Le broken dolls

Catégories : Enema Lavement / Médical
il y a 2 ans
Quelques explications historiques sur le broken dolls avant d’en venir au fétichisme

Il existe une variante du fétichisme médical qui n’est pas très connue mais qui peut être incroyablement esthétique et attirante : le broken dolls, explorée par des photographes comme Romain Slocombe et des dessinateurs comme Trevor Brown.

Leur but est de jouer sur des contrastes, le dur et cruel avec la fragilité puis la pureté.

Les modèles sont principalement des femmes menues et d’aspect fragile qui apparaissent sur les photos portant des prothèses orthopédiques, des minerves, des pansements, des cannes, dans des fauteuils roulants et autres. On a envie de les consoler.

La beauté des filles est mise en valeur par le très fort contraste qu’offrent les blessures et les bandages. Le contraste est accentué grâce à l’ambiance aseptisée des hôpitaux où elles sont généralement photographiées.

Ce croisement étrange entre érotisme sadomasochiste et fétichisme médical est fascinant. Les images de Slocombe appelée City of the broken dolls, qui inclut la collaboration avec le célèbre photographe japonais Nobuyoshi Araki, peuvent être considéré comme un ouvrage constitutif de ce courant érotique et esthétique.

Romain Slocombe

Né en 1953, d'ascendance juive de par sa grand-mère, Romain Slocombe participe, après des études d'art, au groupe Bazooka, notamment au tout début du magazine Métal hurlant (années 1970), pour lequel il produit des œuvres de bande dessinée et d'illustration. Ses thèmes de prédilection se focalisent rapidement autour du Japon et du bondage, avec des jeunes femmes (infirmières et japonaises) attachées. Source wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Slocombe

Une variante du fétichisme médical

Il s’agit donc de jouer sur le fétichisme sexuel qui entoure le monde hospitalier OU de rebondir sur un grave accident de la vie. Il n'est pas une question de douleur, ces fétichistes ne veulent briser les os de personne. Ils souhaitent simplement jouer sur l’aspect des contraintes, de la douceur et des soins à apporter aux patient(e)s.

STOP aux détracteurs, il n’y a pas de SM ! C’est plutôt du « bondage câlin » qu’autre chose, même si parfois, ces fétichistes vont très loin.

En effet, certains n’hésitent pas à réaliser un plâtrage quasi intégral avec des atèles, des minerves. En ce cas, la port de couche comme protection s’impose car on ne casse pas un plâtre quasi intégral en 5 minutes. Il faut évidement en cas si on fait durer le jeux faire manger et boire la patiente ou le patient en plus de faire sa toilette.

A SAVOIR

Dans certains cas et suite à un dramatique accident, le rôle du daddy protecteur et attentif a vu le jour. En effet, s’occuper de sa chérie dans ses fonctions les plus basiques (boire/manger) puis plus intimes comme gérer la toilette et les couches, a généré des inspirations ABDL.

Dans ce cas, on ne parle évidement pas de régression volontaire ou de jeu coquin. On donne simplement de l’Amour avec un A majuscule.

Dans ce cas, on ne parle pas non plus de domination / soumission puisque la chérie souffre des suites de son accident. La personne est obligée de s’abandonner parce qu’elle n’a pas le choix. Si sa pudeur est affectée, elle découvre aussi le plaisir d’être dorlotée. (Avec une certaine dose de honte surtout au départ)

REVENONS AU FETICHISME

Les fétichistes n’hésitent pas à investir car, jouer au broken dolls, a un prix puisque « les jouets » comme le plâtres ou les bandes plâtrées ou de résine ne sont pas réutilisables.

Bandes plâtrées

Bandes de résine

Certains adeptes du broken dolls se rapprochent parfois du fétichisme de la statue « Le pygmalionisme ou agalmatophilie » quand ils enveloppent quasiment tout le corps de plâtre.

Voir ici une galerie de photos sur le fétichisme de la statue qui est différent du broken dolls

Ces bondages de fétichismes médical peuvent durer une simple soirée ou toute un week-end.

ATTENTION AUX PROBLEMES

Les problématiques sont les suivantes :

  • Les crampes
  • Les démangeaisons
  • Les « garrots » involontaires pour cause de compression. (Il faut garder les extrémités visibles doigts / orteils) si ils devient bleus ou blancs et insensibles, il faut couper le plâtre sans tarder.
  • Au niveau de la poitrine et du ventre, il ne faut pas trop serrer les bandes pour ne pas gêner la respiration.
  • Si la personne souffre de claustrophobie, il faut être prudent et se limiter aux membres.

DES VARIABLES PLUS COQUINES

  • Il est possible pour les ABDL de se faire une culotte en plâtre. Conseils si vous voulez faire durer un peu : mettez 2 couches en perçant la première + une culotte en plastique.

  • Les adeptes du BDSM peuvent utiliser ce fétichismes médical à d’autres fins, rien n’interdit de mixer les plaisirs ! ! !

  • Les libertins peuvent aussi jouer avec le plâtre pour par exemple, empêcher de serrer les cuisses. Un plâtre à chaque jambes + une barre collée dans le plâtre aux chevilles.

DEUX LIENS POUR IMAGER L’ARTICLE

Voir ici une vidéo de broken dolls réalisée dans un hôpital

Je vous ai fait une petite galerie de photos de Romain Slocombe ICI pour vous éclairer sur le broken dolls

RAPPEL : le meilleur des fétichismes et celui qui vous permet de vous épanouir. Ne jugez pas celui des autres qui ne comprennent peut-être pas le votre.

bonjour webmaster merci pour cet article très instructif
Ouahou ça c'est du bondage ! Je ne connaissais pas et ne comprenais pas pourquoi des gens diffusaient des vidéos de polytraumatisés. En fait c'est un fétichisme !
J'adore ce concept extrême ! Souvent très esthétique. Je ne connaissais pas le nom, mais pour en avoir vu beaucoup, j'avais bien compris que les personnes ne souffraient d'aucune lésion.
(Enfin à la base. Dans le lot, il doit y en avoir qui profitent de la situation 🙄 😁)
Chouette concept, j'en avais entendu parler brièvement mais là c'est beaucoup plus clair, merci pour cette clarification et cet article très intéressant ! Un concept à explorer peut-être :)
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