Récits
Histoire de fantôme
il y a 1 an

Ils ont de ces exigences quelquefois les fantômes...

- Un fantôme ? Mais ça n’existe pas, les fantômes, ma pauvre Amélie ! - Ah, si ça existe, si ! Même que ça fait trois nuits qu’il me rend visite, celui-là. - Ben, voyons ! - Oh, mais il est pas méchant, hein ! Il a juste besoin de parler. De vider son sac. - Et il te raconte quoi, on peut savoir ? - Qu’il a été assassiné, ici, dans cette maison, il y a près de deux siècles et demi et que, depuis, il est condamné à y errer sans pouvoir trouver le repos. À moins qu’une âme charitable ne consente à lui porter assistance. - Et comment donc ? - Il m’a pas dit. Mais il me dira, il m’a promis. D’autant… qu’il aimerait bien que ce soit moi qui lui rende ce menu service. 2- - Alors ? - Alors quoi ? - Ben, ton fantôme ! Tu l’as revu ? Il t’a dit ? - Oui. Il veut me fouetter. - Te fouetter ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? - Une femme aurait pu empêcher qu’il soit tué. Elle ne l’a pas fait. Par lâcheté. Une autre doit expier, à sa place, de son plein gré. Faute de quoi,...
La leçon de piano
il y a 1 an

Entente cordiale

- Bon, allez, chut ! On reprend. Tu sais ce qu’elle a dit ! Que si on savait pas le morceau sur le bout des doigts à son retour elle nous en mettait une autre. Tu crois qu’elle le fera vraiment ? - Elle nous aurait pas fait rester déculottées sinon… - Bon alors on se dépêche. Avant qu’elle revienne. Allez, on recommence du début. Mais non, sol dièse ! Sol dièse. Tu le fais exprès, c’est pas possible. - Ça me gave, ce truc. - N’empêche que je croyais pas quand même pas qu’elle nous en collerait une ! - Moi, si ! Je la connais depuis le temps. Quand elle dit quelque chose… - Ça fait longtemps que tu l’étudies le piano avec elle ? - Quatre ans. Presque cinq. - Comment tu fais pour être aussi nulle alors ? Parce que presque toutes les fautes c’est toi qui les as faites. - Tout le monde peut se tromper. - Oui, mais en attendant je me suis ramassé une fessée à cause de toi. - Ça t’a fait mal ? - Ben oui, quand même ! - Ça te brûle ? Fais voir! Oh oui, elle est toute chaude. Mais...
Défaite
il y a 1 an

On peut perdre à vouloir trop gagner.

- Jamais on aurait dû la perdre, cette finale ! Jamais ! - Ah, ça ! - On était largement au-dessus d’elles, faut dire ce qui y est ! - Marthe a été vraiment lamentable. - Elle a quasiment tout raté. C’est pas son habitude pourtant… - Un jour sans. Ça arrive. - Vous me faites rire, les filles ! Non, mais alors là, vous me faites trop rire. Vous avez vraiment rien vu ? - Non. Quoi ? - Elle le faisait exprès. C’est clair qu’elle le faisait exprès. - Moi aussi, je me suis demandé. - C’est vrai que ça paraissait bizarre. Elle était au-dessous de tout aujourd’hui. - Pourquoi elle aurait fait ça ? - Pourquoi ? Ils sont riches à millions en face. - Tu veux dire que… - Qu’ils l’ont achetée, oui. L’argent et elle, ça a toujours été une grande histoire d’amour. - Oh, quand même ! - À votre avis, elle est où, là ? - C’est vrai, ça, pourquoi elle est pas avec nous ? Il y a qu’elle qu’est pas là. - Elle est partie chercher ses sous, tiens ! Moitié avant le match. Et moitié après. E...
Dimanche soir
il y a 1 an

Du fantasme à la réalité

- Tu as passé un bon week end ? - Oui, oh, tu sais, les dimanches en famille ça n’a rien de particulièrement exaltant. Surtout quand il y a ma sœur avec son mari. Et toi ? Qu’est-ce que tu as fait ? - J’ai lu. Avec le temps qu’il faisait il y avait pas grand-chose d’autre à faire. J’ai dévoré même. - C’était si passionnant que ça ? - Franchement il y a longtemps que j’avais pas lu quelque chose d’aussi prenant. - Ah oui ? Tu me le passeras ? Comment ça s’appelle ? - « Fessées et autres délices… » - T’as fouillé dans mes affaires ! T’as pas le droit. T’avais pas le droit. - J’ai pas fouillé dans tes affaires. J’ai fait ta chambre qui, soit dit en passant, en avait sacrément besoin. Ça traînait sur ton bureau. Au-dessus de la pile. - C’est pas une raison. - T’as un sacré beau brin de plume en tout cas. - J’ai toujours aimé inventer des histoires. Depuis toute petite. - Et pas n’importe quelles histoires apparemment ! - Oh, mais j’écris pas que ça ! Faut pas croire. - Mais «...
Prisonnier des Cythriennes (8)
il y a 1 an

