Récits
La roulette russe pour la fessée 2
il y a 1 an

Les étudiants s’enflamment

Je suis à peine sorti de la chambre de Véro que je croise Béné dans le couloir : « A tout à l'heure. Tu te souviens que tu es la première à tirer ! » Béné me retourne : « S'il y a une justice, ce soir c'est le tour d'un garçon ! » A neuf heures me voici de retour chez Véro. Elle s'est vêtue d'un bas de survêt ample et d'un tee-shirt collant. Sur la table trônent les instruments du destin : dé, brosse et cravache. Béné nous rejoint. Jacques arrive enfin. Véro semble avoir retrouvé la forme : « Tout le monde est partant ? Douleur et humiliation au menu ! A toi l'honneur, Béné. » Béné se saisit du dé. Elle attend et laisse le calme s'installer. Ce soir elle porte un jean collant et un sweat-shirt qui cache les formes de sa poitrine. Nous la sentons agitée, à la fois inquiète et tentée de nous montrer qu'elle non plus ne reculera pas. Jacques décide de faire monter la pression : « Alors tu nous fais attendre, tu veux te faire désirer ! Après la blonde, la brune va-t-elle dévoil...
Bijoux
il y a 1 an

Quand vos antécédents finissent par vous rattraper...

Dessin de Dagy - Où sont mes bagues ? - Vos bagues, Madame ? Quelles bagues ? - Celles que j’avais posées là, dans la petite soucoupe, à l’entrée. - Je ne les ai pas vues. - Faites bien l’innocente ! Vous me les avez volées, hein, c’est ça ? - Moi ? - Vous, oui ! - Mais jamais de la vie ! - Bien sûr que si ! Ce qui va vous coûter cher. Parce que, si je ne m’abuse, vous avez déjà été condamnée pour des faits de même nature. À la prison. Avec sursis. - C’est une vieille histoire. - Pas si vieille que ça… - Je vous jure que je n’ai pas volé vos bagues. Je vous le jure. - Oui, oh, alors ça ! Qui a bu, boira. C’est bien connu. Et, de toute façon, je vous ai vue faire, de mes yeux vue. Par la petite fenêtre, là-bas. C’est d’ailleurs ce que je dirai aux enquêteurs. Sous la foi du serment. Parce que vous n’allez pas vous en tirer comme ça : je vais porter plainte. - Vous n'allez pas faire ça ! - Je vais me gêner. - Si je suis reconnue coupable, mon sursis va sauter. - Il fa...
La roulette russe pour la fessée
il y a 1 an

Les étudiants jouent un drôle de jeu

L'ennui règne dans une résidence de grande école, en grande banlieue parisienne, loin de tout. Seules activités possibles : celles organisées par les élèves (et on en fait rapidement le tour) et les discussions sans fin dans les chambres. Ce soir là nous étions quatre dans la chambre de Véronique et la conversation était venue sur le terrain des paris et des risques. Jacques nous parlait d'un film (j'ai oublié lequel) avec une scène de roulette russe. Béné soutenait qu'il fallait être fou pour faire un truc pareil. Véro lui a répondu que c'était le résultat de l'ennui qui peut conduire à faire n'importe quoi, rien que pour se changer les idées, pour montrer que l'on existe, pour sentir un frisson. J'ai fait remarquer que coté ennui nous étions servis mais que nous n'avions pas de six coups. A cet instant la conversation a basculé du général au particulier et nous a entraînés vers une situation inédite. Véro : « C'est le principe qui compte. Prendre un risque. Faire un pari fou...
Mémoires d'une fesseuse (7)
il y a 1 an

Photos...

- Tu peux pas t’asseoir, Marie-Clémence ? Tu me donnes le tournis. Ça faisait un quart d’heure qu’elle arpentait de long en large la cuisine. - Si ! Oui. Mais je voulais te demander… Les photos… Elle s’est agenouillée sur la chaise. - Quelles photos ? - Ben… De l’autre soir… - De ton derrière tout rouge ? Quand t’étais au coin ? - Voilà, oui. - Tu les veux, c’est ça ? Je t’en ferai une copie, c’est pas un problème. - Non, mais surtout… Ce que j’aimerais savoir… Tu… Tu les as montrées ? - Évidemment ! Quel intérêt sinon… T’as de ces questions ! - À qui ? - Tes copains à la fac… Elle a pris un air horrifié. - T’as pas fait ça ! - Ben si, pourquoi ? Fallait pas ? Ils étaient enchantés. Ils te découvraient sous un jour complètement nouveau. - Oui, oh, ben alors là, je remets pas les pieds là-bas, moi ! C’est hors de question. - Mais non, idiote, je les ai pas montrées. Mais je le ferai. Pas à eux. À d’autres. Tu perds rien pour attendre. - À qui ? - Tu connai...
Tout est perdu, fors l'honneur
il y a 1 an

Défaite.

