La leçon de lecture

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il y a 3 ans

Je sors de la salle de bain et vous trouve au téléphone. Une lueur appréciatrice traverse votre regard quand il se pose sur moi. Mais une autre, que je ne sus comment interpréter, la suivie.

Vous terminez votre discussion et vous approchez de moi. Votre main passe sur ma poitrine afin de vous assurer que je suis bien sans soutien-gorge. Puis, votre voix se fait grondante. Vous m'expliquez que vous avez été lire mon récit et que vous y avez découvert des mots interdits. Oups! Je deviens blanche comme un frigo sous vos paroles. Je me mets à vos genoux en vous demandant pardon. Vous m'expliquez que, vous vouliez vous inspirer du récit. Vous passez votre main dans mes cheveux et me faites me relever, en expliquant que j'allais devoir vous lire le récit avec les intonations.

Je me suis relevée, en me disant que c'était juste un mauvais rêve. Mais non, vous m'avez demandé de retirer votre fauteuil du bureau, d'y mettre une chaise avec le dossier contre le bureau. Puis, vous me demandez de me mettre, les genoux sur l'assise et penchée au dessus du dossier de celle-ci. Il ne devait y avoir plus aucune couleur sur mon visage. J'étais en panique totale. Tout le monde m'avait abandonnée. Alpha, bèta et oméga, toutes avaient pris la fuite. Me laissant seule. Vous veniez de me mettre devant quelque chose que j'étais incapable de faire. J'étais un écrivain (et encore, cela aussi dépendait des jours), pas une lectrice. Je n'avais aucun talent pour ça. Je courrais à l'échec et surtout, je savais que j'allais vous décevoir. J'étais incapable de réussir ce type d'exercice.

Une fois que je fus dans la position demandée, vous vous mettez derrière moi et relevez ma jupe sur mes hanches. Vous m'expliquez que j'avais intérêt à m'appliquer, sinon, il allait très sérieusement m'en cuire. Je déglutis, toujours en panique. Je ne pouvais pas. Je commençais à lire, mais mon ton était plat, sans vie. Vous m'interrompissiez en me disant que je pouvais faire mieux que ça. Que si je ne me décidais pas à faire un effort, vous alliez sévir au martinet et pas pour rire. Je vous répétais que, je n'avais aucun talent pour ça, que, je n'y arriverai pas. Vous m'administrez une grande claque et m'ordonnez de recommencer.

Je repris sans aucune conviction de réussir. Je savais que je courrais à l'échec. Au bout de trois ligne, vous me stoppez à nouveau. Vous reprenez vous même la lecture en me montrant ce que vous attendez de moi. Je repris et fut interrompu par un grand coup de martinet qui me coupa le souffle. Vous étiez en train de me passer un savon. J'avais les larmes au bord des yeux. Vous appuyez vos phrases de claques très fortes. Je ne suis plus sûre de vouloir continuer, d'en avoir la force. Vous me demandez si je compte faire un effort. Un "oui" très faible, sort de ma bouche. La question "Oui, qui?" tonne dans la pièce. Totalement paumée et me disant que, la situation ne pourrait pas être pire, je réponds un "oui, Maître", tout aussi fluet que mon premier oui. Votre réponse fut un "c'est mieux" accompagné d'une grande claque. Intérieurement, toutes les parts de moi-même soufflèrent de soulagement, avant de retourner se planquer, lorsque vous me demandez de reprendre ma lecture.

Je la reprends, tout aussi tremblante. Pendant cinq ou six lignes, je ne fus pas interrompu, ni par votre voix, ni par un coup. Par contre, vous avez passé une corde autour de ma poitrine, me clouant à la chaise, sans perspective de mouvement ou de fuite. Un grand coup de martinet m'interrompit et je basculais vers l'avant. Votre voix tonna dans la pièce. Je ne voulais plus reprendre cette lecture, qui avait tout d'un enfer psychologique à mes yeux. Sur votre ordre, je la repris. Me demandant, combien de mots y aurait-il avant le prochain coup. J'entendis votre braguette descendre et je vous sentis derrière moi. Votre main releva ma queue de renard et se plaça dans mes cheveux et tout en m'ordonnant de m'appliquer, vous vous insérez en moi, d'un seul mouvement.

Je me suis contractée de partout. Vous m'ordonnez de continuer ma lecture. Mais, comment réussir à se concentrer sur ce maudit texte, alors que je suis en train de me faire prendre. Je suis submergée par mes émotions, mon ventre se contracta sous cette attaque de sensations. Quand vous avez commencé à faire bouger ma queue en va et viens, je perdis littéralement la tête. j'étais incapable de continuer ma lecture, bien trop submergée par mes émotions et mes ressentis. Je me sentais soumise, complètement à votre merci. Vous vous retirez de moi et m'ordonnez de reprendre ma lecture. Vous ajoutez, tout en retirant ma queue (ce qui m'arracha un gémissement mi plaisir, mi frustration), que j'ai intérêt à être érotique, parce que vous avez l'intention de me sodomiser.

Je repris donc, en essayant de toute mon âme, d'y mettre le ton et les formes. Mais, ce fut un quasi échec. Je vous sentis à la petite porte mais, je ne réussis pas à être suffisamment convaincante.

Une fois le texte fini, je soufflais de soulagement. Je priais intérieurement de toute mes forces, pour que vous ne me demandiez pas, de recommencer ma lecture. Mais dieu merci, vous ne le firent pas. Cependant, une fois que vous m'ayez détachée, vous me conduisit jusqu'à la cuisine où, vous m'ordonnez de ne pas bouger. Vous relevez mon haut jusqu'au dessus de ma poitrine que vous titillez. Mon corps réagit à l'instant à votre contact.

Vous déboutonnez ma jupe qui allât s'étaler en corolle autour de mes pieds. Vous m'ordonnez de ne pas bouger d'un millimètre, car cela était trop joli. J'obéïs. Vous sortez et revenez avec deux cordes. Vous faîtes passer les deux cordes à chaque bout du bambou. Je passe volontairement mes poignets dans les cordes que vous me présentez. Je croise mon reflet dans la fenêtre. Je suis nue jusqu'au dessus de la poitrine et porte toujours mes talons. Cela fait bizarre de me voir. Vous vous installez sur une chaise en face de moi, après avoir été chercher les martinets et les fouets.

Mais cela est une autre histoire.....

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