Récits
Le Loup
il y a 4 ans

Un magnifique roman érotique de fiction animale et humaine

Un magnifique roman érotique de fiction animale et humaine Un pas. Un autre. Puis un autre. Porté par les ailes de la chanson, soutenu par les voix de ceux qui avaient été mes compagnons. Un pas. Un autre. Puis un autre. Le fouet du vent polaire, aspirant ma chaleur, volant mon souffle. Un pas. Un autre. Puis un autre. Ainsi il en avait été, depuis deux jours, marchant lentement, mais à un rythme soutenu dans la longue nuit polaire, sous la lumière froide des deux lunes. Sans arrêt. Car arrêter revenait à se reposer, se reposer à dormir, et dormir à mourir. Le froid n’était pas aussi intense qu’il l’avait été il y avait maintenant une semaine, mais j’étais au bout de mes f o r c e s, et ce qui passait pour un temps chaud sur les plaines de glace allait bientôt m’achever, malgré mon équipement, ma fourrure épaisse, mon corps adapté pour le froid. De la neige, de la glace sur l’épais foulard qui couvrait mon museau. Il y avait une étrange dualité à mon esprit. D’un coté il...
Le Loup partie 2
il y a 4 ans

Le Loup

Chapitre 7 « Je suis désolée, Arkel, mais ce qui t’a été dit est assez juste. Je connais bien Shavayan. Ce que je sais par expérience ne correspond pas complètement à ce qui est véhiculé par vos médias. Tu devras faire tes recherches. » L’Ambassadrice me dit cela en me regardant dans les yeux. Ça donnait un coup de voir une certitude montrée comme étant illusion. Le gouvernement de Kivat mentait sur certaines choses, et ce sans qu’il existe un réel besoin. Lorsque l’on ment sur une chose, il est plus facile de mentir sur une autre. La renarde pouvait le lire sur mon visage, et elle ajouta, « votre propagande n’est pas domestique, mais extérieure. Elle a une certaine portée domestique, en vous faisant croire que tout est plus rose chez vous, mais tu peux continuer à faire confiance à ton gouvernement. De par mon expérience –elle est très vaste-, votre gouvernement est l’un des plus droits que je connaisse. » Elle devait avoir raison, mais j’allais devoir réévaluer ce que je...
Institution Saint-Sauveur
il y a 4 ans

Les filles y sont déculottées comme les garçons.

Sœur Marie Joseph sortit de la salle en grommelant. Elle f o r ç a i t le pas à grandes enjambées et son vêtement monacal, sa grande robe noire qui descendait bas sur ses chevilles et le tablier blanc traditionnel de son ordre, volait en désordre tout autour d’elle. Sa coiffe à cornette paraissait avoir du mal à suivre le rythme. Sa démarche contrastait avec le caractère solennel des lieux. Ici, à St Marie, institution vénérable s’il en était, on s’attendait plus à entendre des conversations feutrées et des déplacements précautionneux sous ces boiseries multicentenaires du bâtiment administratif de l’école qui, déjà sous le règne de Louis XIV, accueillait la progéniture en voie d’égarement de la noblesse et de la bourgeoisie fortunée. La réunion du Conseil d’administration n’avait pas produit les résultats escomptés. Sœur Marie Joseph était directrice de cette grande maison qui accueille des garçons et filles depuis la sixième jusqu’à des classes post baccalauréat. Elle avait donc...
Institution Saint-Sauveur 2
il y a 4 ans

Les filles y sont déculottées comme les garçons.

Le lendemain était un jour de rendez-vous avec la directrice de mon laboratoire de recherche. Elle resta un moment songeuse après que je lui ai fait part de mes premières observations. Je la sentais réfléchir aux implications de la situation, mais je ne la voyais pas étonnée sur l’emploi de ces méthodes qui, même après une nuit de sommeil, me semblaient toujours aussi décalée avec la norme en vigueur dans la quasi-totalité des établissements. Je me suis alors demandé ce que mon interlocutrice savait des pratiques disciplinaires de St Marie avant que j’y mette les pieds. Je gardais pour moi mes questions sur le bien-fondé des méthodes employées à St Marie. Nous échangeâmes sur les méthodes à mettre en place pour répondre à la commande qui nous avait été passée. La question des craintes des religieuses quant aux perturbations que risquait d’apporter ma présence fut largement débattue. Nous arrivâmes à la conclusion qu’il n’y avait pas de solution pleinement satisfaisante. Il était...
Institution Saint-Sauveur 3
il y a 4 ans

Les filles y sont déculottées comme les garçons.

