3 La cascade

Catégories : Femmes soumises SM camisole
Ce récit est la suite de : 2 La rivière
il y a 10 ans

Freud, Yung ou un autre, j'avais souvent lu que l'eau était un symbole d'érotisme. Pour ce qui concerne cet été, nous continuions plutôt nos vacances sous l'égide du divin marquis. Je ne disserterai pas sur les analyses des deux premiers ni sur la philosophie d'Alphonse Donatien, je me sentirai si petit... Mais je peux en décrire les traductions matérielles que cette rivière nous révéla. Le souvenir m'est encore vif et si le temps, au fil de bientôt vingt-cinq ans, a embellit souvent les choses, cette fois, je ne saurai m'en plaindre.

Nous venions donc de prendre ce premier bain où l'épisode de fin avait brûlé les fesses et sans doute, l'âme de mon amie. (En ces temps, je ne mettais pas encore de mots sur nos pratiques et ne connaissais pas le mot "soumise"). La retenue, les apparences et obligations dans lesquelles son éducation l'avait jusqu'alors maintenue avait laissé passé la lumière quelques semaines auparavant. Et comme un souffle trop longtemps retenu provoque une plus forte, instinctive et incontrôlable inspiration, le carcan oppressant, lorsqu'il céda, libéra chez elle l'abandon animal qui semblait seul capable d'assouvir ses désirs.

J'avais découvert cela au commencement de notre histoire. C'est elle, lors de nos premiers ébats, qui m'avait demandé de la fesser.

Cependant, prenant ensuite l'initiative dans nos jeux, c'est moi qui lui imposait la transgression des règles lui permettant de s'y assouvir. Elle ne se sentait plus responsable (ou coupable sans doute) de ce qui pouvait arriver : j'étais maintenant l'auteur et assumé coupable de ses délices interdites. Le soir de l'épisode précédent, sa bouche m'avait longuement remercié et je me devais en contrepartie de laisser fleurir mon imagination. Bien des idées me venaient mais nous étions assez démunis. N'ayant rien prévu d'autre que ce qu'il faut pour quelques jours de camping, seuls l'inventivité et le désir ne me faisait défaut.

Principal terrain de jeux, notre rivière s'ouvrait un tracé sinueux dans la forêt, allant de la retenue étale au torrent en passant par une série de petites cascades nerveuses. Cette après midi, elle allait nue, comme je le lui avait demandé après qu'on eu souri de sa b e s t i a l i t é  dans l'abandon de nos ébats. N' apparaîtrait-elle pas plus sauvage, nue ?

Je lui autorisai ses affreuses chaussures de plastique transparent qui n'ont que la vertu de laisser son propriétaire marcher dans l'eau au milieu des pierres sans se blesser les pieds. Ce sacrifice au confort n'entamait pas la beauté de mon petit animal souple et lisse qui progressait sur la rive.

Le fait d'avoir conservé mes vêtements, soulignait ma posture dominante alors que nue, elle se donnait mieux encore dans cette fragilité soumise. Nous approchions des cascades. Elle comprit assez vite qu'une idée m'était venue, mêlée de curiosité et d'appréhension, elle me questionnait du regard. Et, lorsque je brandis un savon, son visage ne refléta qu'un air mail réprimé de déception.

Comme elle me tendait la main pour le prendre, je lui demandais de tourner les talons, et de s'appuyer sur la roche. J'avais choisi une des coulées larges du devers et lui plaçai les mains de part et d'autre de l'eau déferlante.

Le bout de ses seins frôlait l'eau rapide mais n'y touchait pas encore. Elle se raidit lorsque ma main savonnée s'appliqua, ferme, sur sa nuque. Je lui fis baisser la tête pour qu'elle passe sous la cascade, le poids de l'eau lui fit d'un coup courber un peu la nuque, elle la redressa vite et prit une inspiration. Je saisissais ses cheveux noirs pour les rabattre en arrière, les savonner et passai rapidement à son cou, ses épaules et ses seins. Je frottai vigoureusement le ventre, le sexe, et lui écartai encore les jambes pour l'atteindre au plus profond.

Placée dans la position du suspect plaqué contre le mur, la main droite jouant prestement entre ses lèvres et l'ouverture de son vagin, la gauche introduisant un doigt dans son anus déjà familier, je l'embrassai voracement étouffant les petits gémissements qu'elle laissait échapper près de mon oreille. L'effet astringent bien que lubrifiant du savon avait quelque effet sur sa rosette et un seul doigt produisait pour l'instant un bel effet. La brusquant, je libérais ma main droite pour la saisir au cou en la poussant de l'épaule, la contraignant à placer le bout de ses seins sous le flux roide.

