Captives

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il y a 2 ans

Isabelle et Ludivine marchaient sur un petit chemin lorsqu'elles aperçurent une maison un peu isolée. Elles s'en approchèrent et constatèrent que la porte était ouverte. Elles avaient toujours été curieuses par nature, aussi elles n'hésitèrent pas à entrer.

La maison semblait vide. Elle était décorée avec goût mais sans luxe excessif. Tout à coup, une superbe jeune femme apparut. Elle avait la trentaine, elle était vêtue d'un chemisier blanc et d'une jupe noire en velours. Elle avait de longs cheveux blonds qui lui tombaient jusqu'aux reins, les yeux bleus et les lèvres légèrement sensuelles. Sa poitrine tendait le tissu de son chemisier à peine ouvert.

Isabelle et Ludivine étaient tout aussi ravissantes. La première, vingt ans bien sonnés, portait un jean et un pull rose en mohair qui mettait en valeur ses formes généreuses. Brune aux yeux verts, cheveux légèrement ondulés, elle faisait tourner bien des têtes.

La seconde venait d'avoir 18 ans. Elle aussi ne laissait personne indifférent: un corps de rêve, des jambes fuselées, de grands yeux noirs, une bouche sensuelle. Elle portait une robe bleue joliment décolletée, et une magnifique chevelure noire un peu ondulée.

  • "Bonjour, moi c''est Eleonore.Comment vous appelez-vous?"

Les deux amies se présentèrent à tour de rôle.

-"Qu'est-ce qui vous amène par ici? -"Ben, nous avons vu la porte ouverte, alors nous sommes entrées!" avoua Isabelle. -"Ah, bien sûr, j'avais oublié de la refermer, sans doute un oubli de ma part!" fit ingénument Eleonore.

-"Seriez-vous une fée?" demanda Ludivine.

Eleonore éclata de rire, faisant apparaître des dents éclatantes de blancheur.

-"Mais non, ma chérie, rassure-toi, je ne suis pas non plus une sorcière ni un monstre!Et puis tu peux me tutoyer, nous sommes entre nous!"

Puis elles passèrent dans une pièce vide. Seules deux chaises étaient installées. Les deux amies étaient intriguées par l'endroit.

-"Aimeriez-vous être mes douces captives?"

Sans attendre de réponse, Eleonore prit délicatement Isabelle par le bras et l'invita à s'asseoir. La jeune fille se laissa entraîner docilement. Eleonore saisit une corde en nylon et commença à ligoter les poignets d'Isabelle. Puis elle fit de même pour son tour de taille et ses bras, puis termina par ses jambes et ses chevilles. Enfin elle sortit un foulard de la poche de sa jupe et le referma sur les lèvres de la jeune fille.

A présent, Isabelle ne put plus faire le moindre mouvement. Ses liens lui interdisaient toute résistance et elle se laissa abandonner en poussant des petits gémissements. Ludivine ne put s'empêcher de contempler son amie entravée mais elle était tout aussi troublée par la beauté d'Eleonore.

-"Approche-toi, Ludivine!"

La jeune fille sentit son coeur s'accélérer.

-"N'aie pas peur, je ne te ferai aucun mal. Viens, ma rose!"

La voix d'Eleonore était si douce que Ludivine se sentit rassurée.

-"Assieds-toi et mets tes mains derrière ton dos!"

Ludivine obéit. Elle sentit une étrange sensation lorsque la corde s'enroula autour de ses poignets. Eleonore la ligota avec soin, mais toujours avec douceur. C'est alors que Ludivine eut une troublante vision. A présent, le chemisier d'Eleonore était largement échancré, laissant entrevoir sa voluptueuse poitrine retenue par un soutien-gorge à balconnets. Eleonore s'aperçut du trouble de la jeune fille.

-"Que regardes-tu avec autant d'intérêt, petite coquine?"

Ludivine eut du mal à maîtriser son émotion. Son sang lui reflua au visage.

-"Alors, ma douce?"

Ludivine bredouilla :

-"Je... c'est... c'est toi que je regarde. Tu es... si belle!"

Touchée par le compliment, Eleonore posa un baiser sur la joue de la jeune fille. Puis elle sortit un nouveau foulard et bâillonna Ludivine. Maintenant, les deux amies étaient solidement ligotées et bâillonnées. Elles poussèrent des gémissements plaintifs tandis qu'Eleonore contemplait son ouvrage. Qu'elles étaient jolies toutes les deux !

