais. J’étais bon pour une tentative supplémentaire, sans illusion débordante toutefois. C’était l’adresse de Louisa.

  • Ecoute Daniel, me dit-elle, je ne cherche pas particulièrement quelqu’un pour habiter avec moi.

Elle était passée au tutoiement en quelques minutes, donnant un caractère plus chaleureux à notre entretien.

  • Mes expériences de colocation, les années précédentes, n’ont pas été une réussite éclatante. Je crois que je suis assez difficile sur les personnes avec qui je partage mon appartement. Au début de mes études, j’étais contrainte de supporter quelqu’un d’autre pour pouvoir payer le loyer. Ce n’est plus le cas. J’enseigne maintenant dans une école privée tout en achevant ma thèse et cela me suffit pour vivre. Je n’ai plus envie de me battre pour vivre dans une maison agréable et qui ne ressemble pas à une porcherie

  • Pour te parler très franchement, je n’ai pas le choix. Si je n’ai rien trouvé d’ici la fin de la semaine, je vais devoir abandonner l’IUT. Je ne peux pas continuer à vivre à l’hôtel. Je veux bien accepter toutes les règles que tu jugeras utiles. Je crois que je saurai m’y faire.

J’ai dû argumenter un bon quart d’heure pour la persuader que je serai une gêne m i n e u r e et que je prendrai en compte la moindre remarque de sa part.

Peu à peu, je l’ai sentie fléchir. L’explicitation de ma situation et le fait qu’elle ait été convaincue que si elle n’acceptait pas de m’accueillir, cela se traduirait par la cessation de mes études, a emporté le morceau. Elle a franchement souri quand j’ai laissé échapper un soupir de soulagement après qu’elle m’eut proposé de visiter la chambre disponible et qu’elle ait accepté le chèque de paiement du premier mois de loyer, scellant ainsi notre accord. L’avenir s’était éclairci en quelques minutes, le séjour ici s’annonçait idyllique d’autant plus, elle était très belle, visiblement très sportive, ce qui ne gâte rien, même si je la trouvais un peu vieille. Avoir 27 ans, pour moi qui en avais tout juste 18, cela me semblait l’aube de la vieillesse. Elle était un peu plus grande que moi bien je ne sois pas particulièrement petit.

Le lendemain soir, j’étais installé. Je me présentais avec armes et bagages en fin d’après-midi. Après avoir sommairement rangé mes vêtements dans l’armoire de ma nouvelle chambre, je retournais dans le séjour où Louisa m’attendait. Elle me fit une liste des règles qu’elle entendait me voir respecter. Cela allait du niveau de bruit admissible, au partage des tâches ménagères et des frais de repas, au rangement nécessaire et à la propreté exigée dans tout l’appartement. L’accueil de copains était possible mais limité. Elle insista beaucoup, compte tenu de notre différence de sexe pour que mes tenues soient décentes. La promenade en sous vêtements ne m’était pas autorisée dans l’appartement.

Durant cet exposé, son ton était ferme. J’avais l’impression d’être un e n f a n t qu’un adulte rappelait fermement au bon sens. Il y a quelques années encore, ma mère me parlait sur ce ton quand elle voulait me montrer que les points évoqués n’étaient pas discutables. Visiblement, Louisa avait une vision assez rigide des règles de vie dans son appartement et elle tenait à ce que tout soit clair dès le premier jour. C’était un moindre mal, je me sentais de taille à m’en accommoder.

Enfin, elle sourit de nouveau et m’annonça :

  • Pour ce soir, c’est moi qui t’offre à manger pour célébrer notre cohabitation toute neuve. Veux-tu un apéritif ?

  • Oui, je te remercie.

Une bonne odeur venant de la cuisine parfumait toute la pièce. « Si sa cuisine est à la hauteur des effluves qu’elle dégage, je crois que je suis bien tombé, pensais-je »

Elle faisait l’hôtesse, me proposant un verre de whisky dans lequel nageaient quelques glaçons. Elle s’absenta quelques instants pour aller vérifier le bon déroulement de la cuisson du dîner. Complètement détendu, je sortis mon paquet de cigarette et j’inaugurais ma première cigarette dans mon nouveau domicile.

  • Et bien, je crois que …

Elle s’était figée sur le seuil de la pièce, me contemplant avec des yeux exorbités.

  • Tu éteins tout de suite cette cigarette

Elle avait aussitôt repris son ton de grande personne réprimandant un petit garçon

  • Il est hors de question que tu fumes dans la maison !

Un peu surpris par le changement d’attitude, je m’exécutais aussitôt.

  • Excuse moi, je ne savais pas que cela te dérangeait.

  • Je ne veux pas de cigarette dans cette maison; j’espère que c’est bien compris!

  • Bon, bon, je vais m’en abstenir.

  • Nous sommes bien d’accord, je ne veux pas avoir à te le redire.

  • J’ai compris, pas de cigarette.

Le séjour n’allait pas être si idyllique que prévu. Moi qui fumais comme un pompier.

Le reste du repas qui se prolongea un peu dans la soirée, se déroula dans une atmosphère qui était vite redevenue chaleureuse.

Je me proposais pour faire la vaisselle, ce qui me valut deux ou trois remarques sur la propreté approximative d’une assiette et d’une casserole. Louisa les replongea aussitôt dans l’évier, m’intimant de m’appliquer un peu plus. Pour la troisième fois en une soirée, j’eus le droit aux sourcils froncés accompagnés de sa voix mi grondante, mi impatiente.

Puis chacun se retira dans sa chambre. Nous convînmes de l’ordre d’occupation de la salle de bain, ou plutôt elle m’indiqua qu’il fallait que j’y aille en premier.

Je pris une douche rapide et fis très attention à ne pas laisser de trace de mon passage.

Une fois dans ma chambre je terminai mon installation, puis, allongé sur mon lit, je pris un bouquin avec plaisir. C’était la première soirée depuis longtemps où je pouvais réellement me détendre, libéré du souci de trouver où me loger.

Machinalement, j’allumais une cigarette comme j’en avais pris l’habitude quelques années auparavant, la dernière avant de me coucher. Au travers de la porte close, j’entendis, en sourdine, Louisa sortir de la salle de bain et rentrer dans sa chambre.

  • Un séjour qui s’annonce agréable, pensais-je. Il y a bien quelques règles un peu strictes mais je crois que dans quelques semaines, quand nous nous connaîtrons mieux, cela s’assouplira.

La porte s’ouvrit brusquement. Louisa entra dans ma chambre sans avoir frappé. Vêtue de son pyjama, elle avait un visage qui évoquait franchement la colère.

  • Qu’est-ce que c’est que ça ? Je croyais t’avoir dit qu’on ne fumait pas dans cette maison !

  • Mais, je suis dans ma chambre, tentais-je de répliquer

  • En plus, tu réponds ! Tu fais tes bagages, tu t’en vas !

  • Ce soir ? Mais je ne sais pas où aller !

  • Ça, c’est ton problème. Je t’avais averti. Je n’ai pas l’intention de devoir me fâcher à chaque fois que tu allumes une cigarette, d’autant plus que ça n’a visiblement aucun effet. Tu t’en vas maintenant !

Je décidais de faire profil bas.

  • Louisa, je te demande pardon, je ne le ferai plus. Je n’avais pas compris que ton interdiction s’étendait à ma chambre, s’il te plait.

  • C’est incroyable, on dirait mon petit frère. Il a quelques années de moins que toi mais tu te comportes comme lui : incapable de tenir sa parole et quand il se fait prendre, il supplie qu’on le pardonne. Malgré ses 16 ans, j’ai toujours l’impression qu’il se comporte comme un petit garçon irresponsable, et toi aussi.

En évoquant ses souvenirs familiaux, son visage s’était quelque peu détendu. Mes espoirs renaissaient. Plus elle verrait en moi un double de son frère, moins elle aurait envie de m’expulser.

  • Je peux te promettre, continua-t-elle, que si c’était lui que j’avais pris une cigarette aux lèvres, il ne s’en tirerait pas aussi facilement que toi.

  • Louisa, s’il te plait, tu ne peux pas me jeter dehors en pleine nuit !

Là, il me sembla que j’avais marqué un point. Son visage se fit soucieux. Me mettre dehors, en pleine nuit, ne paraissait pas lui convenir plus qu’à moi. Sans doute, l’image de son petit frère affrontant la perspective d’une nuit sans abri, la rendait moins ferme dans sa décision.

  • Hum, c’est vrai que cela ne me plait pas trop. Par contre il est hors de question que je laisse passer une aussi flagrante v i o l ation des règles de ma maison.

  • Je ferai ce que tu voudras, mais laisse-moi rester ici.

  • Tout à fait mon frangin ! Eh … justement, s’exclama-t-elle, c’est peut-être la solution, après tout, tu n’es pas tellement plus vieux que lui.

J’eus l’impression que le dilemme, face auquel elle se trouvait il y a quelques instants, venait de trouver une issue satisfaisante. Les choses n’allaient peut-être pas finir si catastrophiquement que je l’avais cru dans un premier temps.

  • Voilà ce que je te propose : j’accepte que tu restes ici, mais je te punis comme je l’aurai fait avec mon petit frère.

Une punition ? Le mot résonnait étrangement à mes oreilles. Cela faisait des années que personnes n’avait plus proposé de me « punir ». En fait depuis que j’avais revendiqué mon entrée dans l’a d o l e s c e n c e , jugeant que ce genre de mot était l’apanage de l’e n f a n c e . Toutefois, l’idée de punition allait bien avec l’attitude de Louisa depuis que nous connaissions. Elle ne s’était pas gênée, à plusieurs reprises, pour se comporter comme une grande personne chapitrant un e n f a n t dont le comportement laissait à désirer.

  • Va pour une punition, pensais-je.

C’était un moindre mal. J’allais me retrouver avec une corvée supplémentaire ou quelque chose d’approchant.

  • Euh, si tu veux, mais ça veut dire quoi ?

  • Et bien tu as le choix : soit tu t’en vas tout de suite ou bien je te donne une fessée.

Je dus rester quelques secondes la bouche ouverte tant la surprise avait été totale. Je mis quelques instants à comprendre ce que le mot signifiait, pensant au premier abord avoir mal compris.

  • Une fessée ! mais …

  • Exactement, une fessée ! C’est comme ça que je punis mon frère. La dernière fois c’était il y a à peine un mois. Mais Maman lui en a certainement administrées d’autres depuis. Alors, que choisis-tu, la porte ou la fessée ?

  • Mais Louisa …

  • Ça suffit, arrête de geindre. Soit tu acceptes de recevoir la fessée tout de suite, soit tu quittes l’appartement immédiatement. J’attends !

Que pouvais-je faire d’autre ? Je me suis souvent demandé, depuis, ce qui se serait passé si j’avais choisi de m’en aller. Après les semaines de galère pour trouver un appartement, je ne me sentais pas en position de f o r c e pour discuter.

  • Alors, que décides-tu ?

Evidemment, recevoir une fessée c’est plutôt humiliant, mais cela ne pouvait pas me faire grand mal. Je ne me souvenais pas d’avoir réellement reçu une, tout au plus une claque sur le fond de mon pantalon quand j’avais 6 ou 7 ans. D’un autre coté, à 18 ans, je sentirai à peine les coups qu’elle pouvait m’asséner sur le fond de mon pantalon. J’en serai quitte pour un accroc à mon amour propre mais j’aurai gagné le droit de rester dans l’appartement. Il fallait en passer par là.

  • Bon, c’est d’accord, fis-je d’une toute petite voix qui tremblait un peu.

  • Qu’est-ce qui est d’accord ?

  • Euh, … la fessée.

Je baissais les yeux, incapable d’affronter son regard qui montrait une détermination sans faille.

  • Lève-toi !

Elle prit ma place, s’asseyant sur le bord de mon lit. J’étais debout, devant elle, à moins d’un pas de ses genoux.

  • Bien, allons-y ! Baisse ton pantalon !

  • Hein, quoi ? Il n’en est pas …

  • Ça suffit maintenant. D’une part, je n’ai pas l’intention de discuter avec toi, pendant que je te punis, j’attends une obéissance immédiate. D’autre part, tu ne crois quand même pas que je vais te donner une fessée sur le fond de ton pantalon ? Tu ne sentirais rien ! Une fessée, ça doit rougir les fesses pour qu’à la prochaine bêtise, tu te rappelles de ce que cela coûte d’être désobéissant. Allons, le pantalon !

Ce n’était plus exactement ce que j’avais prévu. Je tentais de négocier.

  • Mais je suis trop vieux pour recevoir une fessée !

  • Trop vieux ? C’est ce qu’on va voir dans quelques instants !

Son regard exprimait sans ambiguïté l’exaspération qui s’était rajoutée à la colère. Je portais mes mains à la boucle de ma ceinture, mais je ne pus pas me décider à la dégrafer.

  • Je te préviens que si tu ne baisses pas ce pantalon tout de suite, je m’en charge mais la fessée que tu vas recevoir sera beaucoup plus douloureuse. Ensuite, je te mets dehors.

Serait-elle capable de me baisser le pantalon de f o r c e ? J’en doutais fortement. Elle semblait, toutefois, sur le point de fondre sur moi et sa carrure, plus impressionnante que la mienne me faisait hésiter à tenter le coup. De plus, la menace d’une expulsion était plus vraisemblable et plus dissuasive. Evidemment, pantalon baissé, la fessée gagnerait en efficacité. Une seconde d’hésitation et je me jugeais capable de supporter cette situation, autant physiquement que moralement.

Je saisis ma ceinture et la débouclais. C’est le premier pas qui coûte, dit-on souvent. Le bouton retenant mon vêtement autour de ma taille et la fermeture éclair de la braguette suivirent immédiatement. Je retins encore mes mains avant de faire le dernier geste qui dévoilerait ma culotte.

  • Dépêche-toi, je n’ai pas toute la nuit !

Les jambes légèrement écartées, il m’a suffit de pousser la taille de mon pantalon vers le bas pour qu’il tombe de lui-même sur mes chevilles. Je ne savais plus quoi faire de mes mains. Dans un premier temps, je les laissais jointes devant mon sexe. Mais il me sembla que j’attirais ainsi les regards sur cette partie de mon anatomie que je ne tenais pas à mettre en évidence dans les circonstances présentes. Je les laissais alors pendre de chaque coté. Mais je ne savais plus si je devais les mettre à plat le long de ma culotte ou les écarter légèrement.

L’ordre de Louisa mit fin à mon dilemme.

  • Mets les mains sur la tête !

J’obéis, n’étant plus à ça près. Je pris alors conscience du spectacle que j’offrais. A 18 ans, je me tenais prêt à recevoir la fessée, de plus administrée par une jeune fille qui était à peine plus âgée que moi. La honte de me trouver dans cette situation me fit rougir et baisser les yeux, afin de ne pas voir ma déchéance dans le regard de Louisa qui tenait jusqu’au bout son rôle d’adulte punissant un e n f a n t désobéissant sans tenir compte de son âge

  • Viens ici !

Elle me désignait le sol à sa droite. Je fis le pas qui me séparait de l’endroit qu’elle m’avait désigné, décidé à en finir au plus vite, en perdant le moins possible de ma dignité.

Avant que j’aie complètement compris ce qui m’arrivais, et alors que je m’attendais à ce que sa main claque mes fesses placées à sa disposition, elle saisit l’élastique de ma culotte de chaque coté de ma taille et fit glisser le sous-vêtement jusqu’à mes genoux. Elle m’avait déculotté ! Non seulement mes fesses nues étaient exposées, mais mon sexe, semi érigé, se trouvais à quelques centimètres de son visage sans que cela ne semble la troubler le moins du monde.

Mes mains firent une vaine tentative pour couvrir la honte de ma nudité et remonter ma culotte, mais le rappel à l’ordre ne tarda pas.

  • Laisse tes mains sur la tête ! Je ne veux pas les voir bouger avant la fin de la punition !

Je n’avais pas la moindre intention d’obtempérer. Ma seule préoccupation était de soustraire mon sexe exposé à son regard. Ma main n’y suffisant pas, il me fallait remettre ma culotte à sa place.

Confronté à l’inefficacité de son injonction, elle saisit mes mains et, elle les croisa derrière mon dos. De sa main gauche, elle maintenait mes deux poignets et tous mes efforts pour me libérer de cette prise furent vains. Plus je f o r ç a is pour me libérer, plus sa poigne enfermait mes bras dans un étau. Sans grand effort apparent, elle maintenait mes mains éloignées de ma culotte, m’ôtant tout espoir de me reculotter tant qu’elle ne m’y aurait pas autorisé.

  • Je te conseille d’obéir tout de suite !

Elle accompagna cette injonction de deux claques sur mes fesses qui m’incitèrent à cesser mes tentatives pour me libérer. Il fallait boire le calice jusqu’à la lie. Je fermais les yeux, incapable de regarder plus longtemps cette réalité qui tournait au cauchemar

Sa main maintenant mes poignets dans mon dos poussa sur mes reins, m’attirant vers elle. Bientôt je me heurtais à ses cuisses et comme son mouvement se poursuivait, je dus m’incliner de plus en plus jusqu’à m’allonger sur ses genoux. Mon torse reposait sur la couverture de mon lit. Elle passa sa main droite sous mes cuisses. Elle me déplaça légèrement, sans doute pour me placer de façon plus appropriée pour la punition qui m’attendait. Elle ajusta ma position sans que soulever mon poids ne lui causât de souci. Je sentis son coude appuyer sur mon dos, puis de sa main libre elle remonta ma chemise sur mes reins, dégageant ainsi toute la surface de mon postérieur. Ma honte et mon humiliation étaient à leur comble, rabaissé au rang de petit garçon attendant la fessée déculottée qui lui était promise par un adulte soulignant ainsi la réprimande qu’il avait méritée.

  • Aïe !

La première claque me prit au dépourvu. Je n’avais pas réussi à retenir le cri montrant ainsi à Louisa l’efficacité de la punition qu’elle m’infligeait. La deuxième suivit presque aussitôt, puis une troisième et une quatrième. Je serrais les dents, bien décidé à ne pas laisser échapper de nouvelles plaintes, celles-ci me semblaient rajouter à mon humiliation en achevant ma transformation en petit garçon puni.

Régulièrement Louisa abattait sa main sur mon derrière. Elle passait d’une fesse à l’autre, puis s’attardait au milieu pour descendre légèrement vers mes cuisses. Alors elle concentrait la fessée pendant un long moment au même endroit pour s’en éloigner brusquement. J’étais incapable de prévoir d’où la douleur allait irradier mon arrière train. Elle se répandait en vagues irrégulières, la suivante se rajoutant à la précédente. L’imprévisibilité m’affolait, je me sentais sur le point de craquer. Si seulement j’avais pu savoir où la main justicière allait s’abattre !

Au début, l’accumulation de claques provoqua un léger échauffement qui se transforma en une démangeaison qui petit à petit s’étendit à toute la surface de mes fesses. Puis, ayant conquis la totalité du territoire disponible, elle crût en intensité, par paliers, à chaque fois que la main de Louisa claquait mes fesses. L’échauffement redevint alors la sensation dominante pour devenir brûlure, rapidement insoutenable.

Tout mon corps participait maintenant à la punition. J’effectuais des bonds sur les genoux de Louisa, qui me maintenait fermement en place sans difficulté apparente. Je ne crois pas qu’à aucun moment je cherchais réellement à me lever pour échapper à mon châtiment. Je ne pouvais pas bouger mon torse, ne serait-ce que de quelques centimètres. Mes bras maintenus dans mon dos m’empêchaient d’essayer de prendre des appuis pour me soustraire à mon châtiment. Ma bouche, enfouie dans la couverture, avait du mal à aspirer l’air qui m’était nécessaire pour résister au traitement qui m’était infligé. Seules mes jambes se livraient à une sarabande désordonnée, ponctuant chaque fessée par une ruade bien inutile au demeurant.

Il n’y avait pas d’issue. Il me fallait subir la punition que Louisa avait décidé de m’administrer. Assez vite, ma résolution de me tenir coi, ne put être honorée. Je laissais échapper de petits cris qui prirent bien vite de l’ampleur. Je n’arrivais plus à articuler une supplique pour demander qu’on me fasse grâce. Mes quelques tentatives pour articuler des phrases étaient entrecoupées de plaintes à chaque fois que la main de Louisa rajoutait à la brûlure de mes fesses, les rendant incompréhensibles. Je sentis alors une première larme couler le long de ma joue pour se perdre sur mon lit. Je crois que c’est à ce moment là que mon premier s a n g lot résonna dans ma chambre. Il fut suivi par un deuxième qui me suffoqua. Ne pouvant plus me maîtriser, je me mis à pleurer ouvertement comme l’aurait fait un e n f a n t .

La main de Louisa descendit encore pour frapper le haut de mes cuisses. La douleur sur ce territoire encore vierge fut fulgurante. Je n’avais plus qu’un seul souhait vers lequel tendait tout mon être : que la fessée s’arrête. Je me sentais toutefois incapable de faire quoi que ce soit pour y mettre fin. Durant toute la fin de la fessée, je m’abandonnais à la douleur, mon corps épuisé ne réagissant même plus quand la main vengeresse me faisait sentir la rigueur de mon châtiment.

Soudain, la fessée s’arrêta.

Je restais allongée sur les genoux de Louisa, mon corps agité de tremblements. Mes pleurs continuaient tout autant que durant la punition elle-même. Louisa me laissa un petit moment dans cette position. Elle avait posé sa main sur le sommet de mes fesses, sans doute pour en éprouver la cuisson.

  • Je pense que cela suffit pour aujourd’hui. Tu as les fesses justes brûlantes comme il faut. Pour une première fessée c’est ce qu’il convient.

Lentement, mes convulsions se calmèrent un peu et mes pleurs diminuèrent d’intensité. Louisa poursuivit :

  • Tu vas te relever et aller te mettre au piquet, le nez contre le mur, entre l’armoire et le bureau. Tes mains sur la tête et tu ne bouges plus jusqu’à ce que je t’en donne l’autorisation.

Elle passa sa main sous mon buste pour m’aider à me lever. Je me retrouvais sur mes pieds. Ma chemise, en tombant sur mes fesses provoqua une nouvelle onde de douleur. Instinctivement mes mains descendirent vers la brûlure pour tenter d’en calmer le feu.

  • Les mains sur la tête !

