comprendre l'Art du BDSM

Compte anonymisé
[color=#BF00FF:ry08n9lj]Bonsoir à tous,
Il est certain que chacun peut vivre son BDSM comme il le conçoit. Chacun peut fixer ses règles selon ses désirs et envies.
Ces règles rigides sur certains principes fondamentaux sont postées pour seul but d'information .
Je pense qu'il n'y a pas de règles incontournables en BDSM seulement celles que l'on désire et que l'on se fixe, celles qui nous conduirons à la fusion et au bonheur.
Mistral.[/color:ry08n9lj]
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour à toutes et à tous, bonjour Mistral,

Oui, Mistral, ce que tu dis est très juste... l'essentiel, c'est le bonheur des 2 partenaires... Je reconnais que j'ai pu choquer certains avec des propos un peu "extrémistes" liés à un "idéal" de soumission que je conçois pour moi à partir de lectures diverses, mais qui me rend moi-même parfois malheureux parce que je ne peux l'atteindre... Et puis, on sait à quoi peut mener l'intolérance... il ne peut donc y avoir de vérité absolue surtout dans ce domaine. Il n'empêche que ces textes me plaisent beaucoup à moi.

Salutations chaleureuses à tout le monde
il y a 11 ans

Compte anonymisé
[color=#BF00FF:7s3rj23j]Effectivement j'ai trouvé ce texte sur internet, il a été écrit par une soumise qui vit son BDSM ainsi et qui a voulu le faire partager. Maintenant si pour certain les bases fondamentales du BDSM n'ont aucune valeur, c'est leur choix et effectivement pas le miens, je le respecte aussi.

J'ai voulu par ce texte fort enrichissant partager ces bases fondamentales sans pour autant que je les adopte totalement. Mistral.[/color:7s3rj23j]
il y a 11 ans

Bonjour Mistral et tous.
C'est une base comme une autre, celle-ci me plait dans les grandes lignes.
Il est important d'avoir une base pour repère, comme pour toute chose, l'on s'y réfère sans pour autant suivre à lettre :)
Le BDSM se vit à deux (ou plus), il se construit au fil du temps, les règles sont celles fixées par le couple D/s qui puise plus ou moins sur une base.
Bonne journée.
Freya.
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour à tous.

Ce que je trouve intéressant dans cet échange, c'est de voir ce que font les autres. On peut en apprendre beaucoup quand on discute sur ce que chacun considère comme "obligatoire" dans une relation BDSM. Je trouve qu'il y a du bon dans les grands principes énoncés au début, mais les règles ensuite me paraissent trop institutionnelles et me semble ne refléter que le fantasme d'une poignée de personnes. Comme il a été dit, il n'y a pas de bible, juste des valeurs.

J'ai lu un jour: "Si on n'est pas prêt à accepter les conséquences de nos actions ni à faire les efforts nécessaires pour utiliser notre autorité avec justesse, alors il ne faut pas se mettre en situation de pouvoir. Un dirigeant doit être au service d'autrui, s'il n'en est pas capable il n'est pas assez fort pour assumer le pouvoir". Cela vaut pour le maitre bien sûr, mais cela vaut également pour le soumis qui, respectivement, ne doit pas se mettre en situation de soumission s'il n'est pas prêt à en accepter les conséquences. [b:35iye19d]L'acceptation [/b:35iye19d]de notre volonté dominatrice et/ou sadique, soumise et/ou masochiste, et des devoirs que cela impose, doit être le premier pas vers le BDSM. C'est bien entendu quelque chose qui peut évoluer avec le temps, et, comme il faut s'accepter soi-même, il faut aussi accepter l'autre et accepter le changement.

Pour moi l'Art du BDSM se rapproche d'autres Arts érotiques, comme le sexe tantrique par exemple, par la volonté profonde d'aller ensemble explorer nos fantasmes et notre sexualité. Tout comme votre fantasme n'est pas le mien, il existe un fossé entre la représentation du même fantasme par une personne et par une autre. L'Art sera de réussir à faire fusionner ces deux visions, c'est pourquoi le dialogue est un point aussi crucial du BDSM. Par exemple, on en parlait l'autre jeudi lors du débat: certains voient le rapport sexuel comme une attente dans le BDSM et d'autres le voient comme un abus. La seule solution est [b:35iye19d]le dialogue permanent[/b:35iye19d], savoir écouter ce que l'autre attend, savoir exprimer ce qu'on attend, cela fait partie du contrat tacite de toute relation BDSM équilibrée. Il ne faut pas se focaliser sur les mots, le dialogue passe aussi par les autres sens.

