Le goût de la canne anglaise

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il y a 3 ans

Le goût de la canne anglaise ... et de la peur d’une soumise dans l’âme

J'avais envie de Mon Maître ... une envie terrible qui me prenait le ventre n'importe où, n'importe quand, même en plein milieu de la réunion la plus importante. Mais j'avais envie de lui seul ... comme j'ai appris à l'apprécier lorsque nous sommes juste à deux. Envie de ces moments où je m'abandonne complètement à ses mains, à sa voix, à son sexe. Envie de ces moments où je n'ai plus de choix possible, où je sens profondément que seul son choix me reste, où je me plie à sa volonté parce que la mienne n'existe plus ... parce que je ne désire plus qu'elle existe.

Envie d'être totalement à lui ... sans que mon esprit ne reste quelque part en éveil pour ma sécurité ... envie de me déposer entre ses mains et de tout oublier ... sauf mon corps et ses sensations ... sauf la sueur qui s'en dégage lorsqu'il tremble à l'idée de ce qui lui est réservé ... sauf le sexe qui me dégouline dans l'attente de la punition ... sauf le trouble de mon esprit lorsqu'il me demande « je peux faire ce que je veux de toi n'est-ce pas do ... ? ».

Oui j'avais envie de Mon Maître ... je le lui avais dit ... et il m'avait promis que nous ne serions que nous deux ... tout en me rappelant qu'il pouvait être bien plus dur alors. Que m'importe ... qu'il soit dur, que je sente toute sa domination et toute sa fermeté. Qu'il ferme toutes les portes et toutes les sorties de secours. Qu'il soit Mon Maître ... tendre et ferme à la fois ... comme il sait si bien l'être et comme il sait que je l'apprécie.

Aujourd'hui cependant, Mon Maître m'a promis une punition ... je m'étais en effet rendue en pantalon à la réunion associative qu'il a organisée samedi passé. Je ne me suis pas posée la question un seul instant ... pour moi il s'agissait d'une réunion et donc pas d'une rencontre « à caractère sexuel ». Mais il ne m'a pas loupé. « Je t'avais dit toujours en jupe do ... c'est une de nos règles de base ». Je trouve cela injuste à vrai dire ... et je suis tentée de défendre mon point de vue, ce que je commence à faire d'ailleurs. Je me tais ensuite ... de toutes façons c'est lui qui décide non ?

Quelle importance que ce soit juste ou non ? C'est vrai que je n'ai pas respecté cette règle, même si ce n'était pas voulu. Et si Mon Maître décide que j'ai besoin d'une punition, je m'y plie volontiers ... même si sa perspective me fait trembler d'angoisse. Je sais comme Mon Maître peut être dur ... même hors de tout contexte de punition ... qu'en sera-t-il dans ce contexte ? Je n'ai été punie que 2 fois encore. La première fois chez Maître Lucas. Et avec du recul, la punition a été bien douce ... il faut dire que c'était ma première « vraie » séance aussi ... Et ensuite dans la cave de Monsieur Roland. Celle-là était dure, très dure et j'y ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Nous montons dans le donjon. Comme d'habitude j'ai préparé tous les accessoires. Mon Maître commence par me passer la cagoule. Le moment où je plonge dans le noir est comme un déclic pour moi. Ma respiration s'accélère, je sens mes mains devenir moites, j'ai l'ouie bien plus développée. Attentive aux bruits et frôlements autour de moi j'essaie de deviner ce qu'il fait, ce qu'il prépare. Je l'entends mettre les chaînes dans la poutre. Rien que de savoir que je vais y être attachée m'excite. J'ai envie d'être totalement immobilisée et à sa merci complète.

Mon Maître me positionne les mains très hautes et me demande d'écarter amplement les jambes. Une fois de plus ces fichus bracelets m'écrasent les poignets. Il faut vraiment que je songe à les remplacer. Ils me coupent totalement la circulation du s a n g et au bout de quelques minutes, je commence à sentir mes mains s'endormir. De ne plus sentir mes mains et de sentir cette pression, cette coupure sur mes poignets m'angoisse, me fait mal et m'empêche de me laisser aller.

Une fois immobilisée, Mon Maître tourne autour de moi et me caresse longuement. Du son de sa voix, il accompagne ses gestes de douceur. Ses doigts sur mon clitoris réveillent instantanément ma sensualité. Attachée ainsi, ouverte, je ne peux échapper à leur caresse. Mais celle-ci devient vite insistante, brûlante, dérangeante. Mon clitoris est si sensible déjà. Après quelques minutes je ne sais plus déjà où est la douceur et où est la douleur. Les deux sont si intimement liés dans mon esprit. Je sens les vagues de plaisir s'annoncer, se retirer, revenir, partir à nouveau. Je voudrais les retenir mais indubitablement elles tournent le dos et reviennent alors que je me tords sous la caresse trop présente. La jouissance n'est jamais loin mais elle ne me rattrape pas.

