Deux grandes filles à éduquer

Catégories : Femmes fessées
il y a 3 ans

Tout se passe comme s’il avait suffi de leur donner l’exemple pour que des parents, des sœurs, des responsables en tout genre ou même des voisins adoptent cette méthode si efficace. La plupart des corrections sont, bien entendu, administrée au domicile des punis. Mais, peu à peu, voir un ou une adulte, culotte baissée, recevant une fessée dans des lieux les plus divers, devient un spectacle commun. Ce récit est l’histoire de quelques-unes des personnes qui se sont retrouvées soumises à ce régime disciplinaire, pour leur plus grand bien et celui de leur entourage.

Teva fit entrer, dans l’appartement, Maeva qui montrait ouvertement sa mauvaise humeur. Teva avait tenu à ouvrir elle-même la porte et Maeva avait dû lui en remettre la clé que Teva avait ensuite empochée. Sa grande sœur prenait son rôle très au sérieux. Elle tenait Maeva par le coude et celle-ci savait qu’elle ne pourrait lutter contre Teva. Physiquement, elles n’avaient pas hérité du même parent. Maeva était le portrait craché de sa mère : petite, menue, les trais fins, une poitrine peu développée qu’on ne remarquait pas au premier abord. Elle faisait des efforts pour se vieillir afin d’éviter qu’on la prenne pour une petite fille. C’était l’une des raisons de ses tenues provocantes et de son maquillage ostensible.

Teva tenait de son père qui était une f o r c e de la nature. Elle mesurait un mètre quatre-vingts et une activité sportive intense lui permettait de ne pas prendre de poids, au contraire, elle s’était musclée peu à peu. Le coude de Maeva était emprisonné dans la poigne de sa sœur et rien de ce qu’elle pourrait faire ne lui permettrait de se libérer. Elle n’avait jamais essayé de lutter avec Teva. La différence de taille, elle ne lui arrivait qu’au milieu de la poitrine, de poids, une bonne vingtaine de kilos et de f o r c e était en sa défaveur. Teva n’avait jamais utilisé cet avantage pour contraindre sa petite sœur. Jusqu’à aujourd’hui. Elle était suffisamment exaspérée par la conduite de sa sœur pour passer outre à l’accord tacite qu’il y avait entre elles. Elle n’avait pas besoin de faire un grand effort pour faire avancer Maeva ou pour la contraindre à s’arrêter. Elle n’avait pas l’impression d’utiliser sa musculature pour obliger Maeva à aller là où elle le voulait.

« Bon, laisse-moi maintenant ! » Teva lâcha le bras de sa sœur. Elle la poussa dans le dos jusque dans la chambre. « Tu emportes ce dont tu as besoin pour trois ou quatre jours. Je viendrai chercher le reste plus tard. – Laisse-moi tranquille. Je ne vais pas avec toi. – Maeva, je ne crois pas t’avoir demandé si tu étais d’accord. J’ai décidé que tu habiterais désormais chez moi. Ce n’est pas négociable. – Pour qui tu te prends ? Tu crois que je vais t’obéir ? Tu n’as pas à décider de ce que je fais. Je suis assez grande pour le savoir ! » Le ton de Maeva était monté et ses gestes étaient devenus vifs et accusateurs. « Ce n’est pas parce que je t’ai laissée me punir en présence de Madame André que je vais te laisser recommencer. N’y compte pas ! – Ah oui ? Crois-tu que je vais te demander la permission ? » Teva agrippa le bras de Maeva et elle l’entraîna vers le lit sur lequel elle s’assit. Elle ne s’aperçut pas vraiment de la résistance de sa sœur bien que celle-ci y ait mis toute son énergie. Bien sûr elle était un peu plus lourde que Moana, mais cela ne faisait pas une différence notable. Elle souleva Maeva en la prenant par la taille entre ses deux mains et elle la coucha sur ses genoux. Maeva se débattait. Elle essaya de se relever et de glisser des genoux de sa sœur en rampant. Un coude posé sur sa colonne vertébrale la remit à sa place. Elle sentit que sa jupe était relevée dans son dos, puis un pouce se glisser sous l’élastique de sa culotte. « Non, cria-t-elle, pas la culotte ! »

Sa main droite vint agripper à son tour son sous-vêtement que Teva avait déjà commencé à baisser. Elle réussit à l’arrêter alors que ses fesses n’étaient pas encore totalement découvertes. Patiemment, Teva prit le poignet de sa sœur et le remonta dans son dos. Plus rien ne l’empêchait d’achever le déculottage, ce qu’elle fit sans se presser. « Non, Teva, non ! Pas de fessée, s'il te plait, je vais obéir, je vais obéir ! – Bien sûr, ma chérie. J’y compte bien. Ce sera d’autant plus facile quand je t’aurai rougi et chauffé les fesses. Dorénavant, je n’hésiterai plus. A chaque désobéissance, à chaque caprice, ce sera la fessée. »

Les mains de Teva étaient proportionnées à sa taille. Elles réussissaient à couvrir complètement un globe fessier de Maeva. Le haut de la paume arrivait en haut des fesses, tandis que le bout des doigts finissait à la jonction avec les cuisses. Teva ne se retenait pas du tout. Elle savait qu’il était nécessaire que Maeva se souvienne de ces premières fessées afin qu’elle fasse tout ce qui lui était possible pour éviter les suivantes. C’est à cette condition que la cohabitation avec sa sœur serait vivable. Il fallait faire diminuer le nombre de caprices que Maeva était capable de faire en une journée. Il était nécessaire qu’elle craigne les fessées de sa sœur. Pour cela il n’y avait qu’une solution et Teva s’y employait.

Maeva cessa de se débattre. Elle ne savait plus quoi faire pour arrêter cette main qui transformait ses fesses en un brasier incandescent. Elle avait besoin de se concentrer pour absorber la chaleur qui en émanait et qui envoyait des signaux d’alerte dans toutes ses terminaisons nerveuses. Elle ne pouvait pas en supporter plus. Pourtant la fessée continuait. Quand la main de Teva arrêta de claquer ses fesses, elle s’attendait à ce que la douleur diminue. Ce fut le contraire qui se produisit. Il y eut un flash de douleur qui dura plusieurs secondes et qui la laissa en larmes. « Va te mettre au coin ! »

Il y avait une urgence absolue à obéir à l’ordre de Teva. Tout plutôt que d’être soumise à une nouvelle fessée ! Elle se précipita vers le coin, aussi vite que le lui permettait sa culotte baissée. Elle s’y plaça comme cela avait été exigé par Madame André lors de sa première fessée. Elle espérait que ce soit ce que Teva attendait d’elle. Elle fut soulagée quand sa grande sœur ne lui fit aucune remarque sur la façon dont elle se tenait en pénitence. Cela ne diminua que modérément la tension qui lui nouait les entrailles.

Teva, l’air pensif, regardait sa sœur. Après avoir joué la rebelle, celle-ci s’était transformée, grâce au miracle de la fessée, en une petite fille obéissante qui se tenait sagement au coin, tout en ravalant ses s a n g lots. « Exactement ce qu’il fallait, se dit-elle. Je crains qu’il ne faille de nombreuses autres fessées avant qu’elle ne soit spontanément obéissante. Mais puisqu’il le faut … » Les fesses de sa sœur étaient rouge vif et Teva croyait percevoir, à distance, la chaleur qui en émanait, ce qui était, bien entendu impossible. Elle s’imagina un instant ce que devait ressentir Maeva et elle fut sur le point de lever la punition sur le champ.

« N’exagérons rien, se morigéna-t-elle, ce ne sont que des fesses brûlantes. Il n’y a pas d’atteinte durable et la cuisson ne va pas persister plus de quelques minutes. Je parie qu’à ce moment-là je vais retrouver ma petite sœur capricieuse. » Cette pensée la fit sourire, puis elle redevint sérieuse. « Quelle responsabilité ai-je encore prise ! J’ai bien peur de ne pas pouvoir en sortir de sitôt. » Une bouffée de tendresse pour sa petite sœur la submergea. « Pas de doute, cette petite peste a besoin que je m’occupe d’elle. Je ne peux pas la laisser tomber. J’ai déjà bien trop attendu ! » Ce dialogue intérieur avait raffermi sa résolution. « Je tiendrai bon, jusqu’à ce que Maeva change de comportement, aussi longtemps qu’il le faudra. » Elle revint alors à des choses plus pragmatiques. Il s’agissait de faire le tri dans les vêtements de sa sœur pour sélectionner ce dont elle avait besoin pour ces trois ou quatre prochains jours et qu’il faudrait emporter dès ce soir. Elle fut consternée par ce qu’elle trouvait. Tous les vêtements que possédait sa sœur étaient échancrés, décolletés, prévus pour laisser apparentes au moins la moitié des cuisses et parfois plus haut. La taille des pantalons était si basse qu’elle devait laisser voir le haut des fesses. Les sous-vêtements n’étaient pas mieux. Teva dut fouiller au fond de l’armoire pour trouver trois culottes qui n’étaient pas des strings. Et encore, elles étaient ajourées et la peau devait se voir à travers. Pas un soutien-gorge ne trouva grâce à ses yeux.

« Ce n’est pas un problème, pensa-t-elle. Maeva n’a pas de poitrine, elle n’en aura pas besoin. » Les collants ajourés furent écartés au profit de chaussettes, mais Teva n’en trouva pas suffisamment pour constituer un change suffisant. « Dès demain soir, nous renouvellerons ta garde-robe, annonça Teva. Je vais t’habiller avec des vêtements bien plus sages. » Elle était stupéfaite que sa sœur ose sortir avec des vêtements aussi provoquants. « De cela également je vais devoir m’occuper. » La tâche était immense, mais cela n’effrayait pas Teva. « Une fois les bonnes habitudes prises, cela ira tout seul. Et puis il y aura toujours la fessée, à chaque fois que ce sera nécessaire, pour résoudre les difficultés que ne manquera pas de créer Maeva. » Tout ce qu’elle avait sélectionné tenait dans un petit sac de sport qu’elle avait trouvé dans le fond de l’armoire. Elle regarda l’heure. « Il est temps de passer chercher Moana, pensa-t-elle. » Puis à voix haute. « Maeva, il est temps de partir. Viens-ici ! »

Elle ne put s’empêcher de sourire en voyant sa sœur venir vers elle, les yeux encore embuées de larmes, reniflant de temps en temps, tenant sa jupe bien haute au-dessus de sa taille, marchant difficilement à cause de sa culotte descendue qui entourait ses genoux. « Une petite fille qu’on a envie de consoler, se dit-elle. » Elle serra brièvement Maeva sur sa poitrine, puis sortant un mouchoir de sa poche, elle le déplia et le présenta devant le nez de sa sœur. Elle boucha une narine. « Souffle, ordonna-t-elle ! » Un côté, puis l’autre. Teva essuya les quelques larmes qui perlaient au coin des yeux de sa sœur. Elle posa la main sur les fesses nues. Elles avaient totalement refroidi. « Promets-tu d’être sage, maintenant ? – Oh oui Teva ! – Plus de caprice pour ce soir ? – Non, Teva, non. – Nous verrons cela. » Teva tapota doucement les fesses de sa sœur. C’était à la fois un geste de consolation et la promesse de futures fessées. Maeva ne semblait pas avoir à redire à ce contact intime. Il est vrai qu’il était plus agréable que la dernière fois que la main de Teva avait touché ses fesses. Teva remonta sa culotte, puis écarta ses mains pour laisser tomber la jupe.

