Suis-je un soumis ou suis-je un esclave ?

Voilà une question simple en apparence, mais dont les contours se révèlent bien plus complexes dès lors qu’on tente d’y répondre avec sincérité. C’est une interrogation intime, presque existentielle, à laquelle je me propose d’apporter mon regard, mon ressenti, et, modestement, mon grain de sel.

Avant toute chose, il faut tenter de tracer une ligne entre ces deux figures que l’on confond souvent. Selon moi, la différence première et essentielle réside dans la volonté : le soumis choisit de l’être, il offre sa docilité, son obéissance, dans un cadre défini, où les limites sont posées. L’esclave, lui, ne choisissait pas, autrefois. Mais aujourd’hui, dans le monde du consentement et des liens choisis, l’esclave peut être, paradoxalement, libre de se donner entièrement.

C’est là que je me situe. Si je m’offre à ma Maîtresse, corps et âme, c’est sans contrainte ni réserve. Je ne suis pas arraché à moi-même. Je me livre avec joie, avec foi, avec amour.

La distinction ne s’arrête pas là. Le soumis demeure, en quelque sorte, gardien de ses frontières. Il conserve un droit de regard sur ce qu’il donne, sur ce qu’il accepte, sur ce qu’il refuse. L’esclave, au contraire, renonce. Il s’abandonne, il se remet aux mains de celle qu’il reconnaît comme sa Propriétaire. Il ne négocie plus : il fait confiance. Il se laisse guider, transformer, façonner selon les désirs et les exigences de celle qu’il sert.

Lorsque l’esclave est puni, il ne s’indigne pas, ne proteste pas. Il comprend que c’est là une étape, un enseignement, une preuve d’attention et de souci. Il sait que chaque geste, même sévère, est une marque d’amour, un pas vers la perfection aux yeux de sa Maîtresse. Car le rôle de la Maîtresse ne se limite pas à commander : elle élève, elle soigne, elle purifie. Elle façonne un être nouveau, taillé pour lui plaire, pour l’honorer.

L’attente n’est pas la même non plus. Le soumis espère peut-être des moments de jeu, des pauses, des parenthèses de liberté. L’esclave, lui, n’attend rien d’autre que des ordres. Il les reçoit avec gratitude, même s’ils vont à l’encontre de ses envies. Car son bonheur ne réside plus en lui-même, mais dans le plaisir de l’autre.

Cela ne fait ni du soumis un être faible, ni de l’esclave un être supérieur. Ce sont simplement deux voies différentes. Mais là où le soumis fixe ses limites, l’esclave, lui, les efface. Il devient un être entièrement offert, une présence dévouée, disponible à toute heure, hors du temps, hors de lui-même. Son intimité devient celle de sa Maîtresse. Ses pensées, ses doutes, ses élans les plus secrets, il les confie sans détour, car il n’est plus un individu isolé : il appartient.

Deux êtres ne font plus qu’un. L’esclave n’existe plus pour lui-même, mais pour elle. Elle est devenue son centre, son axe, sa priorité.

Et s’il agit ainsi, ce n’est pas par faiblesse, ni par caprice. C’est par amour. Un amour exigeant, profond, absolu. Un amour qui n’a rien des contes de fées, mais qui n’en est pas moins vrai. Car oui, l’esclave aime sa Maîtresse plus que tout, et elle l’aime en retour, d’un amour peut-être différent, mais tout aussi intense. Un amour sans condition, sans mesure, sans masque.
il y a 2 jours

Moi suis Soumis.
il y a 2 jours

J'ai eu une copine que j''avais rencontrée sur un autre forum et on avait vraiment bien sympathisé puisqu'on avait échangé nos numéros et on se téléphonait régulièrement.
Un jour elle me dit qu'elle a rencontré un maître.
Déjà, le mot me pique un peu les oreilles, et je me demande d'ailleurs si mes insurrections ne viennent pas de là, il faudra que je pose la question à ma psy...
Le temps passe et elle me dit qu'elle veut devenir son esclave. Là une alerte rouge s'allume dans ma tête.
Soumise je peux comprendre, mais esclave, c'est comme tu l'as décrit Gardois, un autre niveau. On s'abandonne entièrement, on renonce à toute volonté.
J'allais écrire on perd son âme.
En fait oui dans un certain sens, pour l'offrir à son maître ou sa maîtresse.
Et perso je ne peux pas.
J'ai besoin de mon indépendance, de pouvoir dire non, de pouvoir dire merde, de pouvoir claquer la porte si j'en ai envie.

Mais elle, ne rêvait que de soumission absolue, d'appartenance. Elle me parlait de collier qui lui serait posé lors de son mariage. Qu'elle avait hâte, à en compter les jours.
Sauf que, du jour où elle a eu son collier, plus de nouvelle.
Un ou deux mois après, je reçois un dernier message qui me dit que son maître lui interdit l'accès à l'ordinateur, qu'elle ne pourra plus échanger avec moi.
Il lui interdit aussi de sortir seule... enfin bref...
J'avais eu beau essayer de la prévenir, je n'ai rien pu faire.
Je ne suis pas certaine qu'elle ait véritablement été libre de tous ses choix.
Le téléphone a été coupé, fin de transmissions.

L'esclavage est pour moi une limite que je ne franchirai pas.
Déjà la soumission je ne me donnerai plus à n'importe qui. Seul mes Amis TSM, Pearl ou Endura lors de moments particuliers si ils le souhaitent, pourront tenter de domper la connasse que je suis.
Mais plus personne n'entrera dans ma vie intime et encore moins pour ce type de jeux.

En tout cas Gardois, je te souhaite de trouver ce que tu cherches, mais je crains que la personne que tu décris ne soit une chimère.
il y a 2 heures

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