Perte de contrôle suite à un self-bondage

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il y a 7 ans

Soudain Stéphanie arrêta de se tortiller sur sa chaise : il lui avait semblé entendre un bruit, en dessous, au rez-de-chaussée. Pendant quelques secondes elle cru avoir rêvé, puis elle entendit distinctement la porte de sa maison se refermer et quelques secondes plus tard la voix de Catherine se faire entendre : « Bonjour Madame, vous êtes là ? ».

Stéphanie sentit son s a n g se figer à l’intérieur de ses veines : Catherine, la bonne, ne pouvait tomber plus mal…

Une heure plus tôt, à 9H30' en ce vendredi matin, elle était rentrée de l’aéroport où elle avait amené tôt son mari prendre un avion pour une mission d’une semaine à l’étranger. Et elle pensait bien avoir un grand week-end tranquille pour elle. Elle rêvait depuis des jours à ce grand week-end où elle serait seule, seule et libre de se livrer à son fantasme : se transformer en soubrette et pratiquer le self-bondage.

Ce fantasme lui était venu très récemment, depuis l’apparition le lundi précédent d’une jeune femme, Catherine, embauchée à l’initiative de son mari comme femme de chambre et bonne à tout faire. Même si en tant que femme au foyer Stéphanie avait toutes ses journées pour s’occuper de la grande maison dans laquelle elle vivait avec Pierre, ce dernier ne voulait pas que sa femme ait à gérer seule leur foyer. Catherine était donc arrivée en ce lundi pluvieux, s a n g lée dans un trench-coat qu’elle portait boutonné jusqu’en haut et qui ne laissait apparaître que le bas d’une jupe droite et noire, de longues jambes gainées de nylon et de petits escarpins, noirs également. Stéphanie eut un moment de surprise en ouvrant à cette jolie jeune femme qui lui tendit la main en se présentant puis entra d’un pas décidé. Catherine avait des cheveux noirs rassemblés en une belle queue de cheval dont le bout glissait sur le haut de son trench. A peine la porte refermée, et à la surprise de Stéphanie, la jeune femme avait ôté son trench-coat pour révéler une blouse en nylon orange sans manches et boutonnée par devant portée au dessus d’un chemisier blanc et de la jupe droite noire aperçue auparavant dont elle remarqua alors l’aspect satiné. Un tablier blanc ceint autour de sa taille complétait sa tenue. Remarquant la surprise de Stéphanie, la jeune femme avait expliqué que pour un premier déplacement en hiver, revêtir sa tenue de travail à la maison lui évitait de prendre un sac dans lequel sa blouse serait inévitablement froissée. Et en boutonnant et ceinturant son grand imperméable, personne dans le métro ne pouvait imaginer qu’elle portait une telle tenue. Bien sûr, si ses employeurs le lui permettaient, elle préférait ensuite laisser chez eux ses vêtements de travail. Stéphanie répondit qu’elle n’avait aucune objection à ce qu’elle laisse blouse et tablier à la maison mais ne put s’empêcher ensuite de jeter des coups d’œil à sa nouvelle bonne tandis qu’elle lui montrait les tâches qu’elle aurait à faire dans la maison notamment le nettoyage des pièces et le repassage. La vue de cette belle jeune femme portant avec naturel et grâce une tenue de travail qui lui semblait appartenir à un autre âge l’intriguait. Catherine commença à exécuter ses tâches avec minutie et discrétion, de sorte que Stéphanie perçut assez tôt le léger crissement produit par le frottement de la blouse sur la jupe en satin.

Cette première rencontre fut une révélation et dès sa bonne partie, Stéphanie ouvrit le placard de la cuisine dans lequel Catherine avait rangé sa blouse, testa le soyeux de son toucher en faisant glisser sa main sur le tissu puis, après quelques hésitations, l’enfila et en boutonna les six boutons jusqu’en bas, légèrement troublée. Elle alla ensuite dans l’entrée pour voir l’image renvoyée par le grand miroir qui s’y trouvait et fut un peu déçue. Tombant droite après la poitrine, la blouse cachait ses belles courbes et ne laissait deviner que ses seins. Stéphanie se rappela alors que sa bonne portait sa blouse avec un tablier et alla chercher ce dernier. Bien serré autour de la taille, il révélait cette dernière et le tissu tiré moulait beaucoup mieux les courbes de Stéphanie. Satisfaite, cette dernière s’admira sous toutes les coutures, fit quelques pas, posant ses mains sur ses hanches, caressa le tissu de la blouse. C’était une révélation : elle adorait ce nouveau look, les sensations procurées par le port de cette nouvelle tenue. Il lui sembla qu’ainsi vêtue accomplir les tâches ménagères qui ne lui plaisaient guère deviendrait plus facile, plus naturel. Il lui fallait trouver une blouse et un tablier similaires comme nouvelle tenue d’intérieur. Mais où les trouver ?

En allant sur internet elle découvrit que contrairement à ce qu’elle imaginait, les blouses nylon n’avaient pas disparu avec les années 70 : plusieurs sites en proposaient encore à la vente, neuves ou d’occasion. Elle reconnut vite sur l’un de ses sites, le mieux achalandé, la blouse de Catherine qu’elle portait avec tant de plaisir. Il ne fallut pas longtemps à Stéphanie pour qu’elle en commande plusieurs : une identique à celle de Catherine, une autre de coupe identique mais de couleur rose, une noire avec un col rond et des manches longues et une verte foncée boutonnée sur le côté et avec un col officier. Elle commanda aussi deux jolis tabliers-taille blanc en nylon. Continuant ses recherches, Stéphanie tomba aussi sur quelques sites internet consacrés au port des blouses nylon sur lesquels des passionnées partageaient leurs expériences. Elle découvrit aussi que certaines femmes postaient des photos les montrant ligotées, bâillonnées et dominées dans leurs blouses nylon, semblant retirer un grand plaisir de cette mise en situation. Stéphanie entrevit ainsi avec stupeur et curiosité un nouveau monde dont elle ignorait jusqu’ici l’existence, surfant de photos en histoires de ligotage et de soumission, sans pouvoir s’en détacher.

Elle fut surprise en entendant la sonnette de la porte retentir : c’était son mari qui rentrait de son travail. Elle n’eut que le temps d’ôter blouse et tablier et de les fourrer dans le premier placard venu : terriblement attirée par tout ce qu’elle avait vu, elle n’avait pas vu le temps passer.

Interrogée par son mari, Stéphanie ne tarit pas d’éloge sur Catherine et le félicita de son choix.

A la fin du repas, elle brûla d’envie d’aller chercher la blouse et de la passer pour débarrasser la table et faire la vaisselle : mais il lui faudrait expliquer à son mari qu’elle mettait ainsi la blouse de la bonne embauchée le jour même. Mieux valait attendre l’arrivée des blouses commandées.

Frustrée, Stéphanie décida dès la vaisselle terminée d’aller mettre son pyjama en satin dont le tissu lui rappelait le nylon des blouses. Elle alla ensuite ranger la blouse où Catherine l’avait laissée et s’endormit en se rêvant soubrette en blouse nylon, assaillie par un cambrioleur qui la ficelait de la tête au pied et la bâillonnait pour mieux cambrioler la maison de son employeur.

