La soumission de Sophie 2

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Ce récit est la suite de : La soumission de Sophie
il y a 3 ans

Ce roman BDSM de grande qualité sera posté en plusieurs chapitres.

Chapitre 2

Durant tout le trajet je suis restée complètement silencieuse comme elle le souhaite, cela m’aura au moins permis d’éviter le bâillon. Le trajet m’a semblé long, mais nous sommes finalement arrivées. Ma maîtresse sort du véhicule et ouvre la portière de mon côté. Elle me fixe un collier, toujours aussi serré, et une laisse. Elle tire sur cette dernière sans hésitation, je n’ai pas d’autre solution que de la suivre. Cela semble être la procédure que nous suivrons chaque soir. Une fois à l’intérieur, elle me demande de m’assoir. Je me baisse lentement et découvre que je suis juste devant une chaise. Elle reprend :

  • Tu peux retirer tes lentilles.

J’obéis et, en retrouvant la vue, je constate que je suis devant une table avec un livre de maths et des feuilles d’exercices. Elle m’attache une main à l’un des pieds de la table et poursuit :

  • Tu as l’air de beaucoup aimer les probabilités vu tes mauvais résultats, nous allons donc commencer par cela.

  • Mais Maîtresse Claire, je ne pense pas avoir besoin de maîtriser les probabilités pour être une bonne esclave.

Elle me prend soudainement la tête en plaçant sa main droite autour de ma mâchoire et approche son visage du mien. Elle reprend, sans lever le ton mais sans aucune douceur non plus :

  • Ma chère, tu vas faire ce que je te dis, quand je te le dis. Ce que tu penses n’a aucune importance. Et si tu me trouves dure, je te rassures, cela ne fait que commencer. Tu souhaitais une vie difficile, tu l’auras. Commences les exercices, je reviendrai dans un moment. Assures-toi d’avoir fini et qu’il n’y ait pas d’erreur lorsque je serai de retour.

Ma maîtresse est de retour, il est 20h. Cela fait des heures que je suis sur ses exercices, j’espère qu’elle sera contente. Il n’y a pas d’erreur, j’ai tout contrôlé avec la théorie pour être sûre de ce que je faisais. Je continue comme si elle n’était pas là alors qu’elle lance :

  • Bon, tu travailles depuis environ trois heures, tu as certainement envie d’arrêter.

Pour lui faire plaisir, je lui réponds :

  • Mes envies n’ont pas d’importance Maîtresse Claire, seules les vôtres comptent.

  • C’est bien, tu apprends rapidement. J’espère que tu t’es appliquée pour ces exercices, je n’aimerais pas y trouver des erreurs. J’ai imprimé les solutions, mais je les garde pour contrôler tes réponses seulement. Si tu n’es pas entièrement sûre de toi, relis la théorie.

  • Oui Maîtresse Claire, je ne voudrais pas vous décevoir, j’ai relu les passages du livre pour être sûre de faire juste.

  • Tu verras comme les choses importantes de ta vie seront mieux faites lorsque je suis là pour retirer d’éventuelles distractions.

Elle me regarde alors qu’un petit sourire apparaît sur son visage. Elle prend les feuilles sur la table, il devait y en avoir une vingtaine, prend son temps pour en faire une pile parfaite et fini par les déchirer. Me voyant, la larme à l’œil, elle me dit :

  • Est-ce que tu te sens inutile ? Tu ne dois pas penser ainsi, ton travail peut sembler inutile à tes yeux, mais tu l’as fait pour moi. A tes yeux, quel que soit ce que je te demande de faire, c’est une tâche primordiale, quoi que j’en fasse ensuite. Tu dois apprendre à me faire entièrement confiance et savoir que, derrière tout ce que je te demande, il y a une raison, même si tu ne la comprends pas. Concernant ce genre de travail, sois rassurée, je le contrôlerai juste assez souvent pour que tu aies trop peur de le bâcler.

  • Oui Maîtresse Claire, merci Maîtresse Claire, merci de vous occuper de moi.

Je découvre une nouvelle difficulté qui sera certainement très présente dans ma vie, celle de remercier quelqu’un pour ce qu’il me fait subir. Et pourtant, je le fais déjà machinalement, et je me déteste pour ça. Je la déteste pour ce qu’elle me fait endurer, j’aimerais lui faire la même chose, mais j’ai l’impression que cela commence à créer quelque chose entre nous, quelque chose de plus que la simple soumission. Vingt-quatre heures après le début de cette nouvelle vie, j’ai l’impression de peu à peu tomber amoureuse d’elle, cela va vite, très vite, sans que je puisse vraiment me l’expliquer. Oui de l’amour, pas comme on aime d’habitude son partenaire, mais à ma façon, je commence à l’aimer, elle, ma maîtresse, et je commence aussi ressentir un drôle de sensation, une certaine attirance, lorsque je suis en sa présence. C’est peut-être parce que je ne me suis jamais sentie complète avant d’être avec elle, que je ne me suis jamais vraiment sentie moi-même sans pouvoir me montrer avec mes envies de soumission.

