L'orgasme prostatique se retrouve souvent dans les relations DS, comme un moyen d'une part d'augmenter le plaisir anal et d'autre part d'éviter des éjaculations non désirées par la Maîtresse tout en permettant au soumis de laisser sortir son sperme.

Il a deux facettes : la jouissance d'un côté, le milking de l'autre, qui consiste à engendrer la sortie du sperme sans provoquer de plaisir. Je m'étendrai plus sur la première facette que je connais mieux.

Tout le problème lorsqu'on débute dans cette pratique est de trouver la prostate, et de savoir comment la stimuler correctement.

Si vous vous êtes déjà un peu renseigné sur la question, je ne vous apprendrai rien en disant que la prostate a la forme d'une petite noix et qu'elle se situe entre 5 et 10cm après le sphinctère anal et que pour la trouver il faut diriger son doigt vers l'avant, en direction du bas ventre du soumis.

C'est bien beau, mais la muqueuse anale n'étant pas une surface lisse et figée, ni identique d'un homme à l'autre, lorsqu'on s'aventure à l'intérieur il n'est pas facile de trouver la prostate, et quand on la trouve il arrive facilement qu'elle nous glisse entre les doigts.

Un petit conseil pour parer ce problème : en touchant sans appuyer vous limiter le mouvement des fibres à l'intérieur de l'anus, vous sentez mieux la forme et l'emplacement de ce que vous toucher. En en appuyant un peu plus fort, vous provoquez plus de sensations, et vous pouvez deviner d'après la réaction du soumis ce que vous toucher. S'il a envie de faire pipi c'est la vessie, s'il a mal c'est que vous appuyez trop fort, si ça engendre du plaisir ou des sensations un peu électriques peut être que c'est la prostate. Alterner ces deux types de pressions avec patiente et en maintenant une communication la plus précise possible avec le soumis, vous améliorerez votre perception et apprendrez à reconnaître la prostate.

Pour ce qui est de la communication avec le soumis, il est bon de favoriser une position de face à face et de toujours demander des précisions au soumis sur ce qu'il ressent. Vous pouvez également l'inciter à faire certains gestes par lui même, car il ressent bien mieux ce qu'il se passe en lui.

Lorsque vous passerez au gode spécial prostate, vous aurez déjà une idée un peu plus claire de la position et de la sensibilité de cet organe. Ce qui ne vous empêchera de devoir trouver de nouveaux repères avec le gode. Et cette fois vous n'avez plus d'indices par le toucher, vous devez tout faire à l'aveugle, donc la communication et la participation du soumis doivent être re n f o r c é s.

L'excitation du soumis est un facteur très important à prendre en compte. Plus il est excité et plus il bande fortement, plus il vous sera facile de trouver et de stimuler sa prostate.

Lorsque vous avez touché la prostate avec votre gode et que vous arrivez à ne pas la perdre, vous avez fait un tiers du travail. Le second tiers consiste à comprendre à quels mouvements la prostate de votre soumis est sensible. La seule règle est de rester sur des petits mouvements afin de rester sur la prostate et de ne pas blesser. Tout le reste est affaire de ressentis, tous les mouvements en 3 dimensions sont envisageables et à essayer patiemment. Aucune douleur ne doit être ressentie. Si le soumis a mal (même un petit peu) il faut bouger moins vite et/ou appuyer moins fort. Lorsque vous êtes dans le bon mouvement et dans le bon rythme, le soumis doit ressentir une montée inexorable du plaisir, comme si l'environnement extérieur n'avait plus prise sur lui et sur la montée en puissance de ses sensations. C'est un moment très intense pour lui.

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