Le lendemain matin, dès son mari parti, Stéphanie alla chercher la blouse et l’enfila par dessus son pyjama puis noua le petit tablier autour de sa taille : la superposition ainsi réalisée lui plût beaucoup visuellement et elle constata avec plaisir le léger crissement produit par le frottement des deux tissus l’un sur l’autre au moindre de ses mouvements.

Après avoir pris son petit déjeuner elle retourna fébrilement sur internet visionner ces vidéos de jeunes femmes en blouses ligotées et bâillonnées. Comme elle aurait aimé être à leur place… Sentant le désir monter en elle, Stéphanie se stimula à travers le tissu synthétique de ses deux vêtements et parvint rapidement à un orgasme. Mon Dieu que c’était bon ; mais le pantalon de pyjama était à laver, ce dont elle s’occupa aussitôt…

Puis décidée, elle se rendit sur un site internet où l’on vendait beaucoup de matériel pour le bondage et acheta compulsivement des cordes et plusieurs bâillons, un masque en cuir et un autre en latex, une paire de menottes en cuir, des cadenas, un collier minerve en cuir également, deux bracelets en métal reliés par une courte chaine pour ses chevilles, des pinces à sein et quelques autres accessoires.

Ce n’était pas donné mais elle avait les moyens : elle choisit même le mode de livraison le plus rapide, pressée de recevoir tout ce matériel. Il lui fallut ensuite prendre sa douche et quitter à regret la blouse qu’elle remit à sa place soigneusement avant la venue de Catherine.

Quand celle-ci arriva et alla chercher sa blouse, elle marqua un temps de surprise en se demandant si sa blouse n’était pas un peu plus froissée que la veille lorsqu’elle l’avait accrochée à la patère du placard. Elle jeta un coup d’œil intrigué à sa patronne, puis haussa les épaules, enfila et boutonna sa blouse pour se mettre au travail.

Une fois Catherine partie, Stéphanie s’empressa de récupérer et d’enfiler blouse et tablier avant d’aller se connecter avec internet. Elle avait trop envie de rejoindre son nouvel univers. La journée passa très vite ainsi. C’est à regret qu’elle se déconnecta et se changea quelques minutes avant l’arrivée de son mari.

Pensant aux livraisons attendues pour le lendemain, Stéphanie réalisa que c’était une bonne chose que le mercredi Catherine vienne l’après-midi ; mais elle eut tout d’un coup peur que son mari soit encore à la maison le matin lorsque les livreurs arriveraient. Mais celui-ci lui expliqua au cours du dîner qu’il devait partir tôt le lendemain. Soulagée, elle minauda un peu, faisant semblant de regretter le peu de disponibilité de son mari.

Le lendemain matin, dès son mari parti, Stéphanie s’habilla : guêpière et bas nylons, escarpins à talons aiguilles, jupe en cuir noir et chemisier en satin crème sur laquelle elle passa la blouse nylon orange. Elle ajouta la touche finale en nouant son tablier taille dans le dos. Elle prit ensuite son petit déjeuner et était en train de le débarrasser quand la sonnette retentit.

Elle ouvrit la porte et sortit sur le perron. Un jeune et beau livreur attendait à la grille. En la voyant apparaître il eut l’air étonné et annonça : « Une livraison pour Mme X… ». « C’est moi » répondit avec assurance Stéphanie heureuse de constater la surprise se peindre sur le visage du jeune homme qui ne put que bafouiller en tendant un crayon : « Euh… donc il faut signer ce reçu ». Stéphanie prit tout son temps pour le faire et rendit le crayon au livreur avec une lueur d’ironie dans les yeux. Il lui remit un paquet plus volumineux que lourd, remonta dans son camion et partit, non sans jeter un dernier regard appuyé en direction de Stéphanie qui s’en rendit compte. Il l’avait pris pour la bonne et il l’avait de toute évidence trouvée très sexy.

Pleine d’entrain après cette première expérience, Stéphanie rentra dans la maison pour ouvrir son paquet : ce ne pouvait être que ses blouses. Et effectivement dès le paquet ouvert elle eu le plaisir de toucher le soyeux des tissus dont les couleurs éclataient. Elle vérifia que la blouse orange achetée était bien identique à celle de Catherine : c’était parfait.

Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin dans son exploration que la sonnette retentit à nouveau. Laissant là son premier paquet elle rouvrit la porte et ressortit. Le gros livreur qui attendait à la grille ne manifesta aucune émotion particulière. Il lui fit signer le reçu, lui remit un carton plus lourd que le précédent paquet et repartit se désintéressant complètement des formes attrayantes de Stéphanie, au soulagement de cette dernière : ce second livreur n’était pas du tout son genre.

La matinée ne fut pas de trop pour que Stéphanie découvre ses nouvelles acquisitions. Elle testa les menottes, les chaînes, tout en sachant qu’elle n’avait pas le temps d’aller plus loin.

Il lui fallut tout ranger, tout cacher dans le placard de la chambre d’amis dont elle mit la clé dans la poche, prendre son déjeuner et ôter blouse et tablier avant l’arrivée de Catherine.

Lorsque la bonne fut là, Stéphanie prit l’ordinateur portable et s’isola dans le bureau de son mari : elle avait besoin de tranquillité pour se renseigner sur la façon de s’attacher elle-même. Elle trouva sur internet de nombreuses descriptions et films sur la façon de procéder. Comme elle avait acheté des menottes et des cadenas, il lui sembla que la technique de la bouteille de glace retenant les clés dont elle aurait besoin pour se libérer était la plus intéressante ; elle visualisait mieux comment procéder. Là encore l’après-midi passa très vite et dès Catherine partie, elle enfila la blouse similaire à celle de sa bonne mais de couleur rose, ceignit un petit tablier taille blanc et attendit le retour de son mari.

Lorsque son mari rentra, il remarqua tout de suite la nouvelle tenue de Stéphanie, mais avant qu’il ait pu ouvrir la bouche cette dernière lui demanda :

-« Alors, comment trouves-tu ta petite ménagère ?» ;

-« Euh…, très bien, très coquette » ;

-« C’est en voyant notre bonne en blouse que j’ai réalisé qu’il m’en fallait aussi pour la maison. Elle n’est pas toujours là et me voici protégée lorsque je m’occupe de la maison ».

-« Mais, comme tu veux ma chérie. Cela te donne un air de housewife américaine des années 60 ; c’est très sexy …».

-« Merci mon amour. On passe à table? ».

Et toute la soirée Stéphanie ondula dans sa blouse, servant le repas, débarrassant, faisant la vaisselle, sans omettre d’admirer chaque fois que possible la jolie superposition que faisaient sa blouse et son tablier sur son chemisier et sa jupe noire. Jamais elle ne s’était sentie si féminine, si femme.

Elle ne quitta pas sa tenue en venant s’asseoir dans le canapé auprès de son mari, une fois la cuisine toute rangée.

