Senteurs du Sud (1)

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il y a 12 ans
Senteurs du sud… je voulais appeler cela « cent heures dans le sud », mais ça fait nettement moins poétique Un titre doit accrocher le lecteur. Mais bon « senteurs du sud » ça va aussi puisque j’ai « senti » dans tous les sens du terme…

Et oui, car c’est ce qui m’est arrivé. Vraiment. Je partais pour quelques jours de vacances en Languedoc et faisais un crochet chez des connaissances qui y vivent avant de me reposer au bord de la mer. Que nenni. Mes cent heures se sont déroulées entre bondage, humiliation, travaux divers et mises à l’épreuve… Jour 1 : Samedi 31 octobre 2009 Il est 15h30. Mon Maître me « livre » chez Madame et Monsieur TSM, déjà rencontrés en été. Sans avoir le temps de me reposer de la route, sans avoir le temps de me rafraîchir le gosier, je dois me rendre dans l’annexe où se trouvent les instructions suivantes : Bonjour Chris,

  1. Passe ce collier et ferme-le avec le cadenas.
  2. Mets TOUS tes effets personnels dans le carton, vêtements « civils », clés, papiers et ton téléphone par-dessus.
  3. Passe le joli BODY rose que t’a préparé ton Maître.
  4. pose les chaines à tes pieds et ferme les cadenas. Si nous constatons que tu peux dégager tes pieds, cela va craindre pour ton matricule. Regarde le fouet et évite la provocation.
  5. Comme tu peux le constater, il y a des menottes accrochées à une chaine et une cagoule. Mets la cagoule et passe-les autour de tes poignets sans décrocher le mousqueton. Lorsque tu auras réalisé tout ce qui t’est demandé et que tu auras fermé les menottes, il sera trop tard pour reculer.

Je regarde la pièce, je découvre tout comme annoncé dans l’ordre de mission. Je croise le fouet du regard… Il est temps que je m’exécute. Je me dessape tout en relisant avec attention les instructions. Pas question de me tromper. Je sais que mes Maîtres ne sont pas tendres avec les écarts. Une fois nu, j’enfile le body rose. Je me sens ridicule dans cette tenue est j’imagine que c’est pour cela que c’est fait. La barre d’écartement est fixée sans trop de difficulté. Avant d’éteindre l’éclairage, je passe la cagoule, trop petite pour mon crâne rasé.

Encore une cagoule BDSM faite pour un nain de jardin, me dis-je tout bas. Je me dirige vers l’interrupteur afin de ramener les ténèbres sur moi et je rejoins la place assignée en dessous des menottes métalliques pendues à des chaines. Je les ferme en prenant bien soin de ne pas écraser mes poignets. Je sais que ça va durer. Je n’aime pas les menottes métalliques, elles me font vite mal. Le temps passe. Je suis à l’affut du moindre bruit. Rien.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes, la porte s’ouvre et mon Maître vient inspecter le respect de ses instructions. Ne trouvant rien à redire, il n’a pas de raison de me punir d’entrée de jeu. Il me pose tout de même un parachute (avec pointes ?) et un poids. Aucune plainte ne sort de ma bouche. Dans la foulée il me cite un extrait d’une de nos conversations sur le chat : le participe passé de lire est lu. Je lui avais fait cette « remarque » toute gentille car il avait fait une erreur prêtant à double interprétation. Mais son orgueil de Maître avait mal encaissé ! Il ajouta : « il y a 28 caractères, virgule comprise, donc : 28 minutes d’attente supplémentaires puis 28 coups de martinet suivis de 28 coups de cravache ».

Sur ces mots, il m’abandonne à mon sort et quitte la pièce. « Il bluffe, il va quand même pas faire ce qu’il dit », pensais-je. Le temps continue à s’égrener lentement. Puis il revient, accompagné de Madame et m’ordonne d’ouvrir la bouche. Un objet froid et métallique emplit la cavité. « C’est pour le réchauffer avant de le placer là où il doit aller » me dit le Maître. Je tente avec ma langue de savoir ce que c’est et je me rends vite compte qu’il s’agit d’un rosebud. Viennent alors les punitions annoncées. La cravache succède au martinet, je tire sur mes poignets, les menottes me rentrent dans la chair. Mais les Maîtres ne semblent pas sensibles à ma souffrance tant ils sont concentrés sur la manipulation des ustensiles qu’ils utilisent pour me punir. Le poids tire sur mes boules, il se balance au gré de mes tentatives d’échapper aux coups. La cage de chasteté fait bien son effet : mon début d’érection engendre encore plus de souffrance !