Les deux claques qui s’abattirent sur le coté de ma cuisse me convainquirent très vite de l’urgence qu’il avait à reprendre la pose. Je n’avais pas envie de fournir à Louisa un prétexte lui permettant de juger opportun de donner une suite à cette première fessée. Je me dirigeais vers le pied de mon lit. Mes pas étaient incertains. Mes chevilles entravées par mon pantalon et ma culotte m’obligeaient à adopter un léger dandinement, qui, si j’avais eu la disponibilité d’esprit pour m’en rendre compte, rendait ma démarche ridicule. J’arrivais au pied du mur, je mis en contact l’extrémité de mon nez avec le papier peint et je m’immobilisais, les mains toujours juchées sur le haut de mon crâne.

  • Et je ne te conseille pas de bouger, sinon, c’est de nouveau la fessée !

La première sensation fût le soulagement. La fessée était enfin finie. Puis les vagues de douleur recommencèrent à envahir mes fesses et mes cuisses. De nouveau, je me mis à s a n g loter légèrement, des larmes coulaient le long de mes joues et se perdaient dans la moquette qui recouvrait le sol de ma chambre. Une plainte lancinante s’échappait de ma gorge.

  • Maintenant, tu arrêtes ce bruit, je ne veux plus t’entendre !

Louisa était arrivée juste derrière moi sans que je l’entende.

  • Je te donne 30 secondes pour stopper ces gémissements !

J’étouffais mes s a n g lots, je ravalais mes plaintes, conscient du risque que je prenais à ne pas obéir sur le champ. L’énergie que j’utilisais pour répondre aux exigences de Louisa ne me laissait pas le loisir de penser à autre chose.

Puis, la réalité de ma situation s’imposa à mon esprit. Non seulement j’avais reçu une fessée déculottée, mais de plus je m’étais comporté comme un petit garçon, soulignant ainsi l’effectivité de la punition. La soumission de départ à la quelle Louisa m’avait contraint, était maintenant bien plus totale. Ce n’était plus seulement la crainte d’être jeté dehors qui m’animait, mais plutôt celle de recevoir une nouvelle fessée. Les longues minutes que je passais au piquet en étaient la preuve. Malgré la position humiliante qui m’était imposée, je ne cherchais plus du tout à savoir s’il était préférable de rester là ou de partir. Cette dernière hypothèse ne me venait absolument pas à l’esprit. Mon immobilité n’avait qu’un sens : ne pas recevoir une autre fessée. Il était préférable, pour moi d’accepter l’humiliation de l’exposition que je faisais de mon corps sous les yeux de Louisa, plutôt que ce qui m’avait été promis si je désobéissais. J’étais certain que Louisa n’hésiterait pas un instant à s’engager plus avant dans la voie qu’elle avait empruntée quelques minutes plus tôt transformant mes fesses en terrain d’expiation de ma désobéissance.

Je consacrais tout mon attention à rester immobile, me soumettant à ses consignes. Je ne sais pas combien de temps Louisa me laissa au piquet. L’engourdissement commençait à me gagner et je craignais de ne plus pouvoir tenir la position.

  • Daniel, viens ici !

Je sursautais, n’ayant pas entendu Louisa pénétrer dans la chambre. Mes bras étaient engourdis et mes cuisses commençaient à être douloureuses. Je fis demi-tour, prenant bien soin de laisser mes mains là où elles étaient. Louisa avait repris sa place sur mon lit. Des larmes brouillèrent instantanément mes yeux.

  • Non, s’il te plait, pas encore la fessée !

  • As-tu fait une autre bêtise qui mériterait une autre fessée ? Peut-être as-tu bougé pendant que tu étais au piquet ?

  • Non, non Louisa, je te promets, j’ai été sage.

  • Alors il n’y a pas de raison pour que je te punisse une nouvelle fois ce soir. Viens ici !

Un peu rassuré, je m’approchais prudemment de ma démarche maladroite. Je me rendais bien compte de l’incongruité de ma situation. Exposer mes fesses et mon sexe au regard de Louisa m’était presque indifférent. C’est comme si, en me donnant la fessée, elle avait élevé une barrière sociale entre elle et moi qui lui donnait la légitimité de me voir demi nu. A ce moment là, pour moi, l’obéissance aux ordres de Louisa était ce qu’il y avait de plus important.

  • Montre-moi tes fesses !

Je me tournais me soumettant aux mouvements que suggéraient ses mains placées sur le bas de mon dos et sur ma cuisse. Elle posa délicatement le dos de sa main sur mes fesses ce qui m’arracha un petit cri.

  • Bien, dit-elle, c’est parfait. Exactement ce qu’il fallait.

Elle me fit de nouveau pivoter pour me replacer face à elle. Ses yeux se rivèrent dans les miens, ignorant mon sexe qui pendait entre mes jambes. Je baissais les yeux.

  • Regarde-moi Daniel. Tu as reçu ta première punition. Désormais, à chaque fois que j’estimerai que tu l’as méritée, je te donnerai la fessée. Et j’attends que, dans ce cas là, tu obéisses tout de suite. Si tu cherches à discuter comme tu l’as fait tout à l’heure, je peux te promettre que la fessée que tu as reçue te paraîtra une caresse à coté de celle que je t’administrerai alors. Est-ce bien compris ?

  • Oui Louisa.

Je venais d’accepter que Louisa utilise la fessée à mon encontre aussi souvent qu’elle le jugerait bon. Et je m’étais engagé à m’y soumettre sans discuter. Il est vrai que ma position et ma tenue ne me laissaient que peu de marge pour argumenter.

Elle se pencha et saisit ma culotte qui était tombée sur mon pantalon. Elle la remonta doucement me couvrant les fesses. Je me pus réprimer une grimace quand l’élastique frotta, si peu soit-il, sur la peau de mes fesses.

  • Ne t’inquiète pas, me dit Louisa, tu auras encore mal quelques minutes, demain, ça te démangera un peu, juste pour que tu te souviennes de la punition. Ce n’est qu’une petite fessée, il n’y aura même pas de bleu. Mais j’y pense, il est l’heure de te coucher, ce n’est pas la peine de te rhabiller. Aller, enlève le pantalon, la culotte et la chemise et met ton pyjama.

Sans me laisser le temps de m’y mettre, Louisa baissa une nouvelle fois ma culotte, puis elle déboutonna ma chemise. J’avais placé mon pyjama sur le bout de mon lit. Elle en prit le haut et me l’enfila. Puis, s’agenouillant, elle se saisit de mon pantalon, m’ordonnant, d’une petite claque sur le haut de ma cuisse, de lever ma jambe pour elle puisse me l’enlever complètement

  • Lève ton pied !

Comme elle l’aurait fait d’un petit e n f a n t (étais-je vraiment autre chose à ses yeux ?), elle m’ôta mon pantalon, puis ma culotte. Enfin elle me passa ma culotte de pyjama. Il ne me vint même pas à l’idée de protester contre ce traitement. Si Louisa l’avait décidé c’est certainement que c’était légitime. Je n’avais pas envie de prendre le risque de penser autrement ce soir là et d’en assumer les conséquences douloureuses.

  • Allez, au lit !

Je me couchais sur le ventre, ma première tentative sur le dos s’étant révélé infructueuse. Louisa me borda, puis déposa un baiser sur ma joue, enfin, elle éteignit la lumière.

  • Et maintenant, tu dors. Si je t’entends et que je dois revenir dans la chambre, attention à tes fesses ! Bonne nuit Daniel !

  • Bonne nuit Louisa !

Elle ferma la porte et je l’entendis quelques instants remuer des affaires dans la pièce à coté. Mes pensées tournaient à une vitesse folle dans ma tête. Je ne savais plus où j’en étais. D’une part la douleur lancinante qui émanait de mes fesses, renf o r c é e par la honte d’avoir été puni comme un petit garçon désobéissant, d’autre part au soulagement que la punition soit achevée se rajoutait un sentiment incompréhensible de sécurité.

Comme si, l’attention de Louisa, bien qu’elle se soit traduite par une fessée, avait tissée autour de moi un cocon protecteur. Je possédais un toit durable et confortable, j’avais gagné chèrement le droit d’y demeurer, et je retrouvais le sentiment d’être protégé par une personne attentive me tenant sous son autorité bienveillante et sévère. Je n’avais pas connu cette confiance dans l’avenir depuis plusieurs semaines. La vigilance que Louisa avait montrée à mon encontre, même si elle s’était concrétisée de façon douloureuse, avait retissé un embryon de famille que je croyais avoir durablement perdue face à la relative indifférence des personnes que j’avais croisées dans cette ville jusqu’à maintenant. Maman de substitution, grande sœur autoritaire, quel que soit le rôle qu’elle entendait tenir, elle m’avait porté un intérêt qui ne me laissait pas indifférent.

Je sombrais rapidement dans un sommeil profond, épuisé par cette soirée.

Dans mon demi-sommeil, j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir, puis la lumière du plafonnier éclaira ma chambre, passant à travers mes paupières closes. Qui se permet de me réveiller ainsi, pensais-je dans les brumes de fin de sommeil ? Emergeant lentement, j’étais incapable de savoir où j’étais. Les odeurs et les bruits m’étaient étrangers. Afin d’éclaircir ce mystère, je me tournais pour m’allonger sur le dos.

L’élancement émanant de mes fesses clarifia instantanément mes idées. En une vague déferlante, je me rappelais la soirée d’hier. J’étais dans ma nouvelle chambre, chez Louisa. Le souvenir de la fessée déculottée que j’avais reçue hier était de nouveau présent à mon esprit. A cette pensée, je me réveillais tout à fait pour apercevoir Louisa, encore en pyjama, qui se tenait sur le seuil de ma chambre.

  • Allons, lève-toi ! C’est l’heure ! Je t’attends dans la cuisine pour le petit déjeuner. Ce n’est pas utile de t’habiller pour l’instant, tu le feras après avoir pris ta douche. Reste en pyjama pour l’instant.

Son ton de voix était ferme, celui qu’elle avait utilisé hier pour mes signifier ses ordres. Il ne laissait aucune place au doute quant à mon obéissance intégrale.

Et de fait, je me levais. Je fis un premier pas vers la cuisine et je ne réussis pas à effectuer le deuxième. Comment allais-je pouvoir déjeuner face à Louisa sans rougir de honte à la seule pensée de la fessée qu’elle m’avait administrée et de ma soumission f o r c é e tout au long de ma punition ? Tout concourait à m’en remémorer le souvenir : le ton que Louisa avait adopté en me réveillant ce matin, le picotement résiduel et l’impression de raideur de la peau de mes fesses, la rougeur de mes joues à la prochaine perspective de devoir faire face à Louisa. Hier au soir, elle s’était comportée comme une grande personne punissant un petit garçon désobéissant. Quelle allait être la nature de nos relations désormais ?

  • Daniel, faut-il que j’aille te chercher ? Je t’attends !

Je me dirigeais aussitôt vers la cuisine, délaissant les questionnements qui m’avaient arrêté. La fermeté de la voix de Louisa avait suffit pour me ramener à une obéissance immédiate.

Elle était assise à la table de la cuisine. Le petit déjeuner était prêt. Le café fumait, des pots de confitures, des toasts grillés, quelques œufs durs, … c’était un copieux repas qui m’attendait.

  • Viens ici Daniel !

Je n’eus qu’une petite seconde d’hésitation avant d’obtempérer à sa demande. Je m’approchais de Louisa jusqu’à me tenir à portée de ses mains.

  • Tourne-toi !

Elle me fit pivoter, me plaçant de profil. Puis, sans l’ombre d’une hésitation, elle baissa ma culotte de pyjama jusqu’à mi cuisses, me mettant le derrière à nu.

  • Biens, fit-elle après avoir examiné mes fesses, ce ne sera pas trop grave. Je crois que tu vas te remettre plus vite que prévu de la fessée d’hier soir ! Allez, rhabille-toi et prends ton petit déjeuner.

Cet examen avait été fait si rapidement et si naturellement que je ne trouvais pas de motif à me plaindre. Elle avait agi comme si me déculotter pour examiner mes fesses était la chose la plus légitime qui soit. Mon attitude devait d’ailleurs conforter cette impression : alors que Louisa me déculottait et qu’elle contemplait mes fesses, je n’avais pas esquissé le moindre geste de protestation. Seul mon visage avait rougi, s’enflammant de honte autant causée par le traitement que je subissais que par mon incapacité à marquer ma désapprobation, comme mon âge aurait dû m’y inciter.

Je me reculottais et je m’assis à ma place, face à elle. Je ne savais plus comment me comporter. Je gardais les yeux baissés, m’absorbant dans la contemplation de mon bol.

  • Daniel, je n’ai pas l’intention de prendre mon petit déjeuner avec, assis en face de moi, un jeune homme qui fait la tête. Si tu persistes, je me fâche comme hier soir !

  • Oh, non, non, s’il te plait Louisa, j’arrête tout de suite !

Je levais mes yeux et croisais son regard. Elle me fit un sourire.

  • Tu sais, Daniel, ce n’est pas parce que tu as reçu une petite fessée hier soir qu’il faut en faire tout un plat. Je crois même, au contraire que cela t’a fait beaucoup de bien. Un jeune homme comme toi qui n’arrive pas à respecter une règle de vie aussi simple que de ne pas fumer, se comporte comme un petit garçon. Il est donc logique qu’il soit puni comme tel : une bonne fessée déculottée puis un séjour au piquet. Tant que tu vivras dans ma maison, je te punirai de la sorte à chaque fois que tu l’auras mérité. Je crois qu’en tant qu’adulte responsable, c’est mon devoir. Tu recevras d’autres corrections, certaines beaucoup plus rigoureuses. Hier soir, comme c’était la première fois que je te fessais, je n’ai pas voulu être trop sévère.

Pas trop sévère ? Je me souvenais encore de la cuisson de mes fesses et je ne voyais pas que pourrait être une fessée « plus rigoureuse », comme me le promettait Louisa.

  • Ne me dis pas que tu n’as jamais reçu une fessé de ta vie !

Je dus déglutir afin de réussir à parler. C’est d’une voix étouffée que je parvins à articuler :

  • Non, jamais comme ça !

  • Que veux-tu dire ?

Il me fallu faire un effort de volonté pour m’expliquer. Certains mots avaient du mal à sortir de mon gosier.

  • Je n’avais jamais été … heu … déculotté pour recevoir la fessée. Mes parents ne m’ont donné que quelques claques en passant sur le fond de mon pantalon ou sur mes cuisses quand j’étais en short, jamais plus. C’était il y a longtemps, quand j’étais petit. Et puis…

  • Oui, et puis ?

  • Hier soir, ce n’était même pas mes parents !

  • Tout ça ce n’est pas très grave. Tu t’habitueras. Quand je t’aurais donné la fessée, culotte baissée, une bonne dizaine de fois, tu auras vite compris qu’il est préférable de défaire ton pantalon quand je l’ordonne et subir ta punition jusqu’au bout. Tu sais, mon petit frère, qui a 16 ans maintenant, l’a compris depuis longtemps. Chacune de ses bêtises, de ses désobéissances et à chaque fois que ses résultats scolaires sont insuffisants, Maman ou moi, mous le punissons. Comme il est certain, s’il ne se comporte pas bien, de recevoir une bonne fessée, il réfléchit à deux fois avant faire quelque chose qui est défendu. Cela l’aide à devenir grand et responsable. Je comprends que si tu n’as pas reçu assez souvent la fessée jusqu’à maintenant, cela te soit difficile. Je vais arranger ça. Dorénavant, tu seras traité comme mon petit frère. Je te promets que tu vas faire des progrès très rapidement, tu ne crois pas ? Pour commencer, plus de cigarette, compris ?

  • Euh, oui Louisa.

Une nouvelle fois, j’abondais dans son sens. La fessée d’hier soir m’avait fait forte impression. Je ne me sentais pas dans une position de f o r c e pour exprimer le désaccord que je ressassais au fond de moi. Il me semblait qu’à la plus petite contrariété, Louisa se ferait fort d’appuyer son point de vue par une nouvelle correction. Mon pyjama n’était pas une protection suffisamment rassurante pour constituer un réel obstacle pour Louisa si elle décidait de me soumettre de nouveau à son autorité.

  • A la bonne heure ! Tout compte fait, notre cohabitation va certainement se dérouler au mieux, pour toi comme pour moi.

Un examen rapide me fit entrevoir assez facilement les avantages qu’elle pouvait y voir. Par contre, en ce qui me concerne … à part un toit, je ne voyais pas.

  • Si tu as fini de déjeuner, tu vas prendre ta douche. Je tiens à ce que tu sois propre. Mon petit frère n’y est pas toujours très attentif et j’ai dû le punir à plusieurs reprises l’été dernier pour avoir négligé sa toilette. Allons, file !

Je me levais prestement. Apparemment, Louisa avait décidé de contrôler tous les aspects de ma vie.

Je passais une journée difficile. Je n’avais pas l’esprit au travail. Je repensais toute la journée à ce qui s’était passé depuis que j’avais emménagé chez Louisa. Mon éloignement physique de ma colocataire me laissait un peu de répit. Je n’étais pas sous la menace immédiate d’une fessée si mon comportement était jugé inapproprié. Cela me permit de reprendre du poil de la bête.

Ici, dans une salle de cours de l’IUT, la situation que j’avais vécue chez Louisa me semblait irréelle, comme un cauchemar dont je n’avais pas su me réveiller plus tôt. Négligeant les cours, je pris mon temps pour faire le point et construire un plan d’action pour me sortir de cette mauvaise passe. J’étais assez nerveux. Je vis rapidement la fin de mon paquet de cigarette et, de façon inhabituelle pour moi, je dus en ouvrir un deuxième dont je consommais plus de la moitié dans la journée.

La première hypothèse qui me vint à l’esprit consistait à faire mes valises. En mettant de la distance entre Louisa et moi, j’échappais à tout risque de correction. Il restait un petit détail à régler : où aller ? Mes vaines recherches des semaines précédentes, m’avaient convaincu que l’appartement de Louisa était ma dernière planche de salut. Quitter cet abri bien confortable si on exceptait la fessée, et la sécurité qu’il représentait, était exclu. Je ne pouvais pas risquer mon avenir en étant contraint de rentrer chez moi, pour me retrouver au chômage sans possibilité de reprendre des études.

Je me surpris à rechercher toutes les bonnes raisons de rester. J’envisageais difficilement de m’éloigner de Louisa et de son autorité. Elle représentait pour moi la stabilité et comme un e n f a n t j’avais besoin de cette protection, quoiqu’il puisse m’en coûter. Il fallait que je reste chez Louisa, et trouver une autre solution afin de ménager un peu ma dignité bafouée de jeune adulte.

Il me fallait négocier. Assis à mon pupitre d’étudiant, entouré d’amis de mon âge, recevoir une fessée paraissait plus une plaisanterie qu’un risque effectif. Il était certainement possible de faire comprendre à Louisa que cela ne se faisait pas, que c’était un traitement réservé aux petits e n f a n t s et que je n’en étais plus précisément un. Que si elle avait des griefs à mon encontre, il y avait d’autres moyens de les aborder, en discutant entre adultes, par exemple. Je fis le tour des arguments à lui opposer, mais hélas, je me doutais qu’elle fût consciente de tout cela, mais ne jugerait certainement pas suffisantes ces raisons pour m’épargner les châtiments corporels qu’elle jugeait pertinents comme elle me l’avait annoncé ce matin.

Pour finir, assez tard dans la journée, il m’apparut que je m’étais rendu à ses menaces bien trop vite. J’avais eu le tort de croire qu’elle m’expulserait si je refusais de me soumettre à la correction qu’elle avait planifiée. Il n’y avait rien de moins sûr. D’une part, elle avait reconnu qu’elle ne me mettrait pas dehors de gaîté de cœur, il y avait donc de fortes chances qu’elle n’aille pas jusqu’au bout de ses menaces. D’autre part, je ne la voyais pas me soumettre à la fessée de f o r c e . Tout au plus, réussirait-elle à m’appliquer quelques claques sur le fond de mon pantalon, la belle affaire ! De là à me baisser la culotte, il y avait un fossé que je me sentais de taille à éviter. Nous pourrions nous mettre d’accord, si elle insistait, pour d’autres formes de punition : des tâches ménagères en plus, des excuses à présenter, … bref, ce n’était pas ce qui manquait.

Je peaufinais ma tactique : dans un premier temps négocier entre adulte, puis résister, si nécessaire, pour l’empêcher de passer à l’acte. Il serait toujours temps, par la suite de discuter de mon expulsion, surtout que je lui avais versé le premier mois de loyer. J’étais dans mon droit. En fin d’après-midi, je repris le chemin de l’appartement de Louisa, remonté, prêt à faire valoir la raison qui ne pouvait que triompher.

Quand je pénétrais dans l’appartement, Louisa était assise à la table du séjour. Elle travaillait. Elle leva les yeux, me fit un grand sourire et me demanda :

  • Ta journée s’est-elle bien passée ?

Sans attendre ma réponse elle précisa :

  • Si tu veux prendre un goûter, il y a ce qu’il faut dans la cuisine. Regarde dans le frigidaire et sers-toi.

Jugeant que ce n’était pas le bon moment pour lancer mon offensive anti-châtiment corporel, je préférais me réfugier dans la cuisine afin de réfléchir concrètement à la façon d’aborder le problème : ne valait-il mieux pas attendre qu’une nouvelle punition se profile et, à ce moment seulement, faire valoir mes arguments ? Je tournais cette idée dans me tête tout en me servant un verre de jus d’orange.

Mon esprit avait enregistré un changement dans l’aménagement de la cuisine, sans y prêter trop d’attention. Il y avait une nouvelle décoration sur le mur juste à droite de la porte. C’est en sortant, toujours indécis, que je pris conscience de ce que c’était.

En évidence, prêts à servir, quatre instruments étaient suspendus chacun à un petit crochet. Quoique n’en ayant jamais vu en vrai, je reconnu celui qui était accroché au plus près de la porte : un martinet. C’était l’incongruité de la présence d’un tel objet qui avait finalement attiré mon regard, me sortant de ma concentration. Tout à coté, il y avait une baguette de bois qui avait été récemment coupée dans une petite branche d’arbre.

Elle donnait une impression de solidité, mais également de flexibilité. Une règle plate en bois continuait l’alignement. Elle mesurait quarante centimètres de long. Enfin, une lanière plate en cuir complétait l’assortiment. Elle devait faire quatre à cinq centimètres de large pour un bon mètre de long, de sorte que son extrémité effleurait le sol.