-« Tu n’enlèves pas blouse et tablier » demanda son mari.

-« Rien ne presse, je me sens juste bien comme cela, à moins que cela ne te gêne? »

-« Pas le moins du monde ma chérie : allez, viens te blottir contre moi ».

Stéphanie se lova contre son mari. Pendant qu’ils regardaient ensemble la télé, serrés contre l’autre, Stéphanie se rendit contre qu’avec sa main posée sur son épaule, son mari caressait machinalement sa blouse. Cela ne lui arrivait d’habitude pas. Elle ne dit rien et apprécia l’instant. Elle portait encore blouse et tablier quand ils montèrent se coucher. Stéphanie déboutonna à regret sa blouse pour enfiler son pyjama satiné. Ce n’est qu’une fois couchée qu’elle réalisa qu’elle aurait pu mettre sa blouse sous son pyjama, afin de ne pas la quitter. Taraudée par cette idée, elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, au contraire de son mari dont la respiration lente et régulière prouvait qu’il venait de s’endormir rapidement. Stéphanie attendit encore dix minutes, se leva sans bruit dans l’obscurité de la chambre, ouvrit la porte de la salle de bain puis la referma doucement une fois rentrée avant d’allumer la lumière. Il ne lui fallut pas longtemps pour enlever sa veste de pyjama, enfiler la blouse à même la peau, la boutonner, avant de faire de même avec sa veste de pyjama. Trop courte, la veste de pyjama laissait le bas de la blouse dépasser largement, mais elle la recouvrait entièrement au niveau du col pour peu qu’elle relève ce dernier. « La nuit, tous les chats sont gris » pensa Stéphanie, avant de se décider à éteindre la lumière et retourner se coucher vers son mari qui dormait toujours. Les mains sur le ventre, elle se caressa doucement, appréciant l’effet du satin qui glissait sur le nylon de la blouse. Elle était bien, et s’endormit comme un bébé.

Lorsque son mari se leva le matin à 6H30' dans la pénombre de la chambre, Stéphanie endormie se contenta de grommeler et de se retourner dans le lit, lui tournant le dos et ramenant sur elle un pan de couette. Elle ne se leva que 20 minutes plus tard, non sans avoir passé son grand peignoir en soie rouge que son mari lui avait ramené de Chine. Col de pyjama relevé et peignoir fermé, aucun bout de sa blouse n’était visible. Après s’en être assurée dans son miroir, Stéphanie descendit rejoindre son mari dans la cuisine, profitant de la sensation de sa blouse à même la peau et des bruissements que produisaient ses vêtements superposés. C’est de très bonne humeur qu’elle arriva à la cuisine ou son mari achevait de prendre son petit-déjeuner, non sans avoir préparé celui de sa femme. Stéphanie vint s’asseoir en face de lui de la façon la plus naturelle possible, et commença à échanger quelques banalités.

« Tu as froid ma chérie pour avoir remonté le col de ton pyjama ? » s’enquit son mari.

Stéphanie répondit par l’affirmative. Son regard se porta sur ses genoux ; le peignoir s’était écarté laissant apparaître un petit bout de blouse orange. Stéphanie réajusta son peignoir discrètement et poursuivit son déjeuner.

Son mari se leva pour partir et dès qu’il eut franchi le seuil de la porte de la cuisine, elle fit de même, resserrant la ceinture du peignoir pour parer tout risque. Elle l’embrassa tendrement et verrouilla la porte derrière lui. A nouveau seule. Il lui sembla qu’elle risquait de tacher son peignoir si elle continuait à le porter dans la cuisine. Elle monta dans la chambre d’amis où elle avait stocké blouses et matériel, prit la verte foncée avec col officier et boutonnage sur le côté. Il lui fallut un peu de temps pour en boutonner les 11 boutons latéraux montant jusqu’au col ainsi que ceux aux poignets, puis nouer sa ceinture. C’était une longue blouse aux manches bouffantes de laquelle ne dépassait que le bas de son pantalon de pyjama. Elle était bien couverte. Stéphanie jugea que cette blouse était destinée aux travaux les plus salissants, mais décida de la garder sur elle pour la matinée car elle lui plaisait également beaucoup. Et c’est ainsi vêtue qu’elle redescendit à la cuisine pour la ranger.

C’était très excitant d’accomplir les tâches ménagères habituellement barbantes en blouses nylon, dans le doux bruissement produit au moindre frottement. Stéphanie ne se lassait pas d’admirer sa poitrine ennylonée, la longue rangée de boutons qui rendait sa blouse verte si stricte et la maintenait si bien fermée, ses longues manches dont les boutons des poignets disparaissaient sous les gants de ménage. Stéphanie se rendit compte qu’elle devait s’arrêter pour laisser du travail à accomplir à la bonne. Heureusement, il lui restait à faire le repassage des chemises de Paul pour qu’il puisse préparer sa valise. Stéphanie retourna avec délice sur internet pour rejoindre les sites où elle savait désormais pouvoir admirer des demoiselles en détresse et lire des histoires de ligotages dans lesquelles les héroïnes se retrouvaient bâillonnées et saucissonnées des pieds à la tête sans espoir de se délivrer seule. Une fois encore le temps passa vite et c’est en constatant qu’il était déjà midi et demi que Stéphanie mit un terme à sa session pour aller déjeuner. Elle dut ensuite se retenir de ne pas débarrasser la table et comme il ne restait plus qu’une demi-heure avant l’arrivée de la bonne, il lui fallut à regret ôter ses blouses superposées, se doucher et s’habiller.

A 14H précise Catherine sonna à la porte. Stéphanie lui ouvrit et pendant que sa bonne enfilait blouse et tablier, elle lui indiqua les tâches à faire pour l’après-midi. Catherine était vraiment ravissante ainsi vêtue. Fatiguée pour n’avoir pas assez dormie la nuit précédente, Stéphanie dit à Catherine qu’elle montait faire la sieste et lui demanda de ne pas faire de bruit pour ne pas la déranger. En montant les escaliers, Stéphanie réalisa avec bonheur que rien ne l’empêchait de se remettre en pyjama et blouse pour sa sieste. C’est ce qu’elle s’empressa de faire dès la porte de sa chambre passée. Puis elle tira les rideaux, s’allongea, et se mit à caresser le tissu de la blouse qu’elle avait choisit avec ravissement, fermant les yeux en se rêvant en did ennylonnée et saucissonnée se débattant vainement dans les cordes d’un ligotage stricte. Et elle s’endormit.

Quelques coups frappés à la porte de sa chambre la réveillèrent : « Madame, j’ai terminé, il est 16H30', j’y vais ». Tirant la couette jusqu’à son nez au cas où Catherine aurait l’idée d’ouvrir la porte, Stéphanie encore ensommeillée remercia sa bonne, lui dit qu’il n’était pas nécessaire qu’elle vienne le lendemain et lui souhaita un bon week-end auquel Catherine répondit par « Merci et au revoir Madame ».

Stéphanie écouta avec attention sa bonne redescendre, puis quelques minutes plus tard la porte de l’entrée s’ouvrir et se refermer.