Après un moment, les Maîtres estiment que la punition est suffisante. Ils introduisent le rosebud là où il doit être et, histoire de m’humilier un peu plus, ils me mettent une couche jetable ainsi qu’une culotte plastique dont la ceinture est une chaîne qui se retrouve rapidement cadenassée. Le petit bruit métallique du cadenas vibre dans mes oreilles, me voilà enfermé en plus de l’être dans la CB. Un instant de flottement, rien ne se passe. Pourquoi ne ferment-ils pas le body ? Que complotent-ils ? Mes pieds sont détachés de la barre d’écartement. Une main tape sur mon pied gauche : je sais que je dois le lever.

Quelque chose est passé, puis même opération sur le deuxième pied. « En plus de la couche et de la culotte plastique, ils me mettent encore autre chose, mais qu’est-ce ? » Rapidement, la « chose » est montée sur mes hanches et le body est refermé. Mes mains sont détachées et instinctivement, je laisse glisser la droite sur le bas de mon ventre. A peine ai-je touché le « rembourrage » de mon entrejambes que le Maître m’ordonne de mettre les mains derrière la tête. A ce que j’ai pu sentir, un lange droit bien épais a été placé. Maîtresse a pris un malin plaisir à faire passer les deux morceaux de chaine de la CP le long de chacune de mes cuisses.

A chaque mouvement, elles cliquotent. Puis des fers me sont mis aux chevilles. La cagoule est retirée et un solide bâillon remplace immédiatement une partie de l’espace vide. Je retrouve la vue : un tableau humiliant se présente à moi. Bâillonné, les mains enfermées dans des gants de bondage cadenassés, body rose, couches épaisses gonflant le bas du body, chaines aux pieds…

Les Maîtres me font sortir. L’air frais de la nuit me ravigote. Trainant mes chaînes, je suis Madame qui m’emmène vers leur maison. Une fois dans la cuisine, elle me me fait asseoir sur une couverture rouge. Dans le temps, on faisait des photos des bébés les fesses à l’air sur une peau de mouton. Cela traumatisait l’ado qui se voyait ainsi quelques années plus tard. Qui sait combien de frustrés cela a fait ! Et bien, je me trouvais un peu dans cette condition-là. Je n’avais pas les fesses à l’air, au contraire, et le Maître fit des photos du « bébé » sur cette couverture à longs poils. Pendant tous ces moments, les Maîtres ne perdaient pas une occasion de se moquer du tableau. J’ai du devenir rouge comme la couverture !

Après avoir repris des forces, les Maîtres me conduisent dans leur salon. Ils ôtent le bâillon et me demandent si j’ai soif. Je réponds que oui, depuis le temps que je « pendais » aux chaines… Voilà donc Madame qui me fait coucher sur le canapé, la tête sur ses genoux et me donne un biberon à téter ! Je bois sans difficulté car j’ai soif. Puis, retour sur ma couverture entretemps arrivée au pied du canapé. Madame vit mes jambes trop poilues à son goût. « Un bébé n’a pas de poil, qu’en penses-tu ? » dit-elle à son homme. « Tu as raison, il faut faire quelque chose » répondit-il avec un sourire narquois. Madame se dirigea vers la salle de bain pour aller chercher son matériel d’épilation.

En revenant, elle dit : « je n’ai plus assez de cire pour un tel travail, on va donc le faire à l’épilateur électrique. Il faudra que tu le tiennes bien ! ». Rapidement allongé sur le dos à même le sol, Monsieur le posa au dessus de ma tête en bloquant les bras et Madame attaqua le travail. A chaque douleur, je me tortillais, mais le poids des Maîtres et les chaines aux pieds ne permettait pas trop de mouvements. Tout comme les anciens disques vinyles, la première face finie, il fallut attaquer l’autre coté. Madame me fit tourner. Et rebelote ! Au bout d’une demi-heure, mes jambes étaient débarrassées de tout poil « disgracieux ».

Monsieur proposa alors à Madame de visionner un film. « Chouette, un peu de détente ! » Il sort un film X où des hommes kidnappés sont torturés par de beaux bourreaux musclés. Donc au lieu de me calmer, cela eut pour effet de me causer de nouvelles douleurs dans la CB ! Au bout d’une heure, j’ai éprouvé du soulagement quand les Maîtres ont pensé au repas du soir. Ils m’ont donc « abandonné » devant la télé pour préparer la table. Un petit quart d’heure plus tard, Madame vint me chercher, Monsieur arrêta le DVD et retour dans la cuisine où, à ma grande surprise, il y avait trois assiettes sur la table. Tiens, je vais pouvoir manger « normalement ». Et bien non ! Monsieur m’attacha sur une chaise entre eux deux, il me sangla à la chaise, me mit un essuie de vaisselle en guise de »bavoir » et ils commencèrent à me nourrir à la petite cuillère. Je protestai que je pouvais faire ça moi-même, mais mes protestations restèrent sans suite.