« Prends le sac. Ce sont tes affaires. Je crois que nous pourrons nous débarrasser du reste. Il n’y a rien de mettable. – Nous … débarrasser ? Que veux-tu dire ? – Oh, je ne sais pas encore bien ce que j’en ferai, mais tu ne mettras aucun de ces accoutrements tant que tu seras sous ma responsabilité. Et comme cela risque de durer un bon moment, nous pouvons jeter tout cela ou le donner, mais je ne vois pas qui cela pourrait intéresser. – Teva, non, tu ne peux pas faire ça ! – Crois-tu ? Je vais pourtant le faire. – Mais j’en aurai encore besoin, après … – Après quoi ? Il n’est plus question que tu t’habilles de cette façon et ce, pour très longtemps. Quand je t’autoriserai de nouveau à choisir les vêtements que tu porteras, ils seront plus décents que ceux-là. Pour le moment, c’est moi qui déciderai ce que tu te mettras sur le dos et rien de ce qui reste ici ne convient. Nous irons acheter de quoi t’habiller demain soir. – Tu n’as pas le droit de faire ça ! » Elle cria cette dernière phrase et pour insister sur sa détermination, elle frappa du pied par terre. « Je vois, fit Teva. Une nouvelle colère. »

Elle n’eut qu’à peser sur le dos de Maeva pour la coucher sur ses genoux. « Non, Teva, non. Pas la fessée. Je ne le ferai plus, je vais être sage. » Teva ne prit pas les promesses de sa sœur en compte. Elle releva la jupe et baissa la culotte sans que Maeva ne cherchât à s’y opposer. Elle ne tenta pas plus de quitter la position punitive dans laquelle sa sœur l’avait mise. Sa main vint se placer sur ses fesses, en un geste dérisoire de protection. Teva remonta le bras de sa sœur sur ses reins. La surface des fesses était maintenant bien dégagée. « Pardon, Teva, pardon. »

Sa litanie de supplications fut interrompue par le début de la fessée. Très vite il n’y eut plus de place que pour des cris et des gémissements inarticulés qui s’achevèrent en s a n g lots. Teva poursuivit la punition jusqu’à ce que les fesses de Maeva aient retrouvé la couleur rouge qu’elles avaient précédemment. L’attitude de Maeva, pendant qu’elle recevait une correction de sa sœur, avait changé du tout au tout. Elle ne cherchait pas à s’y soustraire. Seuls ses pieds battaient l’air, mais ce n’était qu’une vaine tentative pour dissiper la chaleur de la fournaise que Teva entretenait sur ses fesses. Teva n’avait pas conscience qu’elle laissait Teva la fesser comme elle le souhaitait. Elle ne l’avait pas décidé, mais il n’y avait rien d’autre à faire. La fessée faisait maintenant partie de sa vie et il était entendu que Teva avait le droit d’y recourir quand elle le jugeait bon. Il n’y avait rien à y redire, juste apprendre, avec des fesses douloureuses, que ce qu’elle venait de faire lui était désormais interdit.

C’est une Maeva pleurant à gros s a n g lots que Teva remit sur ses pieds. « Il est temps d’aller chercher Moana. » Mais Maeva ne réagit pas. Alors Teva la reculotta et arrangea sa jupe. Maeva se laissait faire, encore toute à la punition qu’elle venait de subir. Attrapant le sac de vêtements, Teva prit Maeva par la main. Docilement, celle-ci suivit. Dans l’entrée de l’appartement, Teva récupéra le manteau de sa sœur et le lui passa. Maeva ne fit aucune difficulté, mais elle ne prenait aucune initiative non plus. Teva remonta la fermeture éclair du manteau et elle lui mit, sur la tête, le bonnet qu’elle avait en arrivant. Maeva pleurait toujours. Teva passa la s a n g le du sac sur son épaule, puis elle prit Maeva pas la main. Celle-ci ne fit aucune difficulté pour la suivre. « Deux fessées ! Il a suffi de deux fessées pour que mon petit monstre de sœur laisse la place à une gentille petite fille obéissante, ce qu’elle n’avait jamais été jusqu’à maintenant. C’est vraiment ce qu’il lui fallait. Si j’avais su … » La fessée s’était imposée comme une évidence au cours de la conversation avec Madame André. Teva n’avait pas eu beaucoup de doute sur son utilité. Mais après cette demi-heure passée avec Maeva, c’était maintenant une certitude. La petite sœur avait besoin d’une personne qui avait l’autorité suffisante pour la fesser quand elle le méritait. Teva convenait que ce rôle lui revenait naturellement et qu’elle l’assumerait jusqu’au bout.

« Maeva, que t’arrive-t-il ? » Une jeune fille approximativement du même âge que Maeva venait de les interpeller dans le hall de l’immeuble. « Mais, tu pleures ! » Elle regarda Teva avec suspicion. « Qui c’est, elle ? – Et vous, jeune fille impolie, qui êtes-vous ? – Je suis Marguerite, la meilleure amie de Maeva et je veux savoir qui vous êtes. Maeva n’a pas l’air ravie de partir avec vous ! Vous l’emmenez de f o r c e ? Qu’est-ce qui se passe ? – Est-ce vrai Maeva, questionna Teva ? » Maeva regarda sa sœur, puis Marguerite. Elle hésita un bref instant. « Marguerite, c’est Teva, ma sœur. Je vais aller habiter chez elle. – Chez elle ? Mais tu n’habiteras plus ici alors ! Mais pourquoi ? » Maeva baissa la tête. Elle ne savait pas comment expliquer à sa plus proche amie les changements qui venaient d’intervenir dans sa vie. Teva s’en chargea. « Maeva n’est pas assez responsable pour gérer sa vie toute seule. Elle est en train de la gâcher et je ne suis pas sûre d’avoir tout découvert sur ce qu’elle fait, notamment quand elle est avec toi. Elle va donc venir vivre chez moi où je pourrai la surveiller et intervenir si nécessaire. – Mais, … que … la surveiller, mais pourquoi ? Mais elle est majeure – C’est exact. Hélas, ça ne change rien. Maeva est maintenant sous ma responsabilité et j’ai bien l’intention de la faire obéir et l’obliger à se comporter correctement. – Je ne comprends pas. Que … – C’est assez simple, la coupa Teva. Quand j’ai quelque chose à reprocher à Maeva, je lui donne une fessée. Elle vient d’en prendre une, il y a quelques minutes, c’est pour cette raison qu’elle a les yeux rougis. – Une fessée mais … – Dites-moi vous êtes bien la Marguerite avec laquelle Maeva sort régulièrement en boite, au moins une fois par semaine ? – Oui, c’est moi mais que … – C’est donc avec vous qu’elle s’est enivrée la semaine dernière, à tel point que j’ai dû aller la chercher au commissariat ? – Oui, j’étais là mais nous voulions juste nous … – Voyez-vous, c’est de ce type de comportement dont je parle, en plus des caprices, des tenues indécentes, des colères … et j’en passe. Dorénavant, ce sera la fessée à chaque fois et je préfère vous prévenir que quand vous serez dans les parages, vous aurez toutes les chances de finir également à plat-ventre sur mes genoux, la culotte baissée, pour y recevoir une bonne fessée. – Moi ? Une fessée ? Ce n’est pas … – Comme je préfère prévenir que guérir, Maeva logera désormais chez moi et elle respectera les règles élémentaires d’une vie normale. Cela lui évitera quelques fessées. – Mais, je ne la verrai plus ? – Vous pourrez venir la voir autant que vous voudrez, mais comme vous ne semblez pas avoir la tête sur les épaules plus qu’elle, vous serez soumise à la même discipline. Est-ce compris ? – Oui, Madame. – Allons Maeva, on y va. On nous attend. » Elles laissèrent là une Marguerite pensive, mais qui n’envisageait pas de rompre avec sa meilleure amie.

chapitre 2 « Alors Maeva va habiter ici maintenant, demanda Moana ? – Oui, c’est cela. Elle restera avec nous. Ce sera comme une grande sœur pour toi. – Hum … » Le visage Moana s’était fermé, ce qui arrivait rarement à cette petite fille de cinq ans. Sa mère l’identifia tout de suite, Moana ne savait pas cacher ses sentiments. C’était le signe qu’elle était soucieuse. « Tu n’as pas l’air contente. – Ben non, pas trop ! Avec Maeva, c’est toujours pareil. Quand elle est là, elle veut toujours commander et moi je ne veux pas. Alors elle me dispute, je lui réponds et ça fait du bruit. Toi, tu n’es pas contente et quand tu te fâches, c’est toujours moi que tu grondes. Dès fois même, tu me donnes la fessée et jamais à Maeva ! »

Teva était stupéfaite de la clairvoyance de sa fille. Elle avait parfaitement lu la situation et les difficultés qu’il pouvait y avoir à cohabiter avec Maeva. Teva attira Moana sur ses genoux.

« Tu n’as pas tort ! Jusqu’à maintenant cela s’est passé comme tu l’as dit. Mais je peux te promettre que ça va changer. Tout d’abord, si Maeva est comme une grande sœur pour toi, cela veut dire qu’elle sera comme ma petite fille. Il n’y a donc pas de raison que l’une de mes petites filles commande l’autre. Quand cela arrivera, je me fâcherai avec celle qui embête l’autre. Je te le promets. » Moana hocha la tête. Elle était prête à faire confiance à sa mère qui ne s’engageait jamais à la légère. « Ensuite, si Maeva n’est pas sage, je lui donnerai la fessée, à chaque fois qu’elle le méritera. »

La moue de Moana montrait son scepticisme. Malgré la confiance qu’elle avait dans sa mère, cette hypothèse lui paraissait peu vraisemblable. « Si, si, je t’assure. Je la lui ai déjà donné trois, … non quatre fessées aujourd’hui. Et je peux te promettre que cela n’a pas été des fessées pour rire. A chaque fois elle avait les fesses toutes rouges et elle a eu la culotte baissée. – Ah … la culotte baissée. » Visiblement, cela impressionnait Moana. Elle avait été menacée, une fois ou deux, d’une fessée déculottée, mais ni Teva, ni Fara, son père, n’avaient eu recours à une telle extrémité. C’est à ce moment-là que Maeva fit son apparition. Teva lui avait demandé de déposer ses affaires dans sa nouvelle chambre et de les ranger dans l’armoire. Cela n’enchantait pas Maeva, mais elle se souvenait encore de sa dernière fessée et elle ne tenait pas à donner l’occasion à sa sœur de sévir de nouveau. Elle avait donc déballé ses vêtements et elle revenait dans le séjour comme cela lui avait été demandé.

Teva, toute à sa discussion avec sa fille, tournait le dos à la porte par laquelle était entrée sa sœur. Elle ne l’avait donc ni aperçue, ni entendue. « Oui, quatre fois la culotte baissée. Je ne plaisante pas. D’ailleurs tu vas pouvoir voir par toi-même. Je dois encore donner une fessée ce soir à Maeva parce qu’elle a mal travaillé aujourd’hui. Tu verras que je dis bien la vérité. » Maeva dans son dos restait bouche bée, stupéfaite du dévoilement publique du traitement qui lui était réservé. C’est en croisant les yeux de Moma que sa colère déborda.

