Condamnés pour m'avoir aidée à mourir. Un sujet qui va user beaucoup de claviers.

Le titre est volontairement provocant, une fois n'est pas coutume et pourtant je me sens tellement concernée.
ConsTernée également.
Je vais écrire ce message à la première personne pour que vous compreniez bien où je veux en venir, mais n'en tirez pas de conclusions hâtives.

https://www.20minutes.fr/justice/4173098-20250915-aide-suicide-militants-radicaux-aide-mourir-juges-avoir-procure-pentiobarbital-seniors

https://www.youtube.com/shorts/WJEqdyjAv8c

De quel droit interdit on à quelqu'un de mourir ?!?
Là on parle de personnes malades en fin de vie, qui souvent souffrent, maintenues en vie coûte que coûte par des ""médecins"" qui, sous couvert de vouloir """sauver""" une vie, la rendent encore plus violente et humiliante.

Moi je vais élargir le sujet aux personnes en bonne santé mais qui en ont juste marre de la vie.
On ne choisit pas de naitre pourquoi n'aurait on pas le droit de choisir sa façon de mourir et surtout le moment ?

Parce que soyons clairs, les lieux pour mourir proprement n'existent pas.
Il faut être soit malade, le premier cas classique et en plus il faut résider dans le bon pays.
Français vous ne pouvez pas aller mourir en Suisse ou au Canada par exemple.
Ils n'importent pas les futurs candidats au boulevard des allongés.

Donc un type qui veut en finir se flingue ou se pend chez lui... qui va le trouver ?
Sa Femme ?
Ses enfants ?

Si j'ai envie d'arrêter cette vie qui me fatigue, de quel droit m'obligerait on à la continuer ?
Des médecins qui s'octroient déjà le droit de te maintenir en vie par tous les moyens et qui disent te sauver ?
Si je me fous en l'air chez moi, il faudrait plusieurs semaines pour qu'un voisin se dise "il y avait pas une nana qui vivait là ? Ca se sent le rat crevé chez elle..." bonjour le spectacle pour celui qui va ouvrir la porte.
Dans une forêt pour qu'un gamin me retrouve en décomposition lors d'une balade !?
Charmant.
Donc en fait, le faire proprement, sereinement, c'est pas possible.
Au nom d'une idéologie à la con "IL FAUT VIVRE"

Ben oui mais non.
Il y en a qui n'ont juste pas envie.
Alors on nous propose quoi dans ces cas là ?

En plus je me suis renseignée.
Une boite toute simple avec une mise au four, une cérémonie basique pour quelques Ami·e·s sincères et une floppée d'hypocrites larmoyants, 5000 € !
C'est juste ce qui me reste sur mes comptes.
Que faire ?
Tenter de survivre avec ça ou mettre un point final à une histoire qui n'aurait jamais dû commencer ?

Vivre ne devrait pas être une obligation, mais une envie.
Que aimiez bouffer du brocolis c'est votre droit. Mais ne m'obligez pas à en bouffer.
Que vous aimiez votre vie c'est votre droit. Mais ne m'obligez pas à aimer la mienne.

Et si j'ai vraiment envie d'en finir, ne condamnez pas ceux qui ont vraiment envie de m'aider.
il y a 1 jour

Première chose, faire durer ce sujet très longtemps et si possible en étant pas d'accord avec Judeline afin qu'elle reste avec nous pour nous engueuler. Ben oui, on a besoin de toi pour animer nos vies.
Pour les 5000 euros, le coût reste quelque soit la façon de mourir, volontaire ou de vieillesse, donc autant repousser cette dépense.
Sur le problème de fond que tu abordes et qui est une vraie question, je dirai deux choses avant de laisser la parole à d'autres.
1 S'il devenait facile de mettre fin à sa vie par médicament, il y aurait beaucoup de gens "suicidés" par leur entourage.
2 La vie peut être très difficile à supporter à une période mais qui peut dire que l'avenir ne nous fera pas rencontrer quelqu'un de bien, de réconfortant ? Par exemple, dans mon cas, j'ai fait la connaissance de TSM et Malicia, depuis quelques mois et je dois avouer que le partage que j'ai eu avec eux m'ont redonner goût à ma vie. Et je rajouterai que grâce à eux , j'ai rencontré Maîtresse Esther Lyris, première personne qui m'accepte tel que je suis et qui ne m'a jamais dit un mot mauvais ni un reproche ( elle manie quand même les martinets de plus en plus fort)

Donc oui la vie peut paraître très dure mais il faut toujours espérer.
Bisous
il y a 1 jour

Bonjour Madame Judeline ,

je me permet de répondre au sujet que Vous abordez pour des raisons à la fois personnelles, professionnelles et peut
être philosophique.
tout d'abord Madame , la loi discutée dernièrement n'est à mon sens qu'un amalgame de poncifs et de sous entendus
approchés de façon partiale pour différentes raisons ( politique , religieuse , faux cuisme et j'en passe )
a mon avis il y a trois sujets différents qui parfois s'entremêlent mais pas toujours , d'où Votre questionnement tout à fait pertinent.

ces trois sujets sont :
la fin de vie
le suicide assisté
l'euthanasie

mais la vraie et seule question pour les personnes concernées est de savoir comment prendre en charge leur demande et leur souffrance
et la vraie et seule question pour les "aidants" est qui assume de mettre fin à une vie et pour quel motif ?

se greffe sur le sujet la pertinence et la question de la vie , mais un chat (mammifère comme nous) se pose t il la question ?

alors sans être nihiliste, égocentrique ou psychopathe , tentons de profiter des moments que la vie nous offrent en toute simplicité
et humilité.
il y a 8 heures

La question est là : profiter de quelle vie quand il n'y en a pas ?
Quand une personne a décidé de mettre fin à ses jours, c'est parce qu'elle a retourné le problème dans les sens et que c'est la meilleure solution.
Sinon elle aurait choisi autre chose.

Et c'est ça qui est frustrant, c'est que personne n'entend cette détresse.
Si en fait on l'entend mais personne ne l'écoute et personne ne la prend au sérieux.
- La vie est belle lui répond on.
Ben non justement la vie n'est pas belle.
- Ça va s'arranger un jour, la rassure-t-on.
Ah ? C'est quand un jour ? Parce que 9 ans ça fait un paquet de jours déjà.
- Si il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème lui dit on.
Ben en fait si. Il y a des problèmes insolubles et quand il n'y a pas de solution on fait quoi ? On veut juste que ça s'arrête. C'est pas compliqué à comprendre.

Mais pour les gens si.
Ils ne comprennent pas que le ras de bol est juste insupportable et qu'il y a des limites qu'on a largement dépassées.
Ils ne comprennent pas la violence de la vie, ses fourberies et sa laideur.

Et si ils aimaient vraiment les gens comme ils le prétendent, ils les laisseraient simplement partir puisque si on veut mourir c'est qu'on attend plus rien de la vie. Si, juste sa fin.
En quoi est ce mal de vouloir partir plus tôt ?
Personne n'a séché les cours de maths ici ?
Ben c'est pareil, on veut sécher les 30 ou 40 années de détention qu'on veut nous imposer sur ce Monde en perdition.
il y a 6 heures

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