La prof de sport donne des fessées

Catégories : Femmes fessées
il y a 1 an

Mme Ponier était de bien méchante humeur. Sa tasse de café à la main, elle arpentait la salle des professeurs de sport. Elle ne parvenait pas à se raisonner et n’avait à sa disposition aucun collègue sur qui déverser ses rancœurs. Les photographies qui faisaient d’ordinaire sa fierté, depuis celle datant de son succès aux championnats de France universitaires jusqu’à celles faisant foi de ses talents d’entraîneur, ravivaient l’humiliation de ce qu’elle considérait comme une déchéance. Elle ne savait au juste qui blâmer, des hauts fonctionnaires de la rue de Grenelle ou des associations de parents d’élèves. A cette heure, elle les méprisait tous en bloc comme elle maudissait leur obsession pour la réforme.

Pour quelques rapports d’obscurs spécialistes du développement de l’e n f a n t , qui préconisaient que l’initiation à la gymnastique fût confiée dès le plus jeune âge à des spécialistes, elle se trouvait, elle, l’agrégée d’éducation physique et sportive, contrainte de prendre en charge une classe de cours élémentaire deux fois par semaine. Dire qu’il y a peu, elle n’avait à exercer que dans le seul cadre de la faculté ! Elle avait considéré comme une rétrogradation de se voir attribuer deux classes de lycée quelques années auparavant.

A présent, elle se sentait insultée, niée dans ses capacités, assimilée à l’animatrice de quelque centre aéré. Au moins s’agissait-il d’une classe de filles ! Mais la consolation était bien trop maigre. Elle avait toujours déclaré aux institutrices de sa connaissance que jamais elle n’aurait pu assumer leurs fonctions. Le bruit des cours de récréation lui était insupportable. N’avait-elle pas formulé le vœu de ne jamais avoir d’e n f a n t ? Le projet d’une démission lui était bien venu à l’esprit, mais échéances de prêt immobilier et tiers provisionnels constituaient de solides arguments contre pareille folie.

L’heure tournait, inexorable. Elle prit une forte inspiration, les yeux fermés, puis disposa de sa tasse et sortit de son refuge pour se porter en avant de sa future classe. Vêtue de son sempiternel survêtement bleu ciel, elle en imposait autant qu’un cadre financier dans un tailleur de marque. Ses cheveux blancs coupés courts, ses yeux gris et froids, son visage buriné par une vie au grand air et son corps sec et musclé lui conféraient une autorité naturelle qui lui épargnait d’avoir à élever la voix.

Toutefois, lorsque rendue au portail d’entrée de l’immense complexe sportif, elle vit s’avancer une troupe de gamines en désordre suivie plutôt qu’encadrée par une jeune femme visiblement dépassée, elle comprit qu’elle ne pourrait pas compter sur sa seule apparence pour assurer la discipline.

Elle salua brièvement la maîtresse d’école, convînt avec elle de l’heure du retour au même endroit et celle-ci repartit, de toute évidence soulagée et heureuse de ce répit. Les fillettes n’avaient prêté aucune attention à ce changement d’encadrement et continuaient à batifoler lorsque Mme Ponier frappa dans ses mains. « Silence et mettez-vous en rang ! » ordonna-t-elle d’un ton tranchant. Les élèves la regardèrent, interloquées, et obéirent.

Elles paraissaient accorder à la nouvelle venue la faveur d’un round d’observation. Cependant, gloussements et chuchotements prouvaient qu’elles n’avaient nullement l’intention de se soumettre. Elle décida de les ignorer et conduisit les gamines jusqu’à l’entrée du gymnase et de là au vestiaire.

  • Vous laisserez ici vos cartables et vos vêtements. Vous avez dix minutes pour vous changer et me rejoindre dans la salle. Exécution.

Elle les laissa et, ayant abandonné ses chaussures de jogging pour une paire de rythmiques, se positionna au centre du grand matelas bleu dédié aux exercices au sol. Tous les agrès se trouvaient présents, bien inutiles du fait de l’âge des élèves. Dix minutes plus tard, seules cinq ou six petites filles l’avaient rejointe revêtues de leurs justaucorps. Elle les fit assoir en tailleur tandis qu’elle se précipitait vers le vestiaire.

  • Qu’est-ce que vous fabriquez ? Voulez-vous vous dépêcher ?