Eleonore admira une dernière fois ses captives et sortit de la pièce. Isabelle et Ludivine étaient désormais seules. Le temps s'écoula. Combien de minutes restèrent-elles ainsi? Ludivine sentit une douce torpeur l'envahir. Elle semblait avoir la tête dans les étoiles. C'est alors qu'elle entendit son prénom. Quelqu'un l'appelait.

-"Ludivine! Ludivine!"

La voix se fit de plus en plus insistante.

-"Ludivine, réveille-toi!"

La jeune fille finit par émerger. Au dessus d'elle se tenait Isabelle.

  • Quoi ? -"Tu n'arrêtais pas de gémir!" -"Ce n'est rien, j'ai fait un cauchemar!" -"Ah bon! Cela n'en donnait pas vraiment l'impression" fit remarquer Isabelle.

Ludivine finit par se lever et sans un mot, se dirigea vers la douche. La jeune fille fit couler l'eau sur son corps tandis qu'Isabelle l'observait à la dérobée. Ludivine était superbe dans sa nudité! Son amie la regarda passer l'éponge sur ses jambes, ses seins voluptueux, ses jolies fesses rondes et son épaisse toison bouclée. Puis elle sortit de la douche, enfila un peignoir,n se mit du rouge à lèvres, coiffa ses longs cheveux et revêtit sa robe. Puis elle sortit.

La jeune fille marcha pendant un moment dans la rue, indifférente aux sifflets qui marquèrent son passage. De plus, l'été approchait et l'atmosphère se réchauffait petit à petit. Tout à coup, alors qu'elle attendait à un carrefour que le feu passe au rouge, elle sentit une main tapoter son épaule. Elle se retourna.

Elle faillit tomber à la renverse! Devant elle se tenait une ravissante jeune femme, la trentaine, une longue chevelure blonde soyeuse, vêtue d'un chemisier blanc et d'une jupe noire. Exactement comme dans son rêve de la veille!

Ludivine n'eut pas le temps de revenir de sa surprise, la jeune femme s'adressa à elle avec un sourire éclatant.

-"Bonjour, comment t'appelles-tu?"

Ludivine se présenta en bafouillant, un peu gênée. Elle n'avait pas trop l'habitude de s'adresser à des inconnus, mais le fait que ce soit une femme la mit en confiance.

-"Tu es vraiment très jolie et tu es exactement ce que je cherche! Je suis esthéticienne, mais mon hobby est de ligoter et bâillonner des jeunes femmes et de les filmer. Tu es partante?" -"Oui, pourquoi pas?" fit Ludivine après une légère hésitation. -"Parfait. Dans ce cas, viens avec moi, ma voiture est tout près!"

Ludivine éprouva une drôle de sensation. Tout lui semblait irréel, comme si elle entrait dans une autre dimension. Elle se demanda si elle ne rêvait pas à nouveau. Pendant ce temps, Isabelle restait songeuse. Elle était quelque peu déroutée par le comportement de son amie au réveil. Elle se doucha énergiquement, se sécha et enfila une petite robe blanche en coton. Lorsqu'elle sortit, elle eut bien du mal à résister aux oeillades qu'on lui lançait, mais elle poursuivit son chemin sans mot dire.

Elle arriva juste à temps pour apercevoir son amie monter dans une voiture. Par chance, un taxi arriva à sa hauteur. Elle s'y installa et demanda au chauffeur de suivre discrètement la voiture qui les précédait.

Les deux voitures roulèrent pendant dix minutes, et arrivèrent devant une petite maison un peu à l'écart du centre-ville. Ludivine et Eleonore descendirent de voiture. Isabelle quitta son taxi à son tour. Que donc allait faire son amie dans cette maison ?

Elle attendit dix bonnes minutes pour se décider à entrer. La porte n'était pas fermée à clé. Elle parcourut chacune des pièces, puis vit une porte à demi fermée. Elle entendit les voix de deux jeunes femmes. Son coeur battait à toute allure dans sa poitrine. Elle vit Ludivine ligotée et bâillonnée sur une chaise tandis qu'Eleonore installait une petite caméra sur un trépied. La respiration d'Isabelle se fit plus forte. Soudain la porte s'ouvrit et Eleonore découvrit sa visiteuse avec un cri de surprise.

-"Que tu es jolie! Viens, tu seras ma nouvelle captive!"