Comme je n'aime pas entendre le mot "vrai" dans un discours, car il s'agit d'une valorisation subjective en opposition avec tout le reste (un vrai maitre, une vraie soumise, etc.), je n'aime pas qu'on me dise comment je dois fantasmer. Comme si mon fantasme était moins bon que celui d'un autre. Ce genre de règles énoncées dans le premier article me semble être tout droit sorti du fantasme d'un autre. Ceci dit, on ne peut douter que le principe même du jeu de soumission est[b:35iye19d] l'édiction de règles[/b:35iye19d]. Ces règles, propres au couple maitre/soumis, viennent encadrer et définir la relation, certaines étant fortes (à ne pas transgresser sous peine de manquer de respect à l'autre) et d'autres étant faibles (à transgresser par jeu). Il est clair que d'une relation à une autre, ces règles seront forcément différentes.

Finalement, Acceptation, Dialogue permanent et Édiction de règles me semble être les trois piliers fondateurs du BDSM, autour desquels chaque couple relationnel tisse sa propre toile fantasmatique. Qu'en pensez-vous?
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour Maître Kin, bonjour à toutes et à tous,

Pour l'acceptation et l'édiction de règles, plutôt d'accord. Pour le dialogue permanent (sur les modalités de la soumission), il ne me semble pas utile. Au départ peut-être, pour apprendre à se connaître mutuellement, mais il y a un moment où le soumis ou la soumise doit s'en remettre complètement à son ou sa Dom. en toute confiance. Un bon Maître ou une bonne Maîtresse saura de toutes façons percevoir les besoins du soumis sans qu'il y ait besoin de dialogue (et n'a d'ailleurs pas forcément à y répondre...)

Salutations amicales aux soumis(es) et respectueuses aux Maitresses et Maîtres
il y a 11 ans

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Bonjour Ludic et je vous remercie pour votre retour.

Je suis d'accord avec vous lorsque vous dites qu'à partir d'un certain moment le dialogue ne semble plus nécessaire sur les modalités de la soumission. Ce que j'entends par dialogue permanent doit donc être précisé parce que je crois que la notion va au delà de ça. Il s'agit d'être attentif à l'autre et d'exprimer ses attentes, son ressenti.

Je m'explique. Comme vous me l'avez fait remarqué précédemment dans une autre discussion, un soumis peut parfois n'avoir aucune attente particulière, il ne souhaite alors que se donner à sa maitresse. C'est quelque chose de compréhensif. Pour autant, il reste attentif à sa maitresse et à ses attentes, qu'elle va exprimer en permanence (par le biais d'ordres, de punitions). Bien que cela puisse passer pour un monologue depuis l'extérieur, je pense qu'il s'agit bien d'un dialogue: le soumis n'exprime alors que la souffrance ressentie, et au travers de l'acceptation de cette souffrance il exprime sa dévotion.

Il y a donc deux niveaux sous-entendus dans le dialogue permanent. D'une part le dialogue entre les deux êtres humains qui partagent une relation et donc qui doivent se sentir libres de pouvoir exprimer leur attentes, leur ressenti, et d'être écouté par l'autre. Dans certains cas, il arrive que ce dialogue là s'estompe dans le mode de vie BDSM défini par le couple dominant/dominé. D'autre part le dialogue BDSM qui lui va comprendre des mots, des ordres, mais aussi souvent des composantes non verbales, tel des cris, des souffles, des mouvements du corps, des expressions faciales, etc. et qui est un échange très important car il permet de garder un contact permanent entre le dominant et le dominé. Le fait que ce dernier soit un dialogue n'impose pas qu'il soit équilibré en terme de pouvoir, le dominant peut choisir de le conduire fermement.