Je ne reste pas longtemps seule dans mes pensées. Elle tend sa main pour m’indiquer la boîte de lentilles posée sur la table :

  • Tu n’as plus besoin de ta vue à ce que je sache, tu peux donc les remettre.

  • Oui Maîtresse Claire, excusez-moi Maîtresse Claire.

Et voilà, je suis à nouveau aveugle, traînée je ne sais où par la laisse encore attachée à mon cou. J’entends peu à peu la télévision, on se rapproche du salon. Elle me dit de ne plus bouger, de rester à quatre pattes. Je sens quelques secondes plus tard ses pieds se poser sur mon dos. Cela ne me dérange pas, j’écoute la télévision, cela me fait un moment de repos. Je pense un peu à ma nouvelle vie, une vie d’esclave, une vie d’objet, une vie inutile, enfin non, une vie offerte. Oui, c’est ma vie, la vie que j’ai offerte à ma maîtresse. Cependant, je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais j’ai envie de rendre cette personne, pour qui je n’avais aucun sentiment il y encore 24 heures, fière de moi, et je sais que j’y parviendrai. Elle ne le montrera probablement pas, mais cela ne me dérange pas.

Un peu plus tard, je la sens se lever et me dire :

  • Ne bouge pas, je reviens, je pense que tu profites un peu trop du moment.

A son retour, elle continue :

  • Je vais te retirer l’ouïe en plus de la vue, je ne pense pas que l’esclave que tu souhaites devenir puisse profiter de la télévision, même aux pieds de sa Maîtresse.

Je la sens passer sa main dans mes cheveux, tirer ma tête en arrière et me redresser. Elle m’enfile des bouchons dans les oreilles puis me fixe une cagoule autour de la tête. Elle termine par la lacer à l’arrière, ce qui la plaque bien contre mon visage. Je me remets par moi-même à quatre pattes, je suppose que c’est ce qu’elle désire.

C’est fou comme le temps est long lorsqu’on est enfermée avec soi-même, dans soi-même. En même temps, je ne sais pas non plus depuis combien de temps je suis dans cette situation, c’est donc difficile à estimer. Je suis ramenée à la réalité lorsqu’elle enlève les pieds de mon dos pour se lever. Par contre, je ne vois ou n’entends absolument rien. Elle pourrait même être accompagnée que je n’en saurais rien. Je commence à paniquer en pensant qu’elle attend peut-être quelqu’un, et que c’est peut-être pour ça qu’elle m’a autant contrainte. Il ne me manquait que ça, la paranoïa. Je sens alors quelque chose se poser sur mon dos, quelque chose qui chauffe de plus en plus. Ça devient même très chaud. Elle s’est probablement servi une tasse de thé ou de café, celle-ci étant en train de transférer la chaleur de l’eau bouillante sur mon dos. La douleur devenant de moins en moins supportable, je commence à chercher des alternatives. Si je bouge, la tasse tombe. Je serais punie, je devrais nettoyer mais fondamentalement ça sera mieux que la sensation de brûlure continue. Oui, ça m’a l’air d’être une bonne idée. Bon, je me convaincs, je suis courageuse et j’y vais… non, surtout pas, le thé chaud va me brûler aussi, très mauvaise idée. Heureusement que j’y ai pensé à temps. Savoir que ma solution est pire que le problème m’aide à tenir la douleur, mais n’empêche pas à quelques larmes d’apparaître. Grâce à la cagoule, elles ne gênent personne.

La soirée est vraiment longue et mes muscles commencent à faiblir. Je commence à bouger de plus en plus. Elle se lève, brusquement, je l’imagine mécontente, retire la tasse et tire d’un coup sec sur ma laisse. Je la suis, toujours à quatre pattes, sans savoir où nous allons. Apparemment, je vais dormir, puisque que je descends des escaliers. En fait, oui, je suis presque sûre que la soirée est terminée dans la mesure où elle me relève, tire mes bras en arrière, enfile mes moufles et les attache au mur. Au moins je dormirais sans risque d’être gênée par de la lumière ou du bruit.

Les autres jours et les autres nuits de la semaine se ressemblent, jusqu’à vendredi. Mais vendredi, le matin est déjà différent. Ce n’est pas une gifle qui me réveille mais des caresses au niveau de mon sexe. Je dois avouer que c’est bon, très bon même. Cela m’a manqué. En fait, je n’ai même pas pensé à me caresser depuis que je suis soumise, malgré mon attirance grandissante pour ma nouvelle maîtresse. Je commence à prendre du plaisir mais ça s’arrête malheureusement très vite. Trop vite. Une ou deux claques bien sèches sur mon sexe me changent rapidement les idées. On me détache les bras, me retire ma cagoule, mes bouchons et j’entends :

  • Aujourd’hui, ta journée sera différente, tu garderas les lentilles jusqu’à l’université.