Il n’était pas utile de me préciser l’usage auquel Louisa destinait ces quatre objets : c’était visiblement des instruments punitifs. Cela éclairait la promesse qu’elle m’avait faite ce matin : « tu recevras d’autres corrections, certaines beaucoup plus rigoureuses. » Je comprenais mieux, maintenant, comment elle comptait augmenter la sévérité des punitions quand elle déciderait de me fesser. Les objets qu’elle avait installés dans la cuisine constituaient une menace explicite pour toute personne qui pénétrerait dans la pièce. Il y avait dans cet appartement une personne soumise à des fessées rigoureuses. Si celle que j’avais reçue hier soir, m’avait réduit à l’état de petit garçon suppliant et pleurnichant, qu’en serait-il quand la fessée serait administrée à l’aide d’un des ustensiles que je contemplais fixement sans réussir à en détacher mon regard ?

C’est presque avec un sentiment de panique que je marmonnais une vague excuse et que je me ruais dehors. J’avais besoin de réfléchir, au calme, loin du danger qui me semblait bien trop proche. Afin de me calmer, j’allumais une cigarette. Je commençais un tour du pâté de maison.

Allons, calme-toi, me raisonnais-je, il n’y a rien de changé ! Ce n’est pas parce que Louisa a préparé les instruments pour me donner la fessée qu’elle va réussir à me l’administrer. J’ai décidé de ne pas me laisser faire. Il suffit d’aller jusqu’au bout. Plus j’examinais cette résolution, plus elle me paraissait adaptée à la situation. De plus, il fallait mettre les choses au point tout de suite. En passant la porte du hall d’entré de l’immeuble, j’écrasais ma cigarette et je montais résolument les étages.

  • Et bien, où es-tu allé ? Tu es parti presque en courant ! J’étais un peu inquiète. Je me demandais ce qui t’arrivait. Ce n’est quand même pas la vue des instruments que j’ai préparé pour te punir qui t’ont fait aussi peur ?

  • Ecoute Louisa …

  • Attends une minute, peux-tu redire ce que tu viens de dire ?

Elle s’approcha un petit peu de mon visage.

  • Ecoute Louisa, je …

  • C’est bien ce que je pensais ! Tu pues la cigarette ! Tu viens de fumer !

  • Justement, je voulais …

  • Ce que je t’ai dit ce matin n’était peut-être pas assez clair ? Je t’ai dit que je ne voulais plus que tu fumes ! Je vois que tu ne comprends jamais du premier coup. Je vais te montrer comment, moi, j’étais sérieuse et comment je tiens toujours mes promesses.

Elle me prit par le bras et m’entraîna derrière elle, dans le séjour. Il y eut juste un bref arrêt devant la porte de la cuisine. Sans me laisser libre de mes mouvements, Louisa s’empara de la règle qu’elle posa sur la table basse devant le canapé sur lequel elle s’assit. Puis elle m’ordonna :

  • Viens ici !

  • Non, il n’en est pas question !

  • Comment ? Qu’as-tu dit ?

  • Voilà Louisa, je crois qu’il est temps de …

  • Je vais faire comme si je n’avais pas entendu tes deux dernières phrases. Daniel, viens ici, tout de suite et baisse ton pantalon !

Je faillis reculer devant la colère rentrée qu’exprimait son visage. Elle était furieuse et se contenait à grand-peine. Son courroux dégageait une énergie palpable qui avait envahi tout l’espace de la pièce dans laquelle nous nous tenions.

  • Non Louisa, c’est ridicule ! Je suis trop grand pour recevoir la fessée. C’est une punition pour les e n f a n t s et je n’en suis plus un. S’il y a des choses qui ne te plaisent pas dans mon comportement, je te propose d’en discuter, entre adultes, raisonnablement. Pour ma part, je ne me soumettrai plus à la fessée. Je ne joue plus à cela. Hors de question que je baisse mon pantalon ou que je te laisse le faire !

Son ton de voix devint plus calme, mais également plus coupant.

  • Je crois que tu n’as pas bien saisi la situation. Je n’ai pas eu l’impression de te demander si tu étais d’accord pour recevoir la fessée. En général, même quand on a désobéi de façon aussi flagrante comme tu viens de le faire, on n’est pas d’accord pour recevoir une correction.

C’est souvent l’attitude de beaucoup d’e n f a n t s. Il est pourtant évident que tu en mérites une, et une très sérieuse. Je vais te l’administrer tout de suite, et crois-moi, tu vas regretter d’avoir fumé cette cigarette. Je te préviens que si tu n’obéis pas immédiatement, tu recevras deux fessées : une maintenant et une autre après le repas. La première pour avoir fumé, la deuxième pour avoir refusé ouvertement d’obéir lorsque je t’ai demandé de baisser ton pantalon. Je vais te le demander une dernière fois, après, c’est trop tard !

Elle me fixa droit dans les yeux et répéta lentement.

  • Daniel, viens ici, et baisse ton pantalon !

Son discours m’avait impressionné. Il montrait une détermination et une confiance qui ne laissait pas de doute sur sa certitude de m’administrer la punition qu’elle me destinait quelle que soit ma réponse.

  • Louisa, je suis désolé mais il n’est pas …

Je n’eus pas le temps d’en dire plus. Elle bondit hors du canapé et se rua sur moi. Elle saisit mon bras droit et, d’un geste fluide, elle passa dans mon dos en me faisant pivoter légèrement. Il me fut impossible d’esquisser un geste de défense avant que la clé dans laquelle elle emprisonnait mon bras, arrive à sa butée. Mon épaule, au maximum de la torsion qu’elle pouvait supporter, se bloqua. Dans la même seconde, je reçu un coup derrière les genoux qui me fit tomber à genoux. Elle accompagna le mouvement et accentuant sa torsion sur mon bras, elle m’intima :

  • Avance, sur les genoux, jusqu’au canapé !

Comme je ne m’exécutais pas sur l’instant, elle insista sur la torsion qu’elle imposait à mon épaule. Je poussais un cri, mais je me mis en marche. Arrivée à destination, elle posa mon torse sur les coussins du canapé. A genoux sur le sol, immobilisé par sa prise, je ne pouvais qu’attendre son bon vouloir.

Elle se positionna derrière moi, je sentis alors ses genoux enserrer mon bassin dans un étau. Elle glissa sa main jusqu’à la boucle de ma ceinture. De ma main gauche, encore libre de ses mouvements, je saisis la sienne afin de l’empêcher de poursuivre son geste. Vivement elle agrippa mon poignet et le ramena sur le bas de mon dos. De sa main droite, elle saisit mes deux poignets et les enferma dans une prise d’où, malgré quelques contorsions, je ne pus pas plus me défaire qu’hier soir.

Sa main saisit de nouveau la boucle de ma ceinture et la dégrafa. Je tentais de me relever, en prenant appui sur mes genoux. Louisa affermit un peu plus sa prise sur mes hanches, ma ruade fut interrompue aussi vite qu’elle avait commencée. Je lançais une jambe en arrière, pour essayer de la déséquilibrer, je ne rencontrais que le vide. Frénétiquement, je remuais mes hanches alternativement de gauche à droite dans l’espoir de faire glisser sa prise afin de pouvoir donner de l’ampleur à mes mouvements. Louisa n’y fit pas attention. J’accompagnais tous ces efforts de grognements étouffés qui quand elle resserra sa prise sur mes mains se transformèrent en un cri haletant tant mes poignets étaient douloureux, pris dans l’étau de ses mains. Puis, elle défit le bouton qui tenait mon pantalon à ma taille.

  • Non, Louisa, s’il te plait, arrête !

Ignorant ma supplique, elle s’appliqua à faire glisser la fermeture éclair de mon pantalon. Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois car elle ne glissait pas facilement, gênée par les plis que faisaient mes vêtements. Je livrais mon dernier combat sérieux pour résister à mon déculottage en cours en me plaquant contre le canapé. Une simple torsion sur mon bras me remit en place.

Enfin, elle se saisit de ma ceinture et petit à petit, elle fit descendre mon pantalon le long de mes cuisses.

  • Non, Louisa, non !

Mes supplications n’eurent qu’un seul effet. Louisa se saisit de l’élastique de ma culotte de sa main libre et la baissa. Je tentais de serrer mes cuisses l’une contre l’autre afin de l’empêcher de dénuder mes fesses. Elle raffermit sa prise, je dus cesser mes mouvements.

  • Ne te fais pas d’illusion, Daniel, je vais te donner la punition que tu as méritée et c’est une fessé déculottée. Tu ferais mieux de te rendre à l’évidence.

Cette évidence ne me paraissait pas encore en être une, malgré ma tenue qui démentait sérieusement mes prétentions.

Il lui a suffit d’insister un peu en tirant un peu plus fort ma culotte vers le bas pour qu’elle glissât le long de mon ventre et qu’elle dévoilât complètement mes fesses en restant positionnée tout en haut de mes cuisses.

Louisa s’assit à coté de moi et, sans relâcher sa prise sur mes poignets, elle souleva mes jambes et les installa sur ses genoux.

  • Nous y voilà, conclut-elle !

Elle prit le temps de baisser un peu plus mon pantalon pour l’amener à hauteur de mes chevilles, puis pour descendre ma culotte sur mes genoux. J’agitais mes jambes dans tous les sens ce qui n’eut pas d’effet apparent. Enfin, elle fit passer mon bras gauche derrière son dos, me plaquant contre son bassin. Je me retrouvais dans la même position que la veille au soir : allongé à plat ventre en travers des genoux de Louisa, les fesses à l’air, totalement immobilisé, à la disposition de la main de ma colocataire.

Curieusement, je m’en aperçus plus tard, je ne me débattais plus. Même mes jambes qui n’étaient pas tenues, étaient immobiles, pendaient inertes. Elles étaient repliées, à angle droit, le long de la jambe droite de Louisa. Cette première bataille perdue sonnait le glas de ma résistance. Elle venait de gagner le droit de me punir, implicitement, je le lui reconnaissais en patientant, attendant son bon vouloir.

Il ne me fallut pas attendre bien longtemps. Sa main claqua sur mes fesses, bien au centre. Une deuxième fois, elle l’abattit sur ma fesse droite, puis sur la gauche. A chaque fois, j’accompagnais la fessée par un cri que je n’essayais pas de contenir comme je l’avais tenté hier soir. Toute volonté de garder un restant de dignité m’avait quitté. La faillite de ma stratégie anti-fessée avait annihilé toute volonté de résistance. Il m’était indifférent de me comporter comme un petit garçon puni par une adulte. Louisa, en me déculottant de f o r c e m’avait prouvé qu’elle avait le pouvoir de me traiter comme un e n f a n t désobéissant et de me soumettre à sa volonté.

Je vécus donc cette fessée comme un gamin recevant une punition à laquelle il ne pouvait pas se soustraire. Louisa n’avait pas claqué mes fesses plus d’une dizaine de fois que je me mis à supplier :

  • Aïe, pardon, …aïe, je serai sage, …aïe, je promets d’obéir, …

Je retrouvais très vite les sensations ressenties lors de ma précédente fessée : l’échauffement se répandant sur mes fesses en un picotement qui se transformait en une brûlure couvrant bientôt la totalité de mon postérieur puisque Louisa changeait les zones des mes fesses qui étaient l’objet de son attention punitive.

Il ne lui fallut pas bien longtemps pour que mes implorations s’étouffent dans des s a n g lots. Je me préparais à une longue punition quand, soudainement, elle cessa, dès mes premiers pleurs.

  • Deux jours de suite pour la même bêtise, me dit Louisa, ça mérite une fessée plus sévère.

Je poussais un véritable hurlement quand la règle me fut appliquée pour la première fois sur les fesses provoquant un claquement sonore. Mon corps tout entier s’arqua alors que je lançais mes deux jambes en l’air. Louisa me maintenait fermement en place, de sorte que j’étais installé juste comme il le fallait pour recevoir une deuxième fois le plat de la règle sur mon séant déculotté.

Je crois que je pleurais à gros s a n g lots avant de goûter la morsure de la règle une troisième fois. Après, je perdis le compte. Dans mon vague souvenir, j’eus l’impression que la cuisson de la peau de mes fesses augmentait et qu’à chaque fois je pensais ne pas pouvoir en supporter plus. Mais la règle s’abattait inexorablement recherchant les centimètres de peau qu’elle n’avait pas encore visités.

Je suis incapable de dire combien de temps dura cette fessée avec la règle. Lorsqu’elle cessa enfin, j’éprouvais presque de la gratitude envers Louisa qui me laissa s a n g loter, allongé sur ses genoux. Lorsque les mouvements convulsifs de mes jambes perdirent de leur brusquerie, elle me souleva le buste et m’ordonna :

  • Mets-toi debout !

J’obéis tout de suite, oubliant de continuer à pleurer sur mon sort de grand garçon fessé.

  • Les mains sur la tête et au piquet !

Elle se leva. Mes doigts se croisèrent sur le sommet de mon crâne et il aurait fallu au moins un tremblement de terre pour les désunir. Louisa pinça le lobe de mon oreille entre son pouce et son index et elle me conduisit le long du mur du séjour. Je n’eus pas besoin d’autres consignes pour coller mon nez contre la cloison et m’immobiliser dans la position requise par la suite de ma punition.

  • Et souviens-toi, je ne veux plus entendre parler de toi !

Il était, en effet, dans mes intentions de me faire oublier. Les attentions que Louisa avait eues à mon égard me paraissaient largement suffisantes pour aujourd’hui. La mise au piquet avait, temporairement, distrait mon attention du feu qui embrasait mes fesses. Ayant, maintenant, tout le loisir de m’y consacrer, je résistais difficilement à la tentation de me frotter les fesses pour soulager la douleur qui se concentrait sur mon postérieur.

Faute d’autre moyen pour la soulager, je recommençais mes s a n g lots, m’eff o r ç a nt de les rendre discrets afin de ne pas provoquer le courroux de Louisa. Elle me laissa faire durant quelques minutes, puis …

  • Tu cesses ce bruit, s’il te plait Daniel, je ne veux plus t’entendre !

Est-il utile de préciser qu’il ne me fallut que quelques instants pour réussir à pleurer silencieusement ?

Dans mon dos, j’entendais Louisa vaquer à ses occupations. Elle allait de la cuisine au le séjour, remuait quelques casseroles, puis venait s’asseoir à la table, certainement pour continuer le travail qu’elle avait interrompu pour me punir. Quand elle rangea ses affaires, elle chantonnait doucement entre ses lèvres un refrain qui occupait les radios périphériques depuis quelques jours. Enfin, elle dressa la table, annonçant l’heure du dîner. Avait-elle l’intention de me laisser là, en pénitence, pendant qu’elle mangerait ? Je devais tenir la position depuis plus d’une demi-heure et mes muscles commençaient à émettre une sourde protestation. Je la devinais s’asseyant à sa place.

  • Daniel, viens me voir !

L’obéissance me sembla de bonne politique. Je me présentais, debout devant sa chaise, les mains sur la tête, exhibant maintenant mon sexe puisqu’elle avait eu tout le temps de contempler mes fesses.

  • Tu viens de recevoir une punition pour avoir fumé alors que je te l’avais interdit. Je te préviens que si je te prends, de nouveau, à désobéir sur ce point, tu seras corrigé de la même façon, mais plus sévèrement. Est-ce bien compris ?

  • Oui, Louisa, arrivais-je à articuler entre deux s a n g lots silencieux.

  • Après le repas, je te donnerai une autre fessée pour avoir refusé de baisser ton pantalon et m’avoir résisté quand je le faisais moi-même. Pour le moment, remonte ta culotte et mets-toi à table.

Lorsque je me baissais pour attr a p e r ma culotte qui avait glissé jusqu’à mes chevilles, je sentis la raideur de la peau de mes fesses. Chacun de mes mouvements renouvelait la sensation de cuisson, la ravivait, la déplaçait à peine, juste assez pour ranimer la douleur. Quand, par habitude, je fis glisser l’élastique de ma culotte sur la peau encore à vif, je repris mes s a n g lots, encore plus fort qu’auparavant. Etait-ce le tissu habituel de mon sous-vêtement ou avait–il été transformé en une matière abrasive qui se chargeait d’entretenir mon érythème fessier ? J’étais partagé entre le soulagement de voiler ma nudité face à la jeune fille assise de l’autre coté de la table et le souhait d’éviter tout contact du moindre carré de tissu avec mon postérieur enflammé. La consigne émise par Louisa était claire et ne me laissait pas le choix. Je me reculottais en serrant les dents, faisant fi des protestations lancinantes de mes fesses.

Il me fallut encore m’asseoir sur ma chaise, et rester en place tout le repas durant qui passa, malgré tout trop vite.

Je fus prié de participer au débarrassage et il me fut annoncé que c’était à mon tour de faire la vaisselle. Je ne trouvais rien à y redire. J’eu beau exercer le sens de la propreté le plus méticuleux, la pile diminuait dans l’évier. Il fut bientôt vide.

  • As-tu fini, Daniel ?

Louisa m’interpellait depuis le séjour.

  • Oui, ça y est !

  • En passant, peux-tu me rapporter le martinet ? Je t’attends.

Bien que formulée de façon interrogative, je ne crus pas avoir le choix de décider par moi-même s’il était pertinent d’accéder à cette requête. Je décrochais le martinet et marchais vers mon destin. Louisa se tenait debout dans le milieu de la pièce. Elle tendit la main à mon approche, je lui remis l’instrument. Calmement, elle me dit :

  • Baisse ton pantalon !

Tout en m’exécutant, je tentais de plaider ma cause :

  • Louisa, je te promets de ne plus le faire. J’obéirai maintenant, je te le jure !

Elle ne prit pas la peine de répondre à mes supplications. Dès que mon pantalon laissa place nette et libre accès à mes fesses, Louisa s’avança et, me ceinturant de son bras gauche, elle pesa sur mes reins pour me placer à sa guise : courbé sous son coude. Instinctivement, j’avais trouvé la position adéquate en allongeant mes bras devant moi, ôtant ainsi tout obstacle potentiel entre la main de Louisa et mes fesses. Prendre l’élastique de ma culotte pour faire glisser le sous-vêtement le long de mes cuisses me présentait plus de difficulté. Louisa l’abandonna à mi-cuisses.

Un petit courant d’air frais vint caresser mes cuisses et remonta jusqu’au bas de mon dos que Louisa avait pris la peine de dégager en remontant ma chemise sur mes reins. Je sentis l’étreinte de ma colocataire se resserrer, annonçant l’imminence du début de ma punition.

Je m’attendais à connaître sa main, ce furent les lanières du martinet qui prirent leurs aises sur mes fesses. J’eus l’impression qu’un fer rougi par le feu s’appliquait sur ma peau. Ma main droite, libre de toute entrave vint recouvrir, autant qu’elle le pouvait, mon postérieur afin d’en protéger la surface de la cuisson provoquée par les lanières de cuir.

  • Daniel, soyons clairs, quand je te donne la fessée, je ne veux pas que tu cherches à éviter la punition en protégeant tes fesses. Tu vas enlever cette main de là où elle est, sinon, c’est moi qui l’écarte. Dans ce cas, tu recevras la même fessée de nouveau demain soir et je continuerai jusqu’à ce que tu te soumettes convenablement à la correction que tu as méritée.

J’ôtais ma main, effrayée par la menace.

  • Je veux que tu me laisses te donner la fessée. Si je dois m’interrompre encore une fois, tu seras puni également demain soir. Est-ce bien compris ?

  • Oui, Louisa, arrivais-je à articuler en reprenant péniblement mon souffle.

Je devinais le bras de Louisa s’élevant au-dessus de mes fesses afin d’imprimer la vitesse voulue au martinet qu’elle tenait en main. Les fesses contractées, j’attendais l’impact des lanières de cuir. La douleur fut comparable à celle que j’avais ressentie suite au premier coup. Sans que je puisse le contrôler, mon bras, instinctivement, se porta en arrière. J’arrivais tout juste à éviter que mon mouvement aille à son terme. Je mis ma main dans ma bouche et la mordis afin de tenter de l’immobiliser.

Puis, régulièrement, comme un métronome, le martinet s’abattit sur mes fesses. Comme lors de la fessée reçue juste avant le repas, j’avais abandonné toute idée de dignité. Je me laissais aller à crier, accompagnant ainsi chacun des contacts du martinet avec la peau de mes fesses. Je me mis à pleurer presque immédiatement. Je dansais d’une jambe sur l’autre, sans que mes mouvements puissent prendre de l’ampleur. Le pantalon enserrant mes chevilles limitant l’exubérance de mes ruades. C’était une gesticulation qui ne cherchait même pas à me libérer de l’éteinte de Louisa. Il était, toutefois nécessaire, qu’elle me maintienne solidement en place. Lorsque mes deux pieds quittaient le sol de concert, elle supportait la totalité de mon poids, me replaçait à sa convenance, sans interrompre le rythme de la fessée.

Elle dut me fesser ainsi plusieurs minutes. J’avais le sentiment qu’à chaque fois le martinet m’était appliqué sur une surface encore vierge, renouvelant la cuisson qui embrasait mes fesses au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Je pensais, à chaque fois, que je ne pourrais pas en supporter plus. Mais, à chaque fois, la brûlure se faisait plus intense, à chaque fois le bras de Louisa se relevait pour retomber encore une fois, puis une nouvelle fois, encore et encore …

Cela faisait un certain temps que la fessée avait cessé, alors que je continuais à sautiller d’un pied sur l’autre. Louisa me tenait toujours courbé sous son coude. Puis, alors que j’arrivais enfin à contrôler mes mouvements, Louisa me relâcha.

  • Bien, fit-elle, cela suffit pour ce soir.

Mes deux mains couvrirent mes fesses pour tenter d’en atténuer la cuisson.

  • Ça suffit, Daniel, enlève tes mains !

Elle accompagne cet ordre d’une claque sur le haut de mes cuisses que mes mains ne pouvaient pas protéger. Appliquée sur la peau que le martinet avait abondamment visitée, la claque à main nue me donna un avant-goût de ce qui m’était promis si je n’obéissais pas sur l’heure. Je laissais mes mains le long de mon flanc.

  • Allez, au coin !

Joignant les actes à la parole, elle me prit par l’épaule et me conduisit dans le coin le plus proche de la pièce.

  • Mets-toi à genoux !

Je pris la position indiquée.

  • Le nez dans le coin ! Croise tes bras derrière ton dos ! Si je te vois bouger, tu sais ce qui va t’arriver !

Elle n’eut pas besoin de me le dire une seconde fois.