Lorsque j’arrivais à la porte de la salle dans laquelle se déroule le cours suivant. Celle-ci était déjà close. Le cours avait commencé. J’étais en retard. Comme un flash, il me revint à la mémoire ce que Sœur Dominique avait promis aux deux jeunes filles au cas où elles se mettraient dans une telle situation : « Sœur Françoise serait obligée de vous fesser. » Je sens monter une angoisse que je n’arrive pas à contrôler. « Bon, pensais-je en moi-même, il est sans doute préférable que je fasse l’impasse sur ce cours, il ne va rien s’y passer d’intéressant. » Je me ressaisis, au prix d’un effort de volonté. « Tu te comportes, me sermonnais-je intérieurement, comme si tu risquais de recevoir une fessée. » La remontrance de Sœur Dominique m’avait impressionné plus que je ne voulais bien me l’avouer. Je ne pouvais cependant pas me laisser dicter ma conduite par des craintes irraisonnables. Dans mon plan d’étude, j’avais décidé d’être présent pour ce cours, il n’en serait pas autr...
Cuisante promenade à la Côte Ste Catherine
il y a 4 ans

Une jolie histoire érotique d'homme fessé

Nous venions de quitter précipitamment l’Algérie en tant que rapatriés et mon père avait dû rejoindre son nouveau poste dans une ville du nord de la France. En attendant qu’il trouve un logement décent et suffisamment grand pour ma mère, mes deux sœurs et moi, nous nous étions arrêtés à Bar-le-Duc où nous logions chez mes tantes en centre-ville. A cette époque, je vivais très mal les événements s a n g lants qui avaient traversé l’Algérie ainsi que les scènes de v i o l ence à Alger. De plus, le souvenir des membres de ma famille assassinés m’avait définitivement traumatisé. Moyennant quoi, j’étais devenu malheureusement un e n f a n t perturbé, quasi incontrôlable ! Déjà aventureux et casse-cou comme bien les gosses de mon âge, j’étais totalement infernal et l’absence de mon père qui travaillait à 500 kilomètres de là n’arrangeait pas les choses; en effet, il rentrait en général le vendredi et repartait le dimanche soir. Ces deux jours-là étaient généralement pour moi un fâc...
Institution Saint-Sauveur 4
il y a 4 ans

Les filles y sont déculottées comme les garçons.

Je me dépêchais, le lendemain matin, de me rendre au bureau de la directrice afin de négocier ma présence dans une classe de terminale. La directrice n’était pas là, mais sa secrétaire, Sœur Marie Madeleine, répondit obligeamment à ma demande. –« Sœur Marie Joseph, la directrice m’a laissé des consignes afin que je vous facilite l’accès aux classes. Vous dites, une terminale … voyons ce que nous pouvons vous trouver … voilà, je crois que cela ira. Je vous propose une terminale scientifique. C’est Sœur Thérèse qui les a pendant les deux premières heures pour les matières littéraires. Elle enseigne non seulement le français, mais également l’anglais, l’histoire et la géographie. Je ne suis pas certaine qu’elle vous accueillera les bras ouverts, mais je pense qu’elle vous laissera accéder à sa classe. En troisième heure, c’est Sœur Gabrielle pour l’éducation physique. Là, je suis sûre que cela ne posera pas de problème. – Où puis-je les trouver ? – A cette heure-ci, ils sont enco...
Institution Saint-Sauveur 5
il y a 4 ans

Première humiliation

Je suivis le groupe d’élève vers le cours suivant. Ils se dirigèrent vers le gymnase qui avait été construit de l’autre côté de la grande pelouse qui occupait le centre de l’établissement. Comme Sœur Marie-Madeleine ne l’avait annoncé, nous continuions notre matinée par un cours d’éducation physique. Nous fumes rejoints par une autre classe de terminale. Alors, garçons et filles se séparent. Le cours d’éducation physique n’est pas mixte, contrairement à tous les autres. C’est Sœur Gabrielle qui vient prendre en charge notre groupe. Tout de suite elle me remarqua. Ma tenue lui facilitait les choses, j’étais le seul qui ne portait pas l’uniforme réglementaire. Je n’avais pas encore eu l’occasion de la rencontrer, mais Sœur Gabrielle était une sorte de légende à St Marie. Quand on voyait sa stature, on voyait tout de suite que c’était une athlète accomplie et aucun des garçons ne pouvait rivaliser avec elle dans la plupart des disciplines sportives. Elle était grande, autant que les...
Institution Saint-Sauveur 6
il y a 4 ans

Les filles y sont déculottées comme les garçons.