« Pourquoi lui parles-tu de cela ? Elle n’a pas besoin de savoir ! » Maeva criait. Teva se retourna vers elle et elle tança sa sœur. « Maeva, tu cesses d’employer ce ton avec moi. Je ne te le dirai pas deux fois ! » Maeva croisa ses bras sur sa poitrine, mais elle ne répliqua pas. « Crois-tu que les fessées que je vais te donner vont rester secrètes ? Je n’en ai pas l’intention. Ici, nous sommes en famille. Si l’une de mes filles mérite une fessée, elle la reçoit sur le champ et peu importe qui y assiste. Il va falloir t’y faire ! – Ce n’est pas juste ! Je ne suis plus une gamine ! J’ai vingt-huit ans. Tu n’as pas le droit de ne donner la fessée devant tout le monde, ni d’en parler à qui tu veux à tort et à travers ! » Le ton de Maeva avait de nouveau monté. Cela aurait pu passer si elle n’avait pas accompagné cette diatribe en frappant du pied par terre. « Encore, gronda Teva ! » Elle se leva et fondit sur sa sœur. Celle-ci s’était aussitôt aperçue de son erreur, mais elle n’y pouvait plus rien. La tornade qui fonçait sur elle n’était pas arrêtable avec des mots. « Non Teva, pardon ! Je ne l’ai pas fait exprès. » Quand elle finit sa phrase, elle était déjà courbée sous le bras de fer de sa sœur qui la ceinturait, la maintenant en place sans espoir de se libérer. Elle ne le tenta même pas. « Et bien, moi, c’est tout à fait exprès que je vais te donner une fessée ! – Non, Teva non, non, Teva non … » Maeva suppliait pendant que Teva lui retroussait la jupe et baissait sa culotte. Pas un geste ne tenta de l’empêcher. La grande main de Teva s’abattit une première fois. Un cri de Maeva confirma que la fessée venait de commencer. La main recommença, Maeva également. Le claquement sur les fesses et le cri qui en résultait, se succédèrent un bon moment, jusqu’à ce que les s a n g lots l’emportent dans les priorités de Maeva. Les fesses de Maeva avaient retrouvé toute leur coloration quand Teva estima que la leçon avait porté. Il serait désormais clair, dans la tête de sa sœur que tout geste marquant un caprice serait sanctionné par une fessée et que celle-ci serait donnée en présence de qui serait là. « Nous avons encore fait un grand pas vers un comportement moins coléreux, se dit Teva. Je finirai bien par arriver à ce qu’elle y renonce tout à fait. Cela demandera certainement de la persévérance. Je ne peux pas vouloir tout faire en un soir. » Elle n’en voyait pas le terme, mais le chemin était tracé. La fermeté en faisait partie. « Va au coin en attendant la fessée que je dois te donner ! » Maeva hésita sur la direction à prendre. Teva la prit par le bras et la conduisit dans un angle de la pièce. « Ce sera ici que tu iras au coin. Tu sais comment t’y tenir ! »

Lentement, sa poitrine se soulevant au rythme des s a n g lots, Maeva releva l’arrière de sa jupe, montrant ses fesses sur lesquelles la rougeur due à la fessée était bien visible. Ses bras croisé dans son dos retenaient la jupe en position haute. Elle enfonça alors son nez dans l’angle de la pièce, au plus loin qu’elle le pouvait. La fessée n’avait pas été des plus sévères. La cuisson se dissipa en quelques minutes, mais il restait une démangeaison continue, résultat de l’accumulation des fessées de la journée. Elle avait envie de masser délicatement ses fesses pour en faire disparaître cette démangeaison, mais elle savait que cela lui était interdit.

Elle avait honte. Honte d’avoir reçu la fessée devant sa nièce, honte que tout le monde sache bientôt que ce serait le régime auquel elle serait couramment soumise. Moana, bien sûr. A cinq ans serait-elle capable de tenir sa langue ou irait-elle raconter à qui le voulait que sa tante recevait la fessée ? Bientôt tout le voisinage risquait d’être au courant ! Et Fara ? « Nous sommes en famille » avait dit Teva. Nul doute que Fara en faisait partie. Cela voulait dire qu’elle serait déculottée et fessée en présence de Fara ! Elle ne pourrait pas le supporter. « J’en mourrai de honte, pensa-t-elle. » Pourtant elle ne voyait pas sa sœur lui épargner cette épreuve. « C’est à moi d’être sage, se dit-elle. Il faut que j’arrête mes gestes de mauvaise humeur. Teva ne me donnera plus de fessée. » En même temps qu’elle le disait, elle savait qu’elle en serait incapable. Elle se savait tellement impulsive qu’elle n’arrivait pas à maîtriser ses réactions instinctives. Teva serait obligée de la punir à chaque fois. « Teva ! Quelle garce ! Je ne vais pas la laisser faire ! »

Aussitôt cette pensée formée dans son cerveau, elle la regretta. Non ce n’était pas comme cela qu’elle voyait sa sœur. Elle avait, au contraire, envie de se blottir sur ses genoux, de sentir sa main la caresser et de lui demander pardon. Le petit moment qu’elle avait passé à plat-ventre sur les genoux de sa sœur après la fessée dans le bureau de Madame André, l’avait profondément marquée. Elle voulait se retrouver de nouveau dans cette même position, avec la main de Teva qui la consolait. Peut-être y aurait-elle le droit après la prochaine fessée ? La prochaine fessée. Il y avait une prochaine fessée et c’était très bientôt ! « Pourvu que ce soit avant que Fara ne rentre ! »

Maeva venait de se rendre compte. Que si Teva ne se dépêchait pas de lui donner la fessée, sa prochaine correction se déroulerait devant son beau-frère. Que faire ? Se signaler à l’attention de Teva par l’émission de bruits ? Ce serait un motif évident pour lui donner une autre fessée qui ne remplacerait pas celle qui lui était promise, mais qui s’y rajouterait. Maeva cherchait en vain une solution quand la porte de l’appartement s’ouvrit. Le bonjour sonore qu’elle entendit ne laissa aucun doute. C’était Fara.

« Tiens, tiens, qui est là ? Ne serait-ce pas ma petite fille ? Oh, mais non, ça ne doit pas être elle. Ma petite fille est chatouilleuse. Voyons voir ! » L’éclat de rire de Moana qui suivit conclut le rite de retrouvaille avec son père. « Viens voir, Papa, Maeva est au coin. » Maeva entendit des pas entrer dans le séjour dont elle occupait un coin. « Mais, qu’est-ce que c’est ? » C’était Fara. Il resta quelques instants à regarder sa belle-sœur, puis il s’éloigna. Maeva entendit la conversation qu’il eut avec Teva, bien qu’elle se soit déroulée dans la cuisine. « C’est assez inattendu et vraiment surprenant. Je peux comprendre ce qui se passe ? » Teva prit le temps de bien exposer à Fara tout ce qui s’était passé dans cette journée. « Elle va donc venir habiter avec nous ? – Oui, c’est cela, sauf si tu penses … – Non, non, ce n’est pas la question. J’ai confiance dans tes décisions, mais tu connais ta sœur, toujours à chercher la raison d’une querelle, faisant une montagne d’un rien. – Ça, c’était la Maeva d’avant. Est-ce qu’elle te semble chercher une querelle en ce moment ? – Non, évidemment. – Vois-tu j’ai beaucoup réfléchi depuis que Madame André, la cheffe de magasin m’a appelé pour me demander de passer prendre Maeva. Avec la fessée, nous avons le moyen de contrôler chacun de ses caprices, de rectifier tous ses comportements pénibles ou irresponsables. Après chaque fessée que je lui ai donnée, elle est devenue sage et obéissante. Une vraie petite fille ! Plutôt adorable ! – Compte tenu de ce que j’ai vu dans le séjour j’ai plutôt tendance à te croire. Elle m’a entendu, je l’ai vu qui se crispait quand elle a entendu que j’étais derrière elle, mais elle n’a pas bougé bien qu’elle me m’ait montré ses fesses nues. Cela ne devait pourtant pas être simple pour elle. – Oui, j’imagine la vexation que peut représenter le fait de se tenir au coin, la culotte baissée alors que tu la regardes. Sans pourvoir rien faire. – Oh, il n’y a pas de doute qu’à ce moment-là elle se sait punie. – Je crois que c’est de ma responsabilité de prendre en charge l’éducation qui lui a manqué et j’aimerais que tu me soutiennes dans ce travail. – Tu sais que tu peux compter sur moi. – Tu connais mes parents. Nous n’avons pas eu une e n f a n c e structurée avec des adultes pour nous inculquer des règles. Etait-ce d’ailleurs vraiment une famille, à part les liens affectifs forts qui nous unissaient ? – Oui, d’après ce que tu m’as raconté, ça ne devait pas être facile tous les jours. – Non, pas tous les jours. Je m’en suis sortie en m’imposant des principes que je respectais. Maeva a pris la voie inverse. Je me suis dit que c’était une famille structurée qui lui manquait : un Papa, une Maman, une vie ordonnée, des exigences vis-à-vis de soi-même et des efforts pour y arriver … et des grandes personnes aimantes qui savent punir quand c’est nécessaire.

– C’est comme cela que tu veux t’y prendre avec Maeva ? – Oui, je veux qu’elle devienne notre petite fille, le temps qu’elle change du tout au tout. Et je compte sur toi pour que tu assumes le rôle de père. – Le rôle du père ? » Il y eut un petit moment de silence. Teva laissa à Fara le temps de réfléchir aux implications de ce qu’elle lui demandait. – Y compris pour les punitions ? – Y compris pour les punitions, quand Maeva en aura besoin, mais aussi pour tout le reste, comme tu le fais pour Moana. » Après un autre temps de réflexion, Fara se décida. « D’accord, je veux bien essayer. Je ne sais pas si Maeva va être d’accord. – C’est le genre de chose où nous ne lui demanderons pas son avis. N’oublie pas que c’est une petite fille. – Tu as raison. Nous ferons comme tu l’as prévu. – Je suis contente que tu me suives dans cette histoire. Nous aurons besoin d’être deux. J’attendais que tu sois rentré pour lui donner la fessée que nécessite son comportement au travail. Viens avec moi, il faut que tu sois présent. »

La boule que Maeva avait dans le ventre depuis l’arrivée de Fara, grossit encore. Maeva avait pensé que ce ne serait pas possible, mais son angoisse montait encore d’un cran. Comment avait-elle pu penser que Fara n’assisterait pas à l’une de ses fessées ? Le reste de la conversation lui semblait plus nébuleux, mais elle y discernait une menace imprécise qui ne cessait de l’inquiéter.

Dès que Teva, suivie de Fara, entra dans la pièce, elle eut d’autres préoccupations plus immédiates. Heureusement, Moana n’était pas présente, cela ferait une personne de moins pour assister à son humiliation. « Maeva, c’est l’heure de ta fessée ! Je t’attends ! » En se détournant, elle laissa tomber sa jupe pour cacher bien évidemment ses fesses, mais surtout son triangle pubien, sauvant un peu les apparences et sa pudeur.

« Maeva, se fâcha Teva, qu’est-ce que c’est que ces manières ? Depuis quand caches-tu tes fesses sans que je l’ai autorisé. Tu es encore punie ! La présence de Fara n’y change rien. Veux-tu te remettre, tout de suite, en tenue de petite fille qui attend sa fessée ! C’est exactement ce que tu es en ce moment. » Lentement Maeva releva sa jupe. Elle regardait Teva, mais son regard se détournait, bien malgré elle, vers Fara, angoissée du tableau qu’elle offrait en dévoilant ses fesses et son sexe. « Approche ! » Dès qu’elle fut à portée de main, Teva lui donna une forte claque sur le haut de la cuisse. « Essaye encore une fois de recommencer à cacher tes fesses sans en avoir eu l’autorisation. Ce sera un motif suffisant pour une autre fessée. » Une deuxième claque confirma le propos. « Explique-moi, maintenant ce que tu as fait au travail qui t’a valu une punition ? – J’étais avec mon téléphone. » Cette entrée en matière très édulcorée ne plut pas à Teva. Une troisième claque sur la cuisse le fit savoir à Maeva. « Oui, et alors ? – J’envoyais des SMS à des copines. » Une série de claques sur les fesses l’encouragea à aller au bout de l’affaire. « Madame Bovier m’a surprise alors que j’aurais dû être à servir les clients. – Et tu as eu une fessée et tu es en retenue tous les soirs de la semaine pour rattr a p e r le temps de travail perdu. C’est bien cela ? – Oui, Teva. – Et en plus, petite fille coléreuse, tu m’as fait plusieurs caprices pour un oui, pour un non : quand je t’ai confisqué ton portable, quand je t’ai annoncé que tu venais vivre ici, … et j’en passe. » Maeva confirma en hochant la tête.

« Je ne reviendrais pas sur les caprices. Tu en as été fessée à chaque fois. Les corrections que tu as reçues soldent l’affaire. Par contre, je te confirme la confiscation de ton téléphone pendant une semaine. » Maeva émit un gémissement. « Comment vais-je faire pour joindre les copines ? – Pendant une semaine, ce ne sera pas possible. Et tu n’emmèneras plus ton téléphone au travail. Il restera ici. Ensuite, je tiens à savoir avec qui tu communiques. Tes copines prendront l’habitude de t’appeler sur la ligne fixe quand tu seras à la maison. Cela me permettra de contrôler tes fréquentations. – Mais je … » Teva leva la main. Son geste ne laissait aucun doute. Elle était prête à donner une fessée. « Encore un « mais » ? – Non Teva, non. » Teva laissa retomber sa main. « Je préfère cela ! Je disais donc que je surveillerai tes fréquentations, comme je contrôlerai tes sorties. Je veux savoir où tu es à chaque instant et avec qui. As-tu bien compris ? – Oui Teva. » Maeva baissa la tête. Cela compléta l’image qu’elle donnait : une petite fille punie attendant sa fessée. « Tu sais qu’à chaque fois que tu auras une fessée au travail, Fara ou moi, nous t’en donnerons une autre à la maison. – Fara, mais … » La claque sur les fesses qu’elle reçut immédiatement mit fin à son objection. Elle poussa un cri sonore et elle se tortilla sur place. « J’ai dit : plus de « mais » » Quelques larmes montèrent aux yeux de Maeva. Cette claque avait été vraiment vigoureuse.