C’était ma troisième fessée et j’avais déjà appris à pleurer en silence. Mes fesses me brûlaient, me démangeaient, c’était une douleur uniformément répartie comme si mon arrière-train était plongé dans un bain à l’eau beaucoup trop chaude. De plus, de façon lancinante, j’avais la sensation que mes fesses étaient parcourues de petits vallons que les lainières avaient creusés et que de temps en temps, une brûlure aigue suivait d’un bout à l’autre, puis, après quelques instants de répit, passait au suivant. Elle eut le temps de visiter chacune de ces petites ravines que la fessée avait complaisamment laissées sur mes fesses, voire, me semblait-il, d’explorer certaines à plusieurs reprises ou plus longuement.

Il m’est impossible de me souvenir de chaque fessée reçue durant mon séjour chez Louisa, tant elle prit son rôle au sérieux. Mais évoquer celle là me fait encore monter le rouge au front bien des années plus tard. Bien sûr, il y eut la douleur provoquée par le martinet. C’était la première fois que cet instrument était utilisé pour me punir et à chaque occasion, par la suite, quand il me fut appliqué je retrouvais la sévérité de cette première expérience. Bien sûr, il y eut la honte d’être déculotté, de plus par une jeune fille à peine plus âgée que moi. Même après avoir été puni de cette façon à de nombreuses reprises, je n’arriverai pas totalement à m’habituer à cette situation alors que Louisa agissait comme si cela était naturel. Toutefois, je crois que ce qui, aujourd’hui encore, représente la plus grande humiliation, c’est d’avoir dû me soumettre à la volonté de Louisa et m’être préparé moi-même, pour la première fois, à subir sa justice. A compter de ce jour, je ne devais plus réussir à m’y soustraire quelle qu’en soit sa sévérité.

Derrière moi, Louisa regardait la télévision, me surveillant du coin de son regard. Elle suivit une émission dans sa totalité, me laissant dans ma position humiliante. Plus d’une heure plus tard, autant que je pouvais en juger, elle m’ordonna :

  • Daniel, lève-toi et viens ici !

Se relever, tout en conservant les mains croisées dans le dos, après une éternité immobile au coin, n’est pas un exercice si facile. Basculer mon poids en arrière en m’appuyant sur mes genoux douloureux me contraignit à serrer les dents. Faire jouer mes muscles ankylosés pour retrouver la position debout fut encore plus malaisé. Enfin, et surtout, devoir marcher vers Louisa, alors que mes mouvements étaient contrariés par mon pantalon entourant mes chevilles, en faisant fi de toute pudeur lui exposant ma nudité contrainte, telle fut la nouvelle épreuve à laquelle je dus me soumettre.

  • Met-toi à genoux !

Louisa, assise sur le canapé, avait écarté les jambes, ménageant, entre ses pieds, un espace qu’elle désignait de son doigt pointé vers le sol. Je m’agenouillais plaçant ainsi mon regard au niveau du sien, lui faisant face. Nos yeux se croisèrent, les miens se remplirent de larmes et je baissais la tête. Je ne pus empêcher un s a n g lot de remonter du plus profond de mon estomac et de venir hoqueter sur mes lèvres.

  • Allons, allons, on se calme, dit elle de sa voix redevenue douce !

Elle me prit par les épaules, me coucha sur sa cuisse gauche. Puis, de ses deux mains enserrant ma taille, elle me souleva juste assez pour glisser son autre genou sous mon bassin. Alors, plaçant sa main gauche sur ma joue, elle fit pivoter ma tête jusqu’à l’enfouir dans les plis de sa jupe, juste sur son flanc, noyant mes larmes dans le tissu soyeux. Je ne savais plus quoi penser : mes fesses étaient de nouveau à portée de sa main, idéalement disposées pour une nouvelle fessée, mais son attitude faisait montre d’une douceur qu’elle n’avait plus laissé poindre depuis le début de ma punition.

Je sentis ses mains se poser délicatement sur mon postérieur encore tout brûlant, puis se déplacer lentement, en effleurant à peine la surface douloureuse. Tout en caressant mon épiderme qu’elle venait de châtier il y a peu de temps, elle me berçait doucement en balançant ses genoux d’un petit mouvement de gauche à droite.

  • Chut, chut, voilà, c’est terminé !

Elle poursuivit ainsi une petite litanie comme celle que les grandes personnes utilisent pour consoler les e n f a n t s, tout en massant précautionneusement mes fesses. Sa main caressa lentement toute la surface qu’elle avait si consciencieusement meurtrie avec le martinet.

Cette caresse contribua à me détendre. Je m’abandonnais au doux effleurement sur ma peau nue avec un sentiment mitigé. D’une part, il y avait bien longtemps que je n’avais pas vécu un tel moment de tendresse mais d’autre part, c’était une étreinte plus destinée à réconforter un petit garçon que l’adulte que je prétendais être.

Louisa me laissa dans cette position un long moment. Elle continuait à regarder la télévision tout en apaisant ma douleur de son geste devenu machinal. Je me sentais dans une situation trop vulnérable pour revendiquer un traitement plus adapté à mon âge. De plus, après la soirée que je venais de passer, je goûtais ces moments de calme et de douceur.

Je l’entendis éteindre le poste lorsque les premières notes annonçant la coupure publicitaire firent entendre leur cascade joyeuse.

Alors, elle se pencha sur mes cuisses et m’ôta le pantalon. Puis, elle fit glisser ma petite culotte me l’enlevant complètement.

  • Allez, on va se coucher !

D’un geste elle m’invita à me relever. Elle tenait mon pantalon et ma culotte sur son bras. Elle me prit la main et me conduisit, cul nu, à travers l’appartement jusqu’à ma chambre. Finir de me déshabiller ne lui prit qu’un instant. Moins d’une minute plus tard, après m’avoir passé mon pyjama, elle me bordait et me posait un baiser sur le front.

Apaisé, détendu et épuisé par les épreuves subies, je sombrais vite dans un sommeil profond.

Dès mon réveil, après avoir dissipé les dernières brumes du sommeil, je constatais la différence entre les effets des deux fessées : celle qui m’avait été administrée à la main avant hier, et celle que j’avais reçue hier soir, appliquée avec le martinet. Contrairement à hier matin, ce n’était pas un simple picotement résiduel qui tirait la peau de mes fesses. Je pouvais, ce matin encore, sentir les traces que les lanières du martinet avaient laissées sur mon postérieur. La brûlure, sans être aussi accusée qu’hier soir, restait bien présente de telle sorte que je ne pus m’asseoir qu’avec précaution.

Je me dirigeais vers le miroir qui recouvrait l’une des portes de mon armoire. Baissant ma culotte de pyjama et me tordant le cou, je pus apercevoir mes fesses zébrées de traces rouges virant, pour certaines, au bleu. Depuis le bas de mon dos jusqu’au milieu des cuisses les effets du martinet se constataient du premier coup d’œil. Des sillons grossièrement parallèles jalonnaient la peau blanche que le soleil d’été avait épargnée. Passant ma main sur la peau de mes fesses, je pus sentir que, là où le martinet s’était abattu, la surface de mon postérieur était plus dure, comme légèrement creusée par la sévérité des coups des lanières de cuir.

  • Daniel, je t’attends, le petit déjeuner est prêt !

La voix de Louisa me rappelait à l’ordre. Comme la veille, elle était venue me réveiller, puis elle avait préparé le petit déjeuner, attendant que je me lève. Précipitamment, je remontais ma culotte et je pris le chemin de la cuisine.

Je m’apprêtais à prendre place à table, quand Louisa me demanda :

  • Une seconde, viens ici ! Je tiens à constater les effets de la punition d’hier soir.

Je savais ce qui m’attendait. Louisa saisit l’élastique de mon pyjama dès que je fus à portée de ses mains. Elle baissa la culotte jusqu’à mi-cuisses. Comme hier matin, elle prétendait au droit de me déculotter à sa convenance. Je me gardais bien de protester bien je j’exhibasse mes attributs sexuels. Dans le même mouvement, elle me fit pivoter afin que je présente mes fesses à son regard.

  • Oh, oh, fit-elle, et bien, c’est une bonne fessée que tu as reçue hier soir ! Il va falloir faire attention à ce que les bleus ne gagnent pas de terrain. Après ta douche, je te mettrai de la crème. Ne clos pas la porte au verrou et je viendrai quand tu auras finis de te laver. Il te suffira de m’appeler.

  • Mais, je peux le faire moi-même, tentais-je de protester afin de conserver le peu de dignité qu’il me restait.

  • Certainement pas, je tiens à ce que ce soit fait correctement. Il ne faut pas que les bleus se transforment en hématomes. Nous serions alors obligés de consulter un médecin.

Ce dernier argument finit de me convaincre. Je ne me voyais pas expliquer à un docteur ce qui avait mis mes fesses dans un tel état.

Au sortir de la douche, je me séchais tout en imaginant la suite. Quand devais-je appeler Louisa ? Maintenant ? Devais d’abord remettre mon pyjama ? Je dus attendre trop longtemps. Louisa, sans y être invitée, ouvrit la porte et s’introduit dans la salle de bain.

  • Mais, tu es prêt ! Qu’attendais-tu pour m’appeler ? Que faisais-tu ?

Elle accompagna ces deux questions par deux claques sur mes fesses. Je ponctuais chacune par un « aïe » sonore. Elle me prit la serviette des mains et, s’accroupissant elle me passa la serviette d’abord sur mes fesses en prenant soin d’essuyer la raie de mes fesses et mon anus. Puis elle sécha le devant, insistant sur l’aine et sur ma toison pubienne. Je gardais les bras écartés du corps, ne sachant pas très bien comment me comporter pendant qu’elle s’occupait d’autorité de finir ma toilette intime. Elle sécha ma verge en l’enveloppant dans le tissu éponge. Je ne pus empêcher un début d’érection qu’elle réprima d’une claque sur mes fesses.

  • Tiens-toi tranquille ou je te donne une fessée !

La réalité de la menace était tangible. Une poussée d’adrénaline accompagna la peur qui me noua instantanément le ventre, faisant disparaître du même coup mon érection.

Louisa fouilla dans l’armoire de toilette et revint avec un tube de crème. Elle s’assit sur le bord de la baignoire et m’ordonna :

  • Approche !

Elle me prit le bras et me fit avancer entre ses jambes écartées. Elle entoura mes reins de son bras gauche et, suivant le mouvement qu’elle imprimait à mon dos, je me couchais sur sa cuisse gauche. Mon buste penchait au-dessus du vide de la baignoire. Une nouvelle fois, la position dans laquelle elle m’avait mis lui permettait de me fesser à sa convenance, m’incitant à l’obéissance. Une douce fraîcheur se répandit sur la peau de mon postérieur quand elle fit couler la crème. Puis, d’un mouvement circulaire, elle en recouvrit toutes mes fesses et le haut de mes cuisses. Sa main insista pour faire pénétrer la crème, massant plusieurs minutes l’épiderme encore douloureux de la correction reçue hier soir.

  • Bon, fit-elle après avoir achevé son ouvrage, je t’en remettrai de nouveau ce soir ! File dans ta chambre t’habiller pour aller en cours.

De fait, l’effet de la crème fut remarquable. Ma peau retrouva une plus grande souplesse et la cuisson en fut largement diminuée.

Toute la journée durant, je ne pus éviter de ressasser les événements de ces deux derniers jours. Je ne doutais plus qu’il faudrait me soumettre à la discipline que Louisa entendait m’imposer. Sa méthode était claire et avait le mérite de ne pas souffrir d’ambiguïté : une fessée déculottée et un séjour au coin ou au piquet. Je ne me sentais pas de prendre le risque de refuser d’obéir. A cette seule pensée, une boule montait dans mon estomac et mes fesses commençaient à me cuire. Cela était exclu.

Il ne me restait plus qu’à chercher un autre lieu d’hébergement et à prendre mon mal en patience en évitant de donner un nouveau motif à Louisa pour me punir une nouvelle fois. Je recommençais à éplucher les petites annonces locales, retombant dans l’incertitude dont j’avais cru sortir il y a deux jours à peine. Un coup de chance, je pus obtenir un rendez-vous pour le lendemain, en fin d’après-midi, afin de visiter une chambre.

Ce soir là, Louisa jugea mon comportement satisfaisant. Rien, à ses yeux, ne méritait de me donner la fessée. Elle me déculotta et m’allongea sur ses genoux uniquement pour étaler la crème apaisante sur mes fesses. C’était une situation paradoxale. D’un coté, le massage soulageait effectivement des picotements résiduels qui parsemaient encore mon postérieur et le massage me détendait, provoquant un sentiment de bien-être que j’avais rarement ressenti. Quand Louisa remonta ma culotte de pyjama pour couvrir ma nudité, j’éprouvais de la gratitude envers elle, reconnaissant qu’il était agréable qu’elle prenne soin de moi avec autant d’attention. De l’autre, elle me traitait comme un petit garçon, insensible à ma pudeur et à la honte de devoir, à 18 ans, lui montrer mes fesses et d’être contraint de prendre des poses marquant ma totale soumission.

J’eus le droit à une nouvelle application de crème le lendemain matin, à l’issue de laquelle elle déclara que mes fesses avaient retrouvé leur état normal.

La visite de la chambre se révéla inutile, le propriétaire ayant déjà fait affaire avec un étudiant plus prompt que moi. Cependant, comme elle était située à l’autre bout de la ville, je dus donc accomplir un périple qui ne me permit que d’arriver juste quelques minutes avant le dîner, dans ce qu’il était encore d’actualité d’appeler mon appartement. Louisa m’attendait derrière la porte.

  • Où étais-tu ? Il est presque 19 heures, tes cours finissaient à 17 heures. Qu’as-tu fait durant tout ce temps ?

Je ne pouvais pas répondre. Avouer que je cherchais un autre pied-à-terre risquait de provoquer une colère dont je supputais les conséquences. Mon silence ne fût pas mieux accueilli.

  • Je vois ce que c’est, tu as été traîner au lieu de rentrer à la maison pour faire tes devoirs. Mon petit bonhomme, à chaque fois que cela se produira, tu seras puni. Si tu dois aller quelque part, il conviendra que tu m’en demandes l’autorisation auparavant. Ote ton blouson et tes chaussures et mets tes chaussons ! Puis, tu viendras me rejoindre dans le séjour !

En passant devant la porte de la cuisine, elle s’empara de la ceinture de cuir. Quand je l’eus rejointe dans le séjour, elle l’avait posée sur le coussin du canapé, à coté d’elle. L’usage qu’elle voulait en faire était limpide. Répondant à son ordre, je baissais mon pantalon. Sans plus de cérémonie, elle fit glisser ma culotte la laissant tendue entre mes jambes, à hauteur de mes genoux. Elle tapota ses cuisses, m’invitant du geste à prendre la position adéquate pour expier la nouvelle faute que j’avais commise.

Allongé, à plat ventre sur ses cuisses qu’elle avait écartées je fus fessé à main nue. Comme je l’avais appris les jours précédents, il était vain de vouloir conserver un semblant de retenue. Je pleurais dès le début de la punition, autant à cause de la douleur qui commença tout de suite à embraser mes fesses, que du sentiment d’humiliation qui me submergeait.

Dès que Louisa passa à la ceinture, seule la douleur resta. J’aurais alors souffert toutes les humiliations du monde pourvu que la fessée s’arrêtât. Plus de pudeur outragée, plus de honte à être fessé comme un petit garçon, mon unique aspiration était que Louisa estimât que j’eusse été suffisamment puni et qu’elle m’expédiât au piquet. Là, la fessée serait finie. Là, se situait mon horizon.

Cet espoir insensé finit par devenir réalité. C’est presque avec bonheur que je gagnais le piquet et que je pris la pose, les mains sur la tête présentant mes fesses, probablement écarlates, au regard de Louisa qui avait repris ses occupations. Lorsque la cuisson de mes fesses fut redevenue plus supportable, le sentiment de mon indignité revint, remettant au premier plan l’humiliation de la situation dans laquelle je me trouvais. J’étais tiraillé entre deux ambitions : quitter le piquet afin de couvrir la nudité de mes fesses, sans toutefois prendre le risque que la fessée recommençât. Sagement, j’attendis l’autorisation de Louisa.

Soucieux de ne pas être de nouveau en retard, j’abandonnais ma quête d’un autre logement dès le lendemain. L’attention de Louisa sur mes heures de sortie ne me laissait plus la possibilité de me rendre aux rencontres avec les loueurs. Un nombre conséquent de visites s’avèrerait certainement nécessaire, se traduisant par autant de fessée. Je n’avais pas le courage de les subir. Je me résignais donc à cohabiter avec Louisa durant un bon moment et à en subir les conséquences, comptant sur la providence pour me sortir de ce mauvais pas dans lequel je m’étais fourré.

La vie avec Louisa suivit ainsi son cours. Elle prenait son rôle de grande sœur très au sérieux. Comme j’eus l’occasion d’en discuter avec elle à maintes occasions, elle considérait de son devoir de me guider fermement, de veiller à ce que mes écarts de comportement soient punis afin que je devienne plus responsable, plus adulte comme elle se plaisait à me l’expliquer.

Etre puni, signifiait recevoir la fessée. Elles me furent toutes administrées culotte baissée. Louisa pensait que cela faisait partie de la punition : la douleur de la fessée, l’humiliation d’être déculotté et la soumission à sa volonté sans chercher à s’y soustraire. Plus la faute était considérée comme grave, plus la fessée était sévère : à main nue, courbé sous son coude ou allongé sur ses genoux, renf o r c é e par l’usage d’un instrument punitif qu’il me fallut souvent aller quérir moi-même dans la cuisine. Assez rarement, j’eus le droit à une fessée entièrement administrée avec le martinet ou la baguette. Ces dernières punitions me laissaient les fesses marquées pour plusieurs jours.

Bien souvent, en fait presque à chaque fois, elles se poursuivaient par une exposition au piquet ou une station au coin. Les règles en étaient simples : je devais m’y faire oublier et réfléchir à la bêtise que j’avais commise et à la punition que j’avais reçue. Le silence et l’immobilité étaient de rigueur. Parfois je n’y restais que quelques minutes mais régulièrement j’y passais une soirée ou une demi-journée.

Entre deux punitions, je passais un séjour très agréable chez Louisa. Je disposais de condition de vie et d’études infiniment plus confortables que la plupart de mes condisciples. Son attention à mon égard ne se relâchait jamais. Elle s’intéressait à tous les aspects de ma vie et j’eus des conversations avec elle comme je n’avais jamais réussi à en avoir avec qui que ce soit auparavant. Je crois même pouvoir dire que nous avions une complicité certaine. Tout au long de l’année, elle me soutint et je la trouvais présente pour m’expliquer patiemment les points difficiles de mon travail estudiantin qu’elle avait une grande facilité à me faire comprendre ce qui faisait défaut à nombre de mes professeurs.

Nous partagions également des moments de tendresse durant lesquels, certes, elle me traitait comme un petit garçon, mais je me sentais alors totalement protégé. Elle me prenait sur ses genoux et ses mains me caressaient tout le corps, s’attardant sur les muscles noués jusqu’à les détendre complètement. Bien des fois, le visage posé sur son épaule, je m’endormis tandis que ses mains parcouraient mon dos, mes fesses et mes cuisses. Je fus consolé ainsi en de nombreuses occasions.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir reçu une fessée qui, selon les codes de Louisa, fut injustifiée. Elle mettait un point d’honneur à me punir aussi souvent que je l’avais mérité, mais également à ne jamais me corriger sans s’être assurée, auparavant, que cela fût méritée. Par contre, toute tentative pour me soustraire volontairement à une fessée était passible d’un châtiment magistral. Refuser de me soumettre à la correction, mentir pour l’éviter, me débattre excessivement, toutes ces attitudes se traduisaient par une deuxième fessée et par un postérieur marqué et douloureux durant plusieurs jours.

J’en vins à considérer que la fessée était une fatalité qui, de façon totalement légitime, ponctuait ma vie de jeune homme. C’était une conséquence juste mais douloureuse de mes actes qui était compensée par les autres moments. Bien que chaque fessée fût un moment difficile à vivre, je reconnu assez vite le droit de Louisa à me punir ainsi. Etre déculotté puis fessé était, sur le moment, un temps que je vivais fort mal. Avec le recul, quelques temps après la correction, je regardais d’un œil distancié ces moments de punition en mettant en balance les autres avantages de ma vie Chez Louisa.

Je lui en fis part, de fait, un soir.

La veille, j’avais reçu une bonne fessée. Au lieu de faire mes devoirs, j’avais poursuivi la lecture d’un roman. Louisa s’en était aperçue. Lorsqu’il fut l’heure de dîner, je n’avais pas achevé mon travail. Mes fesses nues avaient payé le prix de mon manque de sérieux dans mon travail scolaire. Louisa m’avait alors fait promettre d’être plus assidu à mon travail, ce à quoi je m’étais solennellement engagé, entre deux s a n g lots.

Le lendemain, le roman n’étant toujours pas fini, je le dissimulais dans un livre et je m’installais comme pour effectuer mon travail scolaire. Une vérification superficielle ne lui permettrait certainement pas de déceler l’imposture. Je n’avais pas l’intention d’y passer la soirée. Hélas, l’intrigue en était à son point culminant, il ne fut impossible de l’abandonner avant d’en connaître le dénouement.

J’en étais là quand Louisa s’invita dans ma chambre. Je fermais le livre de classe dans lequel était dissimulé le roman et, le plus naturellement du monde, je repris mon travail.

  • Où en es-tu de ton travail ? me questionna ma colocataire.

  • J’ai presque fini.

Elle prit le livre dans lequel était inséré le roman. Mon geste n’avait probablement pas été assez discret. Le bouquin s’ouvrit tout seul à la page où le roman, pourtant assez peu épais, était encore ouvert à la page où j’avais laissé le héros dans une situation peu confortable. Je croisais le regard de Louisa, attendant confirmation de la sanction que j’avais méritée.

Le visage de Louisa exprimait plus de désarroi que de la colère.

  • Tu avais promis hier ! commença-t-elle. Moi qui croyais que je pouvais te faire confiance.

Je baissais la tête, honteux, conscient d’avoir failli à ma promesse.

  • Ce n’est pas la bêtise que tu as faite qui me déçoit. Je sais que je dois t’aider à corriger tes défauts. Par contre, je suis déçue que tu ne tiennes pas tes promesses, surtout quand c’est à moi que tu les fais. J’avais espéré que tu considères ton engagement d’hier soir comme important. C’était quelque chose sur laquelle nous nous étions mis d’accord tous les deux. Je ne croyais pas que tu y accorderais aussi peu d’importance.