- Les nouvelles ne sont pas bonnes, Madame ! - C’est-à-dire ? Parle, Guillaume, je te l’ordonne ! - Elles sont même très mauvaises. - Monseigneur ? - Capturé. - Notre fils ? - Également. - Dieu soit loué : ils sont néanmoins sains et saufs. Nos troupes ? - Défaites. Avant ce soir l’ennemi sera ici. Si j’ai un conseil à donner à Madame… - Fuir ? Jamais ! 2- - La ville est entre leurs mains, Madame. - J’y vais. Ma place est là-bas. - Vous n’y songez pas ! On tue. On pille. On saccage. On viole. - Je m’interposerai. Je supplierai. Je convaincrai. - Ce serait pure folie. Vous exposeriez inconsidérément votre vie. - Peu m’importe désormais. - Vous ne sortiriez de toute façon pas du château. Il est cerné de toutes parts. 3- - Il y a là un émissaire du prince, Madame ! - Faites entrer… Un homme en armes qui salue. Qui s’incline. - Mon maître prie Madame d’accepter ses plus fervents hommages. - Laissons cela ! Où sont-ils, Monsieur ? Dites-le-moi ! Je vous en c...
Mémoires d'une fesseuse (6)
il y a 1 an

De fessée en fessée...

[Le début de cette saga est ici](198703) C’est le sentiment d’une présence dans ma chambre qui m’a réveillée en sursaut, sur le coup de deux heures du matin. J’ai allumé. Marie-Clémence était toujours au coin. Là où je l’avais envoyée en début de soirée. Elle n’avait pas bougé. - Qu’est-ce tu fous là ? Va te coucher ! L’image d’Hélène, penchée à poil sur sa table, m’a effleurée. Est-ce qu’elle non plus n’avait pas bougé, attendant patiemment que je vienne la délivrer ? Peut-être. Sûrement même. On verrait ça. Plus tard. Et je me suis rendormie. À neuf heures, j’ai déjeuné. Je me suis douchée. Habillée. Ce n’est qu’ensuite, bien après, que je l’ai appelée. Ça a d’abord sonné sept ou huit fois dans le vide avant qu’elle ne finisse par décrocher. - Hélène ? - Oui. - Tu m’as désobéi. Tu n’es pas restée comme je te l’avais dit. - Ah, mais si ! Si ! Je t’assure. - Ah, oui ? Et comment t’as fait pour attraper ton téléphone alors ? Il était dans la cuisine. Il y a eu un...
Premières expériences et engrenages : Chapitre 94 : Confidence 2/3
il y a 1 an

… mais il arrive qu’il accélère sans frein, sans fin, jusqu’à des vitesses jamais utilisées…

Chapitre 94 : Confidence 2/3 - Ce que je ne savais pas, c’est que la veille, alors que je cherchais mon arbre, j’avais été plutôt expressive. Je me suis mimée en situation en pensant qu’il n’y avait personne. Je vérifiai le diamètre des arbres, qu’il n’y avait pas de branches incommodantes, que le sol était égal pour ne pas me tordre la cheville, que j’étais bien à moitié caché de l’ensemble du chemin. Je m’accroupissais également, me mimant en train de récupérer la clé. Elle m’a repérée et a compris ce que je faisais. - Que faisait-elle dans les bois ? - Tu le lui demanderas. Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que le soir suivant, elle m’attendait et m’a vu dans la voiture. Elle est alors partie se garer plus loin et elle est revenue à pied. Je n’étais plus là. Il lui a fallu une heure pour me retrouver dans la forêt. Elle m’expliqua qu’elle progressait lentement car elle voulait me surprendre uniquement une fois que j’étais attachée. - Elle a été patiente. Comment avez...
Au magasin
il y a 1 an

Quand il y a pas le choix, il y a pas le choix...

- Madame Maurel ! Vous pouvez venir une seconde, s’il vous plaît ? Je voudrais vous parler. - Oui, mais alors vraiment une seconde. Parce que je suis pressée. On m’attend. - En principe ce ne sera pas long. En principe. Juste le temps que vous me restituiez ce que vous venez de me dérober. - Pardon ? Non, mais vous savez qui je suis ? - Tout à fait, oui. - Et vous avez le front de m’accuser, moi ! - Absolument. - Ce que vous semblez ignorer, chère Madame, c’est que ça peut vous mener loin cette histoire. Très très loin. J’ai le bras long. Un mot de moi à mon père ou à mon mari et elle est fermée votre boutique. Pour un bon moment. Voire même pour toujours. Alors, à votre place, j’adopterais un profil bas. Ce serait la solution la plus intelligente, non, vous ne croyez pas ? La plus raisonnable. Allez, on en reste là. Pour cette fois je passe l’éponge et… - Oui, ben pas moi ! Alors ou vous me rendez ce que vous m’avez volé ou j’appelle les gendarmes. À moins que je demande à vot...
Mémoires d'une fesseuse (5)
il y a 1 an

Une fois qu'on y a goûté...

