Le rituel des dessous...

Il y avait une règle immuable. Une consigne claire, simple, mais terriblement chargée de sens : je devais toujours laver les dessous de ma Maîtresse à la main, au savon de Marseille.
Elle les déposait dans le lavabo, et il me suffisait de passer devant pour savoir ce qui m’attendait. Parfois, je ne les remarquais pas immédiatement, alors, sa voix tranchait l'air avec fermeté :
« Va t'occuper de mes dessous, maintenant. »

Et je m'exécutais.

Ce moment, pourtant si humble, avait un goût d’adoration. À chaque contact du tissu délicat contre mes doigts, je sentais ma cage de chasteté se tendre au bord de l’implosion. Mon sexe enfermé palpitait, frustré, humilié, mais profondément heureux d’être à sa merci.

Il Lui arrivait de se tenir derrière moi, silencieuse… ou presque. La cravache claquait parfois sur mes fesses, me rappelant que je n’étais là que pour la servir, que pour m’oublier en Elle. D'autres fois, Elle me donnait l'ordre de porter ses dessous à mon visage.
« Sens les. Ils portent encore mon odeur… et celle de mon plaisir. »

Un frisson me parcourait à chaque fois.

Je me souviens de ce jour où Elle est venue contre moi, son corps pressé contre le mien. Ses mains ont glissé lentement sous ma chemise, effleurant ma peau comme une promesse cruelle. Un baiser brûlant dans mon cou, une caresse furtive sur ma cage, et ces mots, dans un souffle amusé :
« Dommage… je n’ai pas la clé sur moi. »

Mais parfois, Elle l’avait.

Je me suis retrouvé, les mains appuyées contre le lavabo, le souffle court, pendant qu’Elle me prenait, avec toute la maîtrise et la puissance d’une Déesse qui s’amuse de son jouet.
D'autres fois, Elle ouvrait la cage et me donnait l’ordre de me soulager. Mais ce n'était jamais une simple libération : je devais recueillir chaque goutte, avaler ma semence, puis me mettre à genoux pour embrasser ses pieds, en la remerciant humblement pour cette grâce.

Et puis… il y avait ces moments particuliers. Ces fois où, en portant ses dessous à mon nez, une odeur différente m’arrivait. L’empreinte indélébile d’un autre. D’un homme. De son amant.
Je la reconnaissais immédiatement. Cette trace, ce goût amer de jalousie et d’excitation mêlées… Elle me regardait alors avec un sourire en coin, et me disait doucement :
« C’est lui qui m’a remplie cette nuit… et toi, tu nettoies. »

J’obéissais. Avec dévotion. Avec gratitude.
Car chaque instant à son service, chaque caresse volée ou refusée, est une offrande.
Je ne suis que son valet, son soumis, son laveur de dessous.
Et je n’ai jamais été aussi heureux.
il y a 1 semaine

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