Une fois de plus, je n'ose pas demander la permission de jouir. Et si je ne jouissais pas ensuite ? Je me souviens de Monsieur Eric chez Roland. « Ton Maître t'a donnée la permission de jouir ... si tu ne jouis pas dans les 40 secondes, je te punis ! ... ». Demander trop tard m'angoisse ensuite. Si Mon Maître me demande encore un peu de patience « pas maintenant do ... retiens toi ... » ou s'il me refuse ce droit « je t'interdis de jouir, tu m'entends ? » ... jamais je ne pourrai la retenir alors. Toute cette pression ... Mon corps est pendu aux bracelets. J'ai les jambes qui tremblent sous la pression que je ressens. Ses doigts s'activent sur mon sexe, dans mon vagin. J'ai le corps entier tétanisé de plaisir. Mon Maître prend mon clitoris dans sa bouche.

Là, la douceur est au rendez-vous et la jouissance ne peut plus y réchapper. Je demande la permission de jouir et heureusement il me l'accorde instantanément. Après ce n'est plus que sensations ... mon corps hyper sensibilisé se contracte sous ses caresses profondes, infernales. Je voudrais leur échapper, retrouver la terre ferme ... mais alors que tout mon corps refuse la nouvelle souffrance, le plaisir remonte comme une lame de fonds et prends sa place ... pour quelques instants où je perds tout contact avec la réalité. Et puis brutalement, la douleur revient ... vive, brûlante, piquante, incontrôlable. Je ne sais pas combien de temps Mon Maître me garde ainsi entre ces 2 sensations. Lorsqu'il s'arrête enfin, j'ai l'impression de ne plus être qu'un pantin désarticulé qui pend lamentablement au bout de ses ficelles, de mes chaînes en l'occurrence.

Je me sens trembler, mon visage est en sueur, je ne sens plus mes mains du tout, j'ai la respiration saccadée. Je mets de longues minutes à me remettre de cette séance.

Je ne sais plus ce qui m'arrive ensuite. Mon Maître me met des pinces au sexe. Quelles pinces était-ce ? Elles sont terriblement mordantes et c'est comme des aiguilles qui s'enfoncent dans mes lèvres. Peut-être sont-elles placées sur les petites lèvres et peut-être est-ce cela la différence de sensation ? Quelque chose les tire vers le bas. Tout mon sexe irradie de douleur et je n'ose faire un mouvement. Je gémis. Mon Maître me demande de me relaxer mais c'est impossible là. La douleur est trop vive. J'ai peur qu'il ne me frappe. J'ai l'impression que le moindre mouvement de ma part me déchirera le sexe. Je suis un peu accroupie sur mes jambes et je m'e f f o r c e de bouger le moins possible. Surtout pas un mouvement, pas une pression qui ne vienne accentuer cette douleur déjà si mordante. Mon Maître me menace de rajouter encore une chaîne ... de la tension sur les pinces donc j'imagine.

Je ne dis rien, je ne réponds pas, j'essaie même de ne pas respirer, chaque respiration augmentant la tension périodiquement. Mon Maître me demande de tirer la langue et me place une pince à linge dessus. Là je disjoncte complètement. Je ne supporte pas cette douleur supplémentaire. En plus, la sensation est particulièrement désagréable. Je secoue la tête, refuse la douleur, essaie de parler « j'ai mal ... j'ai trop mal ... ». Mon Maître retire heureusement la pince. Merci Mon Maître ... voilà qui me prouve une fois de plus - si besoin en était - que je ne suis pas abandonnée assez encore ... que je ne me plie pas à sa volonté ... mais qu'il est attentif aussi à ne pas dépasser les limites difficiles pour moi.

Cette douleur là était de trop par rapport à la pression que je sens déjà sur mon sexe. Tout à coup, la pince de gauche s'arrache de mon sexe brutalement ... je sens la pression s'accentuer encore et encore, la douleur augmente ... jusqu'à ce que la pince lâche. Je ne peux retenir un cri. Mon Maître m'enlève la seconde pince. C'est comme une délivrance mais mon sexe est horriblement douloureux et ses doigts qui le malaxent ne font qu'accentuer la douleur encore.

