Ma cage. Son pouvoir. Notre lien.

Pendant plusieurs années, j’ai appartenu à une Femme. Une Maîtresse exigeante, jalouse, possessive… et profondément aimante à sa manière. Très tôt dans notre relation, Elle m’a initié au port de la cage de chasteté. Ce fut un tournant.

Elle me l’a offerte pour mon anniversaire. Une cage, soigneusement choisie. Je n’en avais jamais vu, jamais même imaginé porter un tel objet. Mais dans Son regard, il n’y avait aucun doute : je devais l’accepter. Pas comme une punition, non. Comme une preuve d’amour, de dévotion, de renoncement consenti à mes envies personnelles pour mieux me consacrer aux Siennes.

La première fois qu’elle l’a fermée autour de moi, je me suis senti vulnérable… mais surtout profondément lié à Elle.

Au début, je ne devais la porter que le week-end. Puis les soirs. Puis, lentement mais sûrement, le lundi au travail, les journées entières… jusqu’à ce qu’Elle décide que je devais la porter en continu. Jour et nuit. Sans exception. Un modèle en métal a remplacé les premiers, plus adapté à ce port prolongé. Plus froid, plus lourd. Plus réel.

C’est un apprentissage. Il faut apprivoiser les tensions nocturnes, ces pulsions qui frappent derrière les barreaux. Le corps proteste. L’esprit résiste. Et puis, avec le temps… on y prend goût. Le manque s’installe lorsqu’elle est retirée. La frustration devient douce, presque addictive. Elle transforme chaque pensée sexuelle en acte de soumission mentale. On pense à Sa Maîtresse. À ce qu’Elle permet. À ce qu’Elle interdit.

Je n’ai jamais eu besoin d’une cage pour rester fidèle — je ne suis pas un homme infidèle. Mais cette cage était notre lien invisible, un engagement bien plus puissant que les mots. Un symbole fort, comme un collier que l’on ne voit pas mais que l’on sent à chaque instant. Un rappel constant : je suis à Elle.

Et puis… il y avait les moments de « vidange ». Elle appelait cela ainsi, avec ce ton à la fois amusé et impérieux. Ce n’était jamais anodin. Elle savait mettre en scène ces instants : bougies, encens, musique lente et sensuelle… ou parfois juste un ordre donné du regard, sans artifice. Elle retirait la cage, doucement, avec ce geste lent, volontaire, presque cérémonial. Je devais aller me laver, me raser sous sa surveillance. J’obéissais, silencieux, excité, docile.

La suite dépendait d’Elle.
Parfois, je devais me satisfaire seul — sous sa surveillance.
Parfois, Elle prenait les choses en main… et je n’avais qu’à me laisser faire.
Il Lui arrivait de sortir un chronomètre, et de me donner un temps précis.
D’autres fois encore, je n’avais droit qu’à me frotter contre Sa cuisse. Elle décidait. Toujours.

Quoi qu’il en soit, je devais avaler ma semence, en guise d’obéissance. Puis la remercier pour cette libération, offerte comme un privilège rare. Ensuite, sans un mot parfois, Elle refermait la cage. Pour combien de temps ? Je ne le savais jamais. Ce suspense faisait partie du plaisir.

Avec le recul, je ne garde de cette période aucune honte, aucun regret. Bien au contraire. J’ai appris à aimer autrement. À désirer sans posséder. À servir, sans attendre. Le port de la cage m’a transformé. Il m’a appris la patience, la retenue, la dévotion. Il m’a ancré dans ce rôle de soumis, non pas par contrainte, mais par choix. Par amour.

Aujourd’hui, je n’appartiens plus à personne. Mais une part de moi reste marquée par cette expérience. Une part qui ne demande qu’à revivre, à redonner ce pouvoir, à ressentir de nouveau cette présence constante d’une Femme sur moi, en moi, autour de moi.

Et vous… que signifierait pour vous verrouiller un homme ?
il y a 2 jours

C'est un témoignage très touchant. Pour moi aussi la cage est avant tout un lien entre ma chienne et moi, une façon de lui rappeler ce qu'elle est et à qui elle appartient.
il y a 1 jour

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