Stéphanie sauta alors du lit pour se changer, ôter blouse et pyjama pour passer une petite robe noire et au-dessus la même blouse et le même tablier que la veille au soir. Elle dévoilerait sa nouvelle garde-robe en nylon à son mari au fur-et-à-mesure. En attendant, il fallait organiser sa journée du lendemain. Mettant en application ce qu’elle avait vu sur internet, Stéphanie prit une petite bouteille d’eau, la remplit à moitié, y fit tremper deux ficelles dépassant chacune d’une vingtaine de centimètres du goulot et mit le tout au congélateur. Le reste de l’après-midi fut partagé entre de nouveaux tests avec les bâillons et menottes. Stéphanie passa de longs moments devant sa glace pour s’admirer et apprécia particulièrement quand elle se retrouva chevilles entravées par une chaîne d’une trentaine de centimètres, mains maintenues derrière son dos par les menottes de cuir aux courroies bloquées par des cadenas, minerve en cuir autour du cou, incapable d’empêcher des fils de bave se former à partir du gros bâillon boule qu’elle s’était imposée. Tout lui plaisait dans cette situation : se sentir ainsi contrainte, impuissante, le bruit de sa queue de cheval retombant sur le nylon de sa blouse, la vision de sa poitrine magnifiée par son menottage dans le dos, celle un peu humiliante de ses filets de bave pendant de son menton et venant finir leur course sur sa poitrine auréolant sa blouse de taches plus foncées. Les grommellements étouffés qui s’échappaient de son bâillon lorsqu’elle essaya de parler à voix haute puis de crier étaient un autre motif de satisfaction : le dispositif était vraiment efficace.

Un léger moment de panique la prit même lorsqu’elle n’arriva pas, dans un premier temps à déverrouiller les cadenas de ses menottes : mains dans le dos c’était évidemment moins facile. Et si elle n’y parvenait pas et que Pierre la trouve ainsi à son retour ? Quelle serait sa réaction ? Et si au lieu de Pierre c’était un cambrioleur qui pénétrait dans la maison ? Elle serait à sa merci, incapable d’appeler au secours. Mais après de longues minutes d’angoisse Stéphanie entendit un déclic salvateur : elle était parvenue à ouvrir le cadenas et put se libérer.

Stéphanie frissonna de plaisir : pendant ces quelques minutes elle avait été une vraie "did", une demoiselle en détresse comme celles qu’elle admirait sur internet. C’était comme cela qu’il fallait qu’elle s’attache le lendemain. Mais il était temps de ranger le matériel, de donner un coup d’éponge sur la blouse pour faire disparaître les auréoles. Le nylon séchait assez vite et Stéphanie apprécia cette qualité de ce tissu qu’elle ne connaissait pas sous cette forme quelques jours auparavant.

Quand Pierre rentra vers 20H, tout était rentré dans l’ordre et il ne fit aucun commentaire sur la tenue de sa femme: au contraire il apprécia l’empressement que celle-ci mettait à lui apporter les affaires dont il avait besoin, dont les chemises repassées par Catherine. La valise terminée, Pierre et Stéphanie passèrent à table et le dîner fut très agréable, les deux époux discutant du voyage de Pierre, de son boulot, de projets de vacances. Dans le feu de la conversation Stéphanie en oublia qu’elle portait une blouse : c’est un regard un peu salace de Pierre qui le lui rappela. « Tu es à croquer, mais je suis vraiment crevé ce soir et demain il faut que l’on parte à 6H30 du matin d’ici, si tu m’emmènes toujours à l’aéroport …». Stéphanie assura à son mari que cela lui faisait plaisir et lui conseilla d’aller se coucher s’il était fatigué : elle s’occuperait de débarrasser la table et faire la vaisselle. Joignant le geste à la parole Stéphanie se leva, enfila des gants Mapa et commença à débarrasser pendant que Pierre gagnait l’étage après avoir dit qu’il allait régler le réveil sur 5H30. Elle l’entendit tourner un peu avant que le calme ne revienne. Avant de le rejoindre Stéphanie alla chercher sa blouse noire et un tablier en satin blanc à bretelles et les plaça dans un sac qu’elle glissa sous un siège de la voiture : elle serait en blouse pour revenir de l’aéroport.

Et c’est également avec sa blouse sous son pyjama que Stéphanie regagna le lit conjugal, se blottissant contre Pierre qui dormait déjà profondément.

Le lever à 5H30' fut difficile: Pierre se leva le premier et descendit avec la promesse de Stéphanie qu’elle allait également vite se lever. Dès qu’il fut parti de la chambre, Stéphanie se leva, fit une rapide toilette avant de fixer bas et porte-jarretelles, d’enfiler la même petite robe noire que la veille, et sa blouse par dessus.

« C’est juste pour ne pas tâcher ma robe » dit-elle à son mari qui la regarda l’air un peu surpris alors qu’elle le rejoignait au petit déjeuner.

Il était l’heure d’y aller et lui fallut quitter sa blouse à regret, atténué par la perspective de cette semaine seule à la maison où elle ne les quitterait plus.

Encore mal réveillés, les deux époux ne parlèrent guère pendant le trajet. Pierre gara la voiture au parking courte durée de l’aéroport et ils se rendirent au hall de départ. L’avion de Pierre était annoncé à l’heure et Pierre n’aimait pas être pressé. Il enregistra ses bagages rapidement et les deux époux firent leurs adieux : « Bon voyage et attention à toi » lui dit tendrement Stéphanie en l’embrassant. « Merci, et désolé de t’abandonner de la sorte. Prends soin de toi » lui répondit-il.

Puis Pierre partit vers la zone d’embarquement pendant que Stéphanie rejoignait le cœur battant le parking.

Sans savoir que cela arrangeait Stéphanie, Pierre avait garé sa voiture dans un coin peu passant du parking. Stéphanie ouvrit la voiture, sortit le sac de dessous le siège et commença à déboutonner son imperméable, pensant tout à coup à celui de Catherine qui lui plaisait beaucoup : elle irait acheter le même dans la semaine. Sur cette plaisante perspective Stéphanie enfila la blouse noire à manches longues et la boutonna entièrement, poignets compris. C’est alors qu’elle passait son tablier blanc qu’une voiture arriva. Stéphanie monta dans la voiture et referma la porte. La voiture venait se garer à quelques places de la sienne. C’était trop bête, il ne lui manquait que 30 secondes pour compléter sa tenue avec son tablier blanc. Avec les bretelles à croiser dans le dos, se contorsionner dans la voiture serait compliqué. Oh et puis zut se dit Stéphanie en ouvrant la porte de la voiture. Elle en sortit et s’appliqua à bien placer les bretelles et faire de beaux nœuds dans son dos pour compléter sa tenue. Levant la tête elle vit que le couple sorti de sa voiture l’observait, intrigué, à une dizaine de mètres. Stéphanie leur décocha son plus beau sourire, tourna un peu gracieusement sur elle-même pour s’admirer, et se faire admirer, puis remonta dans sa voiture devant le regard médusé de ses deux spectateurs.