J'ai la tête qui tourne et je demande à Mon Maître de bien vouloir me détacher. Je ne sais depuis combien de temps je suis ainsi debout mais une fois de plus je me sens partir. Il faut que je m'assoie. Mon Maître me détache et me fait accroupir devant le canapé. J'ai les genoux par terre, les bras et la tête posés sur le canapé, le derrière bien présenté, les jambes écartées. « Nous allons passer à la punition do ... je vais te donner de la canne, 20 coups sur les fesses et les cuisses ». Je ne dis rien. 20 coups ... jamais je ne serai capable d'en encaisser autant ... mon esprit fonctionne à toute allure : combien de coups ai-je pris chez Maître Lucas ? 5, 6 ? Pas beaucoup plus il me semble ... et j'ai demandé grâce à l'aide de mon safe-word. J'ai été cannée ensuite au French Kiss juste avant mes vacances, mais les coups étaient gentils et je n'en ai certes pas pris 20 ...

« Prête do ? ... tu vas les compter distinctement ... ». Le silence qui suit est des plus angoissants. Je le sens tourner autour de moi. La canne me caresse de part et d'autre de mon corps. Je l'entends siffler dans l'air. Je ne sais pas quand le premier coup va s'abattre, ni où. Cette attente est insupportable et chaque muscle de mon corps est tétanisé dans l'attente de la douleur ... qui ne vient pas ... A un moment où l'esprit finit par disjoncter, par ne plus savoir ce qui l'attends, le premier coup vient s'abattre au travers de mes fesses ... je sursaute de surprise et de douleur.

Mon corps se tend sous la vague de souffrance qui le traverse. Elle part de l'impact et se répartit dans le dos, dans les jambes. J'ai le souffle coupé et je ne peux retenir un cri je crois. La douleur dure quelques secondes avant de s'estomper. « Un Mon Maître ». Jamais je ne pourrai tenir 20, j'en suis sûre ... Les coups viennent les uns après les autres. A chaque fois Mon Maître me laisse le temps de les intégrer, de les digérer. Sa main vient me caresser l'endroit de l'impact, enduisant de douceur et de caresses l'endroit qu'il vient de mordre. Je compte doucement, ne citant le chiffre suivant que lorsque la douleur s'est estompée. De toutes façons, chaque coup me coupe le souffle et je serais bien incapable de parler alors. A 10 coups Mon Maître me remet à genoux et vient s'asseoir devant moi. « Nous allons arrêter ici do ... ». Je refuse de la tête. Il a jugé que je méritais 20 coups, j'en prendrai donc 20, pas question de diminuer la punition. J'en prendrais 50 s'il le fallait.

Comment expliquer tout le paradoxe de ces punitions ? Dans ces moments, je me sens particulièrement à lui. Il décide de me punir et le fait d'accepter sa décision, simplement, me plonge mieux que tout le reste dans cet esprit de soumission que j'aime tant. Ainsi non attachée, offrant mon corps à la morsure de la canne, parce que c'est son plaisir qui en a décidé ainsi, je sens toute la profondeur de ce qui nous relie à cet instant. Je suis sa soumise et je me plie à ses désirs de tendresse mais aussi de fermeté. « Je suis très fier de toi do ... repositionne-toi ... ».

Les 11ème et 12ème coups sont d'autant plus fort et me font presque regretter ma décision. Tiendrais-je jusqu'au bout ? Les larmes ne sont pas loin. Mais je me repositionne encore. Les coups suivants me semblent plus légers, moins appuyés, plus rapides aussi. Le 20ème est comme un soulagement ... et une déception en même temps. Et voilà, c'est fini ... j'ai tenu le coup ... ce n'était pas si terrible finalement. J'ai les fesses qui irradient et lorsque je passe les mains sur les traces d'impact, je sens les boursouflures. Je suis très fière d'avoir pu aller au bout de la punition et très fière de porter ces marques aussi. Mon Maître me caresse doucement. « C'était très bien Ma do ... comme je suis fier de toi ... ». Ses mains, ses mots, sa douceur ... me consolent de tout et r e n f o r c e n t mon amour pour lui.

Mon Maître me couche par terre, sur le dos et attache mes jambes relevées aux chaînes qui pendent de la poutre. Il me fait alors une chose incroyable mais qui m'excite particulièrement : un bondage des pieds. Il m'attache chacun de mes orteils fermement à la chaîne. De cette manière, j'ai la plante des pieds ainsi que la face interne des orteils entièrement présentés, totalement immobilisés, avec aucune possibilité de me soustraire aux traitements qui vont leur être imposés.