« Oui, Fara également. Il te donnera la fessée comme si tu étais sa petite fille. En fait, à partir de maintenant, nous allons te considérer et de traiter comme notre petite fille. Puisque tu n’es pas assez grande pour t’auto-discipliner, Fara et moi allons nous en charger, de la même façon qu’avec Moana. Et quand te gronder ne suffira pas, tu seras fessée. »

Teva laissa un petit moment à Maeva pour intégrer le message. Maeva leva la tête, fixant sa sœur du regard, comme si elle voulait vérifier que cette dernière était bien sérieuse. Ses yeux s’agrandirent exprimant, dans un premier temps, de la stupeur et de l’effroi, puis de la résignation. Elle fixa de nouveau le sol à ses pieds. « Passons à la fessé, puis tu retourneras au coin. »

Maeva ne montra aucune résistance ni quand Teva l’amena sur son côté droit, ni quand elle la coucha en travers de ses genoux. Elle sentit que sa sœur replaçait sa jupe pour dégager totalement ses fesses. Elle ressentait un sentiment où se mélangeait de la honte de montrer ses fesses à sa sœur et encore plus à son beau-frère, de la crainte de la fessée qui ne tarderait plus et l’impression d’être à où elle devait être. Elle se surprit à penser qu’elle avait mérité cette fessée. Ses réflexions furent interrompues par la première claque. La main de Teva avait laissé son empreinte douloureuse sur ses fesses. Dès la deuxième claque, elle se mit à crier. Elle ne pouvait, ni ne voulait s’en empêcher.

Très vite elle perdit le compte du châtiment qu’elle recevait. Son corps réagissait à la correction, sans qu’elle puisse le contrôler. Ses pensées étaient tendues vers ce moment où Teva jugerait que la fessée lui aurait appris la leçon qu’elle devait retenir. Mais il n’arrivait pas la fessée continuait. Le coin lui semblait alors un avenir désirable, mais si lointain.

Chapitre 3 Maeva sentait la cuisson sur ses fesses diminuer progressivement. Elle savait maintenant à quoi s’attendre quand elle prenait une fessée. La brûlure intense que provoquait la correction pendant son application ne durait pas. Elle diminuait rapidement pour laisser une démangeaison persistante qui lui donnait envie de frotter ses fesses pour la soulager. Malheureusement, elle n’avait jamais pu se livrer à ce massage, étant donné qu’elle avait été, presqu’à chaque fois, mise au coin avec des consignes strictes d’immobilité. Rester au coin était la suite logique de la fessée. Pendant la correction, elle aspirait à s’y rendre. C’était le signe que la partie la plus douloureuse de la punition prenait fin. Ensuite venait les moments les plus ennuyeux. Elle découvrait, peu à peu que Teva pouvait laisser de longs moments au coin pendant que la vie suivait son cours. Autant Moana avait été intéressée par la première fessée que Maeva avait reçue en sa présence et par la nouveauté de voir Maeva au coin, au point qu’elle avait amené son père à contempler sa belle-sœur exhibant ses fesses nues fraîchement fessées, comme si c’était l’événement de la soirée, autant, dès la deuxième fois elle n’y prêtait plus attention. Elle passa plusieurs fois derrière moi sans faire ni allusion ni commentaire se rapportant à ma présence. Me voir au coin, jupe relevée et culotte baissée était déjà passé dans la norme. Maeva était loin de considérer sa situation comme anodine. Soulagement, honte, pudeur outragée, … mais aussi sentiment d’avoir subi un juste châtiment, tout cela se mêlait en un nœud tellement complexe qu’elle avait du mal à s’y retrouver. Elle était désarçonnée de découvrir que sa présence dans un coin de la pièce, nue de la taille aux chaussettes, n’empêchait pas la vie de se poursuivre comme habituellement. Nul ne faisait plus attention à sa présence. Cela ne fonctionnait pas dans l’autre sens. Le moindre bruit la faisait tressaillir : le bruit de pas entrant dans le séjour, une voix qui entamait une conversation, un objet que l’on déplaçait, … Tout le bruit de fond d’une soirée calme dans un appartement banal lui rappelait qu’elle était exclue de cette vie familiale, en punition de ses irresponsabilités.

« Allez, Maeva, c’est l’heure du bain. » Teva la tira du coin pour la courber sous son bras. Elle la souleva jusqu’à décoller ses pieds du sol. Maeva s’attendait à recevoir une fessée, comme la position dans laquelle elle était mise le laissait supposer, mais sans comprendre pourquoi. Un sentiment d’injustice se formait dans sa tête, à défaut de se concrétiser sur ses lèvres. Mais la fessée ne vint pas. Sa culotte, par contre fut descendue sur ses pieds et Teva la lui ôta complètement avant de la remettre sur pieds. Sa jupe retomba sur ses cuisses. Teva conserva la culotte dans sa main. « Allez, file dans la salle de bains ! » Moana barbotait déjà. Il s’agissait d’une grande baignoire triangulaire qui prenait tout l’angle de la pièce. Il était possible à plusieurs personnes de s’y laver en même temps. Avant qu’elle ait pu comprendre ce qui lui arrivait, Teva lui dégrafa la jupe, la laissant tomber à ses pieds. Elle mit ses mains devant son sexe. Bien que l’auditoire soit réduit, Maeva avait l’impression d’être exposée publiquement alors qu’elle était à moitié nue. Son geste gêna Teva. Une claque sur les fesses la rappela à l’ordre. « Tu me laisse faire ou je me fâche ? » Teva attrapa le bas du pull de Maeva et le releva. « Lève te bras ! » Le pull passa par-dessus la tête. Plaquant sa sœur contre son ventre, Teva dégrafa le soutien-gorge de Maeva et elle le lui ôta. Elle toucha la poitrine de sa sœur, évaluant entre ses doigts la taille de ses seins. « Je me demande bien à quoi te sert ton soutien-gorge. C’est un accessoire qui ne te sert à rien ! Je pense que je ne vais plus t’en mettre. Maeva n’avait pas le temps de penser à ce que sa sœur venait de décider. Elle n’avait plus que ses chaussettes et elle cherchait comment cacher sa nudité sans risquer une nouvelle fessée. Teva ne lui laissa pas le temps de trouver une solution. Elle posa un pied sur le bord de la baignoire, elle souleva Maeva, une main sur son ventre et l’autre passée entre ses jambes, puis elle la posa à plat-ventre sur sa cuisse. La crainte de recevoir une fessée effleura Maeva un instant, mais Teva ne s’occupait pas de ses fesses. Elle lui enleva ses chaussettes et elle la déposa dans la baignoire. « Assise, ordonna Teva ! » Maeva lui obéit. Elle occupait maintenant un bout de la baignoire et Moana l’autre. Entre elles deux, flottaient quelques jouets en plastique. « Je vous laisse jouer un peu dans l’eau, puis je viendrai vous laver. Soyez sage et ne mettez pas d’eau par terre ! – Maman, je voudrai que ce soit Papa qui me lave ce soir. – Je vais lui demander s’il veut bien. » Teva sortit en laissant la porte de la salle de bain ouverte. Ce que pressentait Maeva commençait à l’inquiéter sérieusement. Elle entrevoyait ce que voulait dire être traitée comme une petite fille. Cela signifiait, par exemple, de pendre son bain avec Moana, après avoir été déshabillée comme si elle n’était pas capable de le faire seule. La menace d’une punition aidant, elle était contrainte de se laisser faire. Compte tenu de leur différence de taille et de f o r c e , cela n’avait présenté aucune difficulté pour Teva de la déshabiller et de la porter quand c’était nécessaire, pas plus que pour lui donner une fessée. Il était attendu d’elle qu’elle se comporte comme le faisait Moana quand on lui ôtait ses vêtements et quand on la mettait nue devant d’autres personnes. Prendre un bain n’était plus un moment intime, mais un temps de vie familial, nécessitant la présence de tierces personnes. Maeva avait de la peine à rassembler ses idées. Les changements dans sa vie allaient trop vite. Elle n’était probablement pas au bout des nouveautés qu’apportait le bain. Teva avait parlé de venir les laver. Elle avait bien employé le pluriel. Elle ne parlait pas seulement de Moana. Puis l’éventualité de la présence de Fara, suite à la demande de sa nièce, la suffoqua. Cela ne pouvait pas aller jusque-là !

« Est-ce que mes petites filles sont prêtes à être lavées ? » C’était la vois de Fara qui se dirigeait vers la salle de bain. « Oui Papa, on est prêtes ! » La voix de Moana reflétait le plaisir anticipé du moment à venir. Fara entra dans la pièce. Maeva tenta de se recroqueviller dans un coin de la baignoire. Ce n’était pas très simple. Bien que la baignoire soit grande, la place manquait pour que sa tentative ait une quelconque efficacité. Fara s’accroupit près de sa fille. Maeva ne pouvait s’éloigner plus de lui qu’elle le faisait actuellement. La baignoire ne le permettait pas. Heureusement, l’eau savonneuse cachait le bas de son corps. Maeva croisa ses mains sur sa poitrine, mais elle avait toujours l’impression d’être aussi exposée. Fara fit couler du shampoing sur les chevaux de Moana. Doucement, il lava les cheveux, prenant garde à ce que le produit ne coule pas dans les yeux de la petite fille. Il releva Moana pour lui laver le dos et les fesses, le ventre le pubis et les jambes. La petite fille devançait les gestes de son père, levant le pied quand il le fallait, se tournant pour lui présenter la partie de son corps dont il fallait s’occuper. Les gestes de Fara étaient délicats, mais il était visible qu’il était expérimenté. Il devait souvent donner le bain à sa fille. « Rassieds-toi pendant que je lave Maeva. – Non, répondit celle-ci ! – Maeva, pas de caprice ! On peut jouer dans le bain, mais il faut aussi en sortir tout propre. – Oui, mais je vais le faire. – Non ! Teva et moi voulons être certains que tu sois correctement lavée. C’est donc nous qui le ferons quand nous te donnerons ton bain. Je te conseille de me laisser faire. » Fara approcha la bouteille de shampoing des chevaux de Maeva qui ne se déroba pas. Il n’y avait aucun endroit où aller et la carrure impressionnante de Fara bloquait toute possibilité de sortie de la salle de bain. Fara lui lava les cheveux et il avait les mêmes gestes doux qu’avec Moana. Pas une goutte ne coula sur ses yeux. Il prit les mêmes précautions pour rincer les cheveux. « Mets ta tête en arrière. »

Maeva obéit et elle se retrouva avec des cheveux propres, débarrassés du shampoing. Fara s’empara du savon et il le frotta sur un gant de toilette. Il commença par le visage de Maeva. Le front, les joues, les oreilles, le cou, tout y passa. Il avait posé sa main sur la nuque de Maeva et il savonnait le visage, faisant tourner la tête quand il en avait besoin.

« Je vais en parler avec Teva, mais je pense que nous allons te supprimer le maquillage. Ta peau, sans cette couche d’artifice en sera moins agressée. » Il insistait sur le rouge qui recouvrait les lèvres de Maeva et qu’il avait du mal à ôter. « Et puis, ce n’est pas de ton âge. » Maeva eut tout juste le temps de se sentir offusquée avant de se rappeler que ce n’était pas le moment de le montrer. « Voilà, comme ça c’est mieux ! » Le menton de Maeva dans la paume de sa main, il lui faisait tourner la tête de droite à gauche pour vérifier que son travail était fait à sa convenance. « Mets-toi debout ! – Non, non. S'il te plait ! – Maeva, cette comédie a assez duré. Si tu ne te mets pas debout tout de suite, c’est la fessée ! – Non, non, je vais me laver toute seule. Je serai propre, je te promets. – Maeva … » Maeva entendait bien la menace dans la voix de Fara, mais elle ne pouvait se résoudre à s’exposer toute nue devant son beau-frère. Elle ne pouvait pas imaginer sa main parcourant sa peau, même en étant recouverte d’un gant de toilette. « Bon, fit Fara, tu l’auras voulu. » Il prit une serviette de toilette derrière lui et il la posa sur sa cuisse après avoir posé son pied sur le bord de la baignoire. Il prit Maeva par les deux bras et il la souleva, la sortant de l’eau. Maeva battait des pieds, éclaboussant tout autour d’elle. Puis Fara la plaça à plat-ventre sur sa cuisse. Les mains de Maeva se posèrent sur ses fesses pour les protéger de la fessée qui se préparait. Fara les écarta en les maintenant, d’une seule main, dans le dos de sa belle-sœur.

