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Ce récit est la suite de : Une vie de soumission (chapitre 3)
il y a 8 ans
Une fois rentré dans le cabinet, Katia et Nadège, toujours aussi belles dans leur ensemble latex-cuir-baskets, m'installèrent dans le fauteuil de dentiste alors que le docteur s'éloigna pour aller préparer ses instruments. Bien qu'en état de quasi érection depuis mon arrivée dans ce centre d'équipement, celle que j'eus alors fut la plus violente et aussi celle qui me procura l'éjaculation la plus longue que j'avais connu jusqu'ici. Sans doute était-ce parce que ça faisait plus de quinze ans que je rêvais d'être bagué et que j'avais perdu tout espoir d'avoir un jour cette "ferraille" dans la bouche. Et connaissant d'avance l'aspect des bagues que j'avais vu sur ma compagne d'équipement, je songeais déjà par anticipation au plaisir que j'aurais à me passer la langue sur les dents, à me regarder dans la glace et à étudier ce rêve qui devenait enfin une réalité.
La pose des bagues prit une bonne heure. Le docteur me prit tout d'abord une empreinte des mâchoires pour aider à la confection des fils de fer, appelés ligaments, qui relieraient les bagues (ou verrous) entre elles. Je dus ensuite me laver les dents très soigneusement à la brosse électrique. Puis Nadège me traça le futur emplacement des bagues et des ligaments sur les dents au moyen de crayons gras. Quand elle eu terminé, elle me proposa de me regarder dans une glace: je me trouvais un peu ridicule avec les dents jaunes et vertes. Mais ce sourire allait laisser place à ce fameux "sourire Goldorak" où la blancheur des dents était remplacée par l'éclat du métal. Je savais que porter un multibagues me contraindrait à un brossage régulier et une attention soutenue de l'hygiène buccal, mais cela m'était bien égal. Et puis, qu'est-ce que tout cela comparé au port du corset, de l'écarteur et de la ceinture de chasteté? J'étais prêt à bien des sacrifices pour ces bagues dont je rêvais depuis tant d'années...
Et puis, si Laurence acceptait d'en porter un aussi, quel pied ça serait. Bagués tous les deux et peut-être équipés de la même façon: corset, écarteur et ceinture de chasteté... On pourrait échanger nos impressions sur le port de ces accessoires, se contempler dans nos ensembles et se dévêtir l'un l'autre. Et puis si d'autres idées nous venaient, nous pourrions les partager, ainsi que nos envies réciproques... Je commençais à envisager autrement mes rapports avec Laurence. Cela deviendrait un savant mélange de sado-maso et de domination soft. Si elle m'avait envoyé ici, c'est qu'elle devait avoir une idée en tête...
Je poursuivais ainsi ma réflexion, ne pouvant parler et pour cause: ma bouche commençait à se remplir de petites choses métalliques. Je dois admettre que le plus dur fut de "croquer" les couronnes: quatre bagues de métal que je dus mordre afin de les enfoncer sur mes molaires du fond; c'était elles qui assureraient tous le travail de support des autres bagues. Les trois filles travaillaient en silence pendant ce temps là et échangeaient à voix basse des réflexions que je ne saisissait pas. Le docteur ne parlait pas non plus, trop occupé par la courbure des ligaments qui allaient bientôt prendre place dans ma bouche.
Au bout d'une demi-heure il s'adressa enfin à moi:
- "Alors, content d'être bagué?"
Je fis signe que oui.
- "Alors on peut y aller. Sylvie préparez la colle; Nadège prenez un photo. Ca fera avant/après."
Nadège prit la photo demandée. Je serais heureux de pouvoir plus tard la montrer à Laurence pour lui expliquer ce qui s'était passé et pour lui montrer mon ensemble plastique et mes sabots.
- "Dans quelques minutes ce joli sourire naturel fera place à un sourire métallique. Vous pourrez dire que vous avez un sourire éclatant...", plaisanta le docteur.
Ainsi commença mon "baguage". Cela prit environ vingt à vingt cinq minutes. Je me retrouvai donc une demi heure plus tard avec mon multibagues, impatient de me voir dans une glace. Nadège prit une seconde photo qu'elle me donna en même temps qu'un miroir. Je regardai, comblé, cet appareil que je portais enfin. Je passai ma langue sur mes dents, en savourant cet instant. J'étais heureux et sentis, une fois de plus, mon membre se durcir.
- "C'est fini pour le multibagues. L'option appareil externe de tirage est posée et nous réaliserons le cerclage si votre maîtresse le demande, puisque c'est une option. Avant de vous accompagner de nouveau à l'ajustage pour y prendre possession de votre corset, j'ai une dernière petite chose à faire: vous mettre deux élastiques pour relier l'appareil du haut à celui du bas."
Avec dextérité il attacha sur ma molaire supérieure gauche un petit élastique qu'il relia à ma molaire inférieure gauche et en fit de même pour la droite.
- "C'est fait. Monsieur Caleja, bienvenue dans la grande famille des porteurs d'appareil multibagues! Il ne vous reste maintenant qu'à récupérer votre corset et vous serez enfin complètement équipé."
Il me fit lever. La position couchée avait atténuée les douleurs produites par l'écarteur, que je sentais toujours présent entre mes fesses. La ceinture de chasteté ma faisait toujours autant souffrir, en particulier à cause des nombreuses érections et des éjaculations que j'avait eu pendant mon baguage. Nous sortîmes de la pièce pour nous diriger vers l'ajustage une fois de plus. J'étais un peu impatient que tout cela finisse; je voulais profiter à moi seul ou, à la limite, avec Laurence, de mon "équipement" tout neuf. Mais il me restait à subir la pose du corset.