Si le terme dialogue est mal choisi, peut-être que le terme [b:11f1tsoa]échange [/b:11f1tsoa]sera mieux trouvé. Je peux me tromper complètement, mais je ne crois pas que l'on puisse réaliser une séance BDSM sans aucun échange, et encore moins une vie partagée. Par exemple si je décide de bander les yeux de ma soumise, et juste cela, c'est déjà que je lui montre que je [i:11f1tsoa]désire[/i:11f1tsoa] la rendre aveugle. La façon dont elle va réagir à cela va être sa manière d'échanger à son tour sur ce qu'elle [i:11f1tsoa]ressent[/i:11f1tsoa] ou ce qu'elle [i:11f1tsoa]désire[/i:11f1tsoa], même si elle l'accepte sans rien dire. Ce à quoi je vais moi même réagir. Et cetera. Je ne sais pas si j'ai été clair.

Merci de m'avoir lu.
Maitre Kin.
il y a 11 ans

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Bonjour Maître Kin, bonjour à toutes et à tous,

Oui, alors là, entièrement d'accord avec vous sur le terme "échanges"; échanges qui s'expriment souvent (et en tous cas ce sont à mon avis les plus riches), sous forme non verbale; comme vous le dites très justement, des gestes, des regards (ah l'importance du regard de l'Autre dans ces moments là...), les caresses du dominant entre les coups, les sourires, les réactions du soumis ou de la soumise... oui, le BDSM est un véritable échange, du moins le BDSM "durable". Ce qui n'enlève rien au pouvoir du Maître ou de la Maîtresse, mais favorise largement le don de soi de la part du soumis ou de la soumise.

Amicales salutations aux soumis(es) et mes respects aux Maîtresses et Maîtres
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Accepter et remettre un collier noir a effectivement une grande importance. Peu semble le savoir ! Au vue de la débacle qui règne maintenant il faudrait peut etre réservé une couleur (le blanc par exemple) pour les joueurs et joueuses, au moins l'on saurait déjà à qui l'on a faire. Un premier tri en quelque sorte, à méditer ?
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour,

J'avoue, je déterre un vieux post, mais je préfère répondre ici que lancer une nouvelle discussion sur le même thème.

Certains semblent penser que l'étiquette a un lien avec l'art de vivre BDSM par rapport au jeu BDSM. Pour moi il n'y a absolument aucun rapport entre les deux.

Je m'explique : celui qui adore respecter l'étiquette car cela fait partie de son fantasme et de ses désirs, et qui le fait 4 fois par an lors d'événements, mais ne pratique pas le BDSM tout le reste de l'année -> peut on réellement dire qu'il est dans l'art de vivre BDSM ?

A l'inverse, celui qui vit une soumission très peu codifiée mais forte, qui obéit à tous les ordres de son Maître 365 jours par an et 24h/24 mais ne respecte aucune étiquette -> peut on réellement dire qu'il est dans le jeu uniquement et pas dans l'art de vivre ?

En ce qui me concerne, j'estime que l'étiquette est une pratique comme une autre, et qu'elle peut être pratiquée ou pas par n'importe qui, que ce soit par jeu ou dans le cadre d'un art de vie. (entre nous soit dit, c'est une pratique que je trouve très excitante, donc pour moi elle fait partie de mon art de vie BDSM)

De plus, je dis ici l'étiquette, mais on devrait dire les étiquettes car ce type de règlement n'a effectivement rien d'universel, et celui donné par Mistral n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
A ce sujet l'histoire des codes couleurs, je ne crois pas qu'il y ait d'obligation universelle à les respecter. Si certains veulent le respecter c'est leur droit, mais je trouve ça normal que ceux qui ne veulent pas le respecter puissent trouver dans le commerce les couleurs qu'ils désirent.

Chacun peut aussi y apposer ses propres limites, que ce soit en tant que soumis ou dominant. Par exemple, pour moi en tant que dominante, un soumis qui ne donne pas son avis, c'est hors limite. Le dominant peut également fixer des limites liées à son propre confort. Moi, personnellement, je ne trouve pas confortable d'avoir mon verre toujours rempli, je préfère que mon serviteur attende un signe pour le remplir. Je n'aime pas non plus qu'on m'ôte mon manteau bien que ça fasse partie des codes respectés par beaucoup de soumis, je trouve cela moins confortable que de l'enlever moi même.