Maeva se débattait autant qu’elle le pouvait pour quitter cette position infantile. Ses pieds partaient dans tous les sens et en touchant l’eau, ils en projetaient tout alentour. Fara rectifia la position pour éviter une inondation. Il se plaça de façon à ce que les mouvements de colère de Maeva s’effectuent dans le vide. Elle était fermement tenue et ses gestes, bien que vifs, ne gênaient pas Fara qui la maintenait en place sans réelle difficulté. Sa rage s’exprimait aussi dans ses cris ;

« Lâche-moi, sale con ! Tu n’as pas le droit ! Ne me touche pas ! Laisse-moi … » La grande main de Fara commença aussitôt son office. Teva était grande, mais ce n’était rien à côté de Fara. C’était une montagne de muscle et tout son corps était proportionné à sa taille. Quand il était debout, Maeva ne dépassait qu’à peine son nombril. Ses mains devaient faire deux fois la taille de celle de Maeva. Sa main imprimait sa marque comme une trace brûlante sans qu’il ait besoin d’utiliser toute sa f o r c e . Il s’en gardait bien. Il aurait pu causer des dommages importants aux fesses de Maeva. Ceux qu’il provoquait étaient bien assez consistants, si on se plaçait du point de vue de Maeva.

Dès les premières claques que Fara lui donna, Maeva changea le registre de son discours. Fini les invectives. Il s’agissait maintenant de manifester sa détresse de ne pas être enfin arrivée au terme de la punition. Elle battait furieusement des pieds, mais comme ils ne touchaient plus l’eau de la baignoire, il n’y avait plus d’éclaboussures. Un cri sonore ponctuait chaque contact de la main avec les fesses. Entre deux, Maeva suppliait Fara. « Aïe, … j’ai compris, aïe, … je vais te, aïe, … laisser faire, aïe, … mais arrête, aïe, … » Fara poursuivait la punition. Il fallait que Maeva comprenne qu’une fessée de sa part irait à son terme, c'est-à-dire jusqu’à un repentir sincère. « Nous n’y sommes pas encore, se dit-il. »

Les premières larmes de Maeva qui hachèrent les propos qu’elle tenait, ne lui parurent pas suffisantes. Bientôt, les phrases de sa belle-sœur furent remplacées par des gémissements de désespoir. « Encore un petit effort, s’encouragea-t-il. » Quand il n’y eut plus que des pleurs émis par la petite fille qu’il tenait sur sa cuisse, il sut qu’ils étaient proches du but. Enfin, Maeva cessa de se débattre. La brûlure que rajoutait la main de Fara à chaque claque, provoquait des contractions involontaires des muscles de Maeva. Elles parcouraient tout le corps de Maeva, mis elle n’y était plus pour rien. « Plus qu’une bonne dizaine de claques, se dit Fara, et nous serons au bout de cette punition. »

Quand il reposa Maeva dans l’eau de la baignoire, elle resta debout indifférente à l’exposition de son corps nu. Elle frottait ses yeux remplis de larmes de ses deux mains. Fara prit le temps de ranger la serviette, de reprendre le gant de toilette. Il posa la main sur la poitrine de Maeva qui ne réagit pas à ce contact. « Ta peau a séché. Je vais te la mouiller. »

Fara prit l’un des jouets, il le remplit d’eau et la versa doucement sur les épaules de Maeva. Il recommença jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Posant alors sa main sur le ventre de sa belle-sœur, il la fit tourner afin qu’elle lui présente son dos. Il le frotta avec le gant de toilette, puis il descendit sur les fesses. Au premier contact, Maeva se contracta. Cette zone était très sensible. « Ne crains rien, je vais faire tout doucement. » Avec sa main, Fara était tout autant capable de rudesse, quand il donnait la fessée, que de douceur, quand il lavait ses petites filles. Le gant de toilette savonné soulagea un peu la douleur sur les fesses de Maeva. Cela lui faisait du bien. Elle ne prêtait pas attention à l’autre main de Fara qui, pour le tenir en place, était descendu presque jusque sur son pubis. Elle ne s’aperçut qu’à peine quand il introduisit le gant entre ses deux globes fessiers pour nettoyer la raie de ses fesses.

La toilette se poursuivit sans anicroche par la poitrine de Maeva sans qu’elle trouve à redire quand Fara savonna ses petits seins qui émergeaient à peine de son buste. Descendant un peu plus bas, Fara voulu glisser le gant entre les cuisses de Maeva. Elle ne le laissa pas aller plus loin en serrant les jambes. « Ecarte tes jambes, Maeva, pour que je te lave la vulve. – Non, répondit celle-ci ! » La main de Fara claqua le haut de la cuisse de sa belle-sœur. « Tout de suite ou c’est la fessée ! » Maeva céda aussitôt. Fara passa le gant sur tout son entre-jambe. Une main posée sur ses fesses empêchait Maeva de se dérober. Contrairement à ce qu’elle avait craint, le contact du gant, même sur les lèvres de son vagin, n’avait rien d’équivoque. Fara procédait à sa toilette intime, comme il le faisait régulièrement avec Moana, et c’était tout. « Assieds-toi dans l’eau pour te rincer » Fara passa sa main, débarrassée du gant sur toute la surface de la peau de Maeva, descendant jusqu’à son ventre et ses reins. « Mets-toi debout ! »

Maeva n’hésita pas. Une fois lui avait suffi et puis elle n’avait plus la même appréhension, tout juste une gêne certaine à l’idée d’être nue en présence de son beau-frère, mais elle avait compris que cela ne comptait pas pour Fara. Sa main passa sur toute la surface de la peau du bas de son corps. Quand il fit passer sa main entre les jambes de Maeva, elle les écarta. Comme pour le reste du corps, il passa ses mains, insinuant son doigt entre les lèvres du vagin. Ce n’était pas désagréable, Fara s’y prenait avec douceur. Mais ce n’était pas agréable non plus. Maeva ne pouvait s’empêcher de penser qu’à son âge, ce n’était pas à son beau-frère de prendre soin de son hygiène vaginale. Elle était obligée de mettre sa pudeur au second plan pour laisser libre accès à sa vulve. Il n’y avait, heureusement, aucune ambiguïté dans l’attitude de Fara. Il prenait soin de celle qui serait dorénavant sa petite fille.

« Ouste, dehors ! » Fara souleva Maeva et la déposa sur une serviette qu’il avait étalée sur le sol. Il l’enveloppa dans une autre et il entreprit de la sécher. Maeva, maintenant que sa peau nue était recouverte, se sentait plus à l’aise. Elle commençait à apprécier l’attention que lui prodiguait Fara. La serviette passa sur le moindre centimètre carré de sa peau. Puis Fara l’écarta et il contempla son œuvre, apparemment satisfait de lui. « Toute propre, proclama-t-il ! On ne peut pas en dire autant de la salle de bain. Regarde toute l’eau que tu as mise par terre. Je ne suis pas certain que Teva va apprécier la colère que tu as faite. Tu mériterais une autre fessée. » Maeva le regarda avec crainte. Une autre fessée ? Compte tenu de la cuisson qu’elle ressentait encore, elle n’en avait nulle envie. « Va te mette le nez contre le mur et les mains sur la tête, pendant que je m’occupe de Moana. »

Il désignait un endroit à quelques pas de là. Une claque sur les fesses arracha un cri à Maeva et lui fit entrevoir l’urgence qu’il y avait à obéir. Elle toucha le mur de son nez et croisa ses mains sur sa tête. Elle était soulagée que Fara n’ait pas cru bon de la fesser une nouvelle fois. C’est vrai que sa colère dans le bain aurait pu lui valoir une sérieuse correction.

Elle n’en avait pas tout à fait terminé si c’était Teva qui devait prononcer la sanction. Elle lui semblait maintenant bien plus sévère que Fara. Il lui fallait maintenant être bien sage, en espérant que cela atténuerait la sanction. Elle s’immobilisa pendant que Fara sortait Moana du bain et qu’il la séchait. Cela prit quelques minutes. « Oh, c’est un beau pyjama ! »

Le père et la fille papotaient pendant que Moana passait son pyjama. Elle serait prête pour aller au lit, dès le repas achevé. « Va montrer à Maman comme tu es élégante. Moana partit en courant et en chantonnant. « Maman, l’entendit-on crier. » Maeva eut un pincement au cœur. Etait-ce l’heure d’une nouvelle fessée. Intérieurement, elle reconnaissait qu’elle l’aurait méritée. « Qu’avons-nous comme pyjama pour ma deuxième petite fille ? » Je l’entendis grommeler. « Teva, tu n’as que ça comme pyjama pour Maeva ? Ça ne va pas ! Viens voir. » J’entendis les pas de Teva se rapprocher. « Regarde ça. Il y a tellement de dentelles que c’en est presque transparent. Je ne peux pas lui mettre ça ! – Donne, je vais mettre ce chiffon au recyclage. Que vais-je pouvoir lui trouver ? » Teva revint quelques instants plus tard. « Tiens ! Mets-lui ça. C’est un de mes tee-shirts. Il est assez long pour lui faire une chemise de nuit. Nous irons faire des courses demain soir. Je rajoute un ou deux pyjamas corrects sur la liste. » Fara me fit faire demi-tour pour me placer face à lui. « Enfile tes bras dans les manches ! » Il me présentait le tee-shirt et quand j’y eus mis les bras là où il me le demandait, il le passa par-dessus ma tête. « Parfait, conclut-il. Ce sera parfait pour cette nuit. » Il jeta encore un œil. « Un peu court, peut-être, mais on fera avec. » Un peu court, c’était l’expression juste. Le tee-shirt me descendait au ras des fesses. J’avais l’impression qu’au moindre pas mes fesses nues seraient exposées. « Va expliquer à Teva ta conduite pendant le bain. Je crois qu’elle t’attend. » La petite claque sur les fesses n’était pas vraiment une fessée, mais elle me rappelait qu’il pouvait en être autrement à n’importe quel moment.

chapitre 4 Hésitante, Maeva entra dans la cuisine. Elle tirait sur le bas du tee-shirt pour tenter de le faire descendre un peu plus bas sur ses cuisses. Teva fronça les sourcils. « Cesse d’abîmer ce tee-shirt. Il te conviendra parfaitement pour ce soir. Nous verrons demain si je trouve quelque chose de mieux. » Machinalement, Maeva tira encore une fois sur ce qui lui servait de chemise de nuit. « Maeva ! Qu’est-ce que je viens de te demander ? – De laisser le tee-shirt. – Et toi, que fais-tu ? – J’ai tiré dessus. – Encore une fois et c’est la fessée ! » Cette promesse ne fit que renf o r c e r le malaise de Maeva. Elle craignait le jugement de sa sœur sur son attitude pendant le bain. « Qu’as-tu à me dire ? – Euh … je … c’est à propos du bain. – Oui, que s’est-il passé ? » Maeva ne voyait pas comment raconter les faits sans se mettre en cause. Teva vint à son secours. « As-tu été sage ? – Non Teva, pas vraiment. – Qu’as-tu fait ? » Maeva raconta. Elle voyait bien que le visage de Teva devenait de plus en plus sévère. « Et Fara t’a donné une fessée ? – Oui Teva. – As-tu été obéissante pendant la fessée ? » Maeva sentait bien qu’elle approchait du point crucial. Elle avait beau tourner la situation dans tous les sens dans sa tête, elle n’arrivait pas à la présenter sous un jour qui lui était favorable. Ne pas répondre à la question n’était pas une option réaliste et mentir, c’était s’engager sur une pente dangereuse. « Non Teva, pas complètement. – Que t’avais-je dit qui t’arriverait si tu n’étais pas obéissante quand nous avions décidé de te donner une fessée ? – Oui, mais je … – Encore un « mais » ? – Non, pardon Teva, mais … » La chemise de nuit improvisée était parfaite. Elle laissait les cuisses de Maeva nues, ce qui en faisait une place idéale pour donner une fessée. Teva se contenta d’une claque sur la cuisse. « Alors, quelle est la punition pour ne pas avoir reçu sagement la fessée que tu as méritée ? – Une autre fessée. Mais … » Une autre claque sur l’autre cuisse mit fin à l’explication de Maeva. « Redis-le : qu’as-tu mérité ? – Une fessée, Teva. – Exactement ! Tu vas aller voir Fara et lui dire que je suis très mécontente de toi. Tu lui diras que je souhaite qu’il te donne une très, très, très sévère fessée, puis qu’il te mette au coin jusqu’au dîner. N’oublie pas : une très, très, très sévère fessée. – Oui Teva. – Allons, file le lui dire tout de suite ! » Maeva soupira, mais elle partit rejoindre Fara, tout en sachant ce que cela signifiait pour ses fesses.