Son petit discours m’avait impressionné. Il montrait comment notre relation réciproque avait évolué. Louisa voulait établir une relation de confiance, certes déséquilibrée, mais qui montrait combien notre cohabitation avait pris de l’importance à ses yeux. C’était également vrai du mien. Le contrôle qu’elle exerçait sur tous les aspects de ma vie avait créé une intimité qui ne me laissait pas indifférent. J’étais conscient de l’avoir fortement déçue et d’avoir entamé ce capital intime qui nous liait.

  • Je vais te punir pour la désobéissance. Par contre, je ne crois pas que je referai confiance une nouvelle fois. Je ne croirai plus tes promesses.

La punition était double. Je savais que j’allais recevoir une fessée. Cela était inévitable. Par contre, la défiance de Louisa à mon égard me touchait bien d’avantage que la certitude d’avoir des fesses douloureuses dans les minutes à venir.

Louisa me prit par le poignet et je la suivis jusqu’au canapé où elle s’assit. Nous avions fait une halte devant la porte de la cuisine afin qu’elle se munisse de la règle. Elle me déculotta. Je montrais une coopération la plus claire, cherchant à lui faciliter la tâche.

Je savais que cette fessée était particulièrement méritée et je souhaitais expier mon seulement le fait d’avoir négligé mon travail, mais également d’avoir profondément déçu Louisa. Qu’elle m’ait annoncé que je ne serai pas puni pour l’avoir trahie ne cessait de m’inquiéter. Je n’envisageais pas quel pourrait être l’avenir avec cet épisode laissant sa trace dans nos relations. Je m’en sentais coupable.

Je reçus ce soir là une fessée assez sérieuse, comme il était habituel à Louisa de m’en administrer lorsque je désobéissais deux fois de suite sur le même sujet. Cependant, positionné le nez face au mur après que mes fesses aient reçu leur ration de coup de règle, je jugeais que le fessée n’avait pas été assez sévère. Je craignais qu’elle n’ait pas été proportionnée à la déception de Louisa et que notre relation future doive en souffrir. Cette pensée me torturait bien plus que la cuisson de la peau de mes fesses, pourtant bien réelle.

  • Bon, tu peux quitter le piquet et te reculotter.

Louisa venait de me signaler la fin de ma pénitence. Je me retournais et, au lieu de m’occuper de recouvrer une tenue décente, je marchais vers Louisa qui, me tournant le dos, travaillait sur la table du séjour.

  • Louisa, …

Elle se détourna et marqua sa surprise de me voir la culotte toujours baissée.

  • Louisa, je voudrai que tu me donnes une autre fessée.

Son étonnement s’était transformé en stupéfaction.

  • Pourquoi faut-il que je te donne une autre fessée ?

  • Je te demande pardon pour n’avoir pas tenu ma promesse. Je mérite une fessée. Une très grosse.

Je vis un sourire s’épanouir sur son visage. Elle se leva, me prit par l’épaule et me poussa devant elle jusqu’au canapé, lieu habituel de mes punitions. Elle prit place, puis me désigna le sol entre ses deux pieds qu’elle avait écartés.

  • Mets-toi à genoux, là.

Je lui faisais maintenant face. Nos visages étaient à la même hauteur mais je baissais mon regard, n’osant pas la regarder tant ma honte était grande. J’avais conservé mes mains croisées sur la tête comme il sied lorsque la punition n’est pas arrivée à son terme. Louisa me prit les deux poignets. Elle baissa mes bras, les croisant derrière mon dos. Enfin, elle prit mon menton dans sa main droite et me releva la tête, m’obligeant à croiser son regard.

  • Ainsi donc, je devrais te donner une autre fessée ?

Je me contentais de hocher la tête, renouvelant mon approbation.

  • Explique-moi pourquoi.

  • La fessée que tu m’as donnée tout à l’heure était méritée, mais tu as dit qu’elle ne servait que pour la désobéissance. Je crois que tu es encore fâchée parce que je n’ai pas tenu ma promesse.

  • Et alors ?

Je ne pus pas continuer. Je baissais de nouveau le regard afin de ne plus soutenir le regard de Louisa.

  • Regarde-moi quand je te parle !

Louisa accompagna cet ordre d’une claque sur mes fesses qui étaient idéalement positionnées pour ce faire. Ce n’était pas vraiment une fessée, mais plutôt un geste destiné à souligner l’importance de ce qui allait être dit. Toutefois, je n’avais pas encore récupéré de la punition reçue quelques instants plus tôt, sa main raviva la douleur qui s’était partiellement endormie. Je laissais échapper un petit cri, mais je relevais la tête, croisant de nouveau son regard.

  • Alors ?

  • Je … je ne veux pas que tu sois fâchée après moi. Je préfère que tu me punisses chaque fois que je le mérite.

Louisa laissa passer quelques secondes pendant lesquelles elle eut l’air songeur.

  • Ainsi donc, tu penses que j’ai bien fait de te donner la fessée.

Je hochais de nouveau la tête confirmant mon accord.

  • Et tu dis que je dois te donner la fessée à chaque que tu l’as méritée.

  • Oui, Louisa, murmurais-je faiblement.

Je sentais des larmes monter dans mes yeux et mon regard se brouilla. Louisa m’entoura les épaules de ses deux bras et m’attira à elle, me posant le visage sur son épaule où mes larmes continuèrent à couler. Sa main gauche encercla doucement mes deux poignets, les maintenant croisés dans mon dos sans qu’elle eût besoin de f o r c e r. Je la laissais faire. Sa main droite descendit alors le long de mon dos, se glissa sous mon tee-shirt qui couvrait partiellement mes fesses. Elle caressa mon postérieur meurtri, délicatement comme elle savait le faire quand elle voulait me consoler. Nous restâmes ainsi, dans cette position plusieurs minutes.

  • Allons, mon grand garçon, allons.

Je me calmais progressivement, m’abandonnant totalement dans les bras de Louisa.

  • Je suis très heureuse que tu me fasses confiance pour te guider, y compris quand je dois te punir. Tu sais, je te donnerai la fessée aussi souvent que tu la mériteras. La plupart du temps, elle sera assez forte pour que cela te fasse pleurer. Mais, une fois la fessée terminée, je veux que tu saches que ta bêtise est pardonnée, et que donc je ne suis plus en colère avec toi. Si je suis exaspérée par la répétition de tes désobéissances, je saurai te le faire savoir, … en m’occupant particulièrement de tes fesses. Crois-moi, je pense que je saurai être assez sévère pour que tu le comprennes. On est d’accord ?

Sans lever le nez de l’épaule de Louisa, je hochais la tête. Louisa me garda dans cette position un bon moment. Sa douceur me démontrait qu’elle m’avait pardonné. A compter de ce jour, je ne contestais plus jamais le droit de Louisa de me punir.

Pourtant, chacune des fessées reçues fut une véritable épreuve, chacune me laissait les fesses incandescentes, voire marquées pour un jour ou deux. Cependant, ce n'était pas la douleur qui représentait la partie la plus difficile du rituel que Louisa m'imposait. Etre exposé, les fesses nues, au piquet après avoir été corrigé était également un moment pénible à vivre, mais je crois que le moment le plus humiliant était le déculottage. Dès l'annonce du châtiment imminent, j'étais traversé de sentiments contradictoires. D'une part, me dénuder en présence d'une jeune fille à peine plus âgée que moi avait un caractère érotique évident. Cela aurait pu être un prélude à un rapport sexuel.

L'excitation qui en résultait gonflait immanquablement ma verge alors que mon pantalon couvrait encore mon intimité. D'autre part, dès que j'avais été averti qu'une fessée allait m'être administrée, une boule me nouait le ventre en un mélange de peur, d'appréhension de la douleur à venir et d'humiliation à la perspective d'être puni comme un petit garçon. Cette situation calmait mes ardeurs, venant contrebalancer mon excitation.

Il y avait généralement peu de temps entre le moment où Louisa prenait sa décision et le moment où elle me baissait la culotte, ce dont elle se chargeait le plus souvent elle-même alors que j'ai été contraint le plus fréquemment de me défaire de mon pantalon moi-même. Mon sexe se trouvait alors dans un état intermédiaire, hésitant entre gagner une rigidité explicite et pendre flasque entre mes deux jambes. C'est, la plupart du temps, cet état de semi érection que dévoilait ma culotte quand elle glissait le long de mes cuisses. Ma virilité était, en quelque sorte, mise entre parenthèses, renf o r ç a nt la similitude avec un e n f a n t déculotté devant un adulte.

Je ne me rappelle pas une seule fois où Louisa eut une attitude ambiguë. Elle ne prêtait pas attention à mon sexe exposé à son regard même quand celui-ci se trouvait à quelques centimètres de ses yeux, à portée de sa main. Elle n'évitait pas, non plus son contact. Mais, jamais, y compris dans ces occasions, son comportement fut soumis à caution. Elle se tenait à son rôle de grande sœur, me punissant lorsque je l'avais mérité, sans qu'il y ait aucun caractère sexuel dans les gestes qu'elle se permettait sur les parties de mon corps qu'elle jugeait bon de s'approprier.

De mon coté, les choses n'étaient pas aussi simples. Si je ne pouvais empêcher ma verge de se raidir durant mon déculottage, la fessée se chargeait très vite de faire disparaître ces velléités équivoques. Dès qu'elle m'était appliquée, mes préoccupations se concentraient sur la nécessité de résister à l'onde douloureuse qui parcourait mon corps en prenant naissance autour de mon postérieur. De même, je ne me souviens pas d'avoir marché vers le coin ou le piquet avec un quelconque reste d'érection.

Durant mon exposition dans ce lieu d'infamie, ma seule préoccupation était de ne pas mériter une nouvelle correction, toute mon énergie était tournée vers cet unique but. C'est à peine si, la douleur s'estompant, vers la fin de mon temps au coin lorsqu'il se prolongeait, mon sexe retrouvait un début de rigidité que je réprimais de mon mieux de crainte que cela ne constitue un motif suffisant pour une deuxième fessée.

Les premières fois, une fois seul, dans mon lit, à la pensée du châtiment reçu, mon sexe gonflait de nouveau et y portant la main, je connu quelques orgasmes fulgurants. Louisa su y mettre fin, je vous conterai comment plus avant dans ce récit.

Je me suis souvent demandé quels sentiments occupaient Louisa durant ces punitions. S'il lui arrivât de ressentir une excitation de nature sexuelle, elle la dissimula si complètement que je n'en aperçus pas le plus petit signe. Il advint pourtant souvent qu'elle touchât les parties les plus intimes de mes fesses, le postérieur bien évidemment, mais également le devant, notamment à chaque fois qu'elle jugea nécessaire de prendre en charge ma toilette considérée comme trop sommaire. Elle ne s'embarrassait pas de précaution particulière.

De la même façon qu'elle me lavait puis me séchait les bras, le dos, les oreilles ou les pieds, elle procédait à la toilette de mes fesses et de mon sexe comme elle l'aurait fait pour un petit garçon incapable de se prendre en charge lui-même. Je savais sa main toujours prête à claquer mes nudités, je n'émettais alors pas le moindre signe de protestation. Elle se comportait sans équivoque, comme une mère s'occupant de son jeune e n f a n t , et non comme une jeune fille se livrant à des attouchements tendancieux sur un jeune homme presque aussi âgé qu'elle et placé sous sa domination.

Au contraire, pour Louisa, les moments de punitions semblaient naturels. Une fois qu'elle avait décidé de me corriger, elle ne montrait plus aucune hésitation. De devoir me déculotter, de me contempler les fesses nues, puis de m'infliger le châtiment jusqu'à me faire pleurer, ne la troublait pas le moins du monde. Pour elle, avoir mes fesses à sa disposition devint aussi habituel que de manger trois fois par jour ou de répondre au téléphone. Il lui arriva d'ailleurs souvent d'effectuer conjointement les deux actions. Je me souviens plus particulièrement de la première fois où, à mon grand désespoir cette situation s'est produite.

J'étais allongé sur les genoux de Louisa qui m'administrait une fessée dont je ne me rappelle plus la cause. Je crois bien que sa main me fessait depuis suffisamment longtemps pour que j'eusse commencé à pleurer et à la supplier, lui promettant de ne plus recommencer. La sonnerie du téléphone s'intercala entre deux claquements provoqués par sa main heurtant mes fesses. La punition continua pendant quelques instants, laissant le téléphone émettre sa plainte stridente à trois ou quatre reprises. L'appareil était posé sur une petite étagère située juste à coté du canapé sur lequel, souvent, Louisa s'asseyait pour me coucher sur ses genoux. Elle n'eut donc pas à se déplacer pour saisir le combiné, de sorte que je restais dans la position punitive, attendant la suite des événements.

  • Allo, ..., c'est toi maman, ... bonjour, comment vas-tu ?

C'était une conversation surréaliste pour moi. Au-delà du fait qu'écouter une personne qui parle au téléphone ne permet pas toujours de comprendre ce dont il est question, ma situation était inconfortable. Autant, la fessée durant, je mobilisais mon énergie pour résister à la douleur, autant, patienter, allongé la culotte baissée, sur les genoux de Louisa m'humiliait au plus haut point. Cela mettait en lumière ma soumission. Bien que Louisa ne s'occupait plus du tout de moi, toute à sa conversation, je restais en place. En effet, elle ne m'avait pas autorisé à me lever et je ne souhaitais pas laisser supposer que j'eusse pu désobéir.

De sa main droite, négligemment posée sur mes fesses, elle tapotait mon postérieur montrant ainsi qu'elle se trouvait en terrain conquis. La conversation se poursuivait :

  • Oui, ..., Non, bien sûr, ..., tu ne me déranges pas, ..., non, non, j'ai bien le temps. Je donnais juste une fessée à Daniel, ..., il est là, déculotté, à plat ventre sur mes genoux, ..., il peut attendre, tu sais ce que c'est, je ne pense pas qu'il soit très pressé.

C'était la première fois que j'entendais Louisa faire état de la façon dont elle me punissait à une personne étrangère. Elle en parlait comme d'une situation banale. Et moi, ne trouvant pas banal, à mon âge de recevoir la fessée déculottée, je ne souhaitais pas que la nouvelle se répandît à l'extérieur de l'appartement. Louisa, elle, n'y voyait aucun mal et, pour peu que la conversation portât sur le sujet, elle n'hésitait pas à faire état de la façon dont elle exerçait son autorité à mon encontre. C'est ce jour là, après que, la conversation achevée et la fessée promise administrée, je pris conscience, alors que j'étais au coin, qu'un nombre peut-être non négligeable de personnes était au courant du traitement auquel j'étais régulièrement soumis.

Louisa menait des campagnes pour éradiquer mes défauts dès qu'elle en avait repéré un nouveau. La première fois, j'étais informé que le comportement répréhensible ne pouvait plus être toléré. Baissant alors ma culotte, elle m'administrait une fessée à main nue qui s'arrêtait généralement à mes premières larmes. Un court séjour au piquet, cul nu, me laissait le temps d'intégrer cette nouvelle donne. Souvent la deuxième fois, la paume de sa main insistait longuement jusqu'à m'arracher des s a n g lots de jeune homme repenti. Si je ne m'étais pas amendé d'ici là, après m'avoir rougi les fesses de sa main, elle requérait à l'un des instruments punitifs pour achever la troisième correction. Les suivantes augmentaient en f o r c e et en durée. A chaque fois, j'ai trouvé préférable de changer mon comportement dans le sens exigé par Louisa avant qu'elle n'ait besoin de passer à une étape plus convaincante.

Sa première campagne consista à me faire passer l'envie de fumer. Elle y parvint en quelques semaines. Après les deux fessées reçues les deux premiers jours, j'eus l'occasion d'être soumis à la correction pour le même motif, à d'autres reprises. En effet, chaque soir, elle me questionnait :

  • Daniel, combien de fois as tu fumé aujourd'hui ?

Les jours qui suivirent ces deux premières corrections je m'abstins de toucher au produit interdit. Puis, les sollicitations se faisant fortes et le souvenir moins cuisant, j'acceptais de replonger une fois, puis deux. Je prenais la précaution de restreindre l'exercice de mon vice au matin. L'odeur avait le temps de se dissiper d'ici la fin de l'après midi. Je pouvais alors répondre :

  • Pas une seule Louisa, je t'assure !

L'habitude reprenant ses droits, j'achetais de quoi satisfaire ma consommation. Il m'était, en effet, de plus en plus ardu de trouver des camarades compatissants qui acceptaient de contribuer spontanément et gratuitement à ma consommation personnelle.

Ce jour là, je servis ma réponse habituelle :

  • Non, non, Louisa, je n'ai pas fumé !

C'est en fouillant dans mes poches qu'elle trouva l'objet du délit. Je m'enfonçais encore un peu plus en prétendant que c'était uniquement pour en offrir aux copains. Sa sentence fut sans appel : une première fessée pour avoir fumé, une deuxième pour avoir menti et une troisième avoir tenté de me soustraire à une punition méritée. A tour de rôle, la ceinture, puis la règle et enfin le martinet vinrent caresser mes fesses, y imprimant leur partition douloureuse.

La semaine suivante, ce fut une haleine parfumée à la nicotine qui me trahit bien que j'eusse pris la précaution de me rincer la bouche. Je reçus le même traitement, mais je crois que Louisa y mit un peu plus de cœur et d'énergie.

Durant une dizaine de jours, je réussis à résister à mon envie de prendre ma dose de nicotine. Ce fut presque sans y penser que, finalement, j'allumais la cigarette que, machinalement j'avais acceptée. La fumée emplissant mes poumons me procura un sentiment de bien-être. J'en étais à la moitié quand les conséquences probables de mon acte me revinrent à l'esprit. J'étais bon pour une fessée. Dans moins d'une heure, il me faudrait affronter la justice de Louisa et je connaissais d'avance mon châtiment. J'avais peu de temps pour monter un stratagème et, bien évidemment, lorsque j'arrivais à la maison, tout ce que j'avais pu imaginer me semblait dérisoire et certainement pas de nature à m'éviter d'être puni. La question rituelle me fut posée dès que je pénétrais dans la cuisine :

  • Alors, Daniel, as-tu réussi à t'empêcher de fumer aujourd'hui ?

J'hésitais quelques secondes sur la réponse à donner. Mon trouble devait être visible car Louisa, d'une voix plus sévère, insista :

  • Daniel, j'attends ta réponse !

Il était trop tard pour improviser un mensonge. Je n'avais, d'ailleurs, jamais été très habile à ce jeu et le risque était grand d'être pris pour la troisième fois à mentir pour cacher ma nicotinomanie. Il était préférable d'en affronter ouvertement les effets.

  • Si, Louisa, j'ai fumé une cigarette, mais c'était machinalement, sans y penser. Je te demande pardon, je n'ai pas fait exprès !

  • J'espère bien que tu ne l'as pas fait exprès ! Si je me rends compte que tu désobéis sciemment, je te corrigerais de telle sorte que tu t'en souviennes toute ta vie ! Comme tu as avoué ta faute, tu ne recevras que la punition pour avoir fumé. Allons, viens ici et baisse ton pantalon !

Avec ma culotte pour seule et provisoire protection je vins prendre la position que Louisa suggérait : courbé sous son bras. Ma croupe tendue facilita mon déculottage. Mon sous-vêtement coulissa facilement le long de mes cuisses, d'autant plus que je n'esquissais pas le plus petit geste pour sauvegarder ma pudeur.

Comme à son habitude, Louisa mit tout son cœur pour que j'éprouve un châtiment dont la rigueur devait être en rapport avec l'importance de la faute commise. Elle commença à main nue pour finir avec la règle. Debout devant elle, incliné sous son coude, maintenu contre son flanc, la position me laissait moins de marges de manœuvre pour agiter mes jambes au rythme de la fessée que lorsque j'étais couché sur ses genoux, offrant ainsi un exutoire à la douleur qui embrasait mes fesses. Je devais me contenter de me dandiner, sautillant d'un pied sur l'autre, les mouvements limités par le pantalon qui entourait mes chevilles. Louisa poursuivit la punition jusqu'à ce que la couleur de mon postérieur corresponde à son attente. Je s a n g lotais déjà depuis plusieurs minutes quand ma punition s'acheva.

Je dus alors m'agenouiller dans le coin de la cuisine. Louisa me laissa dans cette position pendant qu'elle préparait le repas du soir. J'étais exposé comme un objet auquel on ne prêtait pas attention. Louisa tournait dans la cuisine au gré des tâches qu'elle avait à accomplir, m'ignorant totalement comme si l'impudicité de ma situation lui échappait complètement.

A compter de ce jour, je préférais lui avouer spontanément lorsque malheureusement je succombais à la tentation. Je recevais alors ma fessée qui se concluait par l'utilisation de la ceinture ou de la règle, j'exposais mon anatomie intime durant un bon quart d'heure et la soirée pouvait se poursuivre. Mon manquement aux règles était pardonné.

Les premiers temps, j'ai été corrigé quasi quotidiennement, puis, intégrant les règles je ne reçus plus la fessée que trois ou quatre fois par semaine, parfois moins. Le temps aidant, ce n'est pas la fréquence des fessées qui m'inquiétait, mais plutôt leur rigueur. Louisa savait me faire regretter mon comportement inapproprié à la hauteur de la colère et de la déconvenue qu'il provoquait chez elle lorsqu'elle était déçue par mon attitude.

J'ai reçu quelques unes de mes plus sévères fessées dans les premières semaines de ma cohabitation avec Louisa. Celle qui tient, encore aujourd'hui, dans mon esprit la palme la sévérité me fut administrée trois ou quatre semaines après mon installation chez Louisa. C'était un vendredi soir. Rien que d'y penser, il me semble que mes fesses gagnent en température et je ne peux m'empêcher de vérifier, en jetant un regard par dessus mon épaule, que Louisa ne vient pas de pénétrer dans ma chambre pour me punir une nouvelle fois de la même façon.

Depuis plusieurs jours, j'avais reçu quelques fessées mais qui, survenant après des fautes bénignes, avaient été plutôt légères. Certes, comme il était d'usage, sur le moment, mon postérieur avait été suffisamment échauffé pour que je marque tous les signes de repentir qui était d'ailleurs sincère. Cependant, une fessée appliquée à main nue ne laisse pas de trace physique bien longtemps. Dix ou quinze minutes après la fin de la punition je n'en ressentais plus les effets que de façon diffuse.