Stéphanie démarra, recula prudemment la voiture et sortit du parking : c’était une caisse automatique à la sortie : il y avait certainement quelqu’un en train de contrôler les moniteurs de toutes ces caméras qui parsemaient le parking. Stéphanie sourit en pensant qu’elle était filmée : elle aurait bien aimé avoir une copie de sa prestation en blouse dans le parking.

Stéphanie reprit le périphérique qui commençait à se charger peu à peu. Heureusement la circulation n’était pas trop dense et elle pouvait s’admirer dans le rétroviseur dont elle avait modifié l’angle à cet effet. En baissant les yeux elle pouvait également apercevoir le haut de son tablier à bretelles qui couvrait juste la pointe de ses seins, les mettant ainsi en valeur. Sa blouse noire s’arrêtait à mi-cuisse, révélant les bas- couture qu’elle avait choisi. Stéphanie était enchanté de l’effet produit par ce tablier en satin sur sa blouse noire : elle faisait une soubrette très crédible. Elle regretta d’avoir laissé la coiffe qui allait avec chez elle. Mais d’ici quelques minutes elle serait chez elle. Toute à ses rêveries Stéphanie ne s’était pas rendue compte tout de suite que cela freinait devant elle. Quand elle réalisa la situation elle pila et ne dut son salut qu’à la qualité de freinage de la voiture de son mari. Tremblante, Stéphanie mit un peu de temps avant de se réinsérer dans le flux de la circulation, se faisant doubler par des véhicules dont les conducteurs lui jetaient des regards noirs … qui se radoucissaient vite pour la plupart. Stéphanie était très jolie mais se demanda si l’uniforme de soubrette qu’elle portait n’y était pas également pour quelque chose.

Concentrée sur la circulation pour éviter tout accrochage et la perspective de devoir remplir un constat dans sa tenue ancillaire, Stéphanie fut de retour dans sa rue puis devant la maison. Elle hésita à sortir pour ouvrir le portail et risquer ainsi d’être vue par des voisins. Ne se sentant pas encore assez prête à cela elle utilisa la télécommande qui était dans le vide-poche : le portail s’ouvrit et Stéphanie entra prudemment la voiture.

Elle coupa le contact, prit son sac à main et les clés de la maison, ainsi que les habits qu’elle portait lors du voyage aller. Il n’y avait que quelques mètres de la voiture à la maison, et le parcours était en grande partie caché de la rue par une haie fournie et le portail qui se refermait automatiquement doucement.

Stéphanie ouvrit la porte, rentra chez elle, ferma la porte à clé et posa trousseau et sac à main sur la table d’entrée. Elle monta à sa chambre, y déposa soigneusement ses vêtements comme la bonne petite soubrette qu’elle était.

Toute excitée, elle alla chercher dans la chambre d’amis le matériel dont elle avait besoin et le ramena dans sa chambre. Il lui fallait aussi chercher au congélateur son ice-timer.

En le sortant du congélateur elle put vérifier que les deux cordelettes qui plongeaient dans l’eau étaient bien emprisonnées dans la glace. Stéphanie pensa qu’en fondant l’eau de la bouteille risquait de mouiller son plancher : elle prit donc une bassine en plastique destinée à être placée sous la bouteille. C’était parfait.

De retour dans sa chambre Stéphanie prépara tout le matériel dont elle avait besoin pour son premier self bondage. Elle y avait pensé plusieurs fois et la séquence à suivre était claire dans sa tête. Elle commença par nouer une cordelette de l’ice timer au pied de l’armoire à glace de sa chambre et plaça la bouteille congelée dans la bassine. Elle relia l’autre cordelette sortant de la bouteille à une corde à l’aide de plusieurs nœuds bien serrés et attacha cette corde au petit escabeau en bois à une marche et une assise sur lequel elle allait s’asseoir. Attachée à une entretoise latérale du tabouret, la corde ne pouvait s’enlever d’elle même ou glisser. Stéphanie prit ensuite le bâillon muselière avec toutes ses courroies en cuir. Elle dut bien ouvrir la bouche pour y placer la grosse boule rouge destinée à la réduire au silence. Elle boucla les unes après les autres les courroies en cuir derrière son cou, sa nuque, sa tête. L’ensemble était bien mis et Stéphanie ne pouvait maintenant plus parler, juste grommeler quelques sons étouffés et incompréhensibles. Stéphanie prit ensuite une longue corde elle y attacha ses menottes en cuir au milieu puis noua la corde autour de sa taille en faisant un nœud devant elle. Les menottes se trouvaient sagement dans le dos, attendant ses poignets.

Stéphanie prit deux cadenas dont elle déposa les clés sur la commode qui était située à 5 mètres environ de l’armoire. Pour récupérer les clés, il lui faudrait attendre la fonte de l’ice-timer. Pendant tout ce temps elle resterait bâillonnée, ligotée sur son tabouret, reliée à cette armoire qu’elle ne pourrait évidemment pas déplacer. Elle eut un moment d’hésitation en se disant qu’elle était folle, que si un feu se déclarait, que si elle avait un malaise, personne ne pourrait l’aider. Stéphanie chassa ses mauvaises pensées : elle était jeune et en bonne santé, et en ce début de mois de juin la chaudière ne tournait plus, aucun feu ne brulait dans la cheminée de la maison et son matériel électroménager était récent, de qualité. Le risque qu’un feu se déclare était nul.

Elle vint se remettre devant la glace de son armoire, récupéra les deux bouts de la corde qui pendait devant elle et leur fit faire deux fois le tour de ses cuisses, serrant les liens et terminant par un nœud. Il restait encore beaucoup de cordes : elle répéta l’opération sous ses genoux puis au niveau de ses chevilles, autour de ses escarpins. Après un dernier double-nœud Stéphanie se releva et admira dans la glace le résultat. Sur le noir de la blouse, des bas et des escarpins la corde blanche formait des bandes régulières qui maintenaient ses jambes comme soudées l’une à l’autre. C’était beau et efficace. Stéphanie s’assit avec précaution. Elle prit une autre corde qu’elle doubla. Elle la passa autour de ses chevilles puis sous le tabouret pour aller l’accrocher à l’entretoise arrière, ce qui l’obligea à une petite gymnastique, mais désormais ses jambes étaient tirées en arrière, maintenues contre la marche de l’escabeau. Il restait beaucoup de corde encore dont elle se servit pour solidariser ses cuisses avec l’assise du tabouret. Penchée, elle fit un dernier nœud au niveau de l’entretoise latérale gauche de l’escabeau : une fois les mains menottées dans le dos, elle serait dans l’incapacité d’atteindre ce nœud et donc condamnée à rester assise sur ce tabouret.

Stéphanie se redressa et admira dans la glace la soubrette ligotée et bâillonnée qu’elle y découvrit. C’était exactement comme elle l’avait imaginé, et très excitant. Dans quelques minutes elle serait une did en blouse nylon et tablier en satin condamnée à se tortiller dans ses liens en attendant que l’ice-timer fonde et la libère de l’armoire pour qu’elle puisse récupérer les clés des cadenas verrouillant ses menottes.