Fara était assis sur le canapé dans le séjour. Il feuilletait distraitement une revue. Il leva les yeux quand Maeva fit son entrée. Sans rien dire, il attendit qu’elle prenne la parole. « Fara, … – Oui Maeva, qu’y a-t-il ? – Teva a dit que … » Maeva regarda les genoux de Fara. Il n’aurait aucun mal à la maintenir allongée sur une plateforme aussi large, d’autant plus qu’elle savait maintenant qu’elle devait le laisser faire. Puis elle examina la main que Fara avait posée sur le coussin à côté de lui. C’était vraiment un accessoire idéal pour donner la fessée. Elle frissonna à l’idée qu’elle en éprouverait la rigueur sans tarder. « Alors, qu’a dit Teva ? – Elle a dit qu’elle était mécontente de moi. Et que tu devais … » Les mots n’arrivaient pas à franchir ses lèvres. « Cherches-tu à me cacher quelque chose, Maeva ? » S’engager sur cette voie, c’était aller sur un terrain glissant qui menait tout droit à une autre fessée. Maeva en avait conscience. Il fallait aller de l’avant et advienne que pourra. « … que tu devais me donner une très, très, très sévère fessée. » Maeva se tut et elle baissa la tête. Elle sentait déjà une fournaise naître et grandir sur ses fesses. Elle avait goûté à une petite fessée de Fara. Que serait une très sévère ? Cette pensée lui contracta les entrailles. Elle sentit grandir une irrésistible envie de faire pipi, mais elle n’osait ni y aller de son propre chef, ni en demander l’autorisation. Elle serra ses cuisses et elle porta la main à sa fente urinaire pour retenir l’urine qui ne pouvait tarder à en jaillir. « As-tu envie de faire pipi, Maeva ? » Elle réussit à hocher la tête. « Viens avec moi ! » Fara lui prit la main et elle le suivit. Il se chargea de tout comme il le faisait pour Moana. Il ouvrit la porte, alluma la lumière, puis il porta Maeva pour l’installer sur la cuvette de toilettes. « Tu fais pipi ! » Il ne montrait aucun signe indiquant qu’il voulait se retirer. La pression sur la vessie était trop forte, Maeva fit pipi devant lui, mais, bien qu’elle en fût gênée, cela ne lui sembla pas déplacé. Ce fut un peu plus humiliant quand il prit une feuille de papier toilette pour essuyer, lui-même, les dernières gouttes qui suintaient de son vagin. Puis, toujours en la tenant par la main, il la ramena dans le séjour. Il reprit sa place sur le canapé et la plaça alors debout face à lui, entre ses jambes. Il posa ses deux mains sur les fesses de Maeva, une de chaque côté en soulevant un peu la chemise de nuit. Il la maintenant au plus près de lui et lui interdisant ainsi tout recul. « Alors Teva pense que je dois te donner une fessée magistrale. Peux-tu me dire pourquoi ? » Maeva avala sa salive. L’angoisse de la punition à venir asséchait sa bouche, ce qui rendait son élocution malaisée. Il fallait pourtant répondre, sauf à être taxée d’impolitesse, et ça, elle n’y tenait pas. « Je n’ai pas été sage pendant la fessée que tu m’as donnée. – Ça, on peut le dire ! Et à ton avis, ça mérite une grosse fessée ? » Maeva approuva en hochant la tête. Elle se rendait compte qu’elle le pensait vraiment. « Je suis du même avis. A chaque fois que Teva ou moi déciderons de te donner la fessée, c’est parce que tu en as besoin. Il n’est donc pas question que tu essayes de t’y soustraire. Les fessées que nous te donneront te feront du bien. » Les mains de Fara étaient posées à plat sur les fesses de Maeva, doigts écartés. Ses deux pouces balayaient doucement la peau qu’ils avaient à leur portée. « Je vais de faire passer l’envie de recommencer une nouvelle fois ! » Le moment de tendresse été achevé. Venait maintenant le temps de la punition. Il prit Maeva par le haut du bras et il lui fit contourner sa jambe droite pour l’amener à son côté. Cela fut fait avec fermeté, mais sans brusquerie. Maeva n’essaya pas, mais elle sentait bien qu’elle ne pourrait résister à son emprise. Une main dans son dos lui indiqua qu’elle devait se coucher en travers des genoux qui l’attendaient. Puis sa courte chemise de nuit fut remontée sur ses reins. Tout cela n’avait pris qu’une poignée de secondes. Maeva se tendit, attendant le début de sa fessée. Elle dépassa toutes ses craintes. Fara s’appliqua à mettre toute son énergie dans le début de la fessée, pendant que le postérieur de Maeva était encore froid. Chaque claque couvrait la moitié de ses fesses. La main tombait toujours au même endroit et Fara recommençait dix, quinze fois sur le même côté jusqu’à ce que les cris de Maeva atteignent un aigu qu’elle ne saurait reproduire en d’autres circonstances. Puis il changeait de côté et persistait jusqu’à atteindre un résultat similaire. Maeva avait saisi, dans ses mains, un repli du pantalon de Fara. Elle s’y accrochait afin de ne pas être tentée de protéger ses fesses de ses mains. Elle les tenait occupées. Elle se tortillait sur les genoux de Fara. Ça elle ne pouvait l’éviter, mais cela n’empêchait pas son beau-frère de trouver sa cible. Il avait posé une main sur la taille de Maeva, limitant ainsi ses mouvements. La fessée avait pris un air effréné qui ne laissait pas le temps à Maeva de récupérer. Elle ne dura pas aussi longtemps que Maeva en eut l’impression. Fara cessa quand les mouvements de sa belle-sœur devinrent moins frénétiques. C’était le signal que la douleur avait atteint son maximum et que les mécanismes naturels antidouleur de Maeva commençaient à faire leur effet. Elle fut expédiée au coin sans avoir eu le droit à la moindre caresse, ni à la moindre parole de consolation. Elle laissa longuement ses larmes couler et ses s a n g lots l’emporter, tout en conservant la discrétion qui était de mise au coin. Elle pleurait, bien sûr en raison de la cuisson de ses fesses et de la honte qu’elle éprouvait de les exposer, mais surtout de peur de ne mériter que les punitions de sa sœur et de son beau-frère et non les moments de consolation auxquels elle avait eu le droit auparavant. Etait-elle allée trop loin dans la désobéissance ? Les avait-elle fâchés définitivement ? Elle craignait les punitions que tous deux lui donnaient, mais par-dessus tout elle redoutait leur indifférence. Fara et Teva auraient-ils encore envie de s’occuper d’elle alors qu’elle était si désobéissante ? Elle conserva cette incertitude qui envahissait tout son esprit, durant le long moment qu’elle passa au coin.

Fara avait laissé les portes ouvertes de telle sorte qu’elle entendait les bruits de la préparation du repas. Sa sœur et son beau-frère discutaient mais elle n’en percevait pas le contenu. Puis quelques odeurs de cuisine lui parvinrent. « Moana, ma chérie, viens manger. C’est l’heure ! » Elle entendit les pas légers de sa nièce traverser le couloir pour rejoindre ses parents. Elle obéissait sans discuter. Quelle différence avec sa propre attitude. Y arriverait-elle un jour, elle aussi, à être une petite fille obéissante ? Elle se rappela alors son âge. Vingt-huit ans. Bien qu’elle soit en punition au coin et qu’elle relevait sa chemise de nuit pour laisser voir ses fesses nues, petite fille n’était pas l’expression adaptée. Etait-il trop tard pour apprendre à devenir enfin une grande fille sage et responsable ? Les échanges se poursuivaient dans la cuisine. Il lui semblait que cela faisait de longues minutes que Moana avait été appelée. Evidemment, au coin, le nez enfoncé dans l’angle de la pièce, les bras croisés dans le dos il était difficile de se faire une idée du temps passait, mais tout de même. Se pouvait-il qu’ils aient commencé à manger sans elle ? L’avaient-ils oubliée ? Ils étaient certainement bien contents de ne pas avoir à partager leur repas avec une aussi méchante fille. Elle se sentait seule. A cette pensée, ses pleurs reprirent. « Maeva, viens nous rejoindre dans la cuisine ! » Malgré sa chemise de nuit relevée au-dessus de sa taille, Maeva se hâta aussi vite qu’elle put pour rejoindre le cercle familial. Le repas n’était pas commencé. Moana et Teva était assises à leur place, mais Fara finissait de mettre la table. Maeva s’arrêta à peine entrée dans la cuisine. Il y avait quatre assiettes sur la table, donc une pour elle. Ils n’avaient jamais eu l’intention de la laisser au coin pendant qu’ils dînaient. Une partie de la peur qui lui enserrait la poitrine disparut aussitôt. « Approche, lui ordonna Teva. » Teva prit les deux mains de Maeva dans les siennes. La chemise de nuit qui n’était plus tenue retomba sur ses fesses, les dissimulant à peu près. Teva la souleva et la posa sur ses genoux, face à elle. « N’as-tu pas quelque chose à me demander ? » La perplexité qui se peignait sur le visage de sa sœur amena Teva à poursuivre. « Que doit demander une petite fille qui a été aussi vilaine que toi, après avoir reçu une bonne fessée en punition de ses désobéissance ? – Pardon, essaya Maeva ? – C’est cela. Elle doit demander pardon. J’attends ! » Maeva n’hésita pas. Tout cela allait dans le sens qu’elle souhaitait, même si elle avait l’impression d’être traitée comme une petite fille. Il fallait s’y faire. Les intentions de Teva étaient claires. Mais même à vingt-huit ans, il était préférable d’être une petite fille dans les bras de Teva qu’une grande toute seule au coin. – Je te demande pardon, Teva. – De quoi me demandes-tu pardon ? – D’avoir été désobéissante. – Et capricieuse, poursuivit Teva. – Et capricieuse répéta Maeva. » L’émotion qui étreignait le cœur de Maeva déborda. Elle recommença à pleurer. Teva la serra contre sa poitrine en la berçant doucement. « Là, là, ma petite fille chérie. Ce n’est pas si grave. » Sa main s’était glissée sous la chemise de nuit de Maeva et elle lui caressait les fesses. Bien que cela exposât une nouvelle fois cette partie de son anatomie qu’elle aurait préféré cacher, Maeva n’en avait cure, toute au soulagement du pardon de sa grande sœur. Elle n’arrivait cependant pas à arrêter son torrent de larmes. « Allons, allons, ma grande fille, ma petite Maeva adorée, poursuivit Teva. Il ne s’est rien passé que de tout à fait normal. Tu as désobéi, tu en as été punie. Assez sévèrement pour que tu t’en rappelles et que tu n’aies plus envie de recommencer. Mais Fara et moi savons bien qu’il te faudra d’autres grosses fessées avant que tu ne deviennes une petite fille très sage. Comme tu te comportes comme une e n f a n t et que tu n’as pas plus de jugeote qu’une petite fille, nous de traitons comme doit l’être une petite fille capricieuse et écervelée. » Maeva grogna. Elle n’appréciait pas que Teva lui rappelât ses écarts. « Maeva, gronda sa sœur ! » Une petite, mais sèche claque sur les fesses la ramena à la raison. « Pardon, Teva, pardon. » Maeva enfoui son visage entre les seins de sa sœur qui reprit sa caresse. Cela n’empêcha pas Maeva de recommencer à pleurer. Teva l’écarta, prit son menton dans sa paume et lui releva la tête, l’obligeant à la regarder dans les yeux. « Pourquoi pleures-tu ? – J’ai peur, Teva. » Maeva parlait d’une toute petite voix tremblante. « De quoi as-tu peur ? De la fessée ? – Oui, bien sûr, la fessée. Ce n’est pas drôle de la recevoir, mais si tu as décidé … non, ce n’est pas cela. – Qu’y a-t-il, alors ? – J’ai peur que tu ne veuilles plus de moi parce que je suis trop méchante. » Teva serra encore plus étroitement Maeva sur son sein. « Te souviens-tu quand je t’appelais « ma petite crevette », quand tu étais petite ? » Maeva hocha la tête. « J’ai l’impression d’avoir de nouveau ma petite crevette dans les bras. Je ne suis pas certaine que tu aies beaucoup grandi depuis. Quand je t’ai allongée sur mes genoux pour te donner la fessée, tu te tortillais comme tu le faisais quand tu étais bébé et que je te changeais la couche. Ce dont je suis certaine, c’est que tu ne réfléchis pas tellement plus que qu’à cet âge-là. » Maeva leva ma tête pour protester. « Non, je … »

