Récits
Cadeau d'adieu
il y a 2 ans

Ça partait pourtant d'un bon sentiment!

C’est Amélie, toute essoufflée, qui nous a appris la nouvelle… - Vous savez quoi, les filles ? Il part. Il s’en va. - Qui ça ? - Ben, Monsieur Lambert, tiens ! Le prof de danse. - Hein ? Mais c’est pas possible ! Pourquoi ? Pour aller où ? - Au Canada. Au Canada ! Mais non. C’était des inventions, tout ça. Qu’est-ce qu’il serait allé faire au Canada ? Il était pas bien ici ? Pas question qu’il s’en aille. Ah non, alors ! On le gardait. C’était vrai. Il partait. - Mais pourquoi, M’sieur ? Parce qu’il avait sa vie. Une proposition intéressante. Une véritable chance pour lui. Qu’il aurait été irresponsable de sa part de laisser passer. - Et nous alors ? - Vous ? Je garderai un excellent souvenir de vous et des moments que nous avons passés ensemble. Ça nous faisait une belle jambe. Il pouvait pas nous faire ça. Non. Il pouvait pas. Il avait pas le droit. - J’m’en fiche ! S’il part au Canada, j’y pars aussi. - Et moi pareil. En tout cas sans lui plus personn...
La guêpe
il y a 2 ans

On peut parfois se trouver, après avoir reçu une fessée, dans une situation très très compliquée.

Ce jour-là je portais un collant. Pourquoi un collant ? Je ne me rappelle pas. Ce n’était pas dans mes habitudes et il faisait un temps – on était fin septembre – qui ne le justifiait absolument pas. Est-ce que Louis me l’avait demandé ? J’en doute fort. Il n’éprouvait pas d’attrait marqué pour ce type de vêtement. Alors pourquoi ? Le plus vraisemblable, c’est qu’en m’habillant, le matin, j’avais trouvé mon tiroir à culottes vide et que j’avais pris ce qui me tombait sous la main… Ce qui est sûr en tout cas, c’est que Louis était tout particulièrement en forme cet après-midi-là et qu’il m’avait infligé, pour mon plus grand bonheur, une fessée fort appuyée dont j’allais probablement garder trace longtemps. J’avais pris l’habitude, quand je redescendais de chez lui, d’aller longuement flâner par les rues. En général j’étais restée nue sous ma robe. L’air s’insinuait partout, me caressait voluptueusement et le frottement du tissu sur ma peau meurtrie l’agaçait délicieusement. A cela...
Aux deux troncs
il y a 2 ans

D'un commun accord...

- Non, mais tu y crois, toi, que quand on était petites on adorait ça venir ici ? - Fallait vraiment qu’on soit petites. Et particulièrement connes. - On se casse ? - Pour avoir la pantomine pendant des mois ? S’entendre répéter sur tous les tons qu’on est des sans-cœur ? Qu’on n’a même pas pu consacrer une semaine de nos vacances à tante Sophie qu’est tellement vieille que peut-être que dans un mois elle sera crevée. - Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir foutre ? - A part se faire des mecs je vois pas trop. - Il y en a pas beaucoup. Et la plupart, apparemment, ils sont en mains. - Oh alors ça, pour moi, c’est pas vraiment un problème. Celles qui les ont si elles sont pas fichues de les garder c’est tant pis pour leur pomme. - Oui, mais il y a Kevin. J’y tiens, moi, à Kevin. - Parce que tu crois que j’y tiens pas, moi, à John ? C’est pas une raison pour pas s’éclater quand il y a une occasion qui se présente. Du moment qu’ils risquent pas de le savoir. Surtout là que si on n’a pas...
La rencontre d’une Little avec un Daddy sévère
il y a 2 ans

Little dans l’âme, elle est piégée un long week-end chez un réel Daddy très sévère qui n’épargnera pas ses petites fesses.

Little dans l’âme, elle rêvait de vivre un week-end dans son élément et de s’immerger dans son monde sans les contraintes de la vie. Un Daddy l’avait contactée, les échanges par internet via la messagerie de Fessestivites avait été cordiaux, respectueux. Si bien que se sentant en confiance, elle accepta avec plaisir d’aller passer un week-end chez lui, une maison isolée où elle allait pouvoir s’abandonner à son monde de douceurs et d’insouciance comme une petite fille, celle qu’elle est encore dans son âme. Lorsqu’il la récupère à la gare, il est particulièrement galant, souriant, attentif, demande si le voyage c’est bien passé malgré la chaleur écrasante de ce mois d’août particulièrement chaud. Arrivés à la maison, une propriété effectivement isolée, il ferme le portail à clé, libère le chien, un véritable monstre aux dents acérées qu’il contrôle à merveille. - Surtout ne le touche pas, il est très méchant. Je le libère pour que nous ne soyons pas ennuyés par des rôdeurs. Do...
Histoire de fantôme
il y a 2 ans

Ils ont de ces exigences quelquefois les fantômes...

