Récits
La clef USB (10)
il y a 2 ans

De jeu en jeu

[Le début de cette saga est ICI](/recit/194768) C’est elle qui a eu l’idée. Qui le lui a proposé. - Tu sais, pour la vidéo de l’autre jour avec Damien. - Oui. Eh bien ? - Ce qu’on pourrait, c’est la regarder chacun de notre côté. Toi ici, dans le séjour. Et moi, dans la chambre, à côté. Et ça, tout en se parlant au téléphone. - Et pourquoi pas ? Ça aurait aussi son charme. Beaucoup de charme. Aussitôt dit, aussitôt fait. On s’est séparés. - T’es prêt ? - Oui. Toi aussi ? Et elle a été à l’écran. - Comment tu te défrusques ! T’y mets une conviction ! Ça pressait, hein ! C’était pas de coucher avec Damien qui pressait, non. C’était qu’Antoine la regarde coucher avec Damien. Et qu’il la filme en train de le faire. Nuance. Mais elle n’a rien dit. - Et comment tu te jettes sur sa queue ! Une vraie meurt-de-faim. Cette voix qu’il avait ! Chaude. Envoûtante. - Ah, tu la savoures, hein ! Faut reconnaître aussi qu’elle est pas mal du tout. Normal que t’appréc...
La clef USB (9)
il y a 2 ans

Damien avec Christina devant Antoine qui filme.

[Le début de cette saga est ICI](/recit/194768) Au téléphone, il n’a pas hésité une seule seconde. Bien sûr qu’il pouvait se libérer ! Bien sûr. - Demain, ce serait possible ? Ça l’était, oui. - Mais si tu m’expliquais… - C’est pour la vidéo. Celle où c’est moi qui suis dessus, tu sais bien. Celle que tu disais qu’il fallait qu’on la refasse. - J’ai jamais dit une chose pareille ! - Non, mais t’as prétendu que c’était du gâchis. Que c’était trop immobile. Qu’on voyait pas bien. Ce qui revient au même. Et ce qu’est vrai. Ça saute aux yeux. Alors j’ai pensé que le mieux, c’était encore qu’on la refasse. - Voilà une idée comment elle est bonne ! - Oui, hein ! Du coup, je suis allé tâter le terrain chez Damien. À qui j’ai laissé croire que tu m’avais mis le couteau sous la gorge. C’était ça ou tu balançais tout à Kevin. - Quel monstre je fais ! Et il a pas vraiment élevé d’objection, j’imagine… - Oh, pour ça, non ! Il est ravi en fait. Parce qu’il le dit pas, il en par...
La clef USB (8)
il y a 2 ans

Un petit cadeau-surprise en préparation pour Antoine

En toute fin d’après-midi, il l’a appelée. Eh, mais c’est que c’était plus seulement tous les jours maintenant ! C’était deux fois par jour. C’est bon signe, ça, ma petite Christina ! Très bon signe. Oui, parce que… Sois honnête avec toi-même ! Plus ça va et plus ce que tu éprouves à son égard… - Ça va, toi, depuis hier ? - Oh, oui ! Bien. Très bien même. Lui aussi. Il venait de regarder, l’une derrière l’autre, les deux vidéos qu’il avait d’elle sous la douche. - Et elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Strictement rien. Parce que celle que tu as faite, toi, elle est statique. Par la force des choses. T’étais toute seule. Alors t’as posé ta caméra à l’endroit qui t’a paru le plus approprié et tu l’as laissée tourner. Tu n’avais pas d’autre solution. Tandis que pour l’autre, j’ai pu zoomer, me déplacer, m’adapter au mieux au spectacle que tu étais si gentiment en train d’offrir. Et c’est quand même beaucoup plus parlant, avoue ! Beaucoup plus excitant. Même pour toi....
La clef USB (7)
il y a 2 ans

Christina se montre de plus en plus complaisante.

Cette fois, Antoine ne l’a pas fait attendre. Il a appelé le lendemain. À huit heures. Kevin venait tout juste de partir. - T’es prête ? J’arrive. Elle s’est empressée d’aller s’habiller. Petite culotte blanche ajourée affriolante. Soutien-gorge pigeonnant. Et sa robe rouge à liserés noirs. La plus sexy de toutes celles qu’elle possédait. Elle s’est jetée un coup d’œil dans la glace au-dessus du lavabo. S’est désébouriffée. Ça irait. Oui, ça irait. Il fallait pas en faire trop non plus. Elle avait beau s’y attendre, son coup de sonnette l’a fait sursauter. Elle s’est précipitée, le cœur battant. - Oh, mais c’est que t’es toute belle ! Il lui a souri. Elle lui a rendu son sourire et s’est effacée pour le laisser entrer. - J’ai apporté les croissants. Qu’il a déposés sur la table de la cuisine, près de la cafetière. - Et de quoi fixer tes exploits pour l’éternité. Une petite caméra qu’il lui a brandie sous le nez. - Ça donne des résultats exceptionnels, t...
Racine
il y a 2 ans