Elle me tire jusqu’à l’entrée de la cave où je sens sur le sol mon petit-déjeuner. Comme d’habitude, une tranche de pain un peu sèche et comme boisson, de l’eau tiède, quel régal… Commençant à connaître ma maîtresse, je sais que ça pourrait être pire. En même temps, j’ai déjà suffisamment confiance en elle pour savoir qu’elle n’a b u s e ra pas de moi, ou ne me ferai pas prendre de risques. De plus, c’est ce que je voulais, je ne vais pas me plaindre maintenant. Avant même d’avoir fini, je suis tirée plus loin alors qu’elle ajoute :

  • Bon, je suppose que je vais devoir t’habiller.

Bien sûr, pas de sous-vêtements, elle commence par me demander le lever les bras pour m’enfiler un top que je sens très court et très décolleté. Elle m’enfile ensuite des bas, troués apparemment, puis viennent les chaussures. Ce sont des bottes apparemment. Une fois debout, je perds l’équilibre tellement elles sont hautes. Aussitôt habillée, je suis à nouveau tirée par ma laisse. Je marche tant bien que mal, j’essaie de ne pas tomber, mais j’ai vraiment de la peine avec ces chaussures. On passe rapidement par la salle de bain où elle me termine en me maquillant elle-même. Quelques secondes plus tard, nous sommes déjà en voiture en direction de l’université, du moins je suppose.

Après un bout de route, ma maîtresse m’adresse enfin la parole :

  • Tu peux retirer tes lentilles, nous arrivons.

En les retirant, je découvre ma tenue du jour. Je suis m o r t e, tout le monde va s’en prendre à moi. Je ne peux pas me présenter aux cours comme ça. Je regarde ma maîtresse avant qu’elle ne continue :

  • Non, ce n’est pas une blague, pour terminer ta première période d’essai, je veux être certaine que tu es prête à t’humilier pour moi. En tant qu’esclave, ce que les gens pensent de toi n’a pas aucune importance, seuls mes désirs comptent.

  • Bien Maîtresse Claire, je comprends, merci Maîtresse Claire.

Plus on s’approche, plus je me regarde, plus j’ai peur. Je suis vraiment habillée comme une prostituée. Mes bottes sont noires laquées, avec un talon et un plateau gigantesque. Et mes bas n’arrangent rien. Pour le haut de mon corps, mon top ne couvre que ma poitrine, et encore. Une grande partie de mon ventre est visible et la partie supérieure de mes seins aussi. On continue à s’approcher et je commence à pleurer. J’entends immédiatement :

  • Ne pleure pas maintenant ! Je me suis donnée de la peine pour te maquiller et tu vas tout détruire.

  • Excusez-moi Maîtresse Claire, mais je ne peux pas y aller comme ça.

  • Tu as encore cinq minutes pour te préparer et te motiver avant qu’on y arrive. Ensuite, soit tu y vas, soit c’est fini entre nous. Il y une raison à tout ce que je te demande, même si tu ne la comprends pas. Et arrête de pleurer maintenant.

Nous nous arrêtons à quelques minutes du bâtiment. Elle sort des lingettes démaquillantes, me nettoie, applique une nouvelle couche et me demande de sortir :

  • Tu peux y aller, je te reprends ce soir. J’imagine qu’à ce moment-là tu auras une nouvelle réputation ici. Et saches aussi tu seras punie ce soir pour m’avoir f o r c é e à te remaquiller.

  • Oui Maîtresse Claire.

Elle ajoute encore, avec un ton que ne me permet pas de déterminer si elle plaisante ou non :

  • Et si quelqu’un te propose du travail dans cette tenue, cela te servira de préparation pour ton avenir d’esclave.

Elle marque quelques secondes de pause avant d’ajouter, d’un ton un peu paniqué, comme si elle venait de réaliser ce qu’elle m’a demandé :

  • Par contre, tu viens me parler avant n’est-ce pas ? Tu as compris qu’il ne faut rien faire sans ma permission, même si tu penses connaître ma réponse.

  • Oui Maîtresse Claire.

  • Reviens-ici, je dois te dire quelque chose.

A peine je m’approche à nouveau d’elle, elle m’envoie une forte gifle en disant :

  • Tu dis « Merci Maîtresse Claire », pas « Mmmoui Maîtresse Claire »

  • Oui Maîtresse Claire, merci Maîtresse Claire.

A peine arrivée dans l’établissement, je fonce aux toilettes observer mon maquillage que je n’ai pas encore pu voir. Je marche vite mais avec difficulté, j’ignore les gens qui me regardent. Mon dieu, elle veut vraiment ma m o r t , je suis maquillée comme une allumeuse. Est-ce que j’ose essayer d’adoucir le tout ? Non, je ne préfère pas, ça ne changera rien à la situation et elle va certainement le remarquer et me punir encore plus. Il ne me reste plus qu’à affronter le monde…

La journée est affreuse, je sens que tout le monde complote contre moi, j’entends passer mon prénom dans toutes les discussions à voix basses. Il a juste fallu attendre la première pause pour que la prédiction de ma Maîtresse se révèle exacte. Les insultes commencent : « comment tu vas salope », « coucou trainée », « viens me baiser petite pute », … Mes amies m’ignorent, je les comprends, et les professeurs me dévisagent. La journée est longue, très longue. Je suis malgré tout fière de moi, malgré les regards et les insultes, je commence à me promener avec mon look sans trop de gêne. Finalement, rien d’exceptionnel, je n’aurais pas dû autant paniquer. Et la plupart des hommes me regardent de façon envieuse, contrairement aux filles qui donnent l’impression de vouloir me tuer.

