AUTO BONDAGE ELECTRONIQUE

Catégories : Selfbondage auto bondage
il y a 3 ans

Ma mère disait toujours que je n'avais aucune volonté, que j'étais incapable du moindre effort suivi. Elle ne sait pas ce que je fais. Mais elle a compris que j'ai changé. Grâce à elle, peut être. Malgré elle, plus probablement.

Depuis deux mois, chaque jour, j'ai consacré plusieurs heures à la préparation de ce week end. Sans parler d'essais de toutes sortes pendant des années....

Plaisir, souffrance, tension, patience et impatience.....

C'est maintenant.

Outre les dispositifs électriques, électroniques et le programme qui les gère, j'ai calculé les distances, chronométré chaque phase, construit des instruments adaptés, modifié les outils existants. Le décor et la machinerie sont prêts. L'organisatrice peut se retirer. L'actrice doit entrer dans sa loge. La spectatrice est déjà en place.

Je suis l'actrice, l'organisatrice et la spectatrice. Le b o u r r e a u et la victime. Les entraves et la liberté. J'ai hâte de commencer, je voudrais déjà être à la phase suivante. Mais le plaisir de ralentir le temps commence à fonctionner.

Ceux et celles qui me côtoient chaque jour trouvent souvent que je ne suis pas assez coquette. La plupart de mes collègues passent beaucoup plus de temps que moi chez le coiffeur et à l'institut de beauté sans parler des magasins. C'est vrai. Mais aujourd'hui je prends mon temps, je me pomponne.

Je me lave les cheveux, plonge dans un bain brûlant, puis je m'épile les sourcils, les jambes, les aisselles, le pubis. J'ai envie de me raser la tête. Je porte déjà les cheveux très courts mais j'hésite encore. Le temps n'est pas encore venu. Dans quinze jours peut être.

Au sortir de l'eau, légèrement frissonnante, je me roule une serviette en turban sur la tête et je commence à me vernir les ongles des pieds et des mains. D'un rouge sombre comme du sang séché mas scintillant comme le rubis.

Je poudre mon visage, de la racine des cheveux jusqu'à la base du cou, d'une poudre parfaitement blanche. Je poursuis vers les seins. Comme je ne me mets jamais toute nue au soleil, ils sont très pales et la continuité est parfaite. Du fard violet autour des yeux, pas seulement sur les paupières mais tout autour des orbites, avec un léger dégradé vers les tempes.

Je dessine ensuite le pourtour au crayon, d'un noir gras épais et luisant. Puis les cils. Mon rouge à lèvre scintille aussi. Je lui fais suivre ma bouche, et je le cerne d'un mince trait noir. J'en enduis les pointes de mes seins en suivant l'aréole.

Le miroir de ma table de maquillage me renvoie l'image que je désirais. Fantôme, goule ou vampire diraient certains. En tout cas bizarre. Je préfère Musidora, la monte en l'air, souris d'hôtel de son état. Je me lève et me place devant le miroir de l'armoire. Satisfaite, je me tourne vers le lit sur lequel j'ai déposé avec méthode chaque accessoire de ma tenue.

Il faut commencer par les bottes car je dois me plier pour les lacer avec la même tension de bas en haut. Les talons mesurent seize centimètres. Ils me donnent une démarche superbe et j'y suis habituée. Lorsqu'elles sont bien serrées, elles m'étreignent les jambes depuis la cheville jusqu'au départ de la cuisse, juste au dessus des genoux. La tension de mes mollets croit tellement que si je les conservais trop longtemps pour marcher, mes jambes se paralyseraient toutes. La cambrure qu'elles m'imposent me projette le pubis en avant, sans indécence véritable, juste avec un petit rien d'insolence qui me fait rire.