D'avoir ainsi une partie du corps complètement immobilisée m'excite au plus haut point et je sens les vagues de plaisir irradier mes cuisses et mon sexe.

Je suis très étonnée des sensations que je ressens et de leur puissance. Mon Maître utilise alors le chasse mouches africain pour me fouetter alternativement les cuisses, les pieds, le sexe. Je ne sais jamais où le prochain coup va s'abattre. Impossible de préparer mon corps. « Arrêtes d'anticiper do ... relaxes-toi ... de toutes façons cela ne sert à rien, tu ne sais pas où je vais frapper ... ». J'essaie de me relaxer mais impossible. J'ai le corps tendu dans l'attente de la prochaine morsure. J'adore ce chasse mouches. Ses coups portent bien mais sans être blessants. Suffisamment forts cependant pour surprendre, pour tordre, pour angoisser.

Mon Maître me frappe ensuite la plante des pieds avec la canne, à tous petits coups très rapprochés. Le fait d'avoir la face interne des orteils présentée entraîne des sensations très particulières. Cet endroit est particulièrement sensible et les coups de canne y sont relativement douloureux. Je ne peux absolument pas m'y soustraire. Et j'adore cette sensation.

Mon Maître me détache les orteils mais me laisse les jambes attachées pour me prendre dans cette position. Comme la dernière fois j'ai la colonne vertébrale qui frotte le sol et qui me fait mal ce qui m'empêche d'y prendre du plaisir. Il faudra vraiment que je pense à installer de petits coussins pour assurer mon confort dans ces moments tellement agréables et importants.

Ce n'est pas si souvent que j'ai l'occasion de profiter de Mon Maître de ce point de vue et je veux que chacune de ces opportunités qui m'est offerte soit pour lui et pour moi un moment de bonheur partagé. Si j'ai mal et que je me crispe, il le sens sûrement. Il me détache d'ailleurs, s'assied sur le canapé et me demande de venir le sucer. Ce que je fais avec plaisir. J'adore sa queue. Elle est énorme et douce et vibre doucement sous mes coups de langue. Je ne sais si je fais cela bien. Je n'ai pas tellement l'habitude et je ne connais pas les gestes qui excitent ... qui font déferler le plaisir ou au contraire l'apaisent ... Mais j'ai un plaisir évident à le sucer ainsi.

Ce contact tellement sensuel m'excite au plus haut point et j'aime à le sentir vibrer, réagir sous ma langue et sous mes doigts. Mon Maître ne m'a encore jamais offert son sperme dans la bouche. J'ai toujours eu horreur de ça. Il m'a toujours été très difficile d'avaler du sperme et je ne l'ai fait qu'à de rares occasions. En le suçant, je prie pour qu'il me laisse aller jusqu'au bout. J'ai une telle envie d'être remplie de lui - même par là - que j'aspire à ce qu'il m'offre ce cadeau. Le moment où il gémit en se laissant aller en moi est précieux. Comment dire, durant un court instant, il se donne à moi, met un peu de côté sa domination et redevient un homme normal.

J'aime ce moment oui ... lorsque je jouis sous ses coups de boutoirs, je perds toute notion de sa jouissance à lui ... mais ainsi je sens sa jouissance venir, je le sens vibrer au bout de ma bouche ... et lorsque son sperme m'emplit le palais ... même s'il m'étouffe un peu et même si le dégoût que j'ai toujours ressenti est un petit peu là encore... je suis heureuse ... heureuse oui de pouvoir partager cela avec lui, heureuse d'être à lui encore en lui offrant ma bouche, heureuse de m'obliger à l'avaler puisque je sens son plaisir tellement présent.

C'était une bonne séance. Rarement encore je lui ai appartenu comme aujourd'hui. J'aime me montrer soumise lorsque d'autres personnes sont présentes. Je n'abandonnerais ces moments pour rien au monde. Le moment où je suis offerte aux autres, sans savoir à qui, et l'angoisse que cela génère chez moi sont précieux. J'aime être docile et forte pour qu'il soit fier de moi. Mais ici, juste à nous deux, je sens pleinement sa domination. Il n'y a pas de faux-fuyant. C'est à lui que je me soumets et il n'est pas question de fierté et ou d'orgueil à vouloir être la meilleure, à vouloir être celle que les autres lui envieront, à vouloir qu'il m'aime et me garde. Ici il n'y a plus de jeux. Il n'y a plus que lui et moi. Et le sentiment si fort qui m'unit à lui ...

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