Dans mon esprit, par contre, les traces en étaient plus durables. La honte d'être puni d'une fessée déculottée ne se dissipait souvent qu'après une nuit de sommeil. Le soir, une fois dans mon lit, je ne pouvais éviter de repasser le film des événements. Mes sentiments étaient équivoques. Conjointement à la honte, montait peu à peu une excitation que je réprimais les premières fois. Je ne pouvais concevoir de ressentir un plaisir physique au souvenir de mon humiliation et de la douleur qui l'avait accompagnée. Puis, de jour en jour, je laissais le plaisir monter et, saisissant mon sexe de ma main, je pris l'habitude de masturbations suivies d'un orgasme flamboyant. Au bout de quelques semaines, ce plaisir solitaire concluait chacune des journées lorsque j'avais été fessé.

Je me souviens de ce fameux jour comme si c'était hier. J'avais été puni pour avoir ponctué une phrase d'un gros mot. C'était une faute légère mais qui méritait tout de même une fessée appliquée sur les fesses nues. Le soir, Louisa n'avait pas sonné l'extinction des feux depuis quelques minutes que je revivais scénario de ma punition. Comme cela m'était maintenant habituel, une érection commença à gonfler mon sexe. Semi assis sur ma couche, je repoussais la couette, faisais glisser ma culotte de pyjama sur me haut de mes cuisses et entourant mon pénis de ma main, je me masturbais lentement. L'expérience m'avait aidé à maîtriser la montée de mon plaisir que je contrôlais maintenant avec dextérité. Je laissais échapper quelques soupirs dont certains furent plus proches de cris étouffés ce qui ne me fit pas ralentir le jeu avec mon phallus.

L'éjaculation fut particulièrement v i o l ente. Le sperme jaillit inondant ma main, le haut de mon pyjama et le bord de la couette. Au même moment, je poussais un cri de plaisir qui n'avait plus rien de discret.

Aussitôt, j'entendis Louisa qui se dirigeait vers ma chambre. Sans avoir le temps de me rajuster, je me glissais sous la couette, la rabattant sur mon buste. La porte s'ouvrit avant que j'eusse eu le temps de me composer une attitude de dormeur.

  • Que se passe-t-il ? Pourquoi as-tu crié ?

  • Rien, un cauchemar, répondis-je soucieux de cacher les causes réelles du bruit.

Mon explication n'avait rien de crédible. Il était évident que je ne sortais pas d'un sommeil interrompu par un mauvais rêve. Tout était artificiel dans ma façon de me comporter : je n'étais pas totalement allongé dans mon lit, à mi chemin entre la position couchée et celle que j'avais tenté de quitter alors que Louisa pénétrait dans ma chambre ; j'avais une main souillée de mes sécrétions que je devais tenir cachée sous la couette ; et enfin, ma réaction à la question de Louisa avait été bien trop rapide pour quelqu'un censé émerger du sommeil.

  • Mais qu'est-ce que tu fabriques ?

Louisa fit un pas en avant, puis elle saisit le bord de la couette et retira sa main aussitôt.

  • Qu'est-ce que c'est que ça ?

Elle porta sa main à son visage pour sentir l'odeur du liquide dont elle avait enduit ses doigts en touchant la couette.

  • Mais, ..., c'est ...

Elle rabattit sur mes pieds le tissu qui dissimulait encore mon corps, mettent clairement en évidence la nature de mon occupation quelques instants auparavant. Je gisais sur le dos, ma culotte baissée laissant voir mon sexe qui avait perdu de sa superbe. Ma main et le haut de mes cuisses étaient maculés de sperme qui avait coulé sur le drap qui recouvrait le matelas. Mon pyjama et la housse recouvrant la couette étaient tâchés d'un liquide visqueux.

Sans un mot, elle m'attrapa par le bras et me f o r ç a à me lever. La première claque atterrit sur mes fesses que je n'avais pas eu le loisir de couvrir avec mon pyjama que je tenais d'une seule main pour éviter qu'il ne tombe plus bas. Mes tentatives pour le remonter s'avérèrent vaines tant mon déplacement vers la salle de bains fut rapide. Louisa m'y entraîna accompagnant chacun de mes pas du bruit que faisait sa main en giflant mes rondeurs.

Toujours silencieuse, elle me planta devant le lavabo. Elle se chargea elle-même de faire disparaître les traces de mon activité. Mes fesses et ma verge furent savonnés, frottés, rincés et séchés sans qu'elle me laissât le plus petit espace pour me justifier. Je me demande bien, d'ailleurs, ce que j'aurais pu dire pour ma défense. Mon pyjama alla rejoindre le linge sale et c'est totalement nu que je dus la suivre dans le séjour.

Notre court périple nous conduisit à proximité du canapé dont l'un des usages fréquents était de servir de lieu de punition. Je dus l'attendre les quelques secondes dont elle eut besoin pour franchir les quelques mètres qui nous séparaient de la cuisine. Elle en revint, tenant dans sa main la baguette de bois. Elle n'avait encore jamais utilisé cet instrument pour me corriger, mais m'en avait parfois menacé, laissant entendre qu'il laisserait des traces tenaces sur mon anatomie.

Elle prit place et je n'eus pas besoin de beaucoup d'indication pour trouver la mienne. A plat ventre sur ses genoux, j'attendais avec appréhension la punition qui allait suivre. J'étais conscient que Louisa tenait à ce qu'elle soit exemplaire. Elle le fut.

Un sifflement, un bruit mat, sourd et la douleur, issue du point d'impact, qui se diffuse. Tout d'abord, je n'ai pas réagi. L'intensité du choc et de la brûlure qui en suivit, me laissa comme hébété sur les genoux de Louisa. Je n'arrivais plus à reprendre mon souffle. Un deuxième sifflement, la baguette qui frappe mes fesses, bien à plat, sur toute leur largeur. Le temps de reprendre mon souffle et je hurlais ma souffrance.

Une troisième fois, Louisa abattit la badine sur mes fesses. Je m'appuyais alors sur les coussins du canapé pour tenter de me relever, ce que Louisa avait sans doute prévu, car son coude appuyé sur mon dos me fit retomber en place. Sa prise se resserra, m'immobilisant totalement. La baguette continuait son ballet retombant parfois plusieurs fois de suite au même endroit, puis se déplaçant légèrement, montant vers mes reins puis descendant plus près de mes cuisses. Il fallait faire cesser cette t o r t u r e .

Ma main droite encore libre vint s'interposer entre mes fesses et l'instrument que Louisa maniait si adroitement. Louisa déplaça le point d'impact vers le haut de mes cuisses qui n'avaient pas encore goûté la morsure de la badine. Ma main suivit. Louisa joua ainsi quelques instants, frappant là où ma main ne protégeait pas mes fesses. Puis, elle changea de tactique. Elle abattit la baguette sur ma main, trois ou quatre fois avant que je décide de l'ôter du chemin de l'instrument sifflant sa menace au-dessus de mon postérieur dénudé. La baguette trouva son chemin dégagé maintenant jusqu'à la peau de mes fesses. Bien vite, je remis ma main en protection, et je dus la retirer sous la vigueur des coups. Louisa me laissa hésiter au moins une bonne minute entre recevoir les coups sur mes fesses ou sur ma main. Puis, elle s'arrêta.

  • Mon pauvre Daniel, je vais t'aider à résoudre ce dilemme.

Elle attrapa mon poignet et replia mon bras sur mon dos.

  • Je te rappelle, tout de même, que quand je te donne la fessée, je veux que tu t'y soumettes. Pour cette fois je n'en tiendrai pas compte, mais il n'est pas question que tu recommences !

Plusieurs minutes durant, la fessée continua. Seuls mes cris et les soubresauts désordonnés de mes jambes témoignaient de la rigueur de la punition que je recevais.

Louisa me releva et je portais mes mains à mes fesses pour essayer d'en atténuer le feu. J'entamais une danse désordonnée, tournant sur moi même, sautant d'un pied sur l'autre, frottant précautionneusement la peau dont la chaleur montrait la rigueur du châtiment reçu.

Louisa me conduisit dans ma chambre où elle me plaça face au mur. Retrouvant mes réflexes d'obéissance, je mis mes mains sur la tête et je collais mon nez au mur. Louisa s'affairait derrière moi. Elle changea les draps, puis revint vers moi, un pyjama sous le bras.

  • Tourne-toi !

Je lui fis face. Elle me présenta le haut de mon vêtement de nuit que j'enfilais. Puis, elle se baissa et me tendit une jambe de la culotte du pyjama, puis l'autre. Enfin, elle la remonta.

  • Va au lit ! Je te donnerai la suite de ta fessée demain matin !

Devant son visage fermé, je jugeais préférable de marquer ma soumission. Je gisais sur le ventre et Louisa remit la couette en place, me couvrant. Le seul poids du tissu enfermant des plumes suffit à raviver la douleur.

Le lendemain, après le petit déjeuner, Louisa m'ordonna de faire ma toilette, de m'habiller et enfin de venir la voir. Quand je me présentais de nouveau devant elle, mes craintes se confirmèrent :

  • Baisse ton pantalon Daniel !

  • Pardon Louisa, j'ai encore très mal aux fesses ! Punis-moi si tu le veux, mais pas la fessée !

Sachant d'avance ma tentative vaine, je ne pus réprimer un s a n g lot.

  • Daniel, sa voix s'était faite coupante, je t'ai dit de baisser ton pantalon !

Elle prit la baguette confirmant que la correction d'hier soir allait se poursuivre. Il n'était pas pertinent de résister plus longtemps à son ordre. Mon pantalon tomba sur mes chevilles. Louisa écarta son bras gauche, m'indiquant la place qui allait être la mienne durant les minutes à venir. Je courbais le dos et avançais, me plaçant de moi-même dans la position voulue par Louisa qui me déculotta.

Sur mes fesses meurtries, la baguette fit des ravages. A froid, insistant sur les mêmes endroits qu'hier, Louisa savait que la correction serait presque insupportable, et moi, je m'en suis vite rendu compte. En quelques secondes, Louisa tenait sous son bras un petit garçon pleurant à chaudes larmes, criant sa souffrance de temps en temps, mais prenant bien soin de rester dans la position disciplinaire qui lui avait été assignée. Lors de ces corrections qui se voulaient magistrales afin de créer le souvenir dans mon esprit, j'ai toujours eu de grandes difficultés à en estimer la durée. Seule l'importance de la douleur comptait.

De ce point de vue, dans mon souvenir, celle là est placée au firmament de ce que peut être une fessée punitive. Je me souviens vaguement de tenir ma main droite avec la gauche pour l'empêcher d'aller protéger mon postérieur. Je sais que j'exécutais une danse sur place, passant d'un pied sur l'autre en une gesticulation réflexe pour essayer de diminuer l'impact de la badine sur mes fesses.

Comme souvent j'éprouvais un réel sentiment de gratitude envers Louisa quand elle jugea ma punition suffisante. Libéré de son étreinte, je continuais ma sarabande en me déplaçant en légers cercles tout en frottant mes fesses. Les yeux remplis de larmes et la gorge pleine de s a n g lots, je continuais pendant quelques minutes à exprimer ma souffrance sans me soucier du spectacle que je pouvais donner. Louisa y mit fin.

  • Bon, maintenant tu vas te mettre à genou au coin !

Quand on vient de recevoir une fessée déculottée, quand on en pleure encore ouvertement, ce n'est pas genre de consigne qu'on cherche à discuter. Je suis resté toute la matinée immobile dans l'angle du séjour, décryptant les mouvements de Louisa avec mes seules oreilles.

L'heure du repas de midi approchant, Louisa m'ordonna de la rejoindre sur le canapé. Elle me replaça allongé sur ses genoux, face à elle, comme elle l'avait déjà fait la première fois que j'avais reçu la fessée au martinet. Elle me laissa finir de pleurer tout en caressant mes fesses. Puis une conversation s'engagea dans cette position.

  • Daniel, ce que tu as fait hier soir dans ton lit est très mal. Seuls les vilains garçons jouent de cette façon avec leur sexe. Je ne veux pas que tu recommences une seule fois tant que tu vivras dans cette maison. Est-ce bien compris ?

  • Oui Louisa !

  • Si tu recommences une autre fois, tu recevras une fessée encore plus grosse que celle d'aujourd'hui. C'est bien clair ?

  • Oui Louisa !

  • Tu sais, Daniel, si je te punis, c'est pour ton bien. Je préférerais ne pas avoir à récidiver. Promets-moi que tu ne recommenceras plus.

  • Je le promets Louisa !

  • C'est bien, tu es un gentil garçon.

Elle attendit que je fusse totalement calmé et détendu pour me donner l'autorisation de remonter mon pantalon et ma culotte ce que je dus faire avec un luxe de précautions.

Suite à cette fessée, Louisa dut me pommader les fesses pendant quatre jours avant que les traces rouges, v i o l ettes et bleues disparaissent de mes fesses. Durant ce laps de temps, je ne pus m'asseoir qu'avec circonspection. Mon aversion pour la masturbation, par contre, dura beaucoup plus longtemps. A chaque fois que mes pensées provoquaient un début d'érection, le souvenir de la fessée que j'avais reçue s'imposait et la crainte d'y être de nouveau soumis suffisait à faire disparaître le gonflement coupable.

Les normes d'hygiène pratiquées par Louisa étaient très pointilleuses. Non seulement elle considérait qu'elle devait, elle même, les respecter, mais, de plus, elle se mit en tête de me les imposer. Sans que cela fût explicite, elle fit monter son niveau d'exigence à mon encontre.

La première fois qu'elle me fit comprendre que cette nouvelle règle entrait en vigueur, j'avais pris la liberté de m'installer à table avec des mains dont la propreté n'était pas irréprochable. Cela n'échappa pas à son regard exercé.

  • Montre-moi tes mains, Daniel !

Retrouvant des gestes de petit garçon, je tendis mes bras vers elle, offrant mes mains à son inspection, le dessus en premier, puis les retournant, les paumes ouvertes.

  • Veux-tu aller les laver tout de suite !

Je revins bientôt avec les mains aussi propres qu'il était possible. En marquant ainsi ma bonne volonté, j'espérais passer au travers des conséquences de mon oubli. C'était au début de ma co-habitation avec Louisa, je me faisais encore beaucoup d'illusion sur ma possibilité d'échapper aux effets prévisibles lorsque je manquais aux règles en vigueur à la maison.

  • Viens me montrer tes mains ici !

Je me rapprochais de Louisa avec réticence. Etre dans sa proximité après avoir été pris en faute augmentait la probabilité de recevoir le châtiment qui, selon elle, s'imposait pour me signifier clairement que j'avais commis une faute.

Toutefois, il était hors de propos de refuser d'obéir à un ordre énoncé si explicitement. Il n'y aurait, alors, pas de doute quant à la nature des conséquences. Je m'approchais donc, mon estomac commençant à se nouer un peu plus à chaque pas que je faisais.

Louisa examina mes mains, d'un coté puis de l'autre.

  • Je t'ai déjà expliqué, Daniel, que je veux que tu te laves les mains avant de venir à table.

Tout en me sermonnant sur la nécessité d'être attentif à mon hygiène et sur l'importance de ne pas oublier les règles qui régissaient ma vie, Louisa me défit le pantalon. Elle l'accompagna jusqu'à mes chevilles, puis fit subir le même sort à ma culotte.

  • Je vais te donner la fessée pour que tu sois plus attentif à ce que je te demande, Daniel !

D'un signe, elle m'indiqua qu'il était temps que je prenne position, allongé en travers de ses genoux. Pour m'ouvrir l'appétit, ce jour là, je fus fessé. La correction fût relativement supportable. Louisa savait reconnaître immanquablement les signes de repentir à mon comportement sur ses genoux. Sans doute à la rougeur de mes fesses, sans doute à l'intensité des plaintes que j'émettais, peut-être lorsque mes cris commencèrent à se briser en s a n g lots, elle jugea bientôt que, compte tenu que c'était la première fois, j'avais été suffisamment puni.

Remis sur mes pieds, je reçus l'autorisation de couvrir ma nudité déplacée à l'heure de passer à table. Puis elle m'indiqua de prendre place sur ma chaise, face à elle. Bien que sachant que tout soupçon de bouderie me ferait reprendre le chemin des genoux de Louisa, je n'arrivais pas à relever mon regard de mon assiette.

Je n'avais pas dû aller m'exposer au piquet, Louisa ne l'avait pas jugé utile. Je n'avais donc pas pu bénéficier de ce temps qui, certes, était humiliant, mais me permettait de me recomposer une attitude avant de me retrouver face à face avec ma correctrice. La fessée n'avait pas été assez sévère pour que j'oublie toutes les conventions qui, habituellement, lient les jeunes gens de nos âges, et pour que je me permette de me consacrer intégralement à la douleur de mon arrière train sans prendre garde au spectacle que j'offrais à Louisa

Assis de l'autre coté de la table, Louisa souriait discrètement.

  • Allez, ça suffit, Daniel. Tu ne vas pas faire tout un plat pour avoir reçu une toute petite fessée.

Comprenant qu'il était urgent de croiser son regard afin de montrer ma bonne volonté, je relevais la tête. Mes joues devinrent écarlates et mes yeux fuirent les siens. Une seule image emplissait tout mon cerveau, celle d'un jeune homme, culotte baissée, qui me ressemblait bigrement, allongé sur les genoux de la jeune fille qui me faisait face.

Louisa prit à sa charge la conversation à laquelle il me fallut participer suffisamment pour ne pas prendre le risque d'être taxé de mauvaise humeur.

C'est ainsi que j'appris que les dents se lavaient après chaque repas, qu'il fallait avoir des ongles au dessus de tout soupçon, que cela ne se faisait pas d'être mal peigné, qu'il ne pouvait pas manquer un bouton à une chemise, que les tâches n'étaient pas seyantes sur les vêtements, ... bien que la liste soit longue, mon apprentissage fut rapide. Dans la même veine, se doucher était un rite quotidien, le matin en se levant et parfois le soir quand mon activité diurne l'avait rendu nécessaire.

Ce fut l'occasion que Louisa saisit pour franchir une étape dans le contrôle toujours plus grand qu'elle exerçait sur toutes mes actions. Il faut dire que face à cet avalanche de consignes et d'interdictions, mes velléités d'indépendance se faisaient discrètes tant elles étaient sévèrement réprimées sur le champ. Je prenais une revanche intérieure à chaque fois que j'arrivais à enfreindre les règles sans me faire prendre. J'allais sur ce terrain avec un luxe de précautions motivées par les conséquences évidentes si je me faisais attr a p e r.

Le bain du samedi matin me procura une opportunité que je m'empressais de saisir. En effet, Louisa pratiquait son sport favori durant cette première matinée de week-end : elle passait une bonne heure au club de judo. Elle avait un atteint un niveau qui lui avait permis, lorsqu'elle était plus jeune, de se sortir honorablement de compétitions régionales. Elle en avait conservé de beaux restes, ce qui lui permettait, entre autres, de m'immobiliser quand elle le souhait et d'utiliser sa bonne condition physique pour me chauffer les fesses autant qu'elle le pensait mérité. Par ailleurs, elle utilisait une partie de son temps libre pour transmettre sa passion qu'elle enseignait à des jeunes femmes.

Elle me laissait une liste de consignes que je devais exécuter à la lettre : prendre mon bain et m'habiller. Elle comptait, lorsqu'elle revenait, me trouver occupé à mon travail estudiantin.

Et c'est bien ce qui se passait. A chaque fois qu'elle revenait, elle venait vérifier ce que je faisais. Elle me trouvait penché sur mes livres et mes cahiers, absorbé par mon activité.

En fait, c'est dans l'intervalle de temps que les choses ne se passaient pas comme elle se l'imaginait.

Dès qu'elle avait fermé la porte derrière elle, je disposais d'un espace de liberté dont j'entendais bien profiter.

Je fonçais alors dans le séjour et je m'offrais une séance de télévision, ce qui m'était formellement interdit. Le temps consacré à la transgression était court, au bout d'une demi-heure, il me fallait compléter me mise en scène afin d'être prêt pour le retour de Louisa. Dans la salle de bain, je faisais couler de l'eau sur les parois de la baignoire tout en prenant bien soin d'éclabousser le carrelage qui l'entourait. Il ne fallait pas oublier de mouiller le savon et de déranger subtilement la serviette pour bien montrer qu'elle avait servi. Il me restait alors à m'habiller, puis à m'installer devant mes devoirs où Louisa me trouvait lorsqu'elle revenait.

A chaque fois que Louisa s'absentait, le rituel se répétait.

Cela aurait pu durer longtemps si un samedi matin, Louisa n'était rentrée plus tôt qu'à l'accoutumée.

J'étais vautré sur le canapé, devant la télévision, quand je reconnus sa voix. Un coup d'œil par la fenêtre et je la vis en grande conversation avec la jeune femme qui habitait l'appartement voisin du notre. Il ne me restait pas plus d'une minute ou deux pour m'habiller et m'installer à mon bureau devant mes devoirs.

Quand elle pénétra dans ma chambre, j'étais à ma place.

  • J'ai eu chaud, pensais-je, j'ai eu de la chance, si je ne l'avais pas entendu, elle m'aurait surpris sur le canapé.

Rétrospectivement, je frissonnais en pensant aux conséquences d'une telle situation. Je pensais m'en être tiré quand, peut-être un quart d'heure plus tard, Louisa revint dans ma chambre.

  • Dis-moi, Daniel, as-tu pris ton bain ?

Il me fallait trouver une réponse. La seule qui me vint à l'esprit provoqua ma perte.

  • Oui, bien sûr !

  • Suis-moi, s'il te plait !

Louisa se dirigea vers la salle de bain.

  • Peux-tu m'expliquer comment il se fait que la baignoire est sèche ? Ton savon n'a pas servi et ta serviette de bain n'a pas été touchée.

Evidemment, je n'avais pas eu le temps de ma mise en scène habituelle. Que pouvais-je répondre ? Le silence me parut bien préférable à m'enfoncer plus avant dans un mensonge quelconque. Je baissais la tête, fixant attentivement le bout de mes pieds. Ce faisant, mon attitude avait tout de celle d'un coupable. Face à mon silence, Louisa en tira les conséquences qui s'imposaient.

  • Je vois ce que c'est, dit-elle.

Elle commença à me déshabiller immédiatement. Mon pantalon fut la première pièce de mes vêtements à laquelle elle s'attaqua. Elle me l'ôta complètement. Puis ma culotte suivit. Je me retrouvais alors le derrière nu ce qui permit à Louisa de m'asséner trois ou quatre claques sur les fesses lorsque je fis mine de m'écarter d'elle. Elle acheva alors de me dénuder, puis elle me fit grimper dans la baignoire. Elle entreprit alors de faire couler l'eau. Aucun doute n'était plus permis : elle avait décidé de me laver elle même.