- "Vous arrivez à point; je viens tout juste de le finir. Le temps de le repasser et il est à vous. Profitez-en pour vous déshabiller."
Je fus cette fois aidé par Nadège; je ruisselait littéralement sous mon ensemble en plastique. La sueur dégoulinait de partout; elle sortait par les jambes de mon pantalon et arrosait mes pieds nus dans les sabots.
- "Nadège, séchez Monsieur Caleja, voulez-vous. Vous devez être sec", m'expliqua-t-il," pour enfiler le corset, sinon il glisse mal et cela rend les essayages délicats."
Lorsque je fus sec, l'ajusteuse tendit le corset à Nadège qui me l'ajusta et commença à l'agrafer. Toutes les retouches avaient été faites: l'entrejambe me maintenait à présent plus serré, sans me faire trop mal; l'agrafage ne posa aucun problème. Puis Nadège passa au laçage: mon ventre se comprima une fois de plus mais j'avais l'impression d'être moins étouffé que la première fois. Au bout de quelques instants Nadège se releva et l'ajusteuse se mit à tourner autour de moi pour vérifier une dernière fois et admirer son œuvre.
- "Vous allez désormais pouvoir profiter de cet équipement que vous porterez au bon vouloir de votre maîtresse, Mademoiselle Leroy. J'espère qu'il vous procurera, à vous ainsi qu'à elle, beaucoup de plaisirs", déclara-t-elle. "Je vous laisse une notice explicative pour l'entretien du corset. En cas de problème n'hésitez pas à venir me voir. Je vous souhaite une bonne fin de journée et un bon week-end."
Sur ces mots elle me salua et sortit.
- "Venez", me dit le docteur. "Mettez vos sabots et suivez moi."
Et il me ramena ainsi vêtu dans le cabinet où l'on m'avait posé l'écarteur et les bagues.
-
"Il est temps de vous rhabiller," me dit-il. "Je ne vous conseille pas de porter l'ensemble plastique au dessus de votre corset mais plutôt en dessous, sinon le corset va rapidement se mouiller et risque de sentir. De toute façon vous gardez les sabots et l'ensemble de sudation: ils sont offerts. Cela vous permettra de vous souvenir de votre "équipement". Cependant, votre maîtresse a souhaité que vous gardiez les sabots à votre sortie du centre. Voilà: vos vêtements sont ici; Nadège et Katia vont vous aider à les remettre. "
-
"Bien. Si Mademoiselle le souhaite, il sera fait comme elle le souhaite. Je les mettrai donc; avec un jean, les sabots ça ne fait pas drôle. Par contre, je n'ai plus vraiment l'habitude de marcher avec ça aux pieds."
Me revêtir fut plus difficile que je ne l'aurai imaginé: j'avais du mal à me baisser et le jean serrait un peu à la taille et entre les jambes à cause de l'épaisseur supplémentaire occasionnée par le corset et la couche. Ca ne se voyait pas mais moi, je le sentais.
Enfin je fus prêt. Je passai devant une glace "pour voir", mais ce que le docteur avait dit était vrai: rien ne se voyait; impossible de déceler l'attirail que je portais. Mon "équipement" était invisible pour quiconque n'était pas prévenu. A part les bagues bien évidemment; je passais et repassais ma langue sur ces chères bagues qui faisaient désormais partie de moi.
Je saluai l'équipe qui m'avait "équipé"; le docteur me raccompagna jusqu'à la porte d'entrée.
En chemin il me donna un badge.
-
"Ce badge est l'emblème de notre centre. Il permet à tous ceux qui ont été "équipés" par nous de se reconnaître entre eux et de partager leur équipements. Vous savez ainsi que la personne, homme ou femme, qui l'arbore porte des accessoires spéciaux et ne s'en cache pas. Libre à vous d'en parler si vous le désirez, et, dans la limite de vos possibilités respectives, vous pourrez les partager; mais n'oubliez pas que vous avez une ceinture de chasteté à présent et que les incartades vous sont donc interdites."
-
"Et la clef de ma ceinture?" demandai-je.
-
"Votre maîtresse possède déjà les deux clefs. Un jeu de secours reste au centre en cas de besoin. Monsieur Caléja, je vous souhaite bien du plaisir avec votre corsetage et n'hésitez pas à revenir nous voir dans l'avenir" me dit-il en m'ouvrant la porte. "A bientôt."
Je ne croisai personne sur le chemin du retour, enfin personne que j'avais vu dans la salle d'attente depuis mon arrivée 12 Rue Lamartine. Dommage car j'aurais bien aimé savoir ce qu'il était advenu de mes compagnons et de quoi ils avaient été équipés.
En sortant de la maison je jetai un rapide coup d'œil à ce centre, que je ne devais jamais oublier en pensant à Laurence qui devait m'attendre impatiemment afin de contempler et savourer son œuvre. Elle avait fait de moi sa chose qu'elle avait habillée à sa guise. Je lui en était reconnaissant, et cela malgré le poids de mon harnachement et la douleur qu'il me procurait. Je regardai les gens autour de moi, essayant de distinguer parmi eux quelqu'un qui portait le même insigne que moi. Cela devint dès lors un jeu quotidien pour moi.
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