La routine s’installa dans mon activité à St Marie. Les rituels bien en place constituaient des repères dans le temps qui rythmaient la vie quotidienne. Il fallait être prêt pour le petit déjeuner à sept heures trente. Je me levais donc à sept heures, mais quand je n’avais pas cours d’éducation physique avec Sœur Gabrielle, il m’arrivait fréquemment de m’accorder un quart d’heure de plus au lit. C’était alors un jour sans douche. Les cours commençaient à huit heures et le déjeuner à douze heures trente venait clore la matinée. La récréation sonnait à dix heures, nos avions alors droit un quart d’heure de pause, dont nous bénéficions également avant le repas de midi. Avant que les cours ne reprennent à quatorze heures, il y avait une longue pause qui suivait le déjeuner. Une récréation à quinze heures coupait l’après-midi qui s’achevait à dix-sept heures quinze, sauf le vendredi où chacun était libre à seize heures quinze. Les externes étant partis, il y avait une étude jusqu’à dix-n...
Institution Saint-Sauveur 7
il y a 4 ans

La révolution stoppée net

Mon étude avançait comme prévu. Le professeur Girard, la directrice de mon laboratoire, me félicitait de la matière recueillie et nous commencions à envisager le plan du rapport. La routine avait repris à St Marie. Je suivais tous les cours de la classe de terminale et j’avais mes habitudes vaquant à mes occupations propres dans le fond de la classe. Je sentais bien que plus j’étais indifférent à ce qui se passait dans la classe, plus les enseignantes étaient agacées d’avoir un parasite dans leur pré carré. Cependant, elles faisaient avec. Nous étions arrivés à un équilibre, certes pas f o r c é ment immuable car je sentais bien qu’il faudrait peu de chose pour le déstabiliser. Ces petites choses s’accumulèrent peu à peu. Dès le lundi, un incident aurait dû attirer mon attention. Nous étions en cours de physique avec Sœur Marie Véronique. Je suivais peu le contenu de ce qui était abordé, c’est dans cette matière que j’avais été le plus réfractaire durant mes études. C’est pourquo...
La mi-temps dans les toilettes
il y a 4 ans

La mi-temps dans les toilettes

La mi-temps dans les toilettes Le Week-end dernier, mon épouse et moi sommes allés au stade de Perpignan, voir jouer l'équipe de rugby que je supporte. C'était la demi-finale, et le stade était rempli. Il faisait chaud ; le public en sueur, tanné par le soleil de l'après-midi, buvait des litres de bière en encourageant les joueurs. Tranquillement assis, nous vidions des cannettes de Kro depuis que nous étions arrivés. Ma femme n'était pas si dévergondée d'ordinaire, mais cela faisait quelques mois que nous essayions d'avoir un premier e n f a n t et elle savait que le jour où elle serait enceinte elle devrait arrêter de boire. Elle en profitait encore tant qu'elle pouvait. Ce jour-là, elle était déjà enivrée et, de temps en temps, elle s'assoupissait sur mon épaule. Après avoir ingurgité tant d'alcool, mon épouse eu une envie pressante, mais comme elle n'était pas en état de se déplacer seule, je l'aidai à trouver les WC. Les toilettes dames étaient de l'autre côté du stade mais mon...
La Bibliothèque
il y a 4 ans

Piégée à la bibliothèque

Piégée à la bibliothèque Virginie aimait les bibliothèques plus que tout autre endroit au monde. Elle ne se lassait pas de ces montagnes de livres qu’elle pouvait dévorer pendant des heures. Les romans étaient son genre de prédilection et elle regrettait parfois que la vie soit trop courte pour pouvoir lire tous ces ouvrages qui la tentaient. Si elle aimait autant les grands récits littéraires que les romans de gare, policiers ou science-fiction, ce qu’elle affectionnait particulièrement, c’était les récits avec de belles histoires d’amour. Elle appréciait lorsque l’histoire laissait de la place à une rencontre amoureuse, qu’il y ait une tension sentimentale et surtout, érotique. Elle ne trouvait rien de plus sensuel qu’une aventure torride suggérée qui laissait libre court à son imagination. C’était la beauté des livres, ils servaient d’amorce à l’imagination. Et rien ne pouvait arrêter le vagabondage de son esprit. Ce qui frustrait Virginie, c’était de lire tous ces livres au mili...
Publicité en cours de chargement