Récits
Journal d'une gamine vicieuse
il y a 2 ans

Une jeune fille découvre la vie

Paris, 1776. Quel bonheur ! Ma tante est venue la semaine dernière me chercher au couvent. Il paraît que je n’y retournerai plus. Je ne connaîtrai plus le fouet, les pensums, le cachot, les moqueries de mes camarades, la voix aigre des religieuses, et les devoirs qui empêchent de sortir par les beaux jours de soleil, et la cloche qui vous prive de sommeil le matin. Je n’ai plus maintenant qu’à me promener et à lire des histoires. Malheureusement celles qu’on me donne sont un peu plus morales que je ne le souhaiterais. À la place de ces ennuyeuses et sévères maîtresses d’autrefois, j’ai pour professeur un monsieur qui, ma foi, n’a point mauvaise tournure, et qui m’enseigne le chant et la danse. Je ne puis pourtant faire avec lui tout ce que je désirerais ; par exemple, je souhaiterais d’être seule avec lui, quand je prends mes leçons, mais ma tante ne me quitte pas des yeux tout le temps que le professeur est avec moi. Cela est ridicule et m’ennuie beaucoup. Est-ce que je ne suis...
Journal d'une gamine vicieuse 2
il y a 2 ans

Comment je suis courtisée par le fils, par le père et par le Saint-Esprit

Ma tante, sur les conseils de monsieur le Curé, a résolu de me mener chaque matin à la messe, pour m’exciter, dit-elle, au travail et à la piété. Elle m’a dit, que pour aller à l’église, je devais revêtir une robe simple et négliger toute parure, mais le moyen de ne pas avoir quelque coquetterie quand on se sent regardée par tous les jeunes gens de l’endroit ! Je crois bien que ces visites à l’église n’auront point le résultat qu’elle espère. J’ai, au couvent, assez goûté de la religion pour en être à jamais rassasiée. Et puis ces vieilles bigotes ont tant de ridicules ! Valentine, dont le père est athée, m’a répété à ce sujet des paroles qu’elle avait entendues dans sa famille, et qui m’ont beaucoup donné à réfléchir. Comme beaucoup de bons esprits, aujourd’hui, monsieur Helvetius et monsieur de Voltaire, disait-il, jugent ainsi, je me passerais fort bien de la religion, des prêtres et des églises. Pour le moment, à la messe, je joue comme il est nécessaire mon rôle de point de...
Journal d'une gamine vicieuse 3
il y a 2 ans

« Mes » Maris

Ma tante sentit promptement que par la v i o l ence elle n’obtiendrait rien de moi, et elle prit une autre méthode. Elle avait un grand intérêt à me marier et à me marier au bailli. Je le sus plus tard. Ma mère en mourant avait laissé mes biens sous la gérance de ma tante, et elle avait fait produire par le bailli, qui fut autrefois son amant, de fausses créances, pour ne pas avoir de comptes de tutelle à me rendre. Elle se bornerait à me dire que les dettes de ma mère avaient absorbé mon héritage. C’est ainsi qu’une métairie et deux maisons avaient été cédées, prétendait-elle, au bailli qui désirait les avoir pour agrandir une de ses fermes, et les acheta secrètement un prix assez élevé quoique fort au-dessous de leur valeur. Ce vol, qui avait eu comme une apparence légale, mais que quelques personnes soupçonnèrent, inquiétait ma tante. Elle craignait que je ne l’apprisse un jour ou l’autre. En me mariant à l’un des voleurs, vieux et usé, riche d’ailleurs par lui-même, elle...
La maison de la Reine Mère
il y a 2 ans

Ou la reine des fessées

Du haut des remparts du domaine de ses parents, Jeanne regardait approcher le carrosse de sa tante, la duchesse Adélaïde. La fillette, en dépit de ses huit ans, n’avait pas hésité à escalader le par a p e t pour s’y asseoir, ses petits pieds se balançant dans le vide. Sa mère, si elle l’avait vue désobéir ainsi à ses consignes de sécurité, se serait sûrement mise dans une grande colère et n’aurait pas hésité un instant à la corriger sévèrement. Mais d’une part, l’e n f a n t adorait cette griserie que provoquait en elle le fait de défier les hauteurs. D’autre part, elle ressentait fortement le besoin d’assister le plus clairement possible à l’arrivée de sa parente. Elle savait que cette visite la concernait, la duchesse avait fait jouer toutes ses relations pour qu’elle devienne demoiselle de compagnie de la Reine Isabelle, et apportait dans ses bagages le résultat de ses démarches. Outre l’attrait de partir pour la cour, la beauté de la souveraine et sa réputation d’immense b...
Une endurance - bis repetita
il y a 2 ans

La même soumise affirme qu'elle peut subir plus.