Le coeur de la jeune fille s'accéléra, sa jolie poitrine se soulevait à chaque battement.

-"Comment s'appelle cette jolie princesse?"

-"Isabelle."

-"Viens, je ne te ferai aucun mal!"

Isabelle hésita. Que devait-elle faire? Fuir ou rester? En même temps, elle observait son amie du coin de l'oeil. Elle ne semblait manifester aucune crainte. Eleonore, avec un grand sourire, attendit la réponse d'Isabelle en tenant une corde à la main.

Isabelle était sur le point de fondre en larmes, puis elle se ressaisit et finit par s'asseoir sur la chaise qu'on lui désignait. Avec satisfaction, Eleonore ligota soigneusement les poignets, les jambes et les chevilles de la jeune fille.

-"Tout va bien, ma douce? Je ne te fais pas mal?"

Isabelle hocha la tête. Elle se laissa faire en éprouvant une douce sensation, comme une sorte de vertige. Elle respira le parfum frais et délicat de la jeune femme lorsque celle-ci lui posa le baillon sur ses lèvres. Puis Eleonore mit la caméra en route. Les deux amies restèrent ainsi une bonne demi-heure en poussant des petits gémissements. Enfin la caméra s'arrêta. Eleonore libéra les deux amies. Elles frottèrent leurs poignets endoloris, puis elles reçurent chacune un jus d'orange pour se remettre de leurs émotions. Puis elles se séparèrent en s'embrassant. Les deux filles finirent par sortir de la maison. Ludivine se tourna vers son amie et demanda:

-"Tu crois aux prémonitions, toi?" -"Non, pourquoi?" -"Oh, pour rien!" Elles éclatèrent de rire, puis se mirent en route en se tenant la main.

..............

Le jour se leva peu à peu. Le soleil commença à percer ses premiers rayons à travers la chambre, caressant délicatement les corps dénudés des deux amies. Isabelle s'éveilla la première. Elle s'étira longuement et contempla Ludivine endormie. Elle fixa ce corps merveilleux, dans tout l'éclat de sa jeunesse, sa peau fine et satinée, ses fesses rondes et sa longue chevelure blonde.

Ludivine finit par ouvrir les yeux. Isabelle la fixait toujours, un radieux sourire aux lèvres.

-"Bonjour!" -"Quelle heure est-il?" -"Sept heures, comme tu vois!" fit Isabelle en fixant le radio-réveil.

Ludivine bondit du lit et fila vers la douche. Cinq minutes plus tard, elle en sortit et revêtit une magnifique robe blanche à bretelles qui lui donnait l'air d'une petite princesse. Isabelle siffla d'admiration et prit possession du cabinet de toilette et fit ses ablutions à son tour. Elle s'habilla ensuite à la hâte, enfila une jupe bleu pâle et un corsage mauve. Les deux amies étaient ravissantes dans leurs tenues respectives.

Elles avalèrent leur petit-déjeuner, puis elles partirent chacune de leur côté. Isabelle suivait une formation de secrétaire, tandis que Ludivine poursuivait ses études à la fac.

Le soir, elles se retrouvèrent et allèrent faire des courses. Elles passèrent chez un traiteur italien et firent provision afin de préparer leur repas du soir. Sitôt arrivées chez elles, elles déballèrent le tout et firent chauffer les lasagnes. Une bouteille de rosé fit office de boisson et elles s'installèrent à table.

La soirée était déjà bien avancée, mais les deux amies semblaient en pleine forme et ne ressentaient nullement le sommeil. Isabelle alla chercher le dessert, un succulent tiramisu qui leur mit l'eau à la bouche et les cala pour de bon, elles auraient de quoi tenir jusqu'au lendemain matin.

Elles repensaient à l'aventure qu'elles avaient vécu peu de temps auparavant et leur donnait l'envie de pimenter leur soirée. De plus, Isabelle n'avait pas cessé de fixer Ludivine pendant tout le repas, l'observant à chacun de ses faits et gestes. Sa gracieuse silhouette flottait dans sa robe blanche et un désir brûlant avait envahi son corps.

Isabelle se leva et débarrassa la table. De son côté, Ludivine était tout aussi troublée par la beauté d'Isabelle. Elle n'avait jamais osé avouer ouvertement ses sentiments, mais le fait de la voir se lever et évoluer dans la pièce la troublait. Sans compter que la jeune fille avait un charme fou, et cette dernière n'avait pas entièrement boutonné son corsage et laissait entrevoir une poitrine voluptueuse à peine retenue par son soutien-gorge à balconnets.