Elle n’en eut pas le temps. Teva lui remit la tête entre ses seins. Sa bouche plaquée contre la poitrine de sa sœur, elle ne pouvait plus parler. Une claque sur les fesses vint confirmer l’obligation de se taire et d’écouter ce que Teva disait. « Je disais donc que tu oublies toujours de réfléchir avant de parler, comme quand tu étais petite. Si je t’ai prise dans notre maison, c’est parce que ce que tu fais et ce que tu deviendras m’importe beaucoup. Tu es ma petite sœur chérie et je ne voudrais pas que tu restes la petite peste irresponsable que tu es actuellement. Quoi que tu fasses, je m’occuperai de toi, comme je l’ai toujours fait. Avant, c’était de loin et de temps en temps, dorénavant, ce sera d’un peu plus près et en permanence. Mais je te promets que tu vas changer »

Maeva sentit se relâcher une partie de la tension qui l’opprimait. Elle se sentait protégée par sa grande sœur. « Bien sûr, il y aura les moments où Fara ou moi nous te gronderons, nous te fesserons et nous te mettrons au coin. Mais il y aura aussi quand nous te prendrons dans les bras pour un câlin, comme maintenant. » Meava se dit qu’elle n’aimait pas recevoir la fessée, mais que par contre les câlins dans les bras de sa sœur, comme maintenant … Teva la garda dans ses bras un petit moment.

« Ne crois-tu pas que tu devrais aller demander pardon à Fara également ? » Teva ne voulait pas bouger de là où elle était. Elle y était tellement bien ! Elle s’apprêtait à protester quand elle se rappela ce que cela entraînerait. « Oui Teva. » Sa grande sœur la posa sur ses pieds. Maeva contourna la table et s’approcha timidement de son beau-frère. « Je … » Fara lui mit un doigt sur les lèvres. Il passa son bras sous ses fesses et il l’assit sur ses genoux. « Oui, ma chérie, que voulais-tu me dire ? »

Maeva retrouva la chaleur de bras protecteurs qui l’entouraient. Elle se détendit. Elle ferma les yeux. Et posa son nez sur la chemise de Fara. L’odeur n’était pas la même que celle de Teva, mais elle était agréable. Elle était comme dans les bras de son Papa, sensation qu’elle avait peu connue et qu’elle croyait avoir oublié depuis longtemps. Elle eut envie de redevenir la petite fille qu’elle n’avait pas pu être bien longtemps quand elle était petite. Seule Teva avait tenté de jouer ce rôle, mais Maeva s’en était éloignée dès les premières années de préa d o l e s c e n c e . Elle se rendait maintenant compte que ça lui avait manqué. Une caresse qui remonta le long de sa cuisse, pour se finir sur ses fesses. C’était bon ! « Alors ? – Je te demande pardon, Fara, pour avoir été désobéissante et capricieuse. – Feras-tu encore une colère, la prochaine fois que je te laverai ? – Oh non, Fara ! – Finalement, c’est pas mal d’avoir deux petites filles, ça fait deux fois plus de câlins ! » Moana, sans doute un peu agacée d’être en dehors du jeu, descendit de sa chaise et monta sur les genoux de sa mère. Elle voulait également sa part de câlin à donner et à recevoir. « Deux paires de genoux disponibles, deux petites filles pour les occuper, la vie est bien faite, tu ne trouves pas Fara ? – Oui, je suis d’accord ! » Et il déposa un bisou sur la joue de Maeva.

Maeva ronronnait de plaisir. Elle trouvait que d’être la petite fille de Teva et Fara était une situation bien enviable. Malgré les fessées qui ne manqueraient pas, elle décida de le rester, comme si c'était elle qui en décidait.

chapitre 5

Teva mit fin aux câlins. « Il est temps de manger. Tout le monde regagne sa chaise ! » Moana ne fit aucune difficulté pour descendre des genoux de sa mère et grimper sur sa chaise. « Oh non, fit Maeva. » Elle sut tout de suite qu’elle avait fait une nouvelle bêtise, mais c’était trop tard. La main de Fara sur ses fesses la rappela à l’ordre.

« Oui Maeva, que voulais tu dire ? – Rien Fara, dit-elle en descendant des genoux et elle alla s’asseoir à sa place. – La prochaine protestation de ta part, je ne me contenterai pas d’une petite claque sur les fesses, menaça Fara. Ce sera une réelle fessée. Il faut que tu perdes cette habitude de rouspéter avant de réfléchir ! » Maeva mesurait tout le travail que lui demanderait une obéissance immédiate et sans retenue. Son premier réflexe avait toujours été de protester d’abord. Combien de fessées faudrait-il ? Cette réprimande ne compromit pas l’atmosphère du repas. Fara oublia aussitôt le reproche qu’il avait fait à Maeva et celle-ci fut reconnaissante à ses deux nouveau parents de ne pas s’appesantir sur son nouvel écart. Il ne fut plus question de ce qui avait amené Maeva à se tenir à table dans sa nouvelle maison, avec juste un tee-shirt un peu court pour seul vêtement. La conversation était plutôt joyeuse et Fara ne cessait de taquiner ses deux filles sous le regard amusé de Teva qui n’en laissait pas sa part. Maeva ne mit pas plus de cinq minutes à se fondre dans cet environnement chaleureux. Elle découvrit qu’elle pouvait renvoyer les plaisanteries et que cela était apprécié de ses deux néo-parents et de sa nièce qui participait également aux échanges. Le repas aurait pu se finir sur cette note joyeuse et sans nuage, si Maeva n’avait pas trouvé un nouveau moyen de se distinguer. Teva lui avait mis de la salade dans son assiette, sans lui demander son avis. Ici, c’était une maison où on mangeait de tout. Cela ne se discutait pas. Pourtant, la salade, ce n’était pas ce que préférait Maeva. Elle songea un instant à montrer son mécontentement, mais elle se retint à temps. Ce n’était pas une bonne idée ! Il fallait être plus subtil que cela. Elle se contenterait d’une petite victoire. Maeva tria les petits morceaux d’échalote et elle les laissa de côté. Quand elle eut fini sa salade, il y avait un petit tas sur le bord de son assiette. « Maeva, tu manges les échalotes ! » Elle fit semblant d’essayer en en mettant une dans sa bouche. « Teva c’est trop fort, je n’y arrive pas ! – Evidemment répliqua sa sœur, si tu les manges toute seule. Il faut mélanger avec de la salade ! » Teva lui resservit deux feuilles de salade. Maeva était furieuse d’avoir encore perdu ce petit combat contre sa sœur pour marquer son indépendance. Non seulement elle se retrouvait toujours avec les échalotes à manger, mais elle avait également deux feuilles de salade à manger en plus. « J’en veux pas ! » Elle repoussa son assiette un peu brusquement, bousculant son verre qui se renversa, répandant sur la table, l’eau qu’il contenait. « Maeva ! » Teva l’attrapa par le bras. Elle la souleva de sa chaise et Maeva se retrouva sur ses pieds avant d’avoir pu comprendre exactement ce qui lui arrivait. Il n’y avait que deux pas à faire pour arriver à la chaise sur laquelle Teva l’attendait, mais la traction sur son bras les lui fit faire en volant, ou presque. Une main sous son ventre et une sur ses reins, et elle se retrouva dans la position qui lui devenait familière : à plat-ventre en travers des genoux de sa sœur. Teva remonta la chemise de nuit dans son dos. Maeva n’eut le temps de supplier sa sœur qu’une seule fois. « Non, Teva, pardon ! » La fessée interrompit ses promesses d’amendement pour les remplacer par des cris rythmés par le bruit de la main sur ses fesses. Teva n’insista pas trop longtemps. Un simple échauffement des fesses suffirait à faire revenir sa sœur à des meilleures intentions. Une dizaine de claques énergiques sur chaque fesse et Maeva se retrouva sur ses pieds. « Tu essuies ce que tu as renversé, puis tu manges tout ce que tu as dans ton assiette. Je ne veux plus t’entendre ! » Maeva retenait ses larmes tout en essuyant la table. Elle se traitait elle-même de demeurée. C’était évident qu’une telle provocation de sa part finirait sur les genoux de sa sœur ! Elle se demanda si, inconsciemment, elle ne le faisait pas exprès pour recevoir une fessée. Manger le restant de salade et les échalotes ne lui posa aucun problème. Au regard courroucé que lui jeta sa sœur, il était évident que celle-ci avait remarqué que manger tout ce qu’elle lui avait donné ne posait plus l’ombre d’un problème, après avoir reçu une bonne fessée. Fara, Moana et Teva continuaient leur conversation. Maeva n’osait s’y mêler. Teva avait été claire : elle ne voulait plus entendre Maeva. Pendant combien de temps encore ? Aucun des trois ne fit une tentative pour intégrer Maeva à l’un de leurs échanges. C’était surement que la punition était encore en cours. Maeva avait l’impression qu’elle avait, encore une fois fait ce qu’il fallait pour s’exclure du champ de relation que ces trois-là tissaient ensemble. Elle aspirait pourtant à s’y fondre. Cela la rendit encore plus malheureuse.

Le repas achevé, chacun fit sa part de travail pour débarrasser, ranger, nettoyer, balayer jusqu’à ce que la cuisine fût aussi propre que si elle n’avait pas servi. Maeva recevait des ordres secs et brefs de sa sœur. Elle les exécutait prestement aussi précisément qu’elle le pouvait. Une fois sa tâche exécutée, elle levait les yeux vers sa sœur, guettant un regard d’approbation, mais le visage dans lequel elle cherchait un réconfort, ne lui renvoyait que de la fermeté. Tout le monde passa dans le séjour. Maeva suivit. Fara alluma la télévision et Moana grimpa sur ses genoux dès qu’il fut installé dans un fauteuil. Elle se blottit dans ses bras et mit son pouce dans sa bouche. Teva s’installa sur le canapé. Maeva ne savait pas où se mettre. Teva vint à son secours. « Viens-ici, ma vilaine chipie ! » Teva lui tendait la main. Maeva s’approcha, incertaine sur les intentions de Teva. Le ton était ferme, mais il n’avait plus rien à voir avec celui qu’employait Teva en prélude à une fessée. Teva l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle posa le visage de Maeva sur son épaule et elle la serra contre elle. De ma même voix légèrement grondante, elle dit à sa sœur. « Cache-toi ! Que je ne te vois plus et que je n’entende plus parler de toi. Tu as assez fait de bêtise pour ce soir, petite peste ! » Le nez dans le creux du cou de sa sœur et serrée étroitement contre sa poitrine, Maeva ne voyait plus rien de ce qui se passait derrière elle. Elle sentait les mains de sa sœur qui parcouraient l’une sa chevelure en lui massant la nuque et l’autre qui, glissée sous sa chemise de nuit, caressait ses fesses. Maeva se laissa aller dans les bras de sa sœur. Malgré le ton grondant, elle savait qu’elle était pardonnée. Sans en prendre conscience, Maeva mit son pouce dans sa bouche. Quand Teva s’en aperçut, elle en fut toute émue. Sa petite sœur si mignonne était de retour. « Jusqu’à la prochaine bêtise pensa-t-elle ! »

« Je crois que nos deux petites filles sont en train de s’endormir. – Oui, tu as raison, il est temps de les mettre au lit. » Maeva ouvrit les yeux. « Mais il est trop tôt pour me coucher. Moana, d’accord, mais moi je suis plus grande. – Il est vingt-et-une heures quinze, précisa Teva, amplement temps que tu ailles dormir ! Je tiens à ce que tu fasses des nuits complètes.