Afin de la ramener à son irrésistible tentation de se donner avec la générosité qu'elle m'avait manifesté il y a de nombreux mois, j'avais laissé dans la boîte aux lettres de Ellen ce mot manuscrit : "Puisque tu as attesté ta prédisposition à te muer en véritable traînée, vendredi de la semaine prochaine tu te pointes devant chez moi à 7h00, en tenue indécemment voyante". ‘Traînée’, par ce qualificatif fort je cherchais à faire mijoter dans son cerveau, avant notre deuxième rencontre D/s, ce dont elle ne pourra malgré elle s’empêcher de faire. Elle devait savoir qu'à l’heure du rendez-vous que je lui imposais je serai probablement encore tout à mon sommeil, mais elle devait obéir. Aussi le saugrenu que cette idée puisse apparaître pour une personne qui goûte peu les plaisirs d'abandonner son existence, au moins quelques instants, à un Homme que l'on adore. Ellen a obéit. S’agissant de l’horaire. Concernant ses vêtements, je l’on trouvé petits-bras. Ses cuisses étaient couvertes d’un...
Souvenirs « brûlants » de vacances en France
il y a 2 ans

Les fessées d'une autre époque

Je suis l’aîné d’une famille vivant en Afrique dans les années 50 où nos parents (médecin et infirmière dans les colonies de l’époque) étaient très pris à l’hôpital. Pour aider notre mère, dès qu’elle fut à la retraite, sa sœur aînée, enseignante et célibataire, vint s’installer à la maison et c’est elle qui nous a vraiment élevés mes deux sœurs et moi. Elle était très sévère et filles et garçon étions soumis aux punitions corporelles avec la même rigueur. J’étais un garçon timide et plutôt rêveur et, seul parmi ces filles, ma tante disait souvent en plaisantant qu’elle avait trois fillettes à élever. Chaque été pour éviter la chaleur des tropiques, nous passions avec elle nos vacances d’été en Savoie où nos parents louaient un chalet. Et le martinet familial faisait lui aussi partie du voyage… À l’époque de ce récit, j’avais 14 ans et mes sœurs Hélène et Martine, respectivement 13 et 10 ans. Étant scout, j’avais fait la connaissance d’une troupe de scouts qui campaient...
Spectatrice involontaire mais ravie !
il y a 2 ans

Le plaisir de voir les autres prendre une fessée

Me croiriez-vous ? L’une des fessées les plus mémorables que je garde en mémoire est celle dont je fus… non pas la patiente douloureuse, mais la spectatrice ravie ! Quelle veine… pour une fois ! C’était en 1964 à la fin de l’école primaire lorsqu’il me fut donné de voir la terrible Miss Perth de la classe supérieure en train d’administrer une correction à une grande élève qui lui avait désobéi. Je m’étais mal conduite la veille en classe et la maîtresse m’avait punie de récréation pour le restant de la semaine. Au lieu de cela, je devais travailler en retenue dans la salle d’études. Sur le mur du fond de la salle d’études il y avait une sorte de petit vasistas qui permettait d’aérer une autre petite pièce qui tenait lieu de réserve. Comme j’étais en train d’apprendre une leçon, j’entendis la voix de Miss Perth dire : « J’ai été trop patiente avec vous, ma fille ! Vos insolences m’ont épuisée ! » Je ne connaissais que trop le ton haut perché de cette voix. Elle n’annonçai...
L’apprentissage par la fessée
il y a 2 ans

L’apprentie prend une fessée dans la serre

C’était l’effervescence matinale, dans la rue du Loup. Les hommes; partant travailler; se faisaient dépasser par des ribambelles de gamins en blouse qui couraient et hurlaient à qui mieux mieux. Les mamans accompagnaient les plus petits en les tenants par la main, et s’arrêtaient fréquemment pour discuter l’une avec l’autre. La boulangère, qui avait déjà vu passer l’essentiel de sa clientèle matinale, tenait son crachoir habituel, côte à côte avec l’épicière. La plupart des autres boutiques avaient encore le rideau baissé. C’était particulièrement le cas de celle qui se situait tout en bas sur la droite, et dont l’enseigne dorée annonçait : « Mme Belorgey, fleuriste ». La porte cochère de l’immeuble qui supportait le magasin était grande ouverte. La concierge, revêtue de son sempiternel tablier gris, en balayait l’entrée, s’arrêtant pour saluer chaque occupant par son nom. Lorsqu’un galopin passa devant elle, le cartable à la main, elle se fendit d’un large sourire. - Alors mon...
Les souvenirs d’une demoiselle de pensionnat 3
il y a 3 ans