Logés, elles et eux, à la même enseigne

[Le début de cette saga est ici](https://fessestivites.com/recit/196758) Du plus loin qu’elles m’aperçoivent, Varine et Marla se précipitent à ma rencontre. - Ah, te v’là ! On commençait à se dire que tu viendrais pas. Les gardiennes font claquer leurs fouets. - Oh, on se calme, sinon… Nous repoussent, à petits coups de lanière sur les mollets, jusqu’à l’entrée de la salle de classe. Les yeux de Marla plongent dans les miens. - Comment on y a pensé à toi ! Si tu savais… Glissent le long de mon torse, descendent. Varine confirme. - C’est tout le temps qu’on parle de toi. Sans arrêt. Dès qu’on peut. Leurs regards vont et viennent sur moi. Partout. S’accrochent ici. S’attardent là. Me dévorent à qui mieux mieux. Je me repais d’elles, moi aussi, tout mon saoul. De la brune. De la blonde. Ouvertement. Avec délectation. Marla soupire. - C’est de la torture ! Parce qu’attends, ça fait des mois et des mois qu’on n’a pas vu un mec. Même de loin. C’est tout ju...
Rates d'hôtel
il y a 1 an

Une fessée, à tout prendre, vaut quand même mieux ça que les gendarmes.

Tout se passait bien. En général, à midi, tout se passe toujours bien. Les clients sont en bas. Ils déjeunent. Les chambres sont vides. On peut donc les visiter et s’y approvisionner tout à loisir. Tout se passait d’autant mieux que la récolte était d’importance. Montres, bijoux, liquidités. On en avait pour notre argent. Si on peut dire. On allait en finir. On était dans la toute dernière chambre, au bout du couloir, quand la porte s’est brusquement ouverte et on s’est trouvées nez à nez avec un petit vieux à la mine stupéfaite. - Mais… qu’est-ce que vous faites là ? - Rien. Rien. On s’en va. On s’est trompées de chambre. Il n’a pas été dupe. Il a jeté un coup d’œil à nos sacs gorgés de butin et il s’est mis à hurler à pleins poumons tandis qu’on détalait, à toutes jambes, dans le couloir. - Au voleur ! Au voleur ! En haut de l’escalier, la patronne nous a barré la route, sa sœur sur les talons. - Qu’est-ce qui se passe ici ? Le vieux nous a rejointes, soufflant et...
Cinq à sept
il y a 1 an

Une fessée pour déculpabiliser

- Qu’avons-nous fait, Léon ? Mais qu’avons-nous fait ? - L’amour, très chère… - Mon Dieu, mais c’est horrible. - Ah, vous trouvez ? - Non… Enfin, si ! Oui. - Cela semblait pourtant, il y a quelques instants, vous paraître fort plaisant. C’est même vous qui, à deux reprises, êtes remontée à l’assaut. - J’ai honte… - Et de quoi donc, chère amie, je vous prie ? - Je suis mariée. - Qu’à cela ne tienne ! Moi aussi. - Ce n’est pas la même chose. - Vraiment ? - Vraiment. Votre femme ne vous satisfait pas. - Ah, parce que votre mari, lui, par contre… - Est mon mari. Et je lui avais juré fidélité. S’il apprenait… - Il n’apprendra pas. - Oui, mais moi, je sais. Comment voulez-vous que je puisse désormais… - Quoi donc ? - Non, il faut que je rachète ma faute. D’une façon ou d’une autre, il faut que je la rachète. - Je puis m’en charger. - Comment cela ? - En vous infligeant la sanction que vous estimez avoir méritée. - Que faites-vous ? - Vous le voyez, très chère. Je détac...
Une colocataire intrusive
il y a 1 an

Un coup monté? Allez savoir...

Il m’a quittée. Il est parti travailler. Je m’étire voluptueusement. Je somnole. Quelle nuit, non mais quelle nuit ! Ah, il sait y faire, le salaud, ça, on peut pas dire. Je n’étais plus que jouissance. Bloc de jouissance éperdue. Fessée. Enfilée. Tringlée. Baisée. Fouettée. Pour mon plus grand plaisir. Et le sien. Je suis repue. J’ai un brasier dans le derrière. Qui irradie partout. Dans mes cuisses. Dans ma chatte. Et jusqu’à la pointe de mes seins. Mais je suis heureuse. Rassasiée. Comblée. La clef dans la serrure de la porte d’entrée. Sa colocataire. Il m’a prévenue. - Elle travaille de nuit. Elle rentre vers dix heures. Mais elle est très discrète. Elle s’occupera pas de toi… Discrète ? Voire. La porte de la chambre s’entrouvre tout doucement. Je feins un profond sommeil. Elle se referme sans bruit. Des odeurs de pain grillé et de café entremêlées viennent me titiller les narines. Je pense à lui… À ses bras. À ses mains. À sa bouche. À sa queue. Et dire que j’ai failli...
Au coin
il y a 1 an

Pas toujours facile de dire la vérité...