Le respect des codes c'est bien, mais il ne faut pas non plus oublier le respect des personnes soumises, et de leur droit le plus fondamental : choisir à qui elles sont soumises. A mes yeux, un soumis ou une soumise qui n'est pas à moi n'a strictement aucune obligation envers moi si ce n'est la politesse et le respect basique entre êtres humains.

Tout comme je n'imposerai pas une fessée à une personne qui n'est pas ma soumise ou mon soumis, je ne lui imposerai pas l'étiquette, puisqu'à mes yeux c'est une pratique au même titre que la fessée. Par contre, si je ressens un certain feeling avec cette personne, je peux l'inviter à respecter tel ou tel code, mais pas l'imposer.

Dans l'autre sens, si certains soumis choisissent de suivre certains codes lors de leurs interactions avec moi, ils en sont libres et cela peut me faire plaisir. Et si ça ne me fait pas plaisir je lui demande d'arrêter tout simplement.Après, si c'est leur Maître ou Maîtresse qui leur a demandé de respecter ce code, je serais plus conciliante même si ça ne me plaît pas, et si c'est vraiment trop déplaisant c'est au Maître ou à la Maîtresse que j'irai en parler et pas forcément à la personne soumise.


L'art de vie BDSM, c'est tout un art, donc pour moi ça n'a pas de rapport direct avec un ensemble de règles.

Agnès
Artiste BDSM
il y a 10 ans

[color=#8000FF:1fzgxdz3]Bonjour à tous,[/color:1fzgxdz3]

[color=#8000FF:1fzgxdz3]Merci pour ce point là, c'est quelque chose que je "sentais" mais n'arrivais pas à exprimer clairement, dit comme ça c'est limpide.[/color:1fzgxdz3]



[color=#8000FF:1fzgxdz3]Sourire, non seulement mon Maitre n'aime pas avoir son verre plein en permanence mais surtout Il ne veut pas être privé du plaisir de me donner l'ordre de Le servir, c'est un moment qu'II savoure toujours.

Comme vous, l'existence de règles, de protocoles, entre nous fait partie de nos pratiques et de notre quotidien mais ces règles doivent faire plaisir à mon Maitre.
Je n'aimerais pas du tout qu'au nom des autres Il s'enferme dans un carcan qui ne Le rende pas heureux, s'Il avait apprécié les carcans : Il aurait choisi esclave pas Maitre.

Pour aller encore un peu plus loin, en espérant ne blesser personne, je ne pourrais pas me soumettre à quelqu'un d'influençable, quelqu'un qui applique des règles pour faire "comme tout le monde" plutôt que d'inventer les Siennes et de ne garder que celles qui Lui correspondent.

Une des premières règles qu'Il m'a donnée était "quand je te prends la main dans la rue, tu dis ton safeword"
Dis comme ça , peu comprendraient ce qu'il y a de D/s là dedans, ni même d'où ça peut bien sortir. Ça pourrait même sembler un jeu anodin.
En fait , cela faisait partie d'un ensemble de règles, destinées à m'apprendre à dire mon safeword. Car j'étais incapable de dire mon safeword en cas de détresse psychologique et j'en avais déjà subi de lourdes conséquences par le passé.
C'était le début de son éducation. Et, en privé (en public c'est encore en travail), son éducation a réussi : je sais maintenant dire mon safeword si j'en ai besoin.
Quelque soit notre avenir, les chemins que nous prendrons etc...je Lui serai toujours redevable de m'avoir appris à prendre soin de mon équilibre psychologique, c'est un magnifique don qu'Il m'a fait là (certes Il y trouve aussi son compte puisque ça Lui évite de casser son jouet :) )... alors s'Il veut choisir quand on remplit son verre .. Il en a bien le droit :)[/color:1fzgxdz3]
il y a 10 ans