Après une petite réflexion, je me dis, tant qu’à faire, autant jouer de mon charme pour m’amuser un peu. Je m’approche du premier qui me regarde de façon très envieuse, je m’approche de plus en plus de lui. Il se retrouve rapidement dos au mur, mon corps collé contre lui, et mon visage à deux ou trois centimètres du sien alors que je lui chuchote tout en frottant mon bassin contre lui :

  • Je t’excite hein ?

  • Oh oui ça c’est sûr

  • Ça te plairait que je m’occupe de toi, que je te donne du plaisir, que je te…

Et là, je suis interrompue dans mon jeu :

  • Sophie, je peux vous parler dans mon bureau ?

Non, ce n’est pas possible, pourquoi j’ai fait une connerie comme ça. J’aurais dû me douter que ma maîtresse me surveillerait.

  • Non c’est bon Mais… Madame.

  • Venez s’il vous plait, il faut que l’on discute de certaines choses…

Je la suis dans son bureau et, une fois la porte fermée, elle reprend :

  • Apparemment tu aimes bien être habillée comme ça. Tu étais en train de lui proposer quoi à ton copain là ?

  • Rien Maîtresse Claire, je suis désolée, c’était juste pour jouer avec lui.

  • Tout est un jeu pour toi à ce que je vois, tu aimes beaucoup jouer avec les gens. Je souhaitais que tu apprennes quelque chose aujourd’hui avec cette épreuve, mais je réalise que je t’ai surestimée.

  • Je suis désolée Maîtresse Claire.

  • Non, ne le sois pas, je te découvre, et je découvre qui tu es. Je vais te préparer une surprise pour ce soir et demain, cela devrait te plaire.

  • Comment ça Maîtresse Claire ?

  • Non rien tu verras, en tout cas, c’est bien que tu te sois habituée à la tenue, tu la porteras souvent. Tu peux partir maintenant.

Je savais que je n’aurais pas dû m’amuser comme ça, que ça allait me retomber dessus. Mais bon, c’est maintenant chose faite. Le reste de la journée se déroule tranquillement, jusqu’à l’arrivée au point de rencontre avec ma maîtresse. Étonnamment, une fois dans la voiture, elle commence à rouler sans me demander de mettre mes lentilles. Du coup, je me doute qu’on ne rentre pas à la maison. Pendant le trajet, elle me demande :

  • Alors, qu’as-tu pensé de cette première semaine ?

  • J’ai beaucoup aimé Maîtresse Claire. J’aimerais toujours être à vos pieds Maîtresse Claire.

  • Cette fin de semaine sera marquée par l’évaluation de ta première période d’essai, tu te doutes donc que je t’ai préparé quelques épreuves. Je te rappelle juste qu’à tout moment tu peux abandonner, mais je peux t’abandonner aussi.

  • Oui Maîtresse Claire, je le sais.

En arrivant dans une petite ruelle, je comprends mieux ce qui va se passer. Je le réalise surtout en remarquant que les autres femmes dehors sont habillées comme moi. La voiture s’arrête, et ma maîtresse me dit :

  • Je veux 200€ à mon retour, je ne te reprendrais pas en tant que soumise avant que tu n’aies cette somme. Tu sais donc ce qu’il te reste à faire.

Je n’en reviens pas de ce qu’elle me demande. Je ne peux pas m’empêcher de lui répondre :

  • Mais Maîtresse Claire, je ne peux pas me prostituer.

  • Pourquoi tu ne pourrais pas, tu es mon esclave, si je veux te prostituer, je te prostitue. Tu te crois meilleure que les autres femmes de cette rue ?

  • Non Maîtresse Claire, mais cela pourrait mal tourner.

  • Tu souhaites abandonner ? Nous en avons parlé, tu peux toujours abandonner.

  • Non Maîtresse Claire, j’aime être à vos pieds, et je crois que je commence à …

Après quelques secondes de pause, elle reprend :

  • Tu commences à quoi ?

J’ai envie de lui dire que je crois que je commence à avoir des sentiments pour elle, à l’aimer, mais j’ai trop peur de sa réaction, qu’elle se moque de moi, qu’elle ne me voie juste comme une soumise. Vu mon incapacité à continuer, elle ajoute :

  • Cela n’a pas d’importance. Revenons à la tâche actuelle. Qu’est-ce que tu risques, au pire, tu te fais v i o l er, le résultat sera le même. Sors de la voiture et mets-toi au travail !

  • Oui merci Maîtresse Claire.

Les larmes aux yeux, je sors de la voiture. Je m’en éloigne lentement et, après quelques pas, je l’entends me rappeler. Je me doutais bien que cela ne pouvait pas être vrai. Une fois de retour à la voiture, elle me demande :

  • Tu n’oublies pas quelque chose ?

  • Je ne sais pas Maîtresse Claire.