- Un fantôme ? Mais ça n’existe pas, les fantômes, ma pauvre Amélie ! - Ah, si ça existe, si ! Même que ça fait trois nuits qu’il me rend visite, celui-là. - Ben, voyons ! - Oh, mais il est pas méchant, hein ! Il a juste besoin de parler. De vider son sac. - Et il te raconte quoi, on peut savoir ? - Qu’il a été assassiné, ici, dans cette maison, il y a près de deux siècles et demi et que, depuis, il est condamné à y errer sans pouvoir trouver le repos. À moins qu’une âme charitable ne consente à lui porter assistance. - Et comment donc ? - Il m’a pas dit. Mais il me dira, il m’a promis. D’autant… qu’il aimerait bien que ce soit moi qui lui rende ce menu service. 2- - Alors ? - Alors quoi ? - Ben, ton fantôme ! Tu l’as revu ? Il t’a dit ? - Oui. Il veut me fouetter. - Te fouetter ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? - Une femme aurait pu empêcher qu’il soit tué. Elle ne l’a pas fait. Par lâcheté. Une autre doit expier, à sa place, de son plein gré. Faute de quoi,...
La leçon de piano
il y a 2 ans

Entente cordiale

- Bon, allez, chut ! On reprend. Tu sais ce qu’elle a dit ! Que si on savait pas le morceau sur le bout des doigts à son retour elle nous en mettait une autre. Tu crois qu’elle le fera vraiment ? - Elle nous aurait pas fait rester déculottées sinon… - Bon alors on se dépêche. Avant qu’elle revienne. Allez, on recommence du début. Mais non, sol dièse ! Sol dièse. Tu le fais exprès, c’est pas possible. - Ça me gave, ce truc. - N’empêche que je croyais pas quand même pas qu’elle nous en collerait une ! - Moi, si ! Je la connais depuis le temps. Quand elle dit quelque chose… - Ça fait longtemps que tu l’étudies le piano avec elle ? - Quatre ans. Presque cinq. - Comment tu fais pour être aussi nulle alors ? Parce que presque toutes les fautes c’est toi qui les as faites. - Tout le monde peut se tromper. - Oui, mais en attendant je me suis ramassé une fessée à cause de toi. - Ça t’a fait mal ? - Ben oui, quand même ! - Ça te brûle ? Fais voir! Oh oui, elle est toute chaude. Mais...
Défaite
il y a 2 ans

On peut perdre à vouloir trop gagner.

- Jamais on aurait dû la perdre, cette finale ! Jamais ! - Ah, ça ! - On était largement au-dessus d’elles, faut dire ce qui y est ! - Marthe a été vraiment lamentable. - Elle a quasiment tout raté. C’est pas son habitude pourtant… - Un jour sans. Ça arrive. - Vous me faites rire, les filles ! Non, mais alors là, vous me faites trop rire. Vous avez vraiment rien vu ? - Non. Quoi ? - Elle le faisait exprès. C’est clair qu’elle le faisait exprès. - Moi aussi, je me suis demandé. - C’est vrai que ça paraissait bizarre. Elle était au-dessous de tout aujourd’hui. - Pourquoi elle aurait fait ça ? - Pourquoi ? Ils sont riches à millions en face. - Tu veux dire que… - Qu’ils l’ont achetée, oui. L’argent et elle, ça a toujours été une grande histoire d’amour. - Oh, quand même ! - À votre avis, elle est où, là ? - C’est vrai, ça, pourquoi elle est pas avec nous ? Il y a qu’elle qu’est pas là. - Elle est partie chercher ses sous, tiens ! Moitié avant le match. Et moitié après. E...
Dimanche soir
il y a 2 ans

Du fantasme à la réalité

- Tu as passé un bon week end ? - Oui, oh, tu sais, les dimanches en famille ça n’a rien de particulièrement exaltant. Surtout quand il y a ma sœur avec son mari. Et toi ? Qu’est-ce que tu as fait ? - J’ai lu. Avec le temps qu’il faisait il y avait pas grand-chose d’autre à faire. J’ai dévoré même. - C’était si passionnant que ça ? - Franchement il y a longtemps que j’avais pas lu quelque chose d’aussi prenant. - Ah oui ? Tu me le passeras ? Comment ça s’appelle ? - « Fessées et autres délices… » - T’as fouillé dans mes affaires ! T’as pas le droit. T’avais pas le droit. - J’ai pas fouillé dans tes affaires. J’ai fait ta chambre qui, soit dit en passant, en avait sacrément besoin. Ça traînait sur ton bureau. Au-dessus de la pile. - C’est pas une raison. - T’as un sacré beau brin de plume en tout cas. - J’ai toujours aimé inventer des histoires. Depuis toute petite. - Et pas n’importe quelles histoires apparemment ! - Oh, mais j’écris pas que ça ! Faut pas croire. - Mais «...
Prisonnier des Cythriennes (8)
il y a 2 ans

