Ambiguïté ...

Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 2 ans

Il se délectait de voir mon trouble et ma curiosité se déchaîner . Je rêvais de voir enfin l'objet de mes fantasmes les plus fous . J'avais tant de fois imaginé me retrouver ainsi... Et tant de fois imaginé quels seraient mes sentiments à ce moment là ! Je m'étais préparée avec le plus grand soin ; des bas noirs tenus par des rubans de satin rouge, une nuisette diaphane... Il fallait que tout soit parfait. Je me sentais jolie sous son regard. Une femme souriante et opulente, les seins débordants d'un bustier, avait pris possession de nos vestes, me laissant à moitié nue et hésitante .

  • Prête pour une danse Lou ?

  • Si c'est toi qui la mène ...

La porte s'est ouverte . Nous avons franchi le sas qui nous séparait du monde sage... Une musique assourdissante nous a happés. La main soudée à la sienne, j'ouvrais grand les yeux, avide, curieuse de tout ce que j'allais découvrir... Il fallait que je vois tout ! Il fallait que je n'oublie rien ! Grandes, petites, rondes, minces, toutes étaient belles, sensuelles, provocantes, lascives... Quelle aisance à se promener nue ou presque ! Quelle légèreté à s'exhiber ! J'étais fascinée... Les corps se mêlent, se frôlent, les mains tâtent, caressent avec délicatesse, en une muette invitation. L'esprit embrumé, gagné par la volupté, je me laissais aller comme elles, laissant le plaisir monter insidieusement et sûrement, jusqu'a trouver l'équilibre parfait entre ce monde, et lui, et moi .

La curiosité était partie, seul restait le désir d'aimer et de vivre intensément... J'ai moi aussi frôlé, touché, caressé, subrepticement, dans le secret d'une lumière tamisée, les soupirs, les silences, et les gémissements... Son corps ne quittait pas le mien, mon corps ne quittait pas le sien... L'étoffe de sa chemise,le parfum de sa peau, son souffle sur mon cou, la chaleur de ses doigts ...

  • Maintenant ... Amène-moi maintenant...

Elle avait un charme particulier cette pièce... Elle était différente, ensorcelante... Elle sentait le cuir, et le désir à venir... C'était elle, le "fruit défendu", c'était "lui" qui avait rendu de nombreuses fois mes nuits agitées... Docile, je me suis laissée attacher; les poignets, puis les chevilles... Crucifiée au plaisir; offrande impudique et consentante... J'attendais... J'attendais qu'il me fasse danser... Et il m'a fait danser sous sa cravache, tantôt tendre ou sauvage, mes fesses se tendaient vers cette amie mordante. Il s'arrêtait un peu, interrogeait mon corps; explorait mon envie qui s'écoulait sans honte, reprenait le contrôle; chef d'orchestre fidèle d'un mystérieux concert.

  • Entends-tu les murmures ?

Oui, j'entendais ! J'en retirais une fierté immense ! Je me donnais en spectacle et j'adorais ça !Présent et invisible, ces spectateurs à demi silencieux, qu'avaient-ils sous les yeux ? J'osais imaginer... Et je me délectais du spectacle que je devais offrir ainsi écartelée, la culotte baissée et tendue sous mon cul rebondi et cambré à l'extrême ! Ils devaient voir mon corps secoué, trembler se tendre puis faiblir, et puis recommencer ... Je me sentais si fière ! si belle ! si forte ! et en même temps si fragile... Mais ou était la honte ? L'humiliation ? Je ne sais pas... Ce que je sais, c'est que je me sentais puissante. C'était comme un cri conquérant ! J'avais un pouvoir sur ceux qui me regardaient ainsi livrée. C'était moi et moi seule qui les faisait bander... Tous pliés à ma volonté de souffrir et d'aimer ça... J'étais comme magnétisée par un plaisir égoïste et jaloux.

J'étais tout ... sauf soumise attachée à ce mur...

Voilà une expérience dès plus intéressante. Merci pour ce partage
Publicité en cours de chargement