Débordement physique incontrôlé

par Sophie (avec le concours d’Edmée) En quelques semaines, toute nouvelle pensionnaire avait tôt fait de s’initier aux singulières exigences de Maîtresse Célia. Recevoir le fouet de ses mains, c’était se livrer corps et âme à sa volonté, abdiquer toute fierté, participer à son propre anéantissement. Selon la gravité de la faute, l’urgence d’en punir la coupable, ou le nombre de punies à châtier le vendredi (il y avait parfois la queue devant la porte de son bureau ce fameux jour !), notre directrice avait le choix des lieux. Ordinairement, c’était dans son bureau, ou bien, dans les cas les plus graves, dans le cabinet de correction. Il arrivait que ce fût le soir et dans l’intimité de sa chambre (je m’en souviens non sans picotements dans mon cœur !). Quel que soit le lieu, quand le moment de l’expiation était venu, elle se saisissait de la punie par une oreille et, d’une douloureuse torsion qui lui arrachait une grimace, la traînait sans ménagement à genoux jusqu’au lieu où...
Les souvenirs d’une demoiselle de pensionnat 2
il y a 3 ans

Rendez-vous chez la directrice

par Sophie (avec le concours d’Edmée) Cent claques ou cent cinglées ! Jamais moins ! … Cent claques de sa main nue ou gantée de cuir ou encore de son cruel fessoir de cuir pour une simple fessée déculottée. Cent cinglées de l’une de ces affreuses fouettées aux instruments de correction ! C’était le tarif minimum pour toute fille qu’elle devait châtier, et seule l’intensité de la douleur pouvait varier à proportion de l’âge ou de la gravité des fautes de la coupable. Chez Maîtresse Célia, la séance avait toujours lieu en privé que ce soit dans son bureau, dans le cabinet de correction attenant voire dans sa chambre le soir venu. Dans ce cas, c’était, peut-on dire, le privilège de quelques chouchoutes qui s’en revenaient sur la pointe des pieds dans les dortoirs endormis. Rien ne filtrait de ces séances et à nos questions pressantes, ne répondaient que des rougeurs et des bredouillis embarrassés (je n’eus enfin la clef de l’énigme que l’année de mon départ ; j’y ferais allusion...
Une endurance
il y a 3 ans

Après un service rendu un homme va dominer une femme, qui prétend être endurante.

J’ai toujours apprécié me remémorer l’ambiance dans laquelle une aventure a débuté. Celle qui a abouti à la domination d’une femme, l’amie d’un de mes potes, a été frappée d’une stupéfaction de ma part. Mais elle a commencé par une plongée dans le maussade, d’âpres efforts dans l’humide fraîcheur d’une journée pluvieuse. J’avais accepté de rendre service à Ellen pour son intérieur auquel elle tenait beaucoup. Et quel service ! remplacer la fenêtre de sa chambre. Ce fut aussi long que pénible avec l’envie de rendre mon tablier au milieu du chantier, estimant que j’aurais dû réfléchir un peu plus en quoi une presque inconnue mériterait ce labeur. Ayant tout de même achevé le travail, nous convenions qu’elle me fasse un présent en remerciements. J’avais suggéré la confection d’un gâteau et sens être vraiment sérieux je lui dit : «Il faudra plusieurs moelleux au chocolat. Qu’en penses-tu ?» «Et la pâtissière en tenue légère les mains dans la pâtes devant toi, cela te tente ?». Voi...
Les souvenirs d’une demoiselle de pensionnat
il y a 3 ans

De sublimes confidences sur la fessée avec un très beau verbe

Par Sophie (avec le concours d’Edmée) On ne change pas ses passions. Mais elles savent vous changer la vie. Elles sont sans âge, même si elles prennent vos années. Les oublier ? Elles ne vous oublient pas ! Aussi peut-on être femme à trente ans sans jamais devoir renoncer à la jeune fille que l’on fut aux heures tendres de l’innocence, si frémissantes à l’appel de l’inconnu. Toute jeune, j’aimais la nature, l’herbe folle et les petits oiseaux… Mais dirai-je assez combien je détestais les bouleaux ? A mes anciennes amours, je reste fidèle. Aujourd’hui encore, parlez-moi de tous les arbres de la terre, sauf des bouleaux. N’aurais-je pour leur silhouette gracile et leurs fins rameaux qu’une injuste aversion ? A leur vue, mon cœur tressaille, mes tempes battent, et mon esprit se fige dans de troublants souvenirs. En chemin, leurs silhouettes argentées m’interpellent et leurs murmures frissonnent de leurs échos dans tout mon être. Tout en eux m’exalte comme seul sait le faire le pl...
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