Après le diner, retour sur le canapé. Les couches sont enlevées, et me voilà contraint d’expulser le rose but. Une fois l’engin sorti de mon anus, Madame entreprends de me langer à nouveau pour la nuit. « Ne t’inquiète pas pour la capacité de la couche, c’est une épaisse, tu peux te laisser aller dedans. De toute façon, nous te mettons aussi une culotte plastique pour éviter les fuites. » dit Monsieur. Madame me talque les fesses, les cuisses et la couche est aussitôt remise en place avec la cp. Et là tout a été très vite : Monsieur amena un sac de bondage en toile blanche dans lequel ils me firent glisser.

J’ai tenté de résister, mais la cravache s’abattit sur mes cuisses. Une fois allongé devant, je priai secrètement qu’ils ne me mettent pas les bras dans les manches latérales intérieures. Mais pas de chance… La fermeture éclair refermée, les sangles serrées… La nuit sera pénible. Chance : ils ne m’ont pas attaché au lit !!! Cela aura son importance plus tard. Le bandeau fixé sur la tête, je pouvais tenter de m’endormir. La sangle située un peu plus bas que la taille exerçait une pression sur ma cage de chasteté. Comme si j’avais besoin de ça ! Mais les Maîtres ne se souciaient pas de mes états d’âme. Ils me donnèrent un teddy bear pour compagnon de nuit et allèrent se coucher. Ereinté par les événements, je sombrai assez vite dans un profond sommeil.

Combien de temps avais-je dormi ? Dans la maison, tout était calme, seul de légers ronflements provenaient de la chambre de Madame et Monsieur. Ronflements, le mot est peut-être exagéré. Respirations profondes… Après avoir abondamment soulagé ma vessie, je fis quelques mouvements pour tenter de retrouver le sommeil. Mais une fois que j’y parvenais, mes bras ankylosés me réveillaient à nouveau. Que faire ? Je voulais être libéré de ma prison de toile. Je risquai d’appeler, mais aucune réponse. Qu’aillais-je leur dire pour qu’ils me sortent de cette contrainte ? Bah, je leur dirai que j’ai difficile à respirer. Ils seront sensibles à cet argument et auront pitié ! Mais personne ne se réveillait.

Au bout d’un moment, il me sembla que Monsieur se levait. Après un passage sur le trône, il ne fit pas attention à moi et retourna se coucher. Comme Monsieur n’avait pas été sensible à mon sort, je tentai de réveiller ma Maîtresse pour l’amadouer. Je sais son cœur sensible à l’autre. J’ai toute mes chances. Mais Madame ne se réveille pas ! Tant pis, je risque. Je me glisse par terre en faisant le moins de bruit possible et en calculant mes mouvements pour ne rien cogner. Le carrelage est propice au ramping en sac de bondage.

Au bout d’une demi-heure, je parvins à faire les cinq mètres qui me séparaient du pied du lit des Maîtres. Après un moment, Monsieur se relève. Je le sais matinal, je me réjouissais d’être arrivé au bout de la nuit. Mais rien ne se passait. Il quitta la chambre sans porter attention à ce corps allongé au pied de son lit. Là, je ne tenais plus. J’appelai Madame et elle finit par se réveiller. Elle me dit : « comment es-tu arrivé là ? » Dans un demi-sommeil, je lui répondis : « en train ». Je lui dis alors : « j’ai pas facile de respirer » et, tel que je l’avais prévu, elle entreprit de me détacher les sangles du torse et descendre un peu la fermeture éclair. Puis, quittant la pièce, elle m’abandonna croyant que je ne pourrais pas me libérer.

Pendant sa courte absence, je parvins à m’extirper du sac. Quand elle revint, elle appela son homme et il m’emmena assez sèchement avec lui. Un rapide coup d’œil sur le réveil, il était 3h15 ! Loin d’avoir fait la nuit dans la contrainte, alors ! Monsieur me conduisit dans son bureau, et me fit asseoir par terre pendant qu’il travaillait sur son ordinateur. J’aurais aimé redormir, moi !

Au bout d’une heure, il décida de se recoucher et je pus terminer ma nuit…

Le pire est qu'il est retourné chez ce couple dominant comme il le raconte ici mais ce fut plus hard

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Merci Chris pour ce retour....
Toujours aussi agréable à lire
Oh la la, il y en a qui ont des idées tordues !
Comme indiqué précédemment, vous avez l'art de donner envie de vous rejoindre même si des fois, cela doit être un peu difficile.
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