Cette dernière finit par revenir au bout de quelques instants avec plusieurs cordes dans les bras, elle les posa dans un coin et s'approcha de Ludivine. Maintenant les deux jeunes filles étaient face à face, le visage si doux d'Isabelle était si près de son amie que celle-ci ne put détacher son regard de celui d'Isabelle, pétillant et plein de tendresse.

-"Je t'aime, Ludivine!"

Le coeur de Ludivine battait à toute allure, une douce chaleur envahit son corps et tous ses sens étaient en éveil.

-"Isabelle..."

Mais déjà celle-ci avait refermé ses lèvres sur celles de son amie, et un baiser long et passionné les unit pendant un moment. Ludivine ouvrit délicatement le corsage de son amie, et posa sa main sur les deux globes voluptueux que couvraient à peine son soutien-gorge. Puis Isabelle s'écarta de Ludivine, saisit l'une des cordes qu'elle avait mises de côté et fit pivoter son amie afin de lui ligoter les poignets.

Ludivine ferma les yeux. Elle sentit un bonheur indicible la pénétrer, tandis qu'Isabelle poursuivit son ouvrage. Une seconde corde plus longue s'enroula autour de sa taille tout en faisant ressortir le galbe de sa jolie poitrine.

-"A partir de maintenant, je veux que tu m'appelles "princesse!" -"Ou.. Oui... princesse Isabelle!" -"Tu m'aimes?" -"Oui... je...je t'aime!" -"Tu m'obéiras? -Oui, je t'obéirai... princesse!"

Isabelle caressa la joue de son amie, puis elle continua. Une troisième corde entrava les jambes de Ludivine, puis une quatrième s'enroula autour de ses chevilles. Puis la jeune fille ouvrit un tiroir, en sortit un foulard et le noua autour de la bouche de Ludivine, qui fut réduite à l'impuissance, offerte à son amante. Puis Isabelle porta son amie dans ses bras comme un paquet, la déposa sur le lit et la contempla longuement.

-"Mmmmmmph! Mmmmmmmm!" -Tu es bien, ma chérie?"

Ludivine se tortillait sur le lit tout en poussant des gémissements plaintifs, ce qui ne fit qu'augmenter le désir d'Isabelle. Soudain, quelques coups retentirent à la porte. Isabelle se leva en se demandant qui pouvait bien venir à cette heure, d'autant qu'elle n'attendait personne. Un peu contrariée par ce contretemps, elle se dirigea vers l'entrée.

...........

"Bonsoir, Isabelle!"

La jeune fille poussa un cri de surprise. Devant elle se tenait Eleonore, plus belle que jamais dans une robe bustier noire qui moulait à merveille ses formes généreuses, ainsi que des chaussures à talons aiguilles qui lui faisaient facilement gagner dix centimètres de plus. Les deux jeunes femmes s'embrassèrent, puis Isabelle invita son amie à entrer.

-"Tu veux boire quelque chose? Au fait, j'ai une petite surprise pour toi, entre!"

Eleonore suivit la jeune fille, se demandant bien quelle surprise elle lui réservait. Quel ne fut pas son étonnement à la vue de Ludivine ligotée et bâillonnée sur le lit, elle ressentit un frisson parcourir son échine.

-"Alors, elle n'est pas belle, ma surprise?"

Eleonore sentit son coeur s'emballer, elle n'aurait jamais pensé qu'Isabelle fût si douée pour les liens, ce qui ne fit qu'augmenter son excitation.

-"Elle est jolie? Elle te plaît?"

Eleonore ne sut que répondre, les mots avaient du mal à sortir de sa bouche, ses joues commencèrent à prendre une teinte pourpre, sans se douter de ce qui allait suivre.

Entrre-temps, Isabelle fila à la cuisine, et revint avec une bouteille de champagne à la main et deux coupes qu'elle remplit aussitôt, puis elle en tendit une à Eleonore, laquelle avait le regard vaguement perdu, tellement elle avait du mal à évacuer son émotion.

-"A nos retrouvailles !" -"A notre petite prisonnière!" renchérit Isabelle. -"Je ne savais pas que tu aimais autant ces jeux et que tu étais aussi douée!" -"J'ai été à bonne école, pas vrai?" fit ingénument la jeune fille avec un petit sourire en coin.