Après chaque passage dans sa famille où l’on parle de la guerre, elle court se réfugier affectivement chez son amant

Rien qu’à sa façon de frapper à ma porte, je sus. Trois petits coups secs, signe, chez elle, d’une grande agitation. Je m’effaçai pour la laisser passer. Elle se faufila entre le battant en bois et le mur, posa son sac à terre et se hissa sur la pointe des pieds pour m’embrasser. Sa bouche avait le goût de l’anisette et des épices. Second indice, me sauta rapidement aux yeux : sa façon de laisser traîner ses petites mains potelées sur mon avant-bras, avant de les faire courir sur mon dos, alors que je refermai la porte. Son refus de rompre le contact physique, même pour me permettre de mettre la chaîne. Je passai mon bras autour d’elle, l’attirai à moi, lui transmettais ma f o r c e . Plutôt grand et carré, j’entretenais ma musculature grâce à mon boulot dans le bâtiment et à quelques heures hebdomadaires de sport. Quand je serrais contre moi cette petite poupée, ce modèle réduit de femme pulpeuse toute en courbes, je me sentais, à chaque fois, l’homme le plus puissant au monde. Je...
La clef USB (6)
il y a 2 ans

À quoi bon nier plus longtemps l'évidence?

La mère de Kevin avait fait les choses en grand. Loué une immense salle dans un parc magnifique. Fait venir un orchestre. Un traiteur. Et invité une cinquantaine de personnes. À table, on l’avait placée à côté de Benoît. Qui avait attaqué d’emblée. - Ça va avec Kevin ? - Ça va, oui ! Pourquoi ça irait pas ? - Oh, ben, avec le caractère qu’il a, mon frère ! Faut le supporter… Et il s’est tout aussitôt lancé dans un flot de récriminations à n’en plus finir. - Si tu savais l’enfance que j’ai eue ! Par sa faute. Il était odieux. Et ça a été l’histoire de la balançoire. Celle de son doigt coincé entre le pédalier et la chaîne du vélo. La fois où il l’avait délibérément perdu dans les bois. Et puis aussi… Elle n’écoutait pas. Antoine, là-bas, à l’autre bout de la table, était en grande conversation avec sa sœur. Avec Chloé. Qu’elle plaignait de tout son cœur d’être mariée avec un boulet comme Benoît. Quand ça s’est mis à danser, Antoine ne l’a pas invitée tout de suite. Il...
La clef USB (5)
il y a 2 ans

Christina prend de plus en plus goût à ces exhibitions "forcées" devant Antoine.

Elle ne perdait rien pour attendre. Il avait voulu dire quoi par là ? Il entendait quoi ? Parce qu’avec lui elle pouvait s’attendre à tout justement. Absolument tout. En douce qu’elle l’avait échappé belle ! Heureusement qu’il n’avait pas insisté pour qu’elle se caresse, là, tout de suite, après avoir vu la vidéo. Parce que ça l’avait mise dans un état, mais dans un état ! Pourquoi ? Parce qu’Antoine était à côté de toi ? Qu’il te regardait t’occuper de Damien ? Bien sûr que non ! Ça n’avait rien à voir. Rien du tout. Ah, oui ? Comment t’expliques ça alors ? Parce qu’une bonne dizaine de fois tu te l’étais passée et repassée avant, cette vidéo. Ça t’avait troublée, oui, mais jamais à ce point-là. Pourquoi ? Oh, mais parce que ça s’était trouvé comme ça et puis voilà ! N’importe comment elle était pas là, la question. Elle était de savoir si, quand il lui faudrait se caresser sous la douche devant lui ‒ et ça, il le faudrait, il ne la lâcherait pas ‒ elle arriverait à se maîtriser et à...
Pari et défi entre filles
il y a 2 ans

Les défis coquins sont parfois très risqués et même dangereux.

Hier mon amie Sophie pourtant timide me dit tout de go que toutes mes histoires de trains sont bien faciles, puisqu’en belle garce j’en ai tellement pris que c’en est devenu dégoûtant. Selon elle je n’ai profité de la suite que grâce à mes bons débuts, car dans le train la situation se prête à ce genre de choses, pourvu que l’on soit bien disposé au départ. Je lui ai fait remarquer qu’elle ne voulait tout simplement pas admettre que je plais aux hommes, et que mon train n’y est pour rien, sauf à dire que l’imagination des mâles bat son plein, puisque la littérature érotique a fait largement référence à mes romans de gare. J’ai tout de même ajouté que l’on était loin des divagations romantiques de l’Orient Express, puisque sur mes modestes rails les hommes prennent tout de même des risques. Avec un sourire en coin j’ai insinué que dans ces situations il fallait vraiment avoir envie de monter, mais Sophie n’a pu s’empêcher de contester en affirmant qu’à fumisterie égale mes prétendant...
Rencontre autour d’une petite culotte
il y a 2 ans

Les filles de 18 ans peuvent être de sacrées cochonnes.