– Je ne pourrais pas dormir. Chez moi je ne me couche jamais avant vingt-trois heures. – Chez toi, c’est ici maintenant. Et ici les petites filles sont mises au lit à une heure raisonnable. – Mais Teva … » La claque atterrit sur ses fesses avant qu’elle se rende compte qu’elle avait recommencé ses protestations. « Encore un « mais » ! Faut-il que je te donne une fessée avant de te coucher ? Si tu y tiens, je peux arranger cela. – Oh non, Teva. Pardon ! » Maeva se blottit le plus fort qu’elle le pouvait contre sa sœur. Une nouvelle claque sur les fesses. « Aïe ! » Teva signalait son mécontentement. « Allons, au lit ! » Teva se leva, Maeva dans les bras. Elle la cala sur sa hanche. Elle suivit Fara qui portait Moana endormie dans ses bras. Le poids de Maeva ne gênait pas Teva. Elle se déplaçait, en portant Maeva assise sur son bras, presque aussi aisément que Fara le faisait avec Moana. Teva s’arrêta devant les toilettes. Fara y avait assis Moana. Il était accroupi devant elle, attendant qu’elle fasse pipi. Quand elle eut fini, il essuya les gouttes restantes, comme il l’avait fait pour Maeva avant le repas. Il reprit sa fille dans ses bras et ils libérèrent la place. Teva, qui portait toujours Maeva sans effort, entra dans les toilettes et posa sa sœur directement sur la cuvette. Elle releva la chemise de nuit. « Allez, pipi ! » Teva s’accroupit devant sa sœur. Elle lui caressait la cuisse. « Allons ! Dépêche-toi ! » Maeva n’arrivait pas à uriner avec sa sœur aussi présente près d’elle, alors qu’elle sentait la pression sur sa vessie. « Teva, je n’y arrive pas. – Il n’est pas question que tu ailles te coucher sans avoir fait pipi. Je suis certaine que tu en as besoin. Il ne faudrait pas que tu mouilles ton lit. – Mais Teva, je ne fais plus pipi au lit depuis longtemps. – Je le sais, mais maintenant que tu es de nouveau une petite fille, je ne veux pas en prendre de risque. Tu fais pipi ! » Teva patienta un peu. Elle ne voulait pas céder devant sa sœur, afin de lui faire comprendre qu’elle devait obéir en toute chose et en tout instant. « Maeva tu fais pipi ou je te donne une fessée. » Rien ne se passa. Cinq secondes plus tard, Maeva avait été fourrée sous le coude de sa sœur, la chemise de nuit relevée. Teva s’employa à faire comprendre à sa sœur que ses consignes ne se discutaient pas. Les fesses rougirent rapidement. L’accumulation des fessées de la journée commençait à faire son effet. « Il faudra que je pommade tout cela avant de la mettre au lit, pensa Teva pendant qu’elle finissait son ouvrage. » Elle remit Maeva à la place qu’elle occupait avant cette correction. « Et maintenant pipi, ordonna-t-elle. » Maeva était certaine qu’elle n’arriverait jamais à uriner en présence de sa sœur. Pourtant c’est un jet long en continu qui jaillit entre ses jambes. « Dire qu’il te faut, à chaque fois, une fessée pour te faire obéir. Tu t’en lasseras avant moi ! Je savais bien que tu avais besoin de faire pipi. » Les doigts de Teva recouverts d’une feuille de papier toilette trouvèrent difficilement leur chemin au milieu de la broussaille pubienne de Maeva. « Il faudra que je t’enlève tous ces poils. Je ne vois rien de ce que je fais. Tu n’as pas besoin d’une telle pilosité. Les petites filles n’en ont pas besoin. Ce sera plus simple pour tout le monde et plus hygiénique. Nous verrons cela demain. » Maeva aurait bien protesté, mais ses fesses se ressentaient encore de la récente punition que sa sœur lui avait donnée. Il n’était pas utile d’en rajouter. De toute façon, ça n’aurait servi à rien. Maintenant, c’était Teva qui prenait ce genre de décision. Ce n’était pas de gaieté de cœur que Maeva s’y soumettait. Teva la prit de nouveau dans ses bras et direction sa nouvelle chambre après avoir fait un détour par la salle de bain où elle prit un tube de pommade.

C’était une sensation étrange de ne rien avoir ni à faire, ni à décider. Teva s’occupait de tout. Arrivées dans la chambre, Teva s’assit sur le lit et elle déposa sa sœur assise sur ses genoux. Alors elle passa un bras entre les jambes de Maeva, et posant sa main sur le ventre de sa sœur, elle la souleva pour l’installer à plat-ventre sur ses genoux. Elle releva l’arrière du tee-shirt qui servait de chemise de nuit à Maeva. Ce fut un moment d’angoisse pour Maeva. Pourquoi sa sœur la mettait-elle dans la position qui permettait de lui donner la fessée ? Elle n’avait pas eu le sentiment de commettre récemment une nouvelle bêtise. La désobéissance dans les toilettes avait été châtiée et rien n’était arrivé depuis qui pouvait justifier une nouvelle punition. Maeva faisait confiance au sens de la justice de sa sœur. Elle ne la voyait pas administrer une fessée qui ne soit pas méritée. Toutefois, elle ne connaissait pas encore assez bien les pratiques disciplinaires de sa sœur. Elle n’était pas absolument certaine de ne pas devoir recevoir une fessée avant de se coucher pour l’ensemble de son œuvre de la journée. Cela n’aurait pas vraiment surpris Maeva. Teva ne donnait cependant aucun des signes qui étaient le prélude à une fessée. A chaque fois elle avait pris le temps, d’un ton plus ou moins courroucé, d’expliquer à sa sœur pourquoi il était nécessaire de la punir. Là, rien de cela, mais rien non plus qui expliquait ce qui allait arriver à Maeva. Cela laissait place à une certaine inquiétude. C’est quand la pommade coula sur ses fesses, que Maeva fut tout à fait rassurée : pas de fessée à l’horizon. Au contraire, la main de Maeva étalant le liquide se transformait en une caresse bienfaisante. Maeva mit son pouce dans sa bouche, ferma les yeux et laissa le soin de ses fesses à sa sœur. Teva savait ce qu’il fallait faire. Sur ce point également, Maeva lui faisait confiance. La main de Teva passait et repassait sur toute la surface de la peau de de ses fesses. C’était un geste à la fois tout en douceur, mais également empreint de fermeté. Les doigts s’insinuaient dans le moindre endroit, faisant pénétrer la pommade aussi bien dans la raie des fesses, que dans son entrejambe. Maeva s’était habituée à une certaine raideur et irritation légère de la peau de ses fesses. le grand nombre de fessées qu’elle avait reçues depuis celle que lui avait donnée Madame Bovier ce midi, avait fini par produire un effet qui ne disparaissait pas aussi facilement. La pommade en pénétrant dans la peau de ses fesses en atténuait grandement les effets. « Bon, ça ira pour ce soir. » – Oh, Teva, encore un peu s'il te plait. – Non, pas question, c’est l’heure de te coucher. – Mais … – Encore un « mais » ? – Non, Teva, non, pardon. – Tu mériterais une autre fessée. Tu as de la chance que ce soit l’heure d’aller au lit et que tu aies eu ton compte de fessée pour aujourd’hui. » Teva ouvrit les draps et elle y glissa Maeva. Alors elle la plaça sur le côté, le visage tout contre sa cuisse. Elle prit encore le temps d’une longue caresse qui partit des épaules et descendit le long du dos de sa sœur pour finir sur les fesses nues. Teva éteignit la lumière, puis elle déposa un bisou sur le front de sa sœur. « Bonne nuit Maeva dans ta nouvelle maison. Dors bien et fait de beaux rêves. » Maeva était détendue dans son lit, les yeux fermés. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas eu un coucher aussi agréable. La démangeaison sur ses fesses n’y changeait rien. Teva quitta la chambre.

« Alors, lui demanda Fara quand elle revint dans la chambre, le coucher de notre chipie s’est bien passé ? – Si je mets de côté la fessée que j’ai dû lui mettre parce qu’elle avait décidé qu’elle ne ferait pas pipi … – J’ai entendu. – … tout s’est bien passé. Elle est sur le point de s’endormir. Ça doit en être fini de ses désobéissances pour aujourd’hui. » Ils laissèrent passer un petit moment de silence, chacun étant perdu dans ses pensées. « Que penses-tu de cette première soirée avec Maeva transformée en notre nouvelle petite fille, demanda Fara ? – Oh je trouve que ça s’est plutôt bien passé. J’ai cru, au début, qu’elle n’accepterait pas sa nouvelle condition, son retour f o r c é en e n f a n c e , mais j’ai été rassurée dès qu’elle a cédé suite à la punition que tu lui donnée, dans le bain. – J’ai bien cru que je n’y arriverai pas. Elle a de la volonté. Pour ma part, j’ai été tout à fait rassuré quand elle est venue chercher un câlin, d’abord sur tes genoux, puis sur les miens. Là, c’était vraiment une petite fille que je tenais dans mes bras. – Elle a toujours été friande de cajoleries, même si elle est loin d’avoir eu sa part quand elle était petite : un père absent et une mère préoccupée par sa carrière. J’ai bien essayé de compenser, mais je n’étais pas à la hauteur, bien que je sois son aînée de dix ans. – Oui, peut-être penses-tu que tu n’as pas totalement remplacé sa mère. Mais tu représentes pour elle ce qui est le plus proche d’une Maman attentive et aimante. Sévère avec les écarts également, mais je suis sûr que cela aussi lui convient. Il suffit de voir comment elle se niche dans tes bras dès qu’elle le peut, maintenant qu’en tant que petite fille, elle peut le faire sans que cela paraisse déplacé. – Mmm, sans doute, mais tu complètes bien le tableau. Un papa présent, qui sait punir et qui sait consoler. Quoi de mieux pour Maeva qui n’en a jamais eu autant. » Teva laissa ses pensées vagabonder sur les frasques de Maeva qui avait fait ce qu’il fallait, très vite pour attirer l’attention des adultes. Malheureusement pas avec les bons moyens. « Ne nous faisons pas d’illusion, rajouta-t-elle, nous n’en avons pas fini avec les fessées. Il lui en faudra encore de nombreuses avant qu’elle ne comprenne qu’on peut construire des relations apaisées avec les autres. – Elle y viendra. Bientôt elle cherchera à nous faire plaisir et elle apprendra de mieux en mieux à maîtriser son impulsivité. A partir de ce moment, les fessées s’espaceront. Je serai surpris qu’elles disparaissent tout à fait avant longtemps. Ses mauvaises habitudes sont profondément ancrées et elles ressortiront de temps en temps. – Il faudra que, quand Maeva fera une bêtise particulièrement inadmissible, nous soyons encore plus intraitables avec elle. Les fessées devront alors être plus sévères. J’envisage de lui donner la ceinture pour qu’elle comprenne qu’elle a vraiment dépassé les bornes. – Oui, tu as raison. Quelques marques durables sur les fesses font du bien pour éviter une récidive. »

La conversation retomba. Fara prêtait de nouveau une attention distraite aux images télévisuelles et Teva se plongea dans une revue. Le climat familial qu’ils avaient instauré leur convenait admirablement bien. Il régnait chez eux une harmonie que l’arrivée de Maeva ne pouvait déstabiliser.

JLG

Aura t-il une suite ?
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