  • Tourne-toi ! Mets-toi à genoux !

Elle ponctua chacun de ses ordres d'une claque sur mes fesses ou sur le haut de mes cuisses. Aucune des parties de mon anatomie n'échappa à son attention. Je fus récuré sans ménagement du bout des cheveux à l'extrémité du petit orteil. Elle lava mes fesses et mon sexe sans paraître le moins du monde troublée par le coté équivoque de la situation. Elle agissait comme une baby-sitter qui s'occupait d'un petit garçon incapable de prendre lui-même soin de son hygiène mais qui aurait fait un caprice en refusant de se laver, ce qui justifiait que sa main rougisse la peau de mes fesses. Mon attitude confirmait cette impression. Je m'empressais d'exécuter ses ordres, sans tenter d'éviter la main qui me châtiait et en me soumettant passivement à la toilette. Je me contentais d'un "aïe" sonore à chaque fois que je recevais une fessée.

Une fois shampouiné, savonné, rincé, elle me fit sortir de la baignoire et elle me sécha en frottant vigoureusement toute la surface de ma peau de telle sorte que, quand j'émergeais de la serviette dans laquelle elle m'avait enserré, j'étais d'une couleur proche de celle d'un homard, ce qui harmonisait la couleur de la totalité de ma peau avec celle de mes fesses.

Sans me laisser le temps de souffler, elle me courba sous son bras et la punition que je savais inévitable, commença. Elle me fessa à main nue, tout en me semonçant :

  • Je vais t'apprendre, ..., à désobéir, ..., de la sorte, ... Quand, ..., je vais, ..., en avoir, ..., fini avec toi, ..., tu sauras, ..., ce que, ..., ça coûte, ..., de me mentir.

Sa diction prenait un rythme saccadé car elle marquait une petite pause à chaque fois que sa main venait heurter mon postérieur. Son sermon dura ainsi quelques minutes mais je n'en compris que le contenu des premières. Assez vite, j'accompagnais son admonestation de mes plaintes qui suivaient chacune des claques que je recevais. Comme à son habitude, Louisa poursuivit le traitement qu'elle m'infligeait jusqu'à me transformer en un petit garçon s a n g lotant, gigotant sous son coude, sans toutefois chercher à me soustraire au châtiment que je savais mérité et inéluctable. Enfin, elle me relâcha.

  • Va t'habiller et viens me voir dans la cuisine !

Je ne demandais pas mon reste tout étonné que la punition ne soit pas plus sévère. Et, c'est presque en courant, que je pris mes vêtements et que je les enfilais aussi vite que je le pus. La peau de mes fesses était suffisamment irritée pour que le contact de ma culotte intensifie encore plus la douleur qui irradiait tout mon arrière train. Je me dépêchais, ensuite, de me présenter à la porte de la cuisine.

  • Amène-moi le martinet !

Elle positionna une chaise de cuisine au centre de la pièce, là où il y avait un peu de place. Louisa s'y assit. Je m'avançais pas à pas vers le lieu de mon supplice prochain en sachant parfaitement que j'allais avoir le droit à une raclée mémorable.

  • Baisse ton pantalon !

Quelques secondes plus tard, je n'avais plus que ma culotte comme protection dérisoire et temporaire. Louisa la fit glisser jusqu'en bas de mes cuisses, dégageant ainsi le terrain qu'elle avait l'intention de s'approprier dans les minutes qui allaient suivre. Elle écarta les cuisses et me guida vers la position adéquate : à plat ventre sur ses genoux afin que mes fesses occupent la position dominante. Ma tête touchait presque le sol et à travers les pieds de la chaise je voyais mes chevilles entourées de mon pantalon chiffonné, ma culotte couronnant mes genoux. Mes pieds effleuraient le sol.

  • Il n'est pas question que tu recommences une seule fois à désobéir comme tu l'as fait ce matin. Je pense, de plus que ce n'est pas la première fois que tu profitais de mon absence pour te dispenser de douche. Cela devait durer depuis longtemps ! Je suis très fâchée avec toi. Tu as fait une grosse bêtise, tu vas être puni en conséquence.

La position dans laquelle elle m'avait mis était loin d'être confortable. Je soulageais le poids de mon buste qui dépassait largement des cuisses de Louisa en posant mes deux mains sur le sol.

  • Tu vas recevoir une très grosse fessée puis tu iras finir la matinée à genoux dans le coin de la cuisine jusqu'à l'heure du déjeuner !

Louisa tenait toujours ce genre de promesses. J'eus beau disposer, pour me préparer, de la petite minute durant laquelle elle m'expliqua pourquoi il était important que je fusse puni, la réalité de la fessée dépassa en sévérité tout ce que j'avais emmagasiné dans mon souvenir de jeune homme fessé.

Armée du martinet, elle m'administra l'une des plus fortes fessées que je reçus de toute ma vie. Elle disposait de toute la surface nécessaire pour exprimer sa colère. Elle abattait le martinet si v i o l emment sur mes fesses que les lanières sifflaient dans l'air avant de toucher ma peau. Dès la première fois, je ruais sur ses genoux, effectuant un petit saut, puis retombant à la même place, disposé pour recevoir la suite de mon châtiment. Les hurlements que je poussais s'abîmèrent en s a n g lots. Mi pleurant, mi criant, je parcourus ainsi l'océan de douleur dans lequel je baignais. Je me débattais tellement que Louisa fut obligée d'affermir sa prise sur mes reins pour ma maintenir en place. Il me semblait qu'elle trouvait à chaque fois un petit coin de peau encore vierge de châtiment. Elle s'appliquait alors à réparer cette lacune.

Cette fessée dura une éternité. Je ne m'aperçus pas tout de suite quand les lanières du martinet cessèrent de cingler mes fesses. Cela demanda quelques secondes. Mes cris s'espacèrent alors pour laisser place à une longue plainte continue rythmée par les s a n g lots qui montaient de ma gorge. Ce n'est que quand j'en reçus l'autorisation que je glissais le long des genoux de Louisa pour tomber à genoux à ses pieds. Mes mains se portèrent sur la peau enflammée que j'effleurais précautionneusement. Je n'avais pas la f o r c e de me lever. Louisa posa alors sa main sur ma nuque et courbant le front je posais mon visage sur ses cuisses. Je restais à s a n g loter dans cette position durant plusieurs minutes, totalement insouciant de l'impudeur de mon accoutrement. Il est vrai que, d'une part, seule Louisa pouvait contempler mes fesses exposées et qu'elle en avait largement eu l'occasion dans les minutes précédentes. Enfin, c'était le moindre de mes soucis.

Louisa attendit que je fusse un peu calmé en jouant avec les mèches de mes cheveux. Elle m'aida à me relever.

  • Va au coin maintenant ! Je ne veux plus t'entendre !

Je pris la position requise dans le coin de la cuisine, là où j'avais déjà eu l'occasion, à plusieurs reprises durant de longues minutes, d'exhiber mes fesses portant les traces encore fraîches d'une correction. A genoux, le visage collé dans le coin, les bras croisés dans le dos, je ne mis pas plus d'une minute pour étouffer mes s a n g lots.

Louisa me laissa dans cette position jusqu'à l'heure du déjeuner.

Suite à cet épisode, de temps en temps, elle se livrait à une inspection. Elle surgissait alors dans ma chambre lorsque je me dévêtais. La première fois, sa présence interrompit mon déshabillage. J'avais déjà ôté ma chemise et mon pantalon, je me trouvais donc vêtu de mes seuls sous-vêtements. Mon hésitation ne dura pas.

  • Dépêche-toi de finir de te déshabiller !

Elle agitait sa main, paume ouverte, à hauteur de son visage, en un geste de menace qui évoquait la fessée prochaine si je ne m'exécutais pas. Mon tee-shirt passa par dessus ma tête et je m'assis sur mon lit pour enlever mes chaussettes. Je tentais de gagner du temps, espérant qu'elle me laissât ôter ma culotte dans l'intimité. Peine perdue.

  • Faut-il que ce soit moi qui t'enlève la culotte ?

Je me décidais aussitôt, me tournant légèrement de trois quart afin de dissimuler partiellement mon sexe.

  • Donne-moi ta culotte !

Elle en examina le fond, fronça les sourcils, puis porta le sous-vêtement à son nez, en respirant l'odeur qu'elle n'eut pas l'air de trouver à son gré.

  • Viens me voir ici !

Je me levais, dévoilant les charmes que j'avais tenté de soustraire à son attention. Elle n'y prêta pas la moindre attention. Elle me courba son bras gauche et elle prit ma place sur mon lit. Entraîné dans le mouvement, je m'allongeais sur ses genoux, mes jambes placées entre les deux siennes. Elle m'immobilisa contre son flanc. Son bras gauche me ceintura les reins et sa main droite chercha s'insinuer entre mes jambes.

J'eus un réflexe malheureux. Au lieu de laisser faire Louisa, je resserrais mes cuisses, l'empêchant ainsi d'accomplir le geste qu'elle avait projeté.

  • Vas-tu me laisser faire ou faut-il que je me fâche ?

Elle m'administra une dizaine de claques très sèches et très rapprochées sur mes fesses qui étaient idéalement disposées pour ce faire. Cela suffit pour que j'émette quelques cris de douleur et promesses d'obéissance.

Quand elle présenta de nouveau sa main entre mes cuisses, j'écartais de moi-même les jambes. Elle glissa sa main sous mon ventre, écartant au passage, comme quantité négligeable ma verge qui, il est vrai, avait perdu de son volume sous l'effet de la fessée. Enfin, en me soulevant, elle me remonta plus haut sur ses genoux afin de rapprocher mes fesses de son visage. De ses deux mains, elle tenta d'écarter mes deux globes fessiers que je serrais en une contraction réflexe contre l'intrusion.

  • Est-ce que tu veux une autre fessée ?

Sa deuxième tentative fut la bonne. Je la laissais séparer les deux parties de mes fesses, mettant à jour mon anus sur lequel je sentis son haleine lorsqu'elle se pencha pour l'examiner de plus prêt.

  • Oh ! Ce n'est pas très propre par ici ! Nous allons rectifier cela !

Elle accompagna sa question d'une seule tape sur mes fesses, ce qui se révéla efficace. Elle plaça de nouveau un bras autour de ma taille et l'autre, passant entre mes jambes soulevait mon ventre. Sans effort notable, elle se mit debout, soulevant mon poids en me tenant dans ses bras. Ma tête et mes bras d'un coté, mes jambes de l'autre, pendaient dans le vide. Lorsqu'elle fit pencher mon buste, rapprochant mon crâne du sol que je craignis d'embrasser v i o l emment, je bâtis des bras en des moulinets pathétiques, n'ayant aucune prise à ma portée. C'est dans cette posture qu'elle me porta jusque dans la salle de bain.

Près du lavabo, elle posa son pied sur un tabouret bas positionnant ainsi sa cuisse à l'horizontal. Elle y déposa mon buste, laissant mes pieds reprendre contact avec le sol. J'esquissais le geste de me relever.

  • Tu restes là, sage !

Elle n'eut besoin que de poser sa main sur mon dos pour que j'obéisse. J'avais peur de comprendre ce qu'elle projetait. Je ne voyais pas ce qu'elle faisait, mais je l'entendis prendre un gant de toilette, le mouiller son le jet d'eau, le savonner. Je n'avais plus aucun doute quand, sur mes fesses, elle posa sa main entourée du gant. Elle me lava chacun des globes fessiers, puis elle les écarta pour nettoyer la raie qui avait été l'objet de son attention il y a quelques minutes.

  • Ecarte les jambes !

La peau située à la jonction entre mes fesses et mes cuisses fut savonnée, puis elle passa au devant passant énergiquement le gant de toilette sur l'aine, le pubis et ma verge. Bien sûr, ce n'était pas douloureux. Cela s'approchait plus d'une caresse que d'une fessée. Cependant, l'humiliation était complète. Etait-il possible de me faire comprendre plus clairement que je n'étais qu'un petit e n f a n t incapable de s'occuper correctement de lui-même et qu'elle avait toute autorité pour décider ce qui était bien pour moi sans me demander mon avis ?

Estimant que la propreté qu'elle avait obtenue était satisfaisante, elle rinça le gant, puis le passa une nouvelle fois sur toute la surface de peau qu'elle avait savonnée.

A chaque fois que cette situation se produisait, Louisa concluait ma toilette par une fessée qui, fort heureusement, m'était administrée à main nue. Dans la salle de bain, à chaque fois que sa main claquait mes fesses, un léger écho semblait doubler la fessée que je recevais, la rendant phonétiquement très impressionnante. Enfin, fidèle à ses habitudes, elle attendait les premiers s a n g lots pour cesser la correction. Généralement, ce genre de fessée m'était administré au moment du coucher, et la faute était considéré comme relativement m i n e u r e, plus une négligence de petit garçon qu'une désobéissance flagrante. J'étais donc dispensé de piquet et je n'avais plus qu'à passer mon pyjama et me glisser sous mes draps.

Assez vite, je pris l'habitude d'une hygiène méticuleuse, espaçant ainsi les punitions pour ce motif. Cela devint un automatisme de me tenir dans une propreté irréprochable, ce qui perdure aujourd'hui encore sans que, maintenant, Louisa y soit pour quelque chose.

J'ai beaucoup hésité avant de vous conter ce qui suit. Toutefois, je me sens suffisamment protégé par l'anonymat pour me risquer à revivre, en pensée et à coucher sur le papier les moments dont le seul souvenir me fait encore rougir de honte. Tout a commencé dans des circonstances assez habituelles.

J'obtenais assez facilement l'autorisation de sortir le soir quand Louisa jugeait que mon comportement avait été satisfaisant durant la semaine. Elle y mettait, évidemment, des conditions strictes que je devais respecter à la lettre : seules les sorties du week-end était autorisées ; l'heure de mon retour était programmée ; les lieux où je passais la soirée devait être annoncés à l'avance ; l'alcool, comme le tabac m'étaient interdits. J'avais réussi à faire croire à mes amis que toutes ces contraintes faisaient partie d'une hygiène de vie que m'imposais de mon propre chef.

Cela faisait plusieurs mois que je logeais chez Louisa quand j'obtins, la permission de me rendre à l'anniversaire d'un copain. J'avais eu une semaine chargée, et j'étais épuisé. C'est peut-être pour cela que la maîtrise de la situation m'échappa. Je résistais sans trop de difficulté aux premières propositions de consommer de l'alcool qui coulait à flot. Puis, devant l'insistance de plusieurs de mes condisciples, je pris un premier verre.

Je n'avais plus consommé de boisson forte depuis longtemps. Celle-ci me prit au dépourvu, comme un coup de poing au plexus, me faisant perdre mon souffle. Puis une douce euphorie s'empara de moi. Me sentant sur une pente savonneuse, je refusais d'en prendre un deuxième verre. Par contre, je me mis à siroter de la bière, me sentant sur un terrain plus stable où je ne me risquais pas de m'effondrer trop vite. La première en appela une deuxième, puis une troisième, qui ne furent que le début d'une série assez longue dont je ne me rappelle pas exactement le terme.

Je faillis oublier l'heure. Je quittais rapidement mes amis et je partis en courant afin d'attr a p e r le bus qui me reconduisit à proximité de chez moi. Il me laissa à quelques centaines de mètres de l'immeuble où j'habitais, alors que l'heure prévue pour mon retour était légèrement dépassée. Je parcourus la distance en courant et je grimpais les marches quatre à quatre le plus silencieusement possible. Je glissais la clef dans la serrure et je pénétrais dans l'appartement alors que la pendule du séjour marquait minuit passé de vingt minutes. Si Louisa se réveillait, j'étais bon pour la fessée.

Je cherchais à me faire le plus discret possible, ne tenant pas à réveiller le dragon qui dort. Je me glissais dans ma chambre sur la pointe des pieds et sans allumer la lumière, je me déshabillais et je me couchais.

La fatigue de la semaine associée à l'état de semi ivresse dans lequel je me trouvais, ne me laissèrent que le temps de me jeter sur mon lit. J'eus à peine le temps de me déshabiller et d'enfiler mon pyjama avant de tomber dans un brouillard cotonneux. J'avais une envie naissante de passer aux toilettes. Toutefois, le bruit que cela occasionnerait pourrait réveiller ma colocataire, m'exposant à la punition méritée pour mon retard. Il était préférable de rester dans ma chambre et de me coucher au plus vite. Puis je sombrais dans un sommeil de plomb sans avoir pris le temps de mes ablutions qui habituellement, selon les consignes de Louisa, précédaient mon coucher.

Ce ne fut pas une nuit reposante. Elle fut pleine de rêves qu'il serait plus avisé de qualifier de cauchemars. Je revivais mon dernier retour à l'appartement, mais le scénario n'était pas exactement conforme à celui qui s'était déroulé ce soir.

Le début de mon parcours ressemblait exactement à ce qui c'était passé dans la réalité. Au milieu de mon périple, il me semblait urgent de passer par les toilettes et c'est en faisant ce détour que, immanquablement, je heurtais un pot malencontreusement placé au milieu du passage. Le bruit qu'il faisait en se brisant ressemblait plus à un coup de tonnerre qu'au simple éclat d'un vase se brisant. Alors, la porte de la chambre de Louisa s'ouvrait et elle apparaissait vêtue de son pyjama, l'air furieux. Fort heureusement, le rêve s'arrêtait là, m'épargnant la fessée qui dans la vie réelle aurait suivi une telle situation.

Toutefois, comme souvent à la fin d'un cauchemar, je ne me réveillais pas. L'histoire reprenait alors à son début. Mon cauchemar recommençait alors que, encore à l'extérieur, je m'entourais de précautions pour éviter de réveiller Louisa. La deuxième fois, je commençais par retirer mes chaussures avant de tourner la clef dans la serrure. Lors de mon troisième essai onirique, je me déshabillais un peu plus sur le pallier. Je ne sais combien de fois j'ai revécu la scène, comme un film monté en boucle sans fin, pour en arriver à ôter tous mes vêtements avant de pénétrer dans l'appartement.

Je me souviens parfaitement d'avoir été persuadé que plus je serai prêt à me glisser rapidement dans mon lit, plus il serait probable que je puisse éviter de réveiller Louisa. Hélas, à chaque fois mon détour se révélait fatal et je butais contre le vase en porcelaine qui s'éparpillait sur le sol en tonnant comme le jugement dernier. Et Louisa faisait son apparition et l'histoire revenait à son début, et je me trouvais de nouveau à l'extérieur, prenant encore plus de précautions pour faire une entrée discrète. Cependant, à chaque fois, mon besoin de passer aux toilettes devenait plus pressant.

Mon cauchemar prit fin lorsque je résolus de me préparer à l'extérieur de l'appartement exactement comme je le faisais habituellement chaque soir. Miraculeusement, alors que j'étais encore sur le palier devant la porte, je trouvais un lavabo juste à ma droite. Ma brosse à dents m'y attendait à coté de tout mon nécessaire à toilette ce qui n'eut pas l'air de m'étonner. Une fois débarbouillé, la cuvette des WC fit son apparition, me permettant de soulager ma vessie qui commençait à se plaindre de la tension que je lui imposais. Ayant satisfait aux rites quotidiens qui précédaient mon coucher, je pus alors suivre le parcours qui menait depuis la porte d'entrée dans l'appartement tout droit jusqu'à l'abri de mon lit, sans encombre. Le mystérieux vase avait disparu. Louisa put continuer son sommeil paisiblement. Le reste de ma nuit fut calme.

Comme chaque matin, Louisa vint me signaler qu'il était l'heure de me lever pour prendre notre petit déjeuner en commun. Habituellement j'étais réveillé quelques minutes avant qu'elle ne pousse la porte de ma chambre. Ce matin là, mon heure tardive de coucher aidant, j'ouvris les yeux alors qu'elle posait sa main sur la poignée de la porte, sans doute alerté par un bruit inconsciemment perçu, de telle sorte qu'elle entra dans ma chambre juste au moment où je reprenais contact avec la réalité. L'anormalité de la situation nous sauta aux yeux conjointement. Il faudrait plutôt dire qu'elle nous sauta aux narines. Une odeur acide et aigre avait pris possession de toute la pièce. Je sentis alors l'humidité de mon entrejambe.

  • Mais, qu'est-ce que ça sent ?

La question était de pure forme car accompagnant ces quelques mots, elle avait rabattu les couvertures sur mes pieds mettant à jour la tache jaunâtre et malodorante qui s'étalait sur les draps et sur mon pyjama. Interdite, Louisa resta quelques instants sans voix.

  • Tu as fait pipi au lit, s'exclama-t-elle !

Tout s'enchaîna alors très vite. Louisa me prit par le bras et me tira hors du lit. Puis, me laissant peu de temps pour reprendre mon équilibre, je fus propulsé vers la salle de bain.

  • Enlève ton pantalon !

La voix de Louisa était blanche tellement elle faisait des efforts pour contenir sa colère. Elle m'ôta le haut de mon pyjama, puis elle me souleva en me prenant par la taille pour me déposer dans la baignoire. Ce matin là, elle jugea que l'eau froide était suffisante pour me doucher. Le cri que je poussais au contact du jet quoi me parut glacé, fut suivi d'une série de claques sur mes fesses.

  • Je te conseille de te taire ou alors la punition que tu vas recevoir tout à l'heure sera encore plus terrible.

Je me le tins pour dit. Je ne crois pas avoir, de toute ma vie, prit une douche en aussi peu de temps. Louisa me récura en un rien de temps, en insistant particulièrement sur mon entrejambe qui se trouva tout rouge du frottement du gant de toilette manié sans aucune douceur. Le séchage s'effectua à grand renfort de frottements de serviette colorant toute ma peau en rouge écrevisse.

La suite ne faisait pas de mystère. Louisa me coinça sous son bras et la fessée commença. Je sentais les efforts qu'elle faisait pour me châtier encore plus magistralement que d'habitude. Elle y mettait toute sa f o r c e , faisant claquer la paume ouverte de sa main sur mon fessier opportunément placé pour recevoir la correction. Je savais que je finirai par gesticuler, il était clair qu'elle obtiendrait des pleurs et des cris. Je ne tentais pas de me contenir et le son de la main de Louisa sur la peau nue de mes fesses n'avait pas retenti plus de dix fois que je me tortillais sous son coude, bramant ma souffrance et mon humiliation.

