Un plaisir contraignant..

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il y a 8 ans

Tout commence par des échanges, des jeux de regards. Je le sens joueur, moi aussi.

Il s’approche, me frôle puis me déshabille, lentement. Le contact de sa peau me fait frissonner, promesses d’autres caresses à venir, il titille distraitement de sa langue mes tétons en proie faciles qu’ils sont. Mon corps est aux aguets et n’attend qu’une chose, la suite.

Il place un bandeau sur mes yeux, je souris. Mes yeux sont le meilleur bandeau que je puisse avoir. Lorsque je pars, il reste clos jusqu’à ce que j’arrive enfin à redescendre de mon petit nuage, mais il s’occupe de moi et m’aide à me mettre en condition. Il me soulève comme-ci je ne pesais rien et me pose sur la table. Je me retrouve à quatre pattes, nue, les yeux bandés, mon excitation monte en flèche.

Je l’entends délier des cordes.. Il m’attache un bras, puis l’autre de sorte que je ne puisse que poser mes coudes. Je m’inquiète un peu de la position, cette nouvelle indécence me gêne un peu, mais nous sommes seuls, mais surtout j’ai peur de ne pas tenir très longtemps dans cette position. Ce n’est pourtant pas finit, il écarte mes cuisses et fait de même avec mes jambes. Je me retrouve donc à quatre pattes sur mes coudes et genoux, les jambes bien écartées ce qui m’oblige à me cambrer. La situation me fait rire, je ris parce que je suis bien et je ris du pervers sur lequel je suis tombée.

Et maintenant à quelle sauce va-t-il me manger ?

Je me concentre sur les sons, je reconnais aisément l’ouverture d’un préservatif..

Il s’approche et tente de me rassurer, quand quelque chose de froid vient se poser délicatement sur mon anus : « Maintenant viens le chercher… »

Je ne me pose pas de questions, j’ai envie d'obéir et d’aller le chercher pour lui, pour moi. Apparemment je ne suis pas totalement prête à l’accueillir, je me cambre et grogne, mais la douleur finit par se calmer. Passées les premières sensations désagréables, le plaisir d’être pleine prend le dessus.

Lui me caresse doucement et attrape mes cheveux qu’il attache fermement à une corde.. Je miaule de plaisir jusqu’à ce que cette corde fasse bouger l’objet dans mon anus. Je comprends alors que ce n’est pas un rosebud qu’il m’a introduit, mais un crochet anal. Je le comprends et le ressens d’autant mieux qu’il relie mes cheveux au crochet, me mettant dans une posture délicate tant physiquement que mentalement. Si je tente de redresser ma tête, j’enfonce alors profondément le crochet en moi tout en tirant moi-même sur ma crinière.

Pour l’instant, je ne cherche pas trop à bouger, j’explore timidement les limites de mes mouvements en poussant quelques grognements à la fois de contrariété et de plaisir. J’aime cette contrainte. Je comprends vite que son objectif sera de me faire bouger. Comment ? J’ai ma petite idée là-dessus.

Il prend son temps et me dit qu’il me trouve très belle dans cette position. Je lui réponds par une moue dubitative, mais au fond je suis à la fois gênée, ravie et fière de ce compliment. J’ai envie de lui offrir la liberté de mon corps dans la contrainte, lui montrer à quel point il peut s’exprimer dans cette position qu’Il a choisi.

Puis le bruit familier du vibro me fait gémir par avance, je sens déjà sa satisfaction devant la douce t o r t u r e qu’il va m’imposer. Avant même qu’il ne me touche, je sais déjà à quel point j’ai envie de ce plaisir, à quel point j’ai envie qu’il me fasse jouir.

Le plaisir est en marche. Je me tords, gémis sous ses assauts. Sans pitié, il me masturbe, augmentant à chaque fois l’intensité. Je ne peux fuir ce plaisir, même lorsqu’il semble me submerger de toute part, car la corde me rappelle que je ne suis pas libre de mes mouvements et que tenter d’échapper au plaisir a certaines conséquences..

Sadique, il pose le vibro tantôt sur la corde, tantôt sur le crochet pour ensuite revenir à la charge de mon clitoris. Je gémis sans pudeur, laissant s’exprimer sans retenue mon plaisir qu’il va décupler en ajoutant deux autres vibros infernaux.

Dieu combien a-t-il de mains !

J’écarte les jambes pour lui donner un meilleur accès, me cambre sous le plaisir qui me prend par vagues successives en tirant sur tous mes liens. Je tire maintenant volontairement sur la corde, accueillant avec délice la pénétration de plus en plus profonde

« Regardez la belle comme elle se cambre, elle est là offerte, profitez-en ! », dit-il en enfonçant le vibro dans mon vagin, cette addition de sensations, ses mots, les vibrations, me coupent le souffle quelques secondes avant qu’un long râle de plaisir ne m’échappe. Les sensations sont divines, quel diable ! Le vibro en moi me fait vibrer autant le vagin que le crochet, l’autre stimule mon mont Vénus comme jamais, tandis que la corde continue elle aussi de vibrer.

Je n’en peux plus, j’halète et tire comme une damnée sur la corde pour atteindre la jouissance. Celle-ci se refuse à moi, je perds toute contenance, il faut que je jouisse. J’aimerais le supplier d’enfoncer le vibro plus profondément, de lui imprimer un mouvement ou mieux de le remplacer par sa main..

Je me raisonne, il m’offre déjà ce plaisir à moi de faire le reste en le lui offrant. Je me caresse ouvertement sur l’objet, jusqu’à ce qu’il retire le vibro de mon vagin faisant exploser ma jouissance. Dans un dernier râle, je m’affale la tête sur la table, vidée, le cul toujours en l’air.

Il marque un temps d’arrêt: « Tu en veux encore ? » Pour réponse, je gémis plaintivement. Je sens son sourire se dessinait : « Si tu en veux encore dis : S’il vous plaît Monsieur ». Je n’hésite pas longtemps, qu’importe la phrase pourvu qu’il continue.

Il me parle tout en continuant à jouer avec mon corps et mes réactions : « Elle est bien ouverte, à quatre pattes comme une petite chienne. Elle aime ça, on dirait… » Toutes ces petites phrases me stimulent, je réagis à ses mots, me cambre, gémis, jouis..

Epuisée après tant de jouissances, il me pose délicatement sur le canapé, mais le jeu n’est pas terminé.

« Bien maintenant, débrouilles toi pour te détacher moi je vais me coucher. »

Je souris, je suis tellement bien comme ça, que je n’ai pas envie de me détacher tout de suite. Les martinets viennent me convaincre qu’il est temps de retrouver ma liberté de mouvements.

Il est partit, mais je sais qu’il n’est pas bien loin, jetant de temps à autre des regards sur la petite soumise se débattant avec ses liens, avec toujours un crochet anal dans le cul. Je joue le jeu est attend le dernier moment avant d’enlever mon bandeau pour m’aider à me détacher, me contorsionnant pour défaire les nœuds, l’image doit être plaisante à voir…

Je finis par me détacher avec un grand sourire. Je prends le temps de ranger le matériel et de faire une petite toilette avant de le rejoindre dans sa chambre où il m’attend tranquillement.

Je me blottis contre lui, fière d'avoir lâché prise, de lui avoir offert mon plaisir et l’embrasse : « Merci Monsieur. »

Pour toute réponse, il me serre plus fort en m’embrassant.

Fin.

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