Le trouble d'Eleonore se fit plus marqué. Le regard d'Isabelle était presque perçant, malgré la douceur qui caractérisait son visage. Les deux jeunes femmes sirotèrent leur champagne, en jetant de temps en temps des regards sur leur captive, laquelle ne cessait de se tortiller et de pousser des petits gémissements plaintifs.

Au bout d'un moment, Eleonore s'aperçut que sa coupe était vide, qu'Isabelle s'empressa de remplir à nouveau. Elles portèrent un nouveau toast, et vidèrent leur coupe d'un trait. Eleonore se sentit euphorique, comme si elle planait dans les airs. Entre-temps, Isabelle avait éxagérément entrouvert son léger chemisier, laissant deviner une poitrine pulpeuse que son soutien-gorge avait bien du mal à dissimuler, et prenait des mines aguicheuses tout en fixant son amie.

Puis elle reposa sa coupe sur la table, fit de même avec celle d'Eleonore, et lui prit gentiment le bras.

-"Dis-moi, ma chérie, ça te plairait de tenir compagnie à ma petite prisonnière?"

Eleonore ne savait plus très bien où elle était, son regard semblait perdu dans le vide, le champagne commençait à faire son effet et la tête lui tournait quelque peu. Comme un automate, elle suivit Isabelle, laquelle la fit asseoir sur le lit en lui caressant sa longue chevelure blonde. Puis elle se dirigea vers une armoire, en sortit plusieurs cordes qu'elle déposa dans un coin, en prit une et s'approcha d'Eleonore. Elle joignit les deux mains de son amie dans le dos et commença à à la ligoter soigneusement.

Eleonore fut traversée par un étrange sentiment. Isabelle prenait un plaisir évident à cette situation, ce qui rendit son ouvrage d'autant plus aisé. Ensuite, elle entrava la taille de la jeune femme de manière à bien faire ressortir ses formes voluptueuses, et s'attaqua ensuite à ses jambes et ses chevilles.

Au bout de dix minutes, Isabelle avait fini. Elle contempla son travail et demanda :

-"Alors, ma douce, ça fait quoi de voir les rôles inversés? Tu te souviens, quand tu m'avais ligotée? Tu avais pris ton pied, eh bien maintenant c'est mon tour!"

Eleonore fixa son amie dans les yeux, sa beauté avait quelque chose d'étrange tout comme son regard, et son coeur battait de plus en plus fort. -"Oh, attends, j'ai oublié quelque chose, je reviens!"

La jeune fille ouvrit un tiroir, en sortit une culotte et la fourra dans la bouche d'Eleonore.

-"Ouvre ton bec, mon coeur!"

La jeune femme commença à gémir, mais Isabelle ne lui laissa pas le temps de réfléchir à sa situation, elle prit un bandeau qu'elle noua autour de la bouche d'Eleonore et fit un double noeud.

-"Mmmmmmmmpf!" -"Tu es mignonne comme tout! Attends, je vais te mettre à côté de Ludivine, tu seras mieux!"

Isabelle fit basculer son amie sur le côté et l'installa à côté de Ludivine, laquelle avait suivi toute l'opération avec de grands yeux. La jeune fille observa le spectacle avec délectation. Fière comme une petite reine, elle regarda avec attendrissement ses deux captives qui se débattaient vainement sous ses yeux.

-"Vous êtes adorables toutes les deux! Vous savez quoi? Je vais vous laisser ainsi pour la nuit, ne vous inquiétez pas, je serai à côté, je vous libérerai demain, en attendant je vais dormir, cette journée m'a épuisée!"

Isabelle déposa un tendre baiser sur la joue de ses prisonnières, puis éteignit la lumière et sortit.

.................. Le lendemain matin, Isabelle s'éveilla, fraîche comme une rose. Simplement vêtue d'une nuisette qui la rendait fort désirable, elle se dirigea vers la chambre où se trouvaient ses prisonnières.

-"Bonjour, vous avez bien dormi?"

La question semblait saugrenue aux deux jeunes femmes, qui avaient passé la nuit dans une position relativement inconfortable, même si Isabelle avait pris soin de ne pas trop serrer leur liens afin de ne pas leur laisser de marques, tout en sachant qu'elles ne pourraient pas se libérer.