Alors que je prie pour qu’elle me demande de rentrer dans la voiture, elle me tend une boite de préservatifs :

  • N’oublies pas de te protéger, ça serait dommage que tu attr a p e s une maladie. A plus tard.

Je réponds par réflexe, sans réfléchir :

  • Merci Maîtresse Claire.

Je fais quelques pas et j’entends la voiture partir, ce n’était donc pas juste pour me faire peur. Maintenant il ne me reste plus qu’à savoir si j’accepte de me prostituer pour elle, la femme que je pense aimer. J’essaie de relativiser, ce n’est pas comme si j’étais vierge, j’ai déjà eu des relations avec des hommes, donc ça ne change pas grand-chose. Lorsque le premier client arrivera, je lui demanderai directement 200€. Au moins j’aurais besoin de le faire qu’une fois.

Il n’a pas fallu plus de quelques secondes pour qu’une première voiture ne s’approche. Je n’hésite pas, autant en finir au plus vite, j’arrive vers le véhicule. La vitre descend et j’entends :

  • Combien tu demandes ?

  • 200€ et je vous fais tout Monsieur.

  • Comment ça tout ?

  • Je peux vous sucer, vous pouvez me prendre par devant, par derrière, comme vous voulez Monsieur.

  • Ok montes !

J’ouvre la portière, je monte et je m’assieds. A peine la tête levée, je vois dans le rétroviseur qu’il y a quelqu’un sur le siège arrière. Je me tourne, et un grand sourire apparaît sur mon visage. C’est ma maîtresse, je ne l’avais pas vue avec les vitres teintées.

  • Merci Maîtresse Claire, j’ai eu vraiment peur.

  • Je t’ai dit de me faire confiance, toujours. Même si tu ne comprends pas ce qui se passe, il y a une raison à mes ordres.

  • Oui Maîtresse Claire, je ferai tout pour vous.

  • C’est bien, tu as commencé à le prouver ce soir, mais tu as encore tellement à apprendre et à prouver.

La voiture redémarre et nous amène quelques rues plus loin où est garée la voiture de ma maîtresse. Le trajet n’a duré que quelques secondes. Une fois arrêtés, ma maîtresse et moi sortons du véhicule et elle me dit :

  • Qu’est-ce que tu fais ?

  • Je vous suis Maîtresse Claire.

  • Et tu ne remercies pas mon ami pour le service qu’il nous a rendu ? Tu ne seras pas payée, mais tu n’échapperas pas à une masturbation.

  • Mais Maîtresse Claire…

  • Tu penses que ce n’est pas assez une masturbation pour le remercier ?

  • Oui Maîtresse Claire, merci Maîtresse Claire.

  • Bon alors vas-y, je t’attends dans la voiture.

Bon ça aurait pu être pire. Une fois dans la voiture, je vois que l’ami de ma maîtresse a déjà sorti son sexe du pantalon, et qu’il est déjà bien dur. Je commence à le masturber, je m’applique pour ne pas le décevoir. Il atteint un orgasme relativement rapidement, ce qui me soulage encore plus.

Avant de sortir du véhicule, je le remercie pour tout, je me dis que ça peut revenir aux oreilles de ma maîtresse. Je la rejoins ensuite, elle en profite pour me narguer en surnommant de petite prostituée personnelle. La rigolade ne dure pas, elle me demande rapidement de remettre mes lentilles et nous rentrons.

Une fois à la maison, j’ai le droit à un repas rapide avant d’être attachée au mur les bras en l’air dans mon dos. Ma soirée se termine avec un bâillon et une dernière remarque de ma maîtresse :

  • Dors bien, ta journée sera chargée demain également.

Aujourd’hui, je suis réveillée par des coups de martinet sur mes seins et mon ventre. Après quelques coups, mon bâillon est retiré alors que j’entends :

  • J’ai besoin que ton corps soit un peu marqué aujourd’hui. Ce n’est pas une punition pour hier, tu m’as rendue fière par ta confiance.

Je ne suis pas encore vraiment réveillée, j’ai dû m’endormir vite hier soir, je dois commencer à être habituée à la position. Les coups suivants me sortent de mes rêves et j’ajoute :

  • Merci Maîtresse Claire.

Elle me détache les bras, me tourne et commence à me fouetter le dos. Une fois mon dos suffisamment marqué (je suppose), elle me dit :

  • Bon dépêches-toi nous sommes en retard, ton petit-déjeuner t’attend à l’entrée. Tu peux enlever tes lentilles pour te préparer. Tu vas t’habiller comme hier puisque la tenue semblait te plaire.

  • Oui Maîtresse Claire.

A peine préparée, je suis tirée à la voiture. Comme toujours, je dois porter mes lentilles avant qu’elle ouvre la porte du garage. Je commence à me demander je saurai un jour où elle habite. En cours de route, elle m’explique :

  • Comme tu le sais, aujourd’hui marque la fin de ta première période d’essai. Ce jour est donc spécial pour toi. Je verrai si tu acceptes de t’humilier pour moi. Si tu réussis ce test, tu auras des nouvelles règles de vie. Cela ressemblera plus à l’avenir dont tu rêvais.