Justement, il était temps de passer les menottes. Stéphanie mit ses bras derrière son dos et entreprit de mettre la première menotte. Disposant encore de ses deux mains c’était plus facile. Elle boucla la courroie en cuir sur le cran le plus serré et prenant un des deux cadenas qui attendaient sur ses genoux, elle le passa dans le trou de la courroie le plus près de la boucle afin justement d’éviter tout débouclage. Elle eut plus de mal avec le deuxième poignet, le second cadenas serré dans son poing. Une fois la courroie bouclée, Stéphanie hésita avant d’installer le second cadenas. Là elle maitrisait encore la situation et pouvait tout arrêter, se délivrer. Verrouiller le second cadenas, c’était franchir le Rubicon: plus moyen de reculer, il faudrait atteindre la fonte de la glace.

Le spectacle qu’elle vit dans la glace l’incita à poursuivre et c’est avec un soupir de soulagement qu’elle entendit le second cadenas se verrouiller. Elle était en sueur mais bel et bien les mains menottée dans le dos, dans l’incapacité de se délivrer seule sans les clés de ses cadenas. Elle était parvenue à ses fins : que c’était bon.

Après s’être admirée attentivement, avoir longuement caressé de ses doigts le nylon de sa blouse, Stéphanie essaya de bouger. Elle avait beau se tortiller, rien ne bougeait, ses bras restaient obstinément bloqués derrière le dos, ses jambes collées l’une à l’autre. Stéphanie était ravie ; elle avait parfaitement réussi son self-bondage. Et elle avait plein de temps pour en profiter, s’admirer, vivre son fantasme, imaginer des scénarios où elle serait bien sûr la victime, la soubrette agressée et ligotée par sa maîtresse ou un cambrioleur…

Soudain Stéphanie arrêta de se tortiller sur son escabeau : il lui avait semblé entendre un bruit, en dessous, au rez-de-chaussée. Pendant quelques secondes elle cru avoir rêvé, puis elle entendit distinctement la porte de sa maison se refermer et quelques secondes plus tard la voix de Catherine se faire entendre :

  • « Bonjour Madame, vous êtes là ? ».

Passée la stupeur de réaliser que sa bonne était dans la maison, Stéphanie se reprit et essaya à nouveau de se défaire de ses menottes. Mais pas plus qu’avant, elle ne réussit à dégager ses poignets : elle avait trop bien serrés les bracelets de cuir et le verrouillage de ces derniers par les cadenas était très efficace : impossible de se défaire de ces bracelets sans déverrouiller les cadenas, dont les clés étaient sur la commode de sa chambre, hors de portée...

  • « Madame, vous êtes là ? »

En bas, Catherine l’appelait. Stéphanie se tortilla sur son tabouret mais sans plus de succès : la corde enserrant ses chevilles, ses jambes et ses cuisses ne bougeait pas, pas plus que celles la maintenant assises sur ce maudit tabouret. Quant à l’ice-timer, il n’avait pas fondu d’un iota ce qui signifiait que le dispositif reliant le tabouret à la lourde armoire de sa chambre n’était pas prêt de lâcher. Il lui était tout bonnement impossible de se délivrer seule à cet instant.

Dressant l’oreille pour savoir ce que sa bonne faisait, elle l’entendit arpenter le rez-de-chaussée, toujours à sa recherche. Stéphanie se prit à espérer ; si Catherine ne la trouvait pas en bas, peut-être repartirait-elle. Après tout, il n’était pas du tout prévu qu’elle vienne aujourd’hui puisque Stéphanie lui avait dit de ne pas venir. Comment se faisait-il qu’elle n’ait pas obéi ? Stéphanie sentit la colère monter en elle, mais elle se rendit compte que cela ne servait à rien. Elle en tirait toutes les conséquences plus tard mais pour l’heure il était primordial qu’elle ne soit pas découverte. Stéphanie cessa donc tout mouvement ; il ne fallait plus faire le moindre bruit qui révélerait sa présence à l’étage.

Le silence se fit dans la maison. Après un moment qui lui parut long, Stéphanie cru entendre un faible tintement métallique puis une porte qui se fermait, celle du placard de l’office. Stéphanie comprit avec effroi que sa bonne s’était changée pour passer sa tenue de travail.

  • « Madame, où êtes-vous ? »

Catherine était de retour dans le hall. Si seulement elle pouvait repartir…

  • « Vous êtes à l’étage ? ». A ces mots Stéphanie se raidit dans ses liens, puis elle entendit ce qu’elle redoutait : les pas de sa bonne dans l’escalier. Elle était perdue…

Les pas raisonnaient maintenant sur le palier de l’étage.

  • « Madame … »

Catherine ne termina pas sa phrase : par la porte ouverte de la chambre de sa patronne elle avait aperçu les blouses et tout le matériel inutilisé par Stéphanie et répandu sur le lit.

Quelques pas –prudents- encore et Catherine découvrit sa patronne en tenue de soubrette, ligotée et bâillonnée. Rouge de honte, Stéphanie baissait la tête en se demandant bien ce qu’elle allait pouvoir lui dire. Elle sentait les larmes monter en elle.

Regardant tout autour d’elle partagée entre la surprise et l’inquiétude, Catherine demanda : - « Madame, qui vous a fait cela ? »

Mais découvrant le ice-timer, les clés posées sur la commode en plus des blouses et cordes inutilisées et exposées sur le lit, Catherine changea de visage et demanda cette fois-ci incrédule :

  • « Madame, c’est vous qui vous êtes fait cela ? ».

Il n’y avait pas d’issue et Stéphanie hocha faiblement la tête de bas en haut puis la releva et tenta un regard vers Catherine. Quelle humiliation ! Et qui allait perdurer quand sa bonne allait la libérer… Catherine recula un peu, contempla pendant de longues secondes sa patronne comme si elle réfléchissait à la situation, puis un petit sourire apparu au coin de ses lèvres. Stéphanie m o r t ifiée, baissa à nouveau la tête

Elle entendit Catherine bouger et sentit qu’elle passait derrière elle pour fouiller les affaires étalées sur le lit ; elle devait chercher les clés des cadenas. Stéphanie essaya de lui dire qu’elles se trouvaient sur sa commode mais elle ne réussit à émettre qu’un faible grognement dont le côté ridicule la fit cesser immédiatement.

Toujours le dos tourné, Catherine lui répondit :

  • « Que Madame ne s’inquiète pas, j’ai la situation bien en main »

Puis quelques secondes plus tard elle l’entendit s’exclamer :

  • « Ah, parfait »

Sans que Stéphanie puisse la voir, Catherine se retourna avec la paire de menottes en acier à la main. Elle se pencha vers le dos de Stéphanie qui sentit un bracelet enserrer son poignet gauche, un cliquetis puis une pression autour de son poignet. La même opération se répéta pour le poignet droit et Catherine se releva satisfaite : « Voilà, Madame est bien sécurisée ». Sentant nettement cette seconde paire de menottes passée autour de ses poignées, Stéphanie regarda dans la glace avec surprise sa bonne qui, sans se soucier des états d’âme de sa maîtresse, s’était penchée pour étudier l’ice-timer, tester sa résistance avant de se relever l’air satisfait.