J'y ai ajusté moi même des éperons de fantaisie qui cachent chacun une prise femelle pour l'électrode placée à l'intérieur, dans la semelle. Après les bottes, je me place les délicatesses. Le soleil les a tiédies. Leur acier nickelé scintille. Je les ai achetées il y a trois mois mais j'ai encore du mal à m'introduire celle que j'appelle la pointe, un cône au sommet arrondi et dont le diamètre au plus large dépasse sept centimètres. Trois gouttes de gelée facilitent la tâche et, après un travail de deux à trois minutes, mon sphincter se referme sur la base plus étroite.

J'ai soudé le fils électrique sous le sabot qui empêche la pointe de s'enfoncer d'elle même dans mes intestins.

L'autre délicatesse est une barre bosselée dont les renflements tous identiques, mesurent environ cinq centimètres ; elle ressemble plus à certaines poignées de vélo qu'aux habituels godemichés réalistes avec gland et veines. Ceux ci satisfont sans doute le plaisir des yeux, mais ce n'est pas mon objectif. Puisqu'il s'agit d'un artifice, je me soucie seulement de l'effet obtenu : cette forme bosselée est celle qui me procure le plus de plaisir.

Les deux fils pendent maintenant entre mes jambes, et les prises tapent contre mes bottes avec un bruit mat.

Le collier de cuir rouge recouvre toute la hauteur de mon cou, des clavicules jusqu'au dessous du menton. La sangle de serrage se trouve sous la nuque. A l'avant dernier trou je ne peux plus faire le moindre mouvement de la tête ; je n'utilise qu'exceptionnellement le dernier pour l'exercice et jamais lorsque j'ai les mains immobilisées à cause des risques de suffocation. Aujourd'hui, je laisse les deux derniers trous et glisse l'ardillon dans le troisième. Je suis ainsi contrainte de conserver une posture rigoureuse mais, s'il le fallait, je serais capable de tourner la tête, au prix d'un extrême inconfort.

Vient enfin l'instant du corset, en vérité une guêpière de cuit noir qui me couvre du sommet du pubis jusqu'au dessous des seins. Je me suis entraînée à la lacer le plus étroitement possible et, bien sur, pour fermer les crochets, je dois creuser le ventre et retenir ma respiration.

Ma femme de chambre est un dispositif original bien qu'assez simple. Je ne pense pas le faire breveter car je doute qu'il y ait aujourd'hui un véritable marché pour un tel appareil. Quatre paires de crochets tendent les lacets à des hauteurs différentes, en commençant par le haut. Quand la tension de la paire la plus haute atteint le maximum supportable, la paire inférieure fait glisser le lacet pour maintenir automatiquement la tension obtenue et serrer davantage si je le désire. Une simple pression du pied sur un bouton au sol me permet de passer d'une phase à l'autre.

Je boucle le lacet sur mes reins et, quand je reviens vers le grand miroir, je peux sentir l'odeur sourde de mon excitation. Raide, serrée, contrainte, emplie de mes délicatesses, je déambule dans la chambre pendant quelques minutes avant de commencer à m'agacer les seins.

Lorsque les pointes sont bien dures et tendues, je les enserre dans de petits étaux que je visse soigneusement pour obtenir une pression identique de chaque coté. De ces bijoux là aussi pendent des fils électriques.

J'accélère les ultimes préparatifs : les électrodes des cuisses et des bras, les longs gants qui me montent plus haut que les coudes et dont chaque doigt est prolongé d'un fil.

Ma langue sera la cerise sur le gâteau. Deux tiges nickelées, dont l'écartement se règle à l'aide de vis papillon, me font un mors étrange qui me pince la langue et la tirera dans un instant avec une rigueur prédéterminée...

Il ne me reste plus qu'à me rendre dans mon laboratoire. A petits pas prudents qui me comblent d'appréhension, telle la prêtresse bizarre d'une religion dont je suis également la modeste dévote et la dea ex machina.

Dans le couloir je suis submergée par le parfum de mon énervement et j'ai l'impression que mon ventre va se liquéfier.