  • Je vais faire de mon mieux Maîtresse Claire.

  • Saches aussi que j’ai été très fière de toi jusqu’à présent, tu me sembles être une soumise très prometteuse.

  • Merci Maîtresse Claire.

  • Je pense que tu te demandes ce qui va t’arriver aujourd’hui n’est-ce pas ?

  • Oui Maîtresse Claire, mais mes questions n’ont pas d’importance.

  • Je vais quand même te le dire, tu le mérites. Je me suis arrangée avec la gérante d’une boutique SM, tu vas servir de modèle toute la journée. Tu resteras aveugle, les clients pourront te toucher où ils le souhaitent et essayer certains articles sur toi. Par contre, tu n’auras aucune relation avec le sexe des clients. Pas de fellation et personne ne te pénétrera. Est-ce que cela te convient ? Tu resteras aveugle, tu ne sauras pas qui te touche, les clients ne veulent évidemment pas être reconnus. Et c’est suffisamment loin de chez toi pour que personne ne te reconnaisse non plus.

  • Oui Maîtresse Claire, merci pour l’absence de sexe Maîtresse Claire.

  • Ce n’est pas moi qu’il faut remercier, c’est la gérante qui le désirait.

  • Bien Maîtresse Claire.

Étonnement, cela ne me dérange pas trop de me faire tripoter par des inconnus pendant une journée, surtout avec l’absence de sexe. J’ai pu réfléchir un peu et ce sont des choses que je suis prête à faire pour réussir ma vie avec ma maîtresse et je pense aussi qu’elle ne me mettrait pas en danger. Au vu de mon expérience hier soir, elle semble me pousser psychologiquement tout en tenant à moi et ma sécurité.

Après un moment de route, elle attache une laisse à mon collier et sort de la voiture. Elle ouvre ensuite ma portière, saisit la laisse et commence à tirer. Je sens que l’on entre dans la boutique grâce au changement de température. Il n’y a pas de bruit. La boutique semble peu fréquentée, ou fermée. Ma maîtresse s’éloigne et rejoint une employée apparemment. Une conversation entre elles commence. Elles sont assez loin mais j’entends tout de même ce qu’elles se disent. Après quelques minutes de dialogue, elles commencent à parler de moi :

  • C’est donc elle que tu veux exposer ?

  • Oui, c’est ma petite esclave en cours d’éducation. Nous sommes toujours d’accord sur les règles que j’avais fixées.

  • Oui d’accord, pas de sexe, les clients peuvent seulement toucher.

  • Je suis très stricte à ce propos, elle n’aura aucun contact avec le sexe d’un de tes clients.

  • Oui très bien.

C’était donc bien à ma maîtresse que je dois le fait de ne pas avoir de relations sexuelles. Elle veut sûrement avoir l’air moins attachée à moi que ce qu’elle est vraiment. La discussion continue :

  • Par contre je suis obligée de la mettre dans une cabine, je ne peux pas la laisser au centre de la boutique, mais une employée restera en permanence avec elle.

  • Très bien, je serai présente également. Les personnes qui la toucheront devront aussi porter des gants à usage unique.

  • Oui très bien, sinon les clients peuvent essayer certains accessoires sur elle ?

  • Oui mais ce qui rentre dans son sexe est couvert avec un préservatif.

  • Pas de problèmes. Par contre, elle ne conserve que les bottes de sa tenue puisque le reste ne vient pas de ma boutique.

  • Pas de soucis. Et une dernière chose, elle ne doit pas savoir que je suis là.

Alors que je fais comme si je n’avais rien entendu, les deux reviennent vers moi. L’employée, ou la gérante plutôt, appelle une de ses employées et la fait venir. Elle me présente à elle et lui explique les règles. Une fois que le tour a été fait, ma maîtresse me dit :

  • Bon, je te laisse avec ta surveillante, moi je reviens te chercher ce soir. Fais en sorte que je sois fière de toi.

  • Bien Maîtresse Claire, merci Maîtresse Claire.

Alors qu’elle fait semblant de partir, je suis tirée dans une autre « pièce » par ma surveillante. Une fois dedans, elle commence à me parler :

  • Tu peux te détendre Sophie, je suis Alicia, je suis là pour être sûre que tout se passe bien et que personne n’a b u s e de toi en l’absence de ta Maîtresse. Je ne suis pas ta Maîtresse, tu peux me parler d’égal à égal, me tutoyer et me dire n’importe quoi, je ne le répéterai pas. N’hésite surtout pas à me dire si quelque chose ne va pas, si tu ne te sens pas bien ou n’importe quel autre problème. Je suis là pour que cette expérience se passe bien pour toi. On peut aussi parler de choses générales ou ne pas se parler, comme tu préfères. Mais surtout, n’hésites pas à me dire si quelque chose ne va pas pendant la journée.

  • Merci Madame.

  • Pas de Madame avec moi s’il te plait. Je préfère si tu m’appelles simplement par mon prénom.

  • Ok merci Alicia.

  • Je suis désolée mais je dois te demander de te déshabiller complètement, et de ne garder que tes bottes.