-« Que Madame ne s’inquiète pas, je reviens de suite »

Interloquée, Stéphanie observa sa bonne sortir de sa chambre dans le doux bruissement de sa blouse nylon : pourquoi sa bonne quittait-elle sa chambre ? Etait-ce pour aller chercher les clés des cadenas ? Mais alors pourquoi lui-avait-elle passé les menottes et vérifier la solidité du dispositif qui la maintenait hors de portée des clés posées sur sa commode ? Que voulait-elle dire par « Madame est bien sécurisée? »

Stéphanie n’eut pas le temps de se poser plus de questions, les pas de la bonne retentissaient à nouveau dans l’escalier. Catherine apparut son téléphone portable à la main. Cherchait-elle à joindre son employeur pour l’informer de la situation qu’elle venait de découvrir ? Si c’était le cas, Stéphanie se dit rassurée qu’elle ne pourrait le joindre, car à l’heure actuelle son mari était dans un avion, au-dessus de l’Atlantique.

Mais brandissant son portable devant elle, Catherine visa Stéphanie et un flash partit : elle venait de la prendre en photo ! Grognant dans son bâillon, Stéphanie baissa la tête tout en la secouant de gauche à droite pour manifester son refus.

  • « Je ne crois pas que Madame soit en position de me refuser quoi que ce soit ? Je peux laisser Madame attachée ainsi pendant des heures, jusqu’à ce qu’elle accepte, à moins que Madame préfère être cravachée pour revenir à la raison ? »

Et, joignant le geste à la parole, Catherine saisit sur le lit la cravache et la brandit devant Stéphanie qui avait relevé la tête à ces mots. Est-ce que sa bonne était sérieuse ? Oserait-elle la laisser attachée ainsi des heures ou la cravacher ? Catherine plaça l’extrémité de la cravache sous le menton de sa patronne, la f o r ç a nt à relever la tête et à la regarder dans les yeux. Quand elle vit la détermination dans les yeux de son employée, Stéphanie sut qu’elle ne plaisantait pas. Il valait mieux qu’elle cède pour que cesse au plus vite cette situation humiliante. Stéphanie se figea, tête droite pendant que Catherine reposait la cravache pour saisir à nouveau son portable et prendre des photos de sa patronne de face, en gros plan. Des s a n g lots dans la voix, Stéphanie essaya de dire à sa bonne qu’elle n’aurait pas dû être là, qu’elle lui avait dit de ne pas venir aujourd’hui. Mais en raison du bâillon elle ne réussit à produire que quelques grommellements inarticulés et incompréhensibles qui firent sourire Catherine qui lui répondit tranquillement:

  • « Mais oui, mais oui.. »

Du coup, Stéphanie ne put retenir ses larmes qui commencèrent à roulèrent sur ses joues avant de glisser sur le bâillon qui lui obturait la bouche, suscitant de nouveaux clichés et une remarque ironique de Catherine :

  • « Félicitations Madame, cela donne plus de réalisme à mes photos ».

Catherine posa son portable, sortit une petite paire de clés de la poche de sa blouse et passant derrière Stéphanie lui ôta la paire de menottes qu’elle lui avait passé quelques minutes auparavant. Stéphanie crut que sa délivrance était proche. Mais posant la paire de menottes sur le lit, Catherine reprit son portable et entreprit cette fois-ci de photographier sa patronne de profil, de dos, sous toutes les coutures, prenant des gros plans de ses chevilles, de ses poignets…

Il fallait donc attendre qu’elle ait terminée toutes ses photos, avec lesquelles elle allait certainement la faire chanter… Comment avouer à son mari ce fantasme ? Comment sortir des griffes de cette maîtresse chanteuse ? Machinalement Stéphanie essaya à nouveau de dégager ses poignets mais ceux-ci restaient fermement reliés l’un à l’autre dans son dos.

Catherine revint devant sa maîtresse un grand sourire sur le visage et mit l’écran de son portable devant les yeux de sa maîtresse :

  • « Madame désire certainement voir les photos que j’ai prises ?», et sans attendre la réponse, Catherine fit défiler les photos prises. Son portable dernier cri prenait des photos très nettes et Stéphanie ne put que constater qu’elle était aisément reconnaissable en dépit du bâillon muselière et des s a n g les qui recouvraient une partie de son visage. Les photos étaient de qualité et dans un tout autre contexte Stéphanie aurait aimé qu’elles soient prises.

Elle se dit qu’une fois libérée elle allait s’emparer du portable de sa bonne, effacer ces photos voire même briser le téléphone ou le faire disparaître dans ses toilettes pour que soient effacées toutes les traces de ce moment. Et c’est avec plaisir qu’elle congédierait ensuite avec pertes et fracas cette mijaurée qui espérait sans doute la faire chanter.

  • « Madame n’a pas eu le temps ou ne sait pas encore s’attacher les bras et la poitrine ? ». La question posée par sa bonne qui s’était penchée vers elle surprit Stéphanie et la tira de ses réflexions.

  • « C’est une des premières fois que madame se livre au self-bondage ?»

Troublée par les questions de sa bonne, Stéphanie hocha faiblement la tête de haut en bas, sans même s’en rendre compte.

  • « C’est même la première fois ? »

Nouveau hochement de tête de Stéphanie.

  • « Comme c’est mignon ! Madame débute dans la soumission et le self-bondage. Madame peut dire qu’elle a de la chance d’être tombée sur une bonne comme moi qui adore le bondage. Je vais pouvoir compléter le ligotage de Madame pour qu’elle en profite encore plus ».

Sur ces mots, Catherine se releva, fit glisser son portable dans la poche de sa blouse et se dirigea vers le lit sur lequel elle saisit une longue corde blanche. Réalisant ce que sa bonne projetait, Stéphanie se mit à grogner dans son bâillon tout en gigotant le plus qu’elle le pouvait pour manifester son opposition à ce que Catherine projetait. Mais sans prêter la moindre attention, Catherine passa derrière Stéphanie et entreprit de doubler la corde qu’elle tenait entre les mains :

  • « Allons, allons, je suis sûre qu’au plus profond d’elle Madame brûle d’envie d’être plus solidement ligotée. Et Madame est-elle en mesure de refuser une telle proposition ? ».

Catherine jeta un regard goguenard à sa maîtresse et passa un premier tour de corde dédoublé juste au dessus des coudes de Stéphanie. Puis d’une main elle rapprocha les deux coudes de sa patronne presqu’à se toucher, l’autre main resserrant la corde au fur et à mesure. Lorsque Catherine retira sa main, Stéphanie sentit la corde tendue maintenant ses coudes serrés dans son dos, près l’un de l’autre. Observant sa bonne dans la glace, elle la vit s’activer derrière son dos et sentit la corde s’enrouler en plusieurs tours autour de ses coudes. Catherine farfouilla ensuite derrière son dos, plusieurs tractions plus fortes pour les nœuds puis Catherine se releva l’air satisfaite avant de se saisir d’une seconde corde qu’elle doubla également.