Curieusement, autant ce fut une fessée énergique et donc douloureuse, autant elle fut brève par rapport à ce que je m'attendais compte tenu de la faute qui l'avait justifiée. Sans me laisser le temps de me ressaisir, Louisa me reconduisit dans ma chambre sans me lâcher le bras qu'elle tenait fermement. Elle prit un tee-shirt de mon armoire et me le passa, puis elle m'ordonna :

  • Mets tes chaussons !

Je ne m'estimais pas en position de discuter, j'obéis donc en marquant ouvertement mon empressement. Notre étrange procession reprit son chemin, moi, devant, nu de la taille aux chaussons, elle, derrière moi, me poussant devant elle, sa main refermée sur mon bras. Il était évident que la punition reçue dans la salle de bain n'était qu'un hors d'œuvre, le plat de résistance allait m'être servi sans tarder. Le séjour était notre prochaine étape, guère éloignée, aussi nous arrivâmes à bon port bien plus vite que je l'aurais souhaité.

Me laissant seul un instant, Louisa fit un crochet en passant par la cuisine, lieu où les instruments destinés à aggraver la sévérité des corrections que j'avais méritées, avaient élu résidence. C'est avec la baguette à la main que Louisa revint me porter attention. Tout ce manège s'était déroulé dans un calme relatif. Je me taisais, reconnaissant ainsi implicitement que j'avais mérité la fessée qui était en préparation. Louisa ne disait pas un mot, preuve, pour moi, de sa détermination. L'intervention de la baguette me le confirmait. Cette solide mais souple badine de bois était ce que je craignais le plus.

Elle laissait, pour plusieurs jours, des marques sombres et douloureuses qui zébraient mes fesses et que seule l'application d'une pommade réussissait à atténuer puis lentement à faire disparaître. Louisa n'en abusait pas. Elle la gardait pour les situations exceptionnelles afin de m'administrer, alors, les châtiments les plus sévères. A chaque fois qu'elle me soumettait à cette extrémité, je perdais le contrôle de mon corps qui paraissait agir de son propre chef. Il lui fallait une énergie peu commune pour me maintenir en position disciplinaire malgré les menaces de redoublement de la punition si je ne me tenais pas tranquille durant la fessée. Pourtant, je ne cherchais pas à m'échapper, mais mes mouvements étaient si désordonnés que je semblais alors un pantin désarticulé.

Elle reprit mon bras, m'entraîna derrière elle et dans le mouvement qui lui permit de s'asseoir sur le canapé, elle me coucha à plat ventre sur ses genoux. Une main de chaque coté de mes hanches, elle me souleva et m'installa plus commodément à son goût. En ce qui me concerne, je n'avais pas plus de prédilection pour cette nouvelle position que pour l'ancienne. Louisa ne me demanda pas mon avis.

Un sifflement interrompu par un bruit sec, un choc sur le sommet de mes fesses puis un cri annonçèrent que la fessée venait de débuter. L'onde de douleur ne se propageait pas sur l'instant. Il y avait un petit moment où elle restait concentrée là où la baguette avait laissé sa marque comme pour faire une pause avant de partir à l'assaut des territoires environnants. Puis, des envies de conquêtes la poussaient à s'élancer hors du lieu de son origine. Elle prenait alors possession de toute la surface de mes fesses sans coup férir, dispensant généreusement le feu qui embrasait mon séant. Hélas, sa conquête était vite compromise par son successeur qui avait également des velléités hégémoniques, bien vite supplantées par celles qui ne tardaient pas à venir.

Quand Louisa utilisait la baguette, je n'avais pas le temps de supplier afin d'obtenir le pardon ou de bénéficier de la clémence de ma correctrice comme je le faisais habituellement quand elle commençait en utilisant sa main ou un autre instrument. Bien que cela se soit révélé immanquablement vain, je ne pouvais m'empêcher de sacrifier à ce rite. La baguette m'en dispensait. Je perdis vite pied avec toute réalité. Baignant dans un océan de douleur, j'oubliais tout le reste pour me concentrer sur l'espoir que la fin de ma punition ne fusse plus éloignée. Même cette pensée m'échappait finalement pour ne laisser place qu'à la souffrance qui irradiait tout mon corps. Parfois une courte interruption permettait à Louisa de me replacer afin que son office soit plus aisé. Elle reprenait alors et ce bref répit ne me permettait pas d'émerger de l'état second dans lequel j'étais plongé.

La fouettée me fut d'abord administrée sur le sommet de mes fesses. Louisa cinglait une fesse, puis l'autre dans un rythme régulier. Lentement, elle s'écarta du centre de ce qui constituait sa cible élargissant la surface que la baguette visitait. Puis, elle revenait à ses premières amours pour s'en écarter de nouveau plus ou moins rapidement afin d'imprimer sa marque du haut au bas de mes fesses. Enfin, elle chercha la surface de peau encore indemne où la badine trouva de nouveaux terrain encore inexplorés.

A ce stade, mes réactions devinrent moins vives. Si je pleurais toujours aussi bruyamment, ma gesticulation se faisait moins désordonnée. Seule une légère crispation de mes muscles fessiers accompagnaient chacun de coups de baguette Une sorte de torpeur envahissait mon fessier que la baguette n'arrivait plus à réveiller totalement.

Une nouvelle voie s'imposait, ce furent mes cuisses qui se trouvèrent désignées. Le premier coup qui vint frapper le haut de mes cuisses m'arracha un hurlement qui dut être entendu par tout le voisinage. Ma main droite, libre de toute entrave, couvrit mes cuisses, ou plutôt tenta de le faire. Mon bras n'était pas assez long et ma main assez large pour offrir une protection suffisante. C'est à moitié sur le bout de mes doigts, à moitié sur le milieu de mes cuisses que Louisa appliqua la baguette. Je retirais ma main en poussant un cri étouffé par le manque de souffle.

  • Daniel, me dit-elle d'une voix furieuse, donne-moi ta main !

Je tendis mon bras le long de mon corps. Louisa agrippa mon poignet, puis posa ma main à plat sur mes fesses. J'entendis alors la baguette siffler de nouveau et c'est sur le dos de ma main qu'elle s'abattit. Une dizaine de fois, Louisa recommença. Mes plaintes recommencèrent encore plus vives suite à cette punition imprévue.

  • Maintenant, tu enlèves ta main ! Et si elle me gène une autre fois, je te l'immobilise dans le dos, mais alors, tu recevras une fessée avec la baguette chaque soir durant une semaine.

La menace était sérieuse tant j'étais certain que Louisa tiendrait sa promesse. Ma main droite reprit sa place à hauteur de mon visage, immobilisée par la gauche afin de ne plus risquer un mouvement instinctif aux conséquences redoutables. Un sifflement, un coup sur le milieu de mes cuisses, un cri, la fessée reprenait son cours.

Lorsque la baguette ne me fit plus danser aussi énergiquement, Louisa estima la punition suffisante. Elle me remit aussitôt sur mes pieds. Durant une seconde, je chancelais. Les muscles de mes jambes ne répondaient que lentement aux sollicitations, comme anesthésiés. La douleur n'était pas vive, plutôt sourde. C'était un sentiment de brûlure uniforme depuis le bas de mon dos jusqu'au milieu de mes cuisses. Dans un premier temps, elle eut tendance à s'étendre vers les espaces avoisinants.

Je n'osais pas, de mes mains, frotter la peau enflammée, sachant que cela aurait pour seul effet d'aviver la douleur. Je les tenais à quelques centimètres de ma peau. Je s a n g lotais bruyamment, donnant l'exact spectacle d'un petit e n f a n t qui venait d'être fessé, ce qui, après tout, n'était pas très éloigné de la réalité. J'étais nu des reins aux chevilles, exposant sans pudeur apparente mes fesses, mes cuisses et mon sexe à la jeune fille qui tenait encore dans sa main l'instrument de ma punition. S'il n'y avait eu ma taille et ma pilosité pubienne révélant mon âge, il aurait pu s'agir du spectacle d'une grande sœur ou d'une baby-sitter qui venait de sévir à l'encontre d'un petit garçon puni pour avoir fait une grosse bêtise. Faire pipi au lit, n'en était-ce pas une ?

  • Va te mettre au coin !

L'ordre de Louisa ne nécessitait pas plus d'explication. Il n'était, d'ailleurs pas dans son intention d'en donner plus, sauf à l'accompagner de f o r c e claques sonores sur mes fesses. Il m'était devenu courant de devoir me tenir au coin pour finir ma punition. Je savais dorénavant comment il fallait me placer, debout, les bras croisés dans le dos, le nez soigneusement plaqué dans l'angle du mur occultant toute vue sur mon environnement. Vêtu de mon seul tee-shirt, je savais alors que la plus complète immobilité était la règle tant que je ne recevrai pas l'autorisation de quitter ma position.

Fort heureusement, il n'y avait personne d'autre que Louisa pour me contempler exposant, à qui passerait par là, mes fesses marquées par la badine. Autant j'aurais été m o r t ifié qu'une autre personne me voie dans cette situation, autant la présence de Louisa me semblait naturelle. Certes, la honte et l'humiliation gagnaient au fur et à mesure que la station au coin se prolongeait, mais reconnaissant le bien fondé de la fessée que Louisa m'avait administrée, la seconde partie de ma punition me semblait aussi légitime que la première, bien que plus embarrassante. En effet, durant la fessée mon attention était concentrée sur la douleur qui montait crescendo, l'exposition qui la suivait me laissait le temps d'imaginer le spectacle impudique que je donnais. Lorsque cela se prolongeait, je perdais vite pied avec la réalité que je tentais de reconstituer en interprétant les quelques légers bruits que Louisa produisait en se déplaçant dans l'appartement.

Dans un premier temps, mon attention fut accaparée par les picotements qui petit à petit fourmillaient sous la peau de mes fesses dont les muscles sortaient de leur anesthésie. Rapidement, toute la surface de peau qui avait été corrigée par la baguette émergeait de sa torpeur pour laisser place à de véritables démangeaisons qui circulaient sous ma peau. Enfin, elles se transformèrent en quelques minutes en une brûlure aigue qui parcourait les sillons laissés par la fessée. Ne pas pouvoir soulager ma douleur était alors intenable. Ne serait-ce qu'en agitant mes jambes afin de fournir un dérivatif au sentiment d'impuissance qui s'emparait de moi ! Cela m'était formellement interdit. Souvent, mes larmes qui s'étaient un peu taries durant les premières minutes passées au coin, reprenaient alors de plus belle. Ce jour là, la cuisson qui embrasait mes fesses ne semblait pas vouloir perdre de son intensité. La baguette avait rempli son office.

Entre deux s a n g lots étouffés, j'entendis la porte de l'appartement se refermer. Le silence total qui suivit m'indiqua que Louisa s'était absentée. Il n'était, cependant, pas dans mon intention d'enfreindre les règles de comportement de l'e n f a n t puni au coin. D'une part, prendre le risque d'être surpris par le retour de Louisa alors que j'avais pris des libertés coupables, me semblait déraisonnable et les conséquences évidentes, d'autre part, expier ma faute en me soumettant à la punition infligée par la jeune fille me paraissait la meilleure façon de me faire pardonner le comportement dont je reconnaissais la gravité. Je restais donc immobile au coin, laissant, à son aise, la brûlure parcourir mes fesses ravagées.

Il est difficile de dire combien de temps je patientais dans cette position. Ce fut long. Lorsque Louisa revint, l'immobilité f o r c é e commençait à ankyloser les muscles de mes jambes. Je l'entendis se diriger vers ma chambre, sans doute pour réparer les dégâts que j'avais commis cette nuit. Circulant dans l'appartement, elle me laissa encore quelques minutes en pénitence.

  • Daniel, file dans ta chambre !

Louisa me suivit. Mon lit avait été refait, le linge souillé avait été changé. Une odeur tenace témoignait encore des événements de la nuit. Une grande serviette était étalée sur le lit. Louisa me la désigna du doigt.

  • Assied-toi là !

Je pris place sur le bord du lit, face à ma co-locataire dont le visage portait encore des signes visibles de contrariété.

  • Allonge-toi !

J'hésitais quelques secondes sur la position à adopter. De sa main, Louisa pesa sur mon épaule me couchant à plat dos sur la serviette. Mes jambes dépassaient du lit, rendant ainsi la position très inconfortable. Elle ne dura pas. Louisa se saisit de mes chevilles et remonta mes jambes au-dessus de mon bassin. Mes genoux étaient presque en contact avec mon visage, mes chevilles se rejoignant au dessus de mon front. D'une main elle me maintint dans cette position, tandis que de l'autre elle appliquait une crème sur toute la surface de peau qu'elle avait si soigneusement meurtrie quelques minutes auparavant. Elle massa longuement mes fesses et mes cuisses pour faire pénétrer la pommade. C'était une sensation paradoxale. Le contact de la main avec ma peau se révélait très douloureux. La lotion, par contre avait un effet apaisant. Par expérience, je savais que dans les jours à venir, Louisa aurait une attention minutieuse à l'évolution des marques qui zébraient mes fesses. Elle se chargerait elle même des soins nécessaires jusqu'à ce que non seulement les marques disparaissent, mais également jusqu'à ce que ma peau retrouve son élasticité.

La position qu'elle m'avait fait prendre était nouvelle. C'était celle d'un bébé dont il fallait nettoyer les fesses. Auparavant, quand Louisa me soignait les fesses, elle m'avait couché à plat ventre sur ses genoux, de sorte que je ne pouvais jeter aucun regard sur ce qu'elle faisait. Là, je pouvais contempler tout ce qui se passait. Cela me donnait le sentiment étrange d'être conjointement un spectateur regardant la scène se dérouler sous ses yeux et un personnage la vivant, d'autant plus que la sensation des mains de Louisa massant mes fesses était bien réelle.

  • Tu ne bouges pas !

Obtempérant, je restais les jambes en l'air pendant que Louisa s'absentait quelques instants. Elle revint avec un sac dont je ne compris pas tout de suite l'usage. Elle posa un objet blanc, un peu mou entre mes cuisses, couvrant mon pénis et mes fesses et qui me donna la sensation d'un tissu matelassé, assez épais. Elle le recouvrit d'une fine matière plastique dont je reconnus la substance au bruit qu'elle fit lors de son application. Louisa ajusta ces deux objets, entourant la totalité de mes fesses. Elle l'avait passé sous mes reins, un rabat retenait le tissu qu'elle avait placé entre mes cuisses et remontait sur le bas de mon ventre, deux autres enserraient ma taille et se croisaient sur mon ventre. Elle le fixa le tout à l'aide de boutons pression dont j'entendis le bruit caractéristique.

Son l'impulsion de Louisa, je me remis sur mes pieds, contemplant mon nouvel accoutrement. Elle m'avait mis une couche, recouverte d'une culotte en plastique. L'épaisseur de ce nouveau vêtement entre mes cuisses, m'empêchait de resserrer mes jambes comme je le faisais habituellement. A ses pieds, un sac de couches, presque entièrement plein.

  • Puisque tu fais pipi au lit comme un bébé, tu porteras des couches. Je t'interdis de toucher à la culotte plastique. Si tu veux aller aux toilettes, tu viendras m'en demander l'autorisation. Et à chaque fois que tu mouilleras ta couche, tu seras fessé !

Un mois durant, je dus me soumettre à ce traitement. Fort heureusement, Louisa ne me mettait des couches que pour dormir. Je pouvais passer la journée, habillé normalement. Dès que je rentrais à la maison, le même cérémonial se reproduisait. Expédié dans ma chambre, je devais me déculotter, puis attendre Louisa qui venait me mettre une couche et une culotte plastique. Je la conservais jusqu'au lendemain matin lorsque mon départ pour les cours me permettait de nouveau de revêtir une tenue plus en rapport avec mon âge. J'évitais de solliciter Louisa lorsqu'une envie d'uriner me prenait. Toutefois, quand je ne pouvais pas faire autrement, je venais lui demander d'aller faire pipi. Elle me conduisait alors aux toilettes, baissait ma culotte, m'ôtait ma couche et je devais m'exécuter sous son regard attentif. Elle réajustait alors ma culotte après avoir procédé aux soins nécessaires à ma miction, m'essuyant les fesses et le sexe comme elle l'aurait fait pour un petit garçon négligeant, après m'avoir coincé sous son coude.

Les premiers jours, je faisais le maximum pour ne pas me soumettre à ce traitement humiliant. Je faisais mon possible pour ne pas avoir besoin de visiter les toilettes entre le moment où je regagnais la maison et le lendemain matin. Je savais que la moindre goutte d'urine souillant ma culotte serait le prétexte justifié à un châtiment très sévère.

Les premiers jours, je ne fus donc accompagné sur les toilettes que lors de mon coucher. La culotte plastique et la couche baissées entre les jambes, je devais satisfaire au rite du pipi précédant ma mise au lit. Chaque soir, la présence muette de Louisa surveillant mon pipi quotidien m'empêchait de satisfaire aux exigences naturelles quelle que soit l'état de ma vessie. Excédée, au bout de plusieurs minutes d'attente, Louisa me reculottait pour la nuit, non sans m'avoir fait connaître son mécontentement par quelques claques bien senties sur mes fesses opportunément dénudées.

  • Il n'est pas question que tu ailles aux toilettes avant demain matin ! me prévenait-elle alors.

Bien souvent, je pus, juste à temps le matin, avant de prendre mon bus, me précipiter dans les vespasiennes installées sur la place proche de notre domicile pour soulager la pression de ma vessie.

Cette situation ne pouvait pas durer.

Je crois que c'était la quatrième ou la cinquième nuit depuis que je portais une couche lorsque je me réveillais en pleine nuit. Ma vessie était sur le point d'éclater. Je me levais ... et l'impasse dans laquelle j'étais m'apparut alors. Ayant refusé de me soulager lorsque Louisa m'y avait invité, je me pouvais ni aller seul aux toilettes, ni la réveiller afin qu'elle m'ôte la couche que je portais. Assis sur le bord de mon lit j'hésitais entre les différentes options, toutes aussi périlleuses. Ces instants de réflexion me furent fatals. Je sentis une première goutte, puis une deuxième mouiller ma couche. Cherchant à retenir le flot naissant, je provoquais le contraire. Ce fût alors un véritable torrent qui inonda mon entrejambe. J'avais fait pipi à la culotte, une punition m'attendait dès que Louisa en serait informée.

La couche imbibée d'urine tenait mes fesses dans une semi humidité légèrement chaude. C'était une sensation étonnamment confortable les premières minutes. Puis, ne resta que l'inconfort de porter une couche humide et souillée. Il me fallut, cependant, regagner mon lit, jugeant que de solliciter l'aide de Louisa en pleine nuit était une très mauvaise idée et qu'il fallait mieux attendre le matin afin qu'elle répare les dégâts que j'avais occasionnés, et m'administre la punition que je savais méritée et inévitable. Je réussis à me rendormir, mais mon sommeil fût entrecoupé de sursauts ponctuant les cauchemars où je me voyais expliquant à Louisa ma situation.

Lorsque Louisa, comme à son habitude vint me réveiller, il ne lui fallut que quelques secondes pour juger de la situation. Je l'attendais depuis plusieurs minutes, mon sommeil avait été agité, entrecoupé de cauchemars dans lesquels je me voyais soumis à une punition exemplaire.

  • Louisa, lui dis-je, j'ai fait pipi dans ma culotte

  • Tu as fait pipi dans ta couche ! bien, fit-elle calmement, tu sais ce que tu as mérité.

Je hochais la tête, acquiesçant à sa décision. Je la suivis dans la salle de bain où elle baissa mon pantalon de pyjama qui, grâce à la couche avait échappé à l'inondation. Elle défit ma culotte plastique qui fut mise dans le paquet de linge sale, Puis, elle fit glisser la couche entre mes jambes et elle la déposa dans la poubelle. Me nettoyer les fesses et les cuisses ne fut l'affaire que d'un instant. Je coopérais estimant qu'il ne serait pas adéquat de monter une quelconque mauvaise volonté. Savonné, rincé, séché, courbé sous le coude de Louisa, les fesses nues, je me trouvais alors dans une position propice pour recevoir la punition qu'elle et moi estimions appropriée.

De sa main nue, elle rougit mes fesses de claques sonores. En quelques dizaines de secondes, sur ma peau échauffée je commençais à ressentir une brûlure superficielle qui allait en s'aggravant. Les genoux entourés du pyjama et l'obligation de me tenir debout pour subir la suite de ma punition ne me laissaient que peu de possibilité de mouvement.

Au bout de quelques minutes, je dus suivre Louisa qui reculait afin de s'asseoir sur le bord de la baignoire. Elle me laissa choir sur ses genoux. Le thorax immobilisé sous son coude gauche, mon nez pendait au dessus du vide au milieu de la baignoire. J'étais maintenant allongé sur ses genoux, ma veste de pyjama remontée sur mes reins pour dégager le bas de mon dos. Mon pantalon de pyjama avait glissé sur mes chevilles suite aux contorsions que j'avais effectuées dès le début de ma punition.

Il y eu une pause de quelques secondes. Louisa étendit le bras pour attr a p e r un objet. Je sus immédiatement ce qui m'attendait. Elle avait acheté, quelques jours auparavant, une brosse "pour se frotter le dos" avait-elle prétendu. Dès que j'avais vu l'objet, je lui avais trouvé une autre utilisation plus probable. En effet, c'était un objet en bois, avec un long manche d'une trentaine de centimètres. Son extrémité était ovale. Il ressemblait aux brosses traditionnellement utilisées par les mères, dans beaucoup de pays anglo-saxons, pour sévir sur les derrières de leur progéniture. Idéalement disposé dans la salle de bain, il éviterait à Louisa de se déplacer pour quérir

un instrument nécessaire à aggraver mes punitions lorsque ce serait nécessaire.

Pour la première fois je fus puni à l'aide de la brosse dont l'extrémité ovale fut appliquée fermement sur mes fesses. Je ne sais pas si Louisa s'en servit souvent pour faciliter sa toilette, mais, par la suite, elle servit régulièrement quand j'ai été fessé dans la salle de bain.

Avoir fait pipi dans ma couche justifiait une fessée conséquente. Louisa s'en chargea. Durant plusieurs minutes, le dos ovale de la brosse frappa mon postérieur, enflammant mes fesses suffisamment pour que j'exprime bruyamment que la fessée que Louisa me donnait, produisait les effets qu'elle était censée produire. Très rapidement, Louisa eut sous son coude un jeune homme pleurant et gigotant clamant son repentir d'avoir mouillé sa couche.

JLG

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