Une fois que je suis dénudée, elle voit mes marques de fouet sur mon corps. Elle ne peut pas s’empêcher de demander :

  • Je suis désolée, mais je vois que ton corps est marqué. Tu es sûre que ça va ?

  • Oui merci je vais bien.

La journée commence calmement, j’entends des clients dans la boutique mais personne ne vient me voir. Nous commençons à discuter avec Alicia de choses diverses, le travail, l’université, la météo… jusqu’à ce qu’un client arrive. Elle reprend immédiatement son rôle d’employée :

  • Bonjour Monsieur, est-ce que vous souhaitez essayer l’un de nos produits sur notre modèle ? Peut-être souhaiteriez-vous simplement jouer un peu avec elle ?

  • Euh oui, volontiers.

  • Vous avez sur la petite table les différents objets avec lesquels vous pouvez vous faire plaisir, ou sans objet bien sûr. Voici une paire de gants pour l’hygiène Monsieur.

Il commence par me « caresser » les seins, enfin les toucher plutôt vu qu’il n’avait rien d’agréable à sa façon de faire. Il place ensuite ses doigts sur ma bouche, je suppose qu’il désire que je les suce et c’est ce que je commence à faire. Il reprend :

  • Tu vas me sucer maintenant petite pute !

Alicia réagit immédiatement à sa remarque :

  • Monsieur, je suis désolée mais ce n’est pas possible, vous pouvez la toucher avec vos mains ou utiliser un des objets, mais c’est tout.

  • Je peux la doigter au moins ?

  • Oui Monsieur vous pouvez.

Il m’enfonce immédiatement ses doigts dans mon sexe. Encore une fois, il n’est pas très doué, ou peut-être qu’il ne souhaite pas l’être, mais c’est particulièrement désagréable. Vu mon manque de réaction ou de plaisir, il semble se lasser rapidement et finit par partir.

Les différents clients se ressemblent beaucoup, ils me font tous plus ou moins la même chose. Parmi une dizaine des clients qui ont profité de moi, je n’ai eu que quelques cas spéciaux. L’un d’eux était un soumis qui voulait me lécher les bottes, ce qui lui a accordé Alicia. Après quelques minutes à me lécher les bottes et à me sucer les talons, il est parti. Il y en avait aussi un qui m’a fouettée de plus en plus v i o l emment jusqu’à ce qu’Alicia l’arrête car elle considérait que c’était trop. Finalement, un client est venu sans rien dire, à aucun moment il n’a parlé. Il a directement commencé à me caresser. C’était bon, très bon même.

Il me caressait un peu en surface le clitoris et les lèvres, calmement et avec douceur. Puis il insérait parfois ses doigts, juste un peu, ou parfois plus profondément puis ressortait en surface. Toujours avec des petits mouvements lents et doux. Il me caressait aussi un peu la poitrine, ce qui m’excitait encore plus, surtout quand il me pinçait doucement les tétons. Bien sûr, quand j’ai commencé à être trop excitée, il s’est arrêté et est reparti, toujours sans aucun mot. A l’odeur de parfum, je soupçonne que ce n’était pas un client mais une cliente, et une cliente particulière, ma maîtresse. Je préfère ne pas demander et rester sur mes soupçons, surtout que je suis censée la croire absente.

A un moment plus calme, j’ai quand même demandé à Alicia quelle heure il était. Elle m’a répondue qu’il était bientôt midi, et que le magasin allait fermer. Elle me dit aussi qu’elle ne savait pas combien de temps j’allais subir ce traitement. Elle me confie que ça lui faisait mal au cœur qu’on m’ait excitée et qu’on m’ait abandonnée avant mon plaisir, et m’a demandé si je voulais qu’elle me caresse jusqu’à l’orgasme. Je lui réponds que cela n’était pas ma décision, mais celle de ma maîtresse ou des clients. Elle insiste mais je reste sur ma position. Je ne doute pas de la sincérité d’Alicia, mais ma maîtresse peut entendre ce que l’on se dit.

A la fermeture de la boutique pour la pause de midi, ma maîtresse est réapparue officiellement. Elle m’annonce qu’elle part déjeuner avec la gérante, et que je serai attachée entre temps. Alicia resterait en cas de problèmes. En quelques minutes, je me retrouve à plat ventre sur le sol avec les bras et les jambes attachés dans le dos, position particulièrement inconfortable.

Alicia reprend immédiatement la discussion, elle doit s’ennuyer aussi je suppose. Peu après leur départ, elle me propose de m’embrasser, ce que je refuse. Je lui répète que je n’ai pas le droit sans l’accord de ma maîtresse. Je suppose que pour se venger un peu de mon refus, elle me met un bâillon et commence à me frapper doucement les bras avec une petite canne, plus de façon symbolique que pour me faire mal. Après quelques coups, elle me repose la question et, obtenant toujours la même réponse, elle recommence. Le jeu change et les coups deviennent plus v i o l ents au point de me faire souffrir. J’ai envie de me débattre, de crier, mais c’est impossible dans ma situation. Elle finit par abandonner. Elle ne m’a plus rien dit jusqu’à la fin de la pause, lorsqu’elle m’enlève rapidement le bâillon.

