Entre jalousie et dévotion.

Mon ex Maîtresse avait cette manière parfois rude de m’imposer ses règles, et je l’aimais malgré tout. Ce jour-là, alors que nous faisions les courses, une simple expression sur mon visage a déclenché une tempête. Elle a cru que j’avais fait un sourire à la caissière, et sa jalousie, comme une flamme dévorante, s’est emparée d’Elle. J’ai essayé de lui expliquer que je ne l’avais pas regardée ainsi, que mes sentiments lui appartenaient entièrement, mais rien n’y a fait. Ses yeux brûlaient de suspicion et son silence coupait plus fort que des mots. Toute l’après-midi, j’ai vécu sous le poids de cette accusation injuste, ses regards lourds, ses soupirs qui me glaçaient.

Le soir, croyant que la colère s’était apaisée, Elle m’a demandé de la conduire en voiture. Mais ses intentions étaient bien plus complexes. Elle m’a guidé vers des routes que je ne connaissais pas, le silence entre nous chargé de tension. Puis, soudain, Elle arrête la voiture. Avec une voix ferme et sans appel, Elle m’ordonne de descendre et de me déshabiller. L’air frais de la campagne effleure ma peau nue, et mon cœur bat à la fois d’excitation et de peur. Elle me passe alors ce collier, symbole d’une domination dont je ne peux ni fuir ni douter.

Je pensais qu’Elle voulait jouer, comme Elle le faisait parfois, mais Elle me demande de courir devant la voiture, prétendant que cela me ferait du bien. Et voilà que je cours, nu, sous les phares aveuglants, sentant le froid mordant sur ma peau fragile. À chaque pas, le bruit métallique du cadenas résonne, me rappelant ma condition. Mes muscles brûlent, l’air frais brûle mes poumons, et pourtant je continue, inconfortable et vulnérable. Puis, sans prévenir, Elle accélère, me laissant seul sur cette route isolée, dans le silence glacé de la nuit. Je me précipite dans les buissons, tremblant, incertain du temps qui va s’écouler avant qu’Elle ne revienne.

Chaque minute semble une éternité, le froid s’insinue dans mes os, mais aussi une étrange tension, un mélange d’appréhension et d’excitation.

Quand Elle revient, son regard est impitoyable. Elle ouvre le coffre et m’ordonne de monter. Après quelques minutes de route, Elle s’arrête sur un chemin de terre. Avant cela, elle a été chercher une badine, et je sais ce qui m’attend. Elle me lie les mains à un arbre, et les coups commencent, précis et douloureux. Chaque impact brûle, mais paradoxalement me réchauffe, me rappelle que je lui appartiens. La douleur s’entrelace à la tendresse que je ressens pour ma bien aimée.

Une fois la punition terminée, Elle s’assoit dans la voiture, moi toujours attaché, et m’adresse ces mots : « La prochaine fois, tu ne regarderas pas une autre femme. » Sa voix est ferme mais emplie d’émotion. Elle m’explique qu’elle tient à moi, qu’Elle m’aime profondément, mais qu’Elle a besoin d’obéissance, de fidélité totale. Ce regard que j’ai eu au supermarché, même s’il n’était qu’un malentendu, l’a blessée, fragilisant sa confiance en Elle et en nous.

Nous restons longtemps là, à parler. Elle veut comprendre ce que je ressens, mes pensées, savoir si je suis heureux. Cette conversation, si sincère et ouverte, nous rapproche encore plus. Je sens toute sa vulnérabilité et sa force à la fois.

Quand Elle me détache enfin, Elle m’embrasse longuement, ses lèvres chaudes apaisant tout mon être. Ce baiser est une promesse silencieuse, un lien renouvelé. Elle me libère de la cage pour un instant d’intimité, imposant ses règles avec douceur et autorité. Je me livre à ce plaisir, obéissant à ses désirs, jusqu’à l’ultime geste où je dépose mon plaisir sur sa jambe, puis le lèche avec dévotion. Elle me récompense en m’offrant son nectar divin, un cadeau précieux, avant de replacer la cage sur moi.

Le retour se fait dans le coffre, plié en deux, le silence chargé d’une complicité tacite, entre douleur, amour et soumission.

De retour à la maison, après une douche chaude qui fait fondre la fatigue et la tension, nous regagnons notre sanctuaire. Mon matelas, aux pieds de son lit, m’attend fidèlement. Là, dans cette proximité silencieuse, je m’abandonne, apaisé et comblé.
il y a 2 jours

Tu vois Gardois, c'est un peu ce que je reproche dans l'esclavage, mais là je pense que ça relève de la jalousie maladive.
Comme mon ex qui interprétait un "Bisous" à la fin d'un message comme une invitation au sexe. 🙄
Du coup, le moindre regard, la moindre parole devenait sujet à interprétation de sa part.
Mais quand on est dans l'esclavage, c'est décuplé. La maîtresse ou le maître, se sent toute puissante et profite du moindre moment pourtant anodin pour péter un plomb.
J'ai envie de pouvoir sourire à qui je veux, déconner avec qui je veux sans qu'il y ait d'ambiguïté entre nous et surtout sans que mon boulet de moitié ne se sente en danger de trahison.
J'ai réglé le problème. J'ai largué le boulet.
il y a 1 heure

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