Compte anonymisé
[color=#800080:38vl12r4]Pour moi et je m'en suis rendu compte avec le temps, chaque relation est différente, certains fonctionnent d'une façon , d'autres d'une autre. l'essentiel c 'est que chacun soit bien dans ce qu'il vit, que ce soit dans la vie de tous les jours ou juste le moment d'une séance. Chacun fixe ses règles. Elles sont toutes respectables tant quelle ne font pas atteinte à autrui.
Moi même n’applique pas toutes ces règles que je trouve beaucoup trop rigides pour certaine et ne correspondent pas à ma personnalité. Je considère ces règles comme une source d'information et j'en retiens ce qui m’intéresse . Ce serai triste le BDSM si nous appliquions tous les mêmes règles ! ne croyez vous pas ? [/color:38vl12r4]
il y a 10 ans

[color=#8000FF:1slk4xpb]Je vous rejoins Mistral, surtout que si on bride la créativité, on bride l'Art :) .[/color:1slk4xpb]
il y a 10 ans

Les fameuses 12 règles :). Une invention bien récente et , si je ne me trompe, inventées par un couple il y a une quarantaine d'années. Elles sont, pour la plupart, très difficiles, voire impossibles, à appliquer au quotidien. Dans le cadre d'une séance peut être.

Je suis surpris, par contre, de constater que les règles de bases ne sont jamais évoquées. Les règles de bases ou "communautaires", celles qui règlent le protocole, et qui sont d'une importance primordiale car la plupart sont une protection de la soumise, un bouclier contre les prédateurs. Je ne parle pas des règles stupides et récentes, comme celle qui dit que jamais une soumise ne regardera son Maitre dans les yeux, ou gardera en permanence le regard baissé.. Essayez de vivre en gardant le regard baissé LOL. Je parle de celles qui précisent qu'une soumise n'a pas à se soumettre aux désidératas du premier venu, que les Doms doivent prendre soin de leur soumise, que si la soumise a des obligations les doms aussi, que si un pseudo Dom se comporte mal alors la soumise a le droit de se défendre, que l'on est soumis qu'à son Maître ou sa Maîtresse et à personne d'autre ce qui implique que les autres Dominants n'ont pas à vous donner des ordres ou vous manquer de respect, celle qui impose à un Dominant mécontent de s'adresser à votre Maître (sse) pour se plaindre sans pouvoir s'en prendre au soumis, etc,la règles qui fait que c'est le soumis qui choisi son Dominant et non pas l'inverse, etc. La liste serait longue

Si toutes les soumises et soumis connaissaient ces règles, les prédateurs seraient bien moins nombreux et beaucoup de Dom seraient obligés d'atteindre un certain niveau de compétence avant de se dire "Maitre".

Après, une fois informé, c'est le choix de chacun de les appliquer. De plus l'environnement du couple D/s permet plus ou moins de changer ces règles. Par exemple un couple qui à une relation D/s sans jamais s'exposer dans la communauté, en l'exerçant chez eux, en la gardant totalement privé, ne prend aucun risque en changeant les règles comme ils veulent, si c'est accepté par les 2 parties. Par contre une soumise qui navigue dans ce milieu, qui fréquente des forum ou va dans des soirées, qui fréquente des munchs, a tout intérêt de connaitre ces règles pour se protéger et pour savoir à qui elle a affaire. Les soumises détruites mentalement et même physiquement, sont légions. Connaître ces règles leur auraient éviter bien des déboires. Je note d'ailleurs que j'ai toujours plus vu des soumises détruites que des soumis, à croire qu'il y a plus de prédateurs que de prédatrices (sous toutes réserve évidemment).

Mais les règles du Maître priment sur les règles "communautaires". Raison de plus pour que la soumise soit bien informée, car elle doit être capable de juger si une règle imposée par son Maitre est une menace pour son intégrité physique, mentale ou sociale. Elle doit savoir que dans ce cas elle a le droit de dire NON, sans se sentir pour autant fautive ou coupable. Cette culpabilité souvent utilisé comme outil par de nombreux "Doms" pour obtenir ce qu'ils veulent, pour le seul profit.

Heureusement, je n'ai jamais vu un Dom sérieux ne pas vouloir appliquer les règles qui protègent sa soumise, au contraire il en ajoute.

Pour finir ce message, il me parait important de préciser qu'à l'origine, ce n'est pas ces 12 règles contestables qui régissent les relations D/s, particulièrement dans l'école latine, mais [b:3bjcqsmy][u:3bjcqsmy]128[/u:3bjcqsmy][/b:3bjcqsmy].
il y a 10 ans

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