Au retour de ma maîtresse, elle commença par questionner Alicia sur la pause :

  • Mon esclave s’est bien comportée ?

  • Oui Madame, aucun problème. Je l’ai juste bâillonnée pour qu’elle se taise Madame.

Elle continua avec moi et je répondais tout en me retenant de pleurer :

  • Alors Sophie, tu fais moins la maligne quand tu es attachée comme ça ?

  • Oui Maîtresse Claire.

  • Tu n’as rien à dire concernant la pause ?

  • Non Maîtresse Claire.

Je préférais ne rien dire plutôt que de me plaindre comme d’habitude. Cela me serait encore retombé dessus. Elle continua :

  • Bon, je pensais faire toute la journée, mais on va s’arrêter là. Alicia, détaches-la et aides-la à se rhabiller.

  • Oui Madame.

Directement après avoir été rhabillée, nous sommes sorties très rapidement. Ma maîtresse a juste dit un « au revoir » rapide avant de partir. A peine nous arrivons dans la voiture, elle me dit :

  • Pourquoi tu ne m’as pas dit qu’elle t’avait punie pendant le repas ?

  • Elle ne m’a pas punie Maîtresse Claire.

  • Tu as des fortes marques de coups sur les bras, et tu n’avais pas ces marques avant le repas.

  • Maîtresse Claire, je suis désolée, je voulais que vous soyez fière de moi Maîtresse Claire.

  • Elle n’avait pas le droit de te frapper, surtout pas aussi v i o l emment. Tu aurais dû me le dire, tu t’imagines si je t’avais laissée toute l’après-midi seule avec elle ?

  • Je suis désolée Maîtresse Claire.

  • Ne te préoccupes pas, elle sera punie à son tour, j’en toucherai un mot à sa maîtresse. Elle ne pensait peut-être pas que tu étais novice, mais ce n’est pas une raison.

Le reste du trajet se passe dans le silence. Je sens ma maîtresse préoccupée, énervée. Elle ne s’attendait sûrement pas à ce que je sois maltraitée par Alicia. J’ai encore mal, j’ai envie de pleurer, mais je me retiens, et elle le sent probablement.

A peine arrivées à la maison, elle me dirige comme d’habitude, mais pas à la cave cette fois-ci. Au lieu de descendre des escaliers, je monte. A ce moment je me rends compte que je ne connais rien de cette maison, à part les quelques endroits que j’ai pu brièvement découvrir ces derniers jours. Arrivée dans la pièce, elle me demande de retirer les lentilles et continue :

  • Je t’autorise à te reposer dans ma chambre cet après-midi. Nous fixerons de nouvelles règles plus tard après que tu te sois reposée. Saches que cette pièce te sera totalement interdite lorsque j’y serai. Tu y seras autorisée uniquement pour y faire le ménage. Mais nous reparlerons de cela plus tard. Saches juste que tu peux te reposer en paix pour le moment, tu as réussi cette première période d’essai et je suis fière de toi. Tu as accepté de t’humilier pour moi, de perdre toute estime de toi si je te le demande et de te soumettre en public.

  • Merci Maîtresse Claire.

A peine ma maîtresse sortie, je commence à regarder autour de moi. Sa chambre est très belle, très lumineuse. Les meubles sont de couleur blanche, très modernes, et la pièce est équipée de miroirs ici et là et d’une gigantesque baie vitrée. Apparemment il y a même une salle de bain privée à la chambre et un dressing en plus des armoires. Je n’analyse pas la pièce en détails puisqu’il ne me faut pas longtemps pour m’endormir dans ce lit confortable et couvert de draps de soie blancs. C’est dans le confort que c’est terminé ma première période d’essai auprès de ma maîtresse.

A mon réveil, je constate que ma maîtresse est assise sur un fauteuil dans la chambre alors que je sens encore une douleur aux bras suite aux coups que j’ai reçus plus tôt. Cette petite séance avec Alicia m’aura laissé de belles marques. A peine elle remarque mon réveil, elle commence à parler sur un ton un peu inquiet :

  • Tu te sens mieux ? Tu as bien dormi ?

  • Oui Maîtresse Claire, merci.

Elle me répond avec un petit sourire :

  • Ne t’y habitues pas, tu ne recevras pas ce genre de gentillesse fréquemment.

  • Oui je comprends Maîtresse Claire.

  • Je pense que tu as compris que tu as passé ta première période d’essai, donc si tu souhaites continuer avec moi, tu vas recevoir de nouvelles règles de vie.

  • Oui Maîtresse Claire, bien sûr que je souhaite continuer avec vous.

  • Très bien. La première période était consacrée à l’abandon de soi et la prise de conscience de l’esclavage. Durant la deuxième période, je préfère te le dire dès le début, la souffrance physique sera bien plus importante. Je te pousserai pour connaître et tester ta résistance à la douleur. Est-ce que tu comprends bien ce que cela signifie ?

  • Oui Maîtresse Claire.

A suivre Sophie

Lire la suite : La soumission de Sophie 03
Superbe roman, jai hate de lire la suite. merci de cette decouverte
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