- Bon, tata, s’il te plaît, je pourrais pas me rhabiller maintenant ? Ils vont arriver. - Ils devraient pas tarder, en effet. Et voir dans quel état est le derrière de leur cousine. - Je t’en supplie, tata ! Pas ça ! - Alors tu me dis ce qui s’est passé. - Je peux pas. - Comme tu voudras. Mais moi, je veux savoir qui a flanqué une fessée carabinée à ma grande nièce de vingt-deux ans et pourquoi… 2- - Tata… - Oui, ma chérie. - Tu le répéteras pas ? A personne ? - Dis toujours… - J’ai fait une bêtise. Une grosse bêtise. - Quel genre de bêtise ? - Tu sais, la bijouterie ? Dans la grand rue… - Oui. Eh bien ? - Il était pas là le patron quand j’y suis rentrée ce matin. Et il y avait une vitrine, à l’intérieur, qu’était restée grande ouverte. C’était trop tentant. J’ai pris une bague. Sauf que juste à ce moment-là il s’est relevé de derrière son comptoir. Il était en train de traficoter quelque chose là-dessous. Il m’a laissé le choix. Les gendarmes ou « ça ». T’es connue...
Prisonnier des Cythriennes (4)
il y a 1 an

Nouvelles connaissances

[Le début de cette saga est ici](https://fessestivites.com/recit/196758) Deux gardiennes inconnues font brusquement irruption dans notre cellule. - Lequel des deux est Hervain Louquart ? Toi ? Alors tu viens avec nous. Elles m’emmènent. Un dédale de couloirs. Des cours. Des escaliers. Encore des couloirs. Une petite salle. - Entre là-dedans ! Un tableau. Un bureau Quelques chaises. Je me laisse tomber sur l’une d’entre elles. Un grand coup de fouet me zèbre les cuisses. - Quelqu’un t’a dit de t’asseoir ? Je me lève d’un bond. - Non. Non. Personne. - Et il répond en plus ! Une autre cinglée. Sur les fesses cette fois. Des voix dans le couloir. Des pas. Qui se rapprochent. De plus en plus près. On entre. Deux femmes. Poussées par d’autres gardiennes. Deux femmes jeunes. Dans les vingt-cinq ans. Quelque chose comme ça. Et nues, elles aussi. Complètement nues. En m’apercevant, elles poussent un petit cri de surprise et essaient d’instinct, tant bien que mal, de...
Urbinia
il y a 1 an

Un châtiment "raffiné"

- Qui est ce jeune homme qui s’enfuit, Urbinia ? - Quel jeune homme ? - Là-bas… Derrière les oliviers… - Je l’ignore. - Vraiment ? - Vraiment. - Hier déjà il rôdait dans les parages. - Je n’y ai pas prêté la moindre attention. - Avant-hier également. - Sans doute quelque affaire qui l’amène par ici ? - Quelque intrigue amoureuse ? - Qu’en saurais-je ? - Tu sais, par contre, ce qu’il advient des Vestales qui manquent à la chasteté. - Comment l’ignorerais-je ? - On les enterre vivantes après les avoir fouettées… Pinaria… Opimia… - Elles savaient à quoi elles s’exposaient. - Qui était ce jeune homme, Urbinia ? - Je te l’ai dit, Flavius. Je l’ignore. - C’est pourtant en sa compagnie que tu te trouvais tout à l’heure derrière les rochers là-bas. - Moi ? Assurément non. - Assurément si ! - Tu l’auras cru. - Non pas. C’était toi. Mais trêve de bavardages. J’en référerai au Grand Pontife. - Je suis innocente de ce dont tu m’accuses. - Il te fera examiner par les médecin...
Vingt ans après
il y a 2 ans

Quand elles ont été efficaces, les fessées ne s'oublient pas.

- Tiens donc, Mademoiselle Lise ! - Madame… Je suis mariée maintenant, Basile. Madame. - Mes compliments. Vous voilà donc revenue au pays ? - Pour quelques jours. Seulement pour quelques jours. Le temps d’une petite plongée au milieu de mes souvenirs. - Oh, vous trouverez pas bien de changement, vous savez. Tout est resté à peu près en l’état. Comme avant. - Ah, je t’en ai fait voir à l’époque, mon pauvre Basile, hein ! - C’est du passé, Mademoiselle Lise. - Il n’empêche. Qu’est-ce que je pouvais être infecte avec toi ! Quand j’y repense… - Il faut bien reconnaître que vous n’étiez pas facile. Et que plus vous avanciez en âge… - Pire c’était. J’en ai bien conscience. Je te poussais délibérément à bout. Je te provoquais. Tant et si bien qu’excédé tu as fini, un jour, par me flanquer une magistrale fessée. - Dame, c’est vrai que ce jour-là… - Je l’avais amplement mérité. Comment j’avais saccagé le jardin ! - Ah, ça, vous y étiez pas allée de main morte. - Et toi non plus ! P...
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