Débat sur le troisième sexe à l’école

Ce qui veut dire que si une Femme trans se présentait à toi tu l'appellerais Monsieur ???
Le Tribunal de Grande Instance a donné son accord pour qu'elle soit officiellement Madame, mais toi tu l'appellerais Monsieur, c'est bien ce que je comprends ?
il y a 6 mois

Une femme trans est une femme, un homme trans est un homme, là dessus il ne peut y avoir de débat.
il y a 6 mois

Absolument pas tu ne m'a visiblement pas compris.
Si l'on parle de transexuel, si la notion se base sur la transformation c'est bien que l'individu passe d'un état à l'autre.

Mais, avant la puberté une personne n'a pas encore de certitude sur sa sexualité. Dés lors il est vain de vouloir "aider" une personne à entamer sa transition avant cette période de la vie

Perso je suis de la génération de gaucher que l'école a voulu muer en droitier. J'ai résisté du haut demes 6 ans.
il y a 6 mois

Pour autant je n'aurais jamais réclamé que l'école s"adapte au gaucher ou que les livres scolaires montrent un monde équilibré entre droitier et gaucher.
il y a 6 mois

Le mot transexuel serait à bannir s'il te plait il est extrêmement péjoratif et réducteur, quoi qu'en disent les médecins auto proclamés spécialistes de la discipline.
Dans notre sujet, on ne parle pas de sexualité, on passe de ce que l'on ressent au fond de soi.
Autant toi tu as ressenti cette certitude d'être un garçon, autant les personnes trans ont cette certitude d'être de l'autre genre.
Et cette certitude commence très tôt. Je suis gauchère et je connais cette frustration d'avoir été contrainte d'écrire de la main droite.
Crois moi les personnes trans savent qui elles sont aussi surement que tu as su être un garçon.
D'ailleurs pourquoi ne te reprend on pas quand tu dis être un garçon à 6 ans ?
Pourquoi une fille trans a cette obligation de se justifier ?

L'école doit s'adapter à la personne et non pas lui imposer une uniformité.
Elle n'a pas plus à obliger un gaucher à écrire de la main droite qu'elle n'a à obliger une fille trans de venir en garçon et de lui imposer des vestiaires qui ne peuvent être les siens.

Je pense qu'on ne sera pas d'accord sur le sujet au niveau de l'école.
Ce que je constate c'est qu'effectivement j'ai mal interprété tes propos en pensant que tu ne respectais pas le genre d'une personne trans.
Pour cela je te présente mes excuses
il y a 6 mois

@ Judeline
Dans tes réponses, tu prends la défense des personnes souffrant de l'incompréhension sur """ leur problème de genre""" comme si nous les rejetions. Cela n'est vraiment PAS le cas. (Absolument pas ma façon d'être ni celle de Ricki)

Le souci à MES yeux, est que pour une minorité se chiffrant à 1 ou 2 % des élèves, on prend le risque d'en perturber 99 ou 98 %. C'est là que je n'adhère pas. Pour MOI, faire une information pour que les élèves sachent que cela existe OUI, c'est bien. Mais entre une information et ce qui est fait aujourd'hui, il y a un monde. Sensibiliser OUI exposer NON.

Est-ce que prendre le risque de perturber ceux et celles qui ne se posaient pas de question existentielle est une bonne idée ? Je dis NON et pourquoi !
- Non parce que chez eux, les élèves vont entendre l'avis des parents qui seront outrés, des coincés, des homophobes, des .... et cela va contrebalancer l'information en jugement négatif du type "ce sont des tapettes / des détraqués / des .....
- Non parce qu'un gamin qui a envie d'essayer des fringues féminines par curiosité / malice / coquinerie finira par se demander si il n'est pas de l'autre sexe puisque à l'école on en a parlé. A ces âges, les gamins se cherchent, se créent des problèmes, s'inventent des histoires et autres pensées. Certains sont plus fragiles à un instant de leur jeunesse, c'est leur ouvrir la porte à des problèmes qu'ils n'ont pas.
- Non parce que entre gamins, les jeux cruels de la récréation et même hors de l'école peuvent se transformer en sadisme psychologique sur les souffres douleurs moins musclés. En bande, cela peut être bien pire ! ! !

Alors OUI à une information pour que cette minorité sache qu'elle n'est pas un simple cas isolé NON au fait de franchir la ligne rouge.

ALLEZ le pousse le vice dans la discussion à prendre la défense des ABDL et des personnes incontinentes puisqu'il faut prendre la défense des minorités à l'école. En cas cas, il faudrait aussi expliquer aux élèves ce qu'est l’incontinence, dire que certains adultes trouve leur épanouissement à mouiller des couches quand d'autres pleurent de devenir incontinents. D'ailleurs, pourquoi ne pas expliquer aux élèves les motivations des AB, et donc des personnes appréciant des instants de régression ? La tétine devrait donc être autorisée en classe pour ceux et celles qui en éprouvent le besoin. Charge aux profs d'expliquer pourquoi ! MDR

CERTES j'exagère mais si on suit ta logique, n'est-ce pas une forme d'exclusion que d'ignorer les incontinents et les ABDL ? D'ailleurs, pourquoi se limiter à ce fétichisme ? OUI j'exagère c'est juste pour faire une métaphore.

RAPPEL je n'ai RIEN contre les personnes qui ont des soucis de genre, je ne parle que de l'école. D'ailleurs au gîte fétichistes, nous mettons des vêtements féminins et autres à la disposition des hommes qui ont envie de vivre dans un autre genre. Nous avons eu un client qui a passé sa semaine vêtu en femme, cela ne nous a posé aucun souci.
il y a 6 mois

J'avoue avoir mal interprété les propos de Ricki au début.
Cependant, là où on se rejoint pas, c'est quand tu dis qu'on risque de perturber 98 à 99% des élèves.
Non parce que ces 98 à 99% des élèves pour lesquels tu as peur... ne se posent pas de question sur leur genre et ne s'en poseront pas sous prétexte qu'ils en ont entendu parler.
A la limite, ils pourraient se travestir quelques jours, quelques semaines, quelques mois pour rigoler, mais ce n'est pas ancré dans leurs tripes comme les enfants qui se posent vraiment ces questions, et donc ça n'ira jamais plus loin pour ces 98/99%.
On n'en parle pas mais beaucoup de personnes trans se suicident faute d'avoir été suivies, entendues et aidées à temps.
On est très en retard par rapport au Canada, et aux pays nordiques, pour ne citer qu'eux, sur l'accompagnement de ces enfants durant cette période.

Quant à ta comparaison très drôle, elle ne tient pas la route.
Pour la simple raison que tu compares un fétichisme à une souffrance réelle.
La transidentité, contrairement au travestissement, n'est pas un fétichisme.
C'est une souffrance réelle d'avoir l'apparence et le genre qui n'est pas celui qui est au fond de soi.
Et je ne comprends pas en quoi c'est franchir la ligne rouge que de laisser une personne ou deux par lycée utiliser des vestiaires ou des toilettes qui ne correspondraient pas à son genre de naissance ?
Maintenant il est vrai qu'on ne peut parler équitablement que ce que l'on connait.
Tu ne connais le sujet que de loin, et donc ta prise de position est logique.
Si tu avais été concerné de près par une personne trans, je pense que ta position aurait été radicalement différente et tu comprendrais ce que j'essaie de dire.
Après ce n'est pas grave en soit, ni toi et encore moins moi, ne changerons la face du Monde. ;)
il y a 5 mois

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