Une musique électronique, répétitive, très lente, couvre le bourdonnement de l'ordinateur. Le programme est déjà chargé. Il me suffit d'entrer l'heure à laquelle je désire que la fête commence. Il me faut un quart d'heure pour finir de tout mettre en place, mais vingt minutes me permettront de ne pas être surprise par quelque détail imprévu sans avoir trop longtemps à attendre si tout va bien...

Au centre de la pièce, je chevauche le rondin de bois blanc poncé et verni, dressé sur deux supports triangulaires placés à chaque extrémité. Mes pieds atteignent juste le sol car j'ai encore besoin d'assurer mon équilibre. Je branche chacun des fils qui sortent de mes parures et je les branche aux prises disposées tout autour de moi. Différentes couleurs les classent par catégories et, de plus, chacune porte un numéro pour qu'il n'y ait aucun risque d'erreur.

Des cordes, des poulies pendent d'une grande armature métallique. J'attache mes chevilles à de larges sangles de cuir, puis je fixe la pince de ma langue à des mousquetons spéciaux, reliés à une corde, et mes poignets à des bracelets également encordés.

Un premier bip de l'ordinateur signale le début du programme.

Durant deux minutes toutes les entraves se tendent assez vite, mais seulement pour assurer la tension préalable. Elles ne font que soulever mes membres sans les étirer et, si je résiste, le mouvement s'interrompt. Cela me permet de mieux m'accoutumer à ma position.

Ensuite le programme prend tout en charge. Mes jambes se soulèvent, s'écartent vers l'avant, mes bras se tendent derrière mon dos, ma langue tirée vers le plafond me contraint à cabrer la tête en arrière. Je ne suis pas suspendue. Le poids de mon corps s'exerce sur la poutre et me tient empalée sur les pseudo phallus nickelés.

Je suis tendue, crispée, mais ma posture n'est pas douloureuse. Du moins au début.

Les premiers effets électriques ressemblent à des démangeaisons, surtout ceux des mains. Il m'a fallu des mois pour trouver les réglages les plus excitants, à l'aide d'un appareil de gymnastique automatique. Je ne sens certains courants que par leurs résultats, comme ceux qui me contractent les muscles à l'intérieur des cuisses. Celui de la langue me procure un léger chatouillis et me fait saliver d'abondance.

Les décharges proprement dites arrivent d'abord selon le même tempo en des endroits donnés. Leur intensité augmente très progressivement. Commence ensuite un train de décharges au rythme lent et régulier mais dont la situation est aléatoire. Je peux prévoir l'arrivée de la décharge suivante, mais j'ignore si elle va m'atteindre un orteil, la langue, l'anus, la pointe d'un sein, l'intérieur d'une cuisse ou tel doigt...Et bien sur, elles sont de plus en plus violentes.

J'évite de boire avant de telles séances, et mon laboratoire est aéré pour atténuer ma transpiration. Malgré cela, je ne tarde pas à être moite de la tête au pied et à exhaler des effluves de chatte en chaleur. Je jouis parfois très vite. C'est pour cela que j'ai limité la durée du programme à une demi heure. Les orgasmes se succèdent à une telle rapidité que je suppose que je pourrai mourir de plaisir si je m'abandonnais trop longtemps à cette machinerie.

Après ce genre de séance, je n'ai pas de trop d'une journée entière pour récupérer. Heureusement, il me reste le week-end pour me soulager des tensions et des courbatures que cela me provoque et pour me reposer de toute la fatigue...

Nous vous invitons vivement cet article bien renseigné Conseils sur les dangers du selfbondage sur ce qu'il ne faut pas faire et les risques que cela peut représenter pour votre santé ou même votre vie.

QUELQUES LIENS

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Effectivement, c'est ultra sophistiqué et de folie. Bravo au moins pour l'idée. Dans ce genre de délire passionnel, il faut prévoir une batterie de secours en cas de coupure d'électricité ou un système de libération autre.
AH oui là c'est du très sophistiqué, peu de personnes sont capable de concevoir un tel matériel. Bravo pour toutes ces idées
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