Il y’a 6 ans j’étais avec une femme elle avait 41 ans et moi 30 ans mais ma compagne a une jolie fille de 18 ans. Nous sommes très complices tous les deux, car sa mère travaille beaucoup et souvent la nuit, elle est infirmière dans un service d’urgences dans le plus grand hôpital de la ville. C’est pour vous dire que l’on ne se voit pas beaucoup. C’est donc moi qui m’occupe de Patricia, ma belle fille de 18 ans, elle suit des études dans un IFSI pour devenir infirmière comme sa mère. C’est une belle jeune fille qui a de jolies formes sans être ronde ni grosse. Souvent, puisque je suis seul le soir, des fois dans la salle de bains elle laisse traîner la petite culotte que ma belle-fille a porté pendant la journée Je la déplie soigneusement et la renifle pour sentir la bonne odeur de sa chatte qui doit être lisse puisque ses culottes ne comportent jamais de poils, mais aussi les odeurs ambrées de son petit trou., c’est un pur régal que de sentir les odeurs intimes de Patricia. Elle m’...
En manque de lui
il y a 2 ans

Honte de ne pas pouvoir mettre cette envie en sourdine et de se concentrer sur d’autres choses que de se caresser.

Elle ouvre un œil, puis l’autre. Sa main essaie de dégager ses cheveux, emmêlés sur son visage, puis retombe mollement. Le soleil filtre à travers les volets qu’elle ne ferme jamais totalement. Il doit bien être neuf heures. Plus que deux jours. Les moins difficiles. Ceux où elle peut traîner en pyjama et vivre devant sa télé. Se faire livrer des pizzas et recevoir son esthéticienne à domicile. En même temps, ceux qui passent le moins vite. Parce que les sept qui ont précédé l’ont déjà mise à la t o r t u r e . Elle se retourne et attr a p e le deuxième oreiller, celui qui a accueilli sa tête vendredi dernier. Elle n’a pas pu se résoudre à changer les draps. Ils ne sentent plus rien, mais, en se concentrant un peu, elle peut imaginer son parfum. L’odeur de son shampoing à la lavande, bizarrement tenace dans ses boucles brunes. Son parfum un peu féminin mais étrangement viril sur lui. Elle rejette l’oreiller et se recouvre de la couette. Quel bordel. Elle se fait honte. Pour telleme...
La clef USB (4)
il y a 2 ans

Et si maintenant elle montrait à Antoine comment elle taille les pipes à Damien?

Elle s’y attendait. Elle s’y attendait tout le temps. Tous les jours. À toute heure. À tout moment. Elle n’était plus qu’attente. Un bloc d’attente et d’appréhension. Elle s’y attendait, mais le coup de sonnette l’a malgré tout fait sursauter. Elle est allée lui ouvrir, rongée d’inquiétude. Ça allait être quoi aujourd’hui ? Il allait vouloir quoi ? Inventer quoi ? Il était tout sourire. - Tu m’offres un café ? Qu’il a bu, à toutes petites gorgées, sur le canapé du séjour. En parlant cinéma. Fellini, oui, bien sûr. C’était leur référence à tous les deux. - Mais il ne faut pas non plus se cantonner à lui. Il y en a d’autres. Tellement d’autres. Ça, elle était bien d’accord. Et ce fut Bergman. Et Antonioni. Et Almodovar. Et Rohmer. Ah, Rohmer ! Tout en finesse. Tout en subtilité. Il ne s’en lassait pas de Rohmer. Elle non plus. - Ah, non alors ! Le temps passait. Et c’était comme avant. Comme le jour de Noël. Comme ça aurait dû toujours être si elle n’avait pas si...
La clef USB (3)
il y a 2 ans

Une nouvelle vidéo qu'Antoine découvre avec plaisir, à la grande confusion de Christina.

Elle ne s’en était pas si mal sortie finalement ! Parce qu’en débarquant comme ça à l’improviste, en exigeant qu’elle se regarde, sur cette vidéo, se caresser sous la douche en sa compagnie, son but était à l’évidence de la déstabiliser, de s’offrir le spectacle de sa confusion. De la mettre délibérément mal à l’aise. Elle ne lui avait pas offert ce plaisir. Elle était restée impassible. Impénétrable. Elle n’avait rien laissé transparaître de ce qu’elle éprouvait. Même si, à l’intérieur, c’était loin d’être simple. Comment aurait-ce pu l’être ? Et maintenant ? Maintenant il voulait la voir se caresser en vrai. Ou, plus exactement, la voir jouir en vrai devant lui. Il s’en délectait manifestement par avance. Oui, ben alors ça, il pouvait toujours courir. Elle ferait mécaniquement les gestes : bien obligée. Mais quant à avoir vraiment du plaisir, c’était totalement exclu. Elle allait se contrôler, mobiliser toute mon énergie pour s’en empêcher et elle y arriverait. Elle y arriverait ?...
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