J'en avais testé de la main la f o r c e  et avais estimé qu'elle pouvait le supporter. Un premier réflexe la fit tenter d'écarter la poitrine de l'onde mais je l'y replaçai et son visage fut lui aussi cinglé un bref instant par l'eau et cela ne lui donna pas envie de se dérober une nouvelle fois. Les pieds et les mains trop écartés pour résister efficacement, je pouvais de mon poids déplacer son corps pour l'offrir à la rivière. Je jouai à placer et retirer de sous la cascade le bout de ses aréoles qui se déformaient sous la contrainte.

La sensation était électrique, elle sursautait nerveusement lorsque l'eau fouettait ses tétons. Ma main droite continuait de s'activer entre ses fesses tendues par l'effort qu'elle faisait pour rester en équilibre. Accaparée qu'elle était par les délicates souffrances infligées à ses seins, je progressai dans l'exploration de son petit orifice, engageant deux doigts.

Ils s'y glissèrent avec plus de facilité que les fois précédentes et je me risquai à y pistonner doucement pour accélérer le mouvement progressivement. Je ne la sentais pas jouir, ni souffrir. Le bruit de l'eau couvrant les habituels indices sonores ils ne me parvenaient que si je m'approchais tout à fait. Peu importe, je la ferai crier, de plaisir ou de douleur mais suffisamment pour que l'eau ne couvre pas son cri.

J'armais ma main gauche de trois doigts joints, la droite abandonnant son cou pour s'apprêter à s'approcher du sein gauche. Je la déplaçais en arrière et toujours écartelée en "X" je libérais ses seins de l'étreinte électrique du torrent et je f o r ç a is de trois doigts son passage étroit, tordant son sein gauche que le savon avait lavé et dont la peau accrochait douloureusement.

Le cri attendu fut sourd, ressemblant plus à un grondement sombre éructé bouche mi-ouverte. Elle eut un long tremblement dû à la fatigue des muscles tendus par la posture et déclenché par les sensations simultanées de pénétration et de pression sur le sein. Les doigts n'étaient rentrés que de deux ou trois centimètres mais la sensation lui cuisait. J'insistai encore plusieurs secondes, sur le sein gauche et l'anus. Ne souhaitant pas f o r c e r trop douloureusement le passage, je me réservai cette option pour plus tard. Je la changeai de position la retournant complètement et la faisant s'accroupir, mains au sol, dos à la cascade.

Elle tentait d'éviter le contact, plus cinglant encore dans sa partie basse, de la chute d'eau, je la contraignis à y placer ses fesses, la cataracte s'engouffra dans le sillon, molestant les chairs et la faisant vibrer. Elle se concentrait pour ne pas bouger, essayant d'accepter son sort sans regimber. Mais la voir ainsi contrainte ne me satisfaisait qu'a demi. A quoi bon la voir ainsi dans ses souffrances délicates si je ne pouvais en jouir.

Sa position me permettait de profiter de sa bouche, j'y pénétrais. Je la laissais faire quelques instants puis, me rendant compte qu'imperceptiblement elle profitait de mon inattention pour écarter ses fesses du fouet régulier de la chute, j'avançai plus avant, me dégageant de sa bouche, et lui faisait écarter les jambes et baisser les épaules pour la contraindre, non seulement à reculer mais encore à offrir largement son entrejambe à l'eau. Mes genoux appuyaient sur ses épaules et sa tête ainsi coincée entre mes jambes, je pouvais à loisir la faire reculer, avancer et modifier de droite et de gauche l'endroit où l'eau cinglait.

Si l'instant d'avant les fesses vibraient sous la rude caresse de ces rapides protégeant des parties plus sensibles, cette fois, ses grandes lèvres, disjointes par la lame liquide ne protégeaient plus les nymphes qui s'agitaient en tous sens, tantôt s'ouvrant, se refermant, se joignant un instant avant de béer la seconde suivante, semblant parfois battre comme les ailes d'un papillon de corail. Le traitement lui devenait douloureux, je le sentais à son raidissement et au soin qu'elle mettait à tenir bon, privilégiant mon plaisir au sien. Les traits du visage serrés elle m'offrait sa douleur.