La jeune fille prit un canif et coupa leurs liens. Eleonore et Ludivine massèrent leurs poignets et leurs jambes, puis filèrent aux toilettes. Pendant ce temps, Isabelle partit dans la cuisine et prépara le petit-déjeuner. Toutes trois s'installèrent ensuite dans le salon, elles s'attablèrent devant leurs bols de café fumant et des croissants tout chauds qui leur permirent de se remettre de leurs émotions.

-"Allez-y, mes chéries, régalez-vous, vous l'avez bien mérité!" fit ingénument Isabelle en voyant ses deux amies se jeter sur leur pitance.

Les deux jeunes femmes dévorèrent en un rien de temps leurs croissants sous l'œil attendri d'Isabelle, puis quand tout fut fini, celle-ci débarrassa la table et fila vers la salle de bains, ouvrit un flacon de bain moussant et ouvrit tout grand les robinets. Lorsque la baignoire fut remplie à sa convenance, Isabelle enleva sa nuisette et se glissa dans l'eau. Ses amies l'observèrent du coin de l'œil, admirant son corps sculptural plongeant dans la mousse blanche. Au bout d'un moment, constatant que ses amies n'avaient pas bougé, Isabelle tourna la tête et demanda :

-"Eh bien, je vous plais? Au fait, y a t-il une volontaire pour me savonner un peu?"

Eleonore hésita un instant, puis se dirigea vers la baignoire et saisit une éponge végétale qu'elle enduisit de savon, et commença à frotter le merveilleux corps de la jeune fille. Elle passa l'éponge sur la voluptueuse poitrine dont les mamelons se dressaient fièrement, puis glissa vers l'entrejambe orné d'une épaisse toison bouclée. Isabelle se leva et offrit son généreux postérieur, sur lequel Eleonore s'attarda assez longuement, puis la jeune fille replonga dans la mousse avec un sourire de satisfaction.

-"Merci, ma chérie, tu m'as fait un bien fou!"

Eleonore reposa l'éponge, puis Isabelle sortit du bain, enfila un peignoir et coiffa ses cheveux. Puis elle enfila une robe assez courte, soulignant ses jolies rondeurs et sortit, non sans avoir donné un tendre et rapide baiser à ses amies.

Ludivine sentit les larmes lui monter aux yeux, elle était quelque peu déconcertée par tout ce qui arrivait depuis la veille. Eleonore la prit dans ses bras, lui enleva sa robe et fit longuement l'amour avec elle.

Après ce tendre intermède, Eleonore décida de monter un plan pour donner une leçon à cette peste d'Isabelle, elle se concerta avec Ludivine pour lui faire part de son idée.

-"Ecoute, ce soir, quand elle rentrera, on va lui montrer de quoi on est capable! En attendant, moi je file à mon boulot et toi, tu feras les courses pour ce soir!"

Ludivine acquiesca, puis fit sa toilette à son tour, puis sortit. Eleonore partit de son coté, tout en songeant à la surprise qu'elle ferait le soir même à Isabelle...

.................

Eleonore coiffa ses longs cheveux blonds et en fit une jolie natte, ce qui la rendait encore plus attirante, tandis que Ludivine se maquillait soigneusement, mit un rouge à lèvres pas trop vif et colora ses ongles d'un joli bleu foncé, et fit pigeonner le décolleté de sa robe blanche. Ainsi parées, les deux jeunes femmes allèrent préparer le repas en attendant le retour d'Isabelle. De délicieuses senteurs s'échappèrent de la cuisine. Eleonore retourna le gigot d'agneau qui mijotait lentement dans le four, tandis que Ludivine mettait la dernière main à un somptueux gâteau au chocolat.

Il était près de huit heures quand Isabelle fit son apparition. Elle émit un petit sifflement lorsqu'elle aperçut ses amies coiffées et pomponnées comme des princesses.

-"Waouh! C'est pour moi que vous vous êtes fait une beauté?" -"En quelque sorte!" fit Eleonore avec un sourire complice en direction de Ludivine. -"Dites donc, ça sent bon dans la cuisine! On fête quoi?" -"Oh, rien de spécial. C'est juste parce qu'on est ensemble!" minauda Ludivine.

Isabelle s'étonna sur le moment, mais ne fit pas plus de commentaires et partit dans la salle de bain afin de recoiffer ses cheveux ébouriffés par le vent. Pendant ce temps, Eleonore sortit le gigot du four et le déposa sur la table ainsi qu'une bouteille de vin qu'elle prit soin de déboucher.