[Le début de cette saga est ici](198703) Chez elle, j’ai aussitôt voulu prendre les choses en mains. Faire preuve de détermination. Qu’elle n’aille pas s’imaginer que je n’étais pas à la hauteur. Et regretter de m’avoir fait confiance. Je me suis donc installée, d’autorité, dans le fauteuil qui trônait, à la place d’honneur, devant la cheminée. - T’as sûrement un martinet quelque part ? Elle avait, oui. - Va me le chercher… Ce qu’elle s’est empressée de faire. - Donne ! Je l’ai fait claquer en l’air. Plusieurs fois. - Là ! Et maintenant désape-toi ! D’un ton sec. Cassant. Elle m’a lancé un bref regard de satisfaction. Et elle a obéi. La robe. Dont elle a fait glisser, dans le dos, en se contorsionnant, la fermeture-éclair. Qu’elle a passée par-dessus la tête. Le soutien-gorge. Dont elle a ramené l’attache devant, sous les seins, après les avoir extirpés des bonnets. Sans se détourner. Elle l’a dégrafé, jeté derrière elle. Et puis elle a attendu. Quelque chose...
Semaine de l’ascension mouvementée
il y a 1 an

Semaine de l’ascension mouvementée pour Maman Chloé

Faisant le pont à l’ascension et bénéficiant de mes mercredis, j’avais décidé de prendre deux jours de plus pour me faire une semaine tranquille et me reposer, mes choupinettes ayant montré quelques agitations au cours de la semaine précédente. Manon s’étant même offert un tour bien cuisant, au travers de mes cuisses, le mercredi matin, celle-ci ne trouvant rien de mieux que me confondre avec une copine, en m’envoyant bouler. Elle a vite compris que c’était une grosse erreur, tant pour ses fesses que pour sa fierté, les exposant un p’tit moment au coin du frigo, les mains sur la tête. Cela a eu pour effet d’apporter un peu de calme, jusqu’au lundi soir où Gaëlle allait démarrer sa semaine, de la même manière. Durant l’après-midi, j’avais, comme il m’arrive fréquemment, fait un peu de rangement dans les chambres des filles, surtout chez les petites qui ont tendance à laisser traîner les choses, comme les vêtements portés la veille et qu’elles ne considèrent pas sales, ce que j’ai...
La gouvernante
il y a 1 an

Elle y réfléchira désormais à deux fois.

- Vous étiez prévenue, Mademoiselle Longstone. - Je suis désolée. Je demande à Madame d’avoir la bonté de bien vouloir me pardonner. Et je puis l’assurer que cela ne se reproduira plus. - C’est tout de même la troisième fois que cela vous arrive. -Je me suis laissé emporter. J’en suis absolument navrée. - Vous avez eu à mon endroit des propos absolument inqualifiables. Et ce, en présence de ma fille dont je vous ai confié l’éducation. Croyez-vous que ce soit acceptable ? - Je regrette, Madame. Je regrette profondément. Mon caractère impulsif a pris le dessus. - Et le prendra encore, sans aucun doute possible, si l’on n’y met bon ordre. On va donc y mettre bon ordre. - Comment cela ? - Une bonne correction, à la badine, donne généralement d’excellents résultats. - Madame… - À moins que nous n’envisagions des solutions beaucoup plus radicales. Que je ne décide de me passer de vos services. - Je supplie Madame de n’en rien faire. - Dans ces conditions… Eh bien, ne tergiversons...
Heures supplémentaires
il y a 1 an

Mieux vaut avouer la vérité. Quoique...

Elle allait jouer son va-tout. Oui, elle allait le jouer. Ce soir. C’était un excellent prétexte ce dossier. Le meilleur des prétextes. Il avait pris un tel retard. Ce n’est qu’une longue demi-heure plus tard qu’il a enfin passé la tête par l’entrebâillement de la porte. - Vous êtes encore là, Chloé ? Qu’est-ce que vous faites ? - J’en termine avec l’affaire Caron. Depuis le temps que ça traîne. Il s’est approché, s’est penché par-dessus son épaule… - Ça a déjà tellement attendu que ça peut bien attendre encore un peu. Vous avez certainement beaucoup mieux à faire. - Oui, oh… - Votre mari doit se languir de vous. - Après vingt ans de vie commune, vous savez. - Ne me dites pas qu’il s’est lassé… Une belle femme comme vous. - Je sais pas si je suis belle. Mais ce que je sais en tout cas, c’est qu’il me préfère – et de très loin – le tennis et les modèles réduits. - Mais c’est un crime ! Un véritable crime. Son souffle dans son cou. Tout près. - Si j’avais une femme...
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