Pour soulager la tension, et comme elle n'était pas au bout de ce qu'elle pouvait supporter, je la faisais maintenant basculer légèrement d'avant en arrière pour que, du haut des fesses à leur base en passant par l'anus et sa vulve, chaque parcelle de son intimité fût offerte aux naïades, distribuant ainsi les sensations pour faire durer plus longtemps l'exercice.

Touchée sur les parties les plus sensibles au début du balancement, elle poussait de petits cris qui pouvaient être de douleur. Au bout de quelques instant, le cri devenu faible était tenu et se liait en une longue plainte. Mes genoux peinaient à la contenir. Je dirigeai le haut de ses fesses, moins sensibles, vers la cascade, la tenais quelque temps en cette position et lui permis de souffler avant de se relever. N'étant plus en capacité de se lever seule, je dû la soutenir pour qu'elle puisse à nouveau se tenir sur ses pieds. Dès qu'elle fut en équilibre, elle se mit à palper longuement son sexe pour en recouvrer à nouveau la sensation, l'eau projetée avait engourdit les chairs et elle se massait douloureusement la vulve pour lui redonner vie.

Je la laissais se reposer un peu, cherchant du regard le lieu d'un autre jeu auquel j'avais pensé. Non loin se trouvait une retenue d'eau de quelques mètres carrés, calme, qui se déversait dans un bassin peu profond situé en contrebas. L'eau se déversait dans ce bassin en se séparant entre les rocs, faisant, plus bas, une douzaine de fines cascatelles, de tailles différentes et bien moins puissantes que celle, majestueuse, qui molesta l'entrejambe de ma sauvageonne. Je la dirigeai vers ce lieu, l'allongeant sur le dos, sur une serviette pliée posée sur un rocher plat dans l'eau peu profonde du bassin inférieur, lui relevant les jambes de façon à ce que les cuisses touchent son ventre.

Je passai quelques minutes à la masturber délicatement, tournant autour du clitoris et jouant de temps à autre avec ses lèvres. Ses soupirs traduisait le délassement des douleurs qu'elle venait de subir. Je la fis monter un peu plus haut dans ses sensations mais lui refusant pour l'instant l'orgasme. Je la déplaçai légèrement pour que les fines coulées de l'eau tombante viennent caresser son sexe. L'eau, cette fois sans v i o l e n c e venait diffuser en continu de légères ondes de plaisir, elle respirait fort et tenait d'elle même la position, jambes recroquevillées, écartées.

Elle ondula du bassin quelque temps, je la maintenais par les chevilles. Je décidai de la laisser se débrouiller seule et de lui ordonner de se tenir par le creux des genoux, passant ses mains par l'intérieur des jambes. Je m’essayai sur la rive, trois ou quatre mètres à côté. Elle devait maintenant, seule, arriver au terme de son plaisir, les seuls mouvements possibles étant de faibles amplitude. La caresse de l'eau était à peine assez forte pour l'exciter et elle devait, pour progresser vers l'orgasme, s'appliquer à "viser" au mieux son clitoris.

La position imposée ne l'aidait pas, aussi, il lui fallu longtemps d'efforts pour faire entendre quelques sons, prémices de son extase future. Après avoir passé un instant assis à la regarder s'offrir à moi, je me déplaçai pour l'observer sous plusieurs angles. Je voulais qu'elle sache que chaque recoin de son corps m'était visible, et dans ses plus intimes détails. Elle me suivi du regard un temps puis, comme je la tançai pour qu'elle se concentre à nouveau, elle ne me regarda plus. Je me postai en haut de la petit cascade moins de deux mètres au dessus d'elle. La vue était saisissante : presque au centre du basin d'eau, une ondine, blanche de peau et noire de toison semblait ondoyer au rythme du courant. Elle paraissait flottait dans la recherche d'un plaisir qui l'amenait maintenant à des saccades incontrôlées.

Elle se cabra finalement, tendue, trois ou quatre spasmes la prirent dans un cri et elle relâcha ses jambes, tremblantes, porta une main à son sexe pour en extirper quelques sensations encore et se détendit tout à fait, attendant mes mots. Ayant, dans son abandon, changé de position sans que l'ordre lui en soit donné, elle attendait, comme elle la méritait sa punition. Sans comprendre qu'elle contribuait à son supplice futur, elle passa une partie de la soirée à tailler, sur mon ordre, quatre dizaines de baguettes de noisetier de vingt centimètres de la section d'un crayon.

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