Logés, elles et eux, à la même enseigne

[Le début de cette saga est ici](https://fessestivites.com/recit/196758) Du plus loin qu’elles m’aperçoivent, Varine et Marla se précipitent à ma rencontre. - Ah, te v’là ! On commençait à se dire que tu viendrais pas. Les gardiennes font claquer leurs fouets. - Oh, on se calme, sinon… Nous repoussent, à petits coups de lanière sur les mollets, jusqu’à l’entrée de la salle de classe. Les yeux de Marla plongent dans les miens. - Comment on y a pensé à toi ! Si tu savais… Glissent le long de mon torse, descendent. Varine confirme. - C’est tout le temps qu’on parle de toi. Sans arrêt. Dès qu’on peut. Leurs regards vont et viennent sur moi. Partout. S’accrochent ici. S’attardent là. Me dévorent à qui mieux mieux. Je me repais d’elles, moi aussi, tout mon saoul. De la brune. De la blonde. Ouvertement. Avec délectation. Marla soupire. - C’est de la torture ! Parce qu’attends, ça fait des mois et des mois qu’on n’a pas vu un mec. Même de loin. C’est tout ju...
Rates d'hôtel
il y a 2 ans

Une fessée, à tout prendre, vaut quand même mieux ça que les gendarmes.

Tout se passait bien. En général, à midi, tout se passe toujours bien. Les clients sont en bas. Ils déjeunent. Les chambres sont vides. On peut donc les visiter et s’y approvisionner tout à loisir. Tout se passait d’autant mieux que la récolte était d’importance. Montres, bijoux, liquidités. On en avait pour notre argent. Si on peut dire. On allait en finir. On était dans la toute dernière chambre, au bout du couloir, quand la porte s’est brusquement ouverte et on s’est trouvées nez à nez avec un petit vieux à la mine stupéfaite. - Mais… qu’est-ce que vous faites là ? - Rien. Rien. On s’en va. On s’est trompées de chambre. Il n’a pas été dupe. Il a jeté un coup d’œil à nos sacs gorgés de butin et il s’est mis à hurler à pleins poumons tandis qu’on détalait, à toutes jambes, dans le couloir. - Au voleur ! Au voleur ! En haut de l’escalier, la patronne nous a barré la route, sa sœur sur les talons. - Qu’est-ce qui se passe ici ? Le vieux nous a rejointes, soufflant et...
Cinq à sept
il y a 2 ans

Une fessée pour déculpabiliser

- Qu’avons-nous fait, Léon ? Mais qu’avons-nous fait ? - L’amour, très chère… - Mon Dieu, mais c’est horrible. - Ah, vous trouvez ? - Non… Enfin, si ! Oui. - Cela semblait pourtant, il y a quelques instants, vous paraître fort plaisant. C’est même vous qui, à deux reprises, êtes remontée à l’assaut. - J’ai honte… - Et de quoi donc, chère amie, je vous prie ? - Je suis mariée. - Qu’à cela ne tienne ! Moi aussi. - Ce n’est pas la même chose. - Vraiment ? - Vraiment. Votre femme ne vous satisfait pas. - Ah, parce que votre mari, lui, par contre… - Est mon mari. Et je lui avais juré fidélité. S’il apprenait… - Il n’apprendra pas. - Oui, mais moi, je sais. Comment voulez-vous que je puisse désormais… - Quoi donc ? - Non, il faut que je rachète ma faute. D’une façon ou d’une autre, il faut que je la rachète. - Je puis m’en charger. - Comment cela ? - En vous infligeant la sanction que vous estimez avoir méritée. - Que faites-vous ? - Vous le voyez, très chère. Je détac...
Une colocataire intrusive
il y a 2 ans

Un coup monté? Allez savoir...

Il m’a quittée. Il est parti travailler. Je m’étire voluptueusement. Je somnole. Quelle nuit, non mais quelle nuit ! Ah, il sait y faire, le salaud, ça, on peut pas dire. Je n’étais plus que jouissance. Bloc de jouissance éperdue. Fessée. Enfilée. Tringlée. Baisée. Fouettée. Pour mon plus grand plaisir. Et le sien. Je suis repue. J’ai un brasier dans le derrière. Qui irradie partout. Dans mes cuisses. Dans ma chatte. Et jusqu’à la pointe de mes seins. Mais je suis heureuse. Rassasiée. Comblée. La clef dans la serrure de la porte d’entrée. Sa colocataire. Il m’a prévenue. - Elle travaille de nuit. Elle rentre vers dix heures. Mais elle est très discrète. Elle s’occupera pas de toi… Discrète ? Voire. La porte de la chambre s’entrouvre tout doucement. Je feins un profond sommeil. Elle se referme sans bruit. Des odeurs de pain grillé et de café entremêlées viennent me titiller les narines. Je pense à lui… À ses bras. À ses mains. À sa bouche. À sa queue. Et dire que j’ai failli...
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