Pendant que sa bonne se livrait à cette opération, Stéphanie essaya de bouger mais se rendit compte immédiatement que les cordes serrées autour de ses coudes limitaient considérablement les mouvements de ses bras et mains. Même si sa bonne la laissait ainsi, et qu’elle parvenait à se défaire de ses menottes en cuir, il était douteux qu’elle parvienne à se défaire des cordes passées autour de ses coudes. Mais Catherine n’avait pas l’intention de s’arrêter la et revenait déjà vers elle avec la nouvelle corde qu’elle venait de doubler. Stéphanie pensa à nouveau essayer de résister mais, se rendant compte que cela ne servirait à rien, décida de se laisser faire sans bouger. N’était-elle pas en train de commencer à apprécier la situation ? A cette seule pensée Stéphanie tressaillit et se reprit pour observer à nouveau dans la glace ce qui était en train de se passer : elle sentait la corde s’enrouler cette fois-ci autour de ses poignets, au dessus des bracelets en cuir mais aussi sur sa peau, bien serrée mais sans aller jusqu’à lui faire mal. La scène lui parut surréaliste : une jeune femme en bas, blouse nylon et tablier blanc était en train d’en attacher une autre, pareillement vêtue mais assise et le visage pris dans un ensemble de cuir évoquant une muselière. Dommage que cette scène ne soit pas prise en photo... Cette nouvelle pensée effraya Stéphanie. Il ne fallait pas qu’elle se complaise dans cette situation.

Elle tenta de bouger ses poignets, en vain et entendit sa bonne lui dire.

  • « Que Madame ne s’impatiente pas, c’est presque fini ».

Et effectivement quelques tractions sur les liens et quelques secondes plus tard, Catherine se releva et admira son œuvre pendant que Stéphanie testait à nouveau ses liens : si les menottes de cuir lui avaient maintenu les bras dans le dos, son nouveau ligotage «soudait» ensemble ses poignets et bras dans le dos réduisant drastiquement les mouvements possibles. Elle ne pouvait plus qu’à peine les écarter de son dos, ce qui ne servait à rien. Stéphanie remarqua dans la glace à quel point ses bras et épaules étaient tirés en arrière, projetant sa poitrine en avant, sans pour autant qu’aucune corde n’apparaisse. Où sa bonne avait-elle appris à ligoter quelqu’un comme cela ?

-« Madame a bien fait d’acheter des grandes cordes en nombre suffisant. Elle ne va pas le regretter. »

Catherine était déjà en train de prendre une nouvelle corde qu’elle doublait comme les précédentes. Qu’allait-elle en faire ?

Stéphanie n’eut pas longtemps à attendre pour le savoir. Repassée derrière elle, Catherine fixa la nouvelle corde à celle liant ses coudes puis en fit passer un premier tour sous sa poitrine. Serrant bien ce premier tour elle en fit un deuxième au-dessus de sa poitrine, qu’elle serra à son tour dans un doux crissement. Puis elle sentit et vit que sa bonne passait ensuite la corde, toujours dédoublée, entre son bras droit et son dos, pour la faire ressortir par devant juste sous les cordes enserrant le bas de sa poitrine, puis la fit remonter sur la clavicule, derrière le cou avant de la faire descendre de l’autre côté de manière symétrique, en terminant par un nœud au niveau des coudes. Le dernier tour de cordes avait contribué à resserrer ceux passés autour de sa poitrine, qui se trouvait remontée d’autant. Fascinée, Stéphanie observait le ballet des mains de sa bonne, la précision de ses gestes, l’efficacité de chaque nœud et tour de corde qui l’enserrait davantage. Penchée sur sa patronne, concentrée sur sa tâche, Catherine s’affairait dans le bruissement de sa blouse, écartant un bras pour laisser passer la corde, rajustant sa tension. N’ayant pas son mot à dire, réduite à se laisser faire, devenue femme objet, Stéphanie se laissait manipuler, admirant le spectacle dont elle était le centre

Mais Catherine n’en avait pas fini puisque repartant des coudes, elle fit ensuite passer de part et d’autre du cou de Stéphanie les deux bouts du restant de la corde, les fit se rejoindre par devant entre les seins de Stéphanie pour les faire ensuite passer sous les deux tours de corde passant sous la poitrine de Stéphanie, puis sous les deux tours de corde passant au dessus de la poitrine, resserrant enfin l’ensemble qu’elle acheva par une série de nœuds solides. Moulés dans le nylon noir de sa blouse, les seins de Stéphanie étaient désormais comme pincés par les cordes blanches enroulées au dessus et en dessous de sa poitrine mais resserrés de part et d’autre de chaque sein. C’était à la fois esthétique et très efficace.

Catherine reprit une dernière corde qu’elle noua autour de celle immobilisant les poignés, fit passer un brin de chaque côté du corps de sa patronne pour les nouer ensemble par devant, sur son ventre, non sans avoir bien tiré sur les brins. Stéphanie était désormais dans l’impossibilité de décoller ses bras liés de son corps.

L’image renvoyée par le miroir de sa chambre était d’ailleurs impressionnante. Stéphanie s’y voyait en femme tronc, les bras disparaissant complètement derrière son dos, blouse et bas régulièrement barrés par des tours de corde blanche de ses chevilles à sa poitrine, cette dernière projetée en avant pas le ligotage serré de ses coudes dans le dos, chaque sein mis en valeur dans un écrin de cordes.

-« N’est-ce pas mieux Madame ? » demanda la bonne avec un petit sourire qui s’agrandit lorsqu’elle vit sa patronne hocher la tête légèrement avant que celle-ci, se rendant compte de cet aveu, tente de donner le change en grommelant dans son bâillon et en se tortillant dans ses liens.

-« Bon et bien tout ce travail m’a donné soif. Je descends à la cuisine me désaltérer et réfléchir à la suite. Je laisse Madame s’amuser toute seule. Soyez sage ».

Et Catherine sortit de la pièce sans tenir compte du gémissement de sa patronne destinée à l’apitoyer.

Stéphanie entendit sa bonne descendre l’escalier.

Elle était à nouveau seule, réduite totalement à l’impuissance, ligotée solidement et de belle manière. Elle sentait chacun des liens qui l’enserraient, sans qu’aucun ne soit ni douloureux, ni source d’ankylose. Si n’étaient les circonstance, pour un premier bondage c’était une réussite.

Que faire ? Elle ne pouvait se délivrer. Autant qu’elle profite de l’instant présent. La manière dont elle était ligotée dépassait ses espérances les plus folles et l’excitait beaucoup. S’admirant en soubrette en détresse dans la glace et sentant le désir monter en elle, Stéphanie se tortilla sur son tabouret pour tenter de se stimuler. Malheureusement, cuisses serrées et sans corde passant à proximité de son pubis elle ne parvint pas à parvenir à l’orgasme malgré plusieurs minutes d’efforts. Elle était juste en nage.

Et déjà les pas de sa bonne retentissaient dans l’escalier....

Hummmmm j'adore,très beau récit,il y aura une suite...?
Très prenante histoire., il faut une suite
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