Isabelle ouvrit des yeux ronds comme des billes devant ces préparatifs. Le gigot dégageait un parfum appétissant, mettant l'eau à la bouche de la jeune fille.

-"Dites donc, vous avez mis les petits plats dans les grands! J'ai une faim de loup!" -"Non, ma chérie, c'est nous qui allons nous régaler, pas toi!"

Isabelle n'eut pas le temps de protester et encore moins de réagir. A peine attablée, ses deux amies se saisirent d'elle et commencèrent à la ligoter soigneusement. Elle voulut se débattre, mais en vain, elle fut bientôt réduite à l'impuissance.

-"Vous déconnez ou quoi? Vous êtes devenues folles?"

Ludivine prit un bandeau noir et le noua autour de la bouche d'Isabelle.

-"Calme-toi, ma douce, on n'entend que toi ici! Tu vas être bien sage maintenant!" -"Mmmmmmmmmmpf!"

Eleonore et Ludivine s'attablèrent et attaquèrent leur repas sans s'occuper de leur prisonnière. Elles découpèrent le gigot fumant en tranches fines et le dégustèrent avec appétit. Eleonore servit le vin, puis le goûta. Ensuite, elle servit Ludivine qui semblait apprécier. Elles bavardèrent pendant un moment, parlant de choses et d'autres, puis vint l'heure du dessert. Ludivine alla chercher le gâteau et le rapporta sous l'oeil gourmand d'Eleonore.

-"Tiens, si tu veux, on va boire de reste de champagne d'hier, qu'en dis-tu?"

Ludivine repartit dans la cuisine et ramena la bouteille ainsi que deux coupes, qu'elle remplit généreusement. Les deux amies trinquèrent, sous l'oeil d'Isabelle qui poussait des gémissements furieux sous son bâillon.

-"Désolée, ma chérie, avec tout ça, te voilà privée de dessert. Dommage, tu ne sais pas ce que tu perds!"

Elles savourèrent leur dessert avec des mines de petites filles ravies, tout en jetant des coups d'oeil discrets vers Isabelle qui écumait de rage. Le festin s'acheva au bout d'un moment. Elles débarrassèrent la table, puis Ludivine revint vers son amie, toujours entravée. Elle entrouvrit le corsage d'Isabelle et glissa sa main dans le décolleté vertigineux de la jeune fille, puis lui retira son bâillon.

-"Alors? Tu vois que ce n'était pas si désagréable? Il suffit d'y prendre goût!"

Isabelle frémit sous la caresse de Ludivine. Elle ferma les yeux et finit par s'abandonner.

-"Ca va mieux? Tu es calmée?"

Isabelle hocha la tête, puis Ludivine la libéra. La jeune fille massa ses poignets, et fila dans la salle de bain afin de se remaquiller. Elle revint vers son amie, qui lui prit les mains et la regarda droit dans les yeux.

-"Ca va?" -"Oui, je me sens mieux!" -"J'ai voulu te donner une leçon, avoue-le! Au fait, il faut que je t'avoue quelque chose, j'ai fait l'amour avec Eleonore!" -"C'est rien , je ne t'en veux pas!" -"Tu m'aimes toujours?" -"Oui, bien sûr!" -"Tu as aimé ce que je t'ai fait?" -"Oui, je me suis sentie bien, même si tu as un peu serré les noeuds!" -"Moi aussi, je suis douée! Presque aussi bien que toi!" -"Presque autant qu'Eleonore!"

Les deux amies éclatèrent de rire, puis tombèrent l'une dans les bras de l'autre.

Sur ce, Eleonore arriva dans la pièce.

-"Eh bien, j'espère que je ne vous dérange pas?" -"Non, t'inquiète!" -"Alors, vous avez aimé votre petite soirée?" -"Ouais, et même prêtes à remettre ça si tu veux!"

Eleonore se versa une coupe de champagne. -"Alors, à nous trois?"

Les deux jeunes filles se servirent à leur tour, puis trinquèrent ensemble. -"Laquelle est la meilleure, à votre avis?" demanda Eleonore -"Tu te débrouilles bien pour les noeuds, pas vrai?" fit Isabelle. -"Je dois dire que de mon côté, je m'en tire pas trop mal, pas vrai?" renchérit Ludivine.

Et toutes trois vidèrent leur coupe dans un énorme éclat de rire.

Fin

beaugosse

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