Ce fut un beau remue-ménage. Les conversations stoppèrent, les retardataires se hâtant d’enfiler leurs tenues pendant que leurs camarades quittaient la pièce en courant. Sentant la frustration la gagner, Mme Ponier laissa son instinct prendre le contrôle de ses gestes et, alors qu’une des dernières demoiselles passait devant elle, elle laissa choir sa main d’un grand mouvement en arc de cercle. Elle vint atterrir au beau milieu du postérieur de la môme qui poussa un cri strident.

A sa grande surprise, la sensation fut extrêmement agréable. Lorsqu’elle revient prendre sa place au centre du tapis, un demi-sourire se dessinait sur ses lèvres. Tous les élèves l’attendaient en silence, tous dans la même position du lotus bienheureux, lorgnant fréquemment celle qui se frottait le popotin en gémissant doucement. Elle commença par les faire trottiner autour du carré.

Il ne fallut pas longtemps pour que l’une d’entre elles se mette à marcher. L’enseignante se rapprocha et lorsque la gamine lui prétexta une fatigue, elle la houspilla : « il faut faire un effort, tu peux encore courir ! ». Et sa dextre repartit pour venir s’écraser toute entière sur la fesse gauche. L’effet fut immédiat, l’e n f a n t reprit sa course et le rythme général du groupe augmenta sensiblement. Elle dirigea ensuite une série d’exercices d’échauffement et d’assouplissement qui furent suivis et répétés avec une grande application.

Vint ensuite la démonstration du mouvement de la galipette. Elle en fit la démonstration avant de le faire répéter par groupe de cinq, d’abord une fois puis par séries de deux, trois et même quatre d’affilée. Malheur à celle qui ne rentrait pas suffisamment la tête à l’intérieur des épaules ou dont le mouvement des jambes se désynchronisait. Mme Ponier fondait sur elle, rectifiait la faute, accompagnait un mouvement complet puis saisissait de la senestre les chevilles de façon à bloquer la fillette au milieu de la galipette suivante, le postérieur pointant vers le plafond.

Elle administrait alors deux claques sèches sur les hémisphères sans défense, déclenchant des plaintes aigues, avant de relâcher sa victime. Bientôt, sur la vingtaine d’éléments que comptait la classe, plus de la moitié affichaient un joufflu rosi. On entendait çà et là quelques reniflements et des larmes commençaient à perler sous les paupières. Les plus maladroites ou les plus inattentives se distinguaient par des derrières rouges pâles qui devaient émettre une certaine sensation de chaleur, si l’on se référait aux fréquents frottements qu’elles leur prodiguaient une fois leur tour passé. L’agrégée avait laissé derrière elle mécontentement et sentiments de déchéance et s’amusait de plus en plus.

La leçon approchait de son terme. Mme Ponier avait donné le signal du retour aux vestiaires lorsque le téléphone retentit, l’obligeant à détourner son attention des fillettes. La communication achevée, elle eut la surprise en se retournant d’apercevoir une élève exécutant un cochon pendu sur la poutre devant deux de ses camarades. Les deux témoins lui tournaient le dos et ne purent prévenir leur camarade. Lorsque celle-ci, suspendue à un mètre du sol, vit accourir son professeur, il lui fut tout à fait impossible d’esquisser la moindre tentative du sol.

Elle fut saisie au niveau des hanches, redressée, soulevée, retournée et enfin déposée sur l’agrès au niveau du ventre, bras et jambes battant dans le vide, ses petites fesses à la merci de l’adulte qui lui fit amèrement regretter cette exhibition dangereuse et défendue. Les bandes de tissu qui fermaient le justaucorps par en dessous furent attrapées et tirées vers le haut, dévoilant la chair à corriger. Cette fois-ci, il ne faut plus question de quelques tapes mais d’une fessée en bonne et due forme. Le bras se levait bien haut avant de s’abattre sur la cible.

Les gifles crépitaient d’une pomme d’amour à l’autre, colorant progressivement le petit popotin délicat de plus en plus incandescent. La gosse hurlait, ses gambettes se déchaînant dans un pur mouvement de nage crawlé, ses membres supérieurs tendus à l’extrême mais incapables de se poser en bouclier entre la percussionniste et son tambour. Ses deux amies observaient le châtiment, ahuries. Quelques têtes blondes, attirées par le vacarme de la correction et les lamentations, passèrent la porte séparant la salle du vestiaire. Mme Ponier fessa avec enthousiasme, sans se donner la peine de sermonner. Lorsqu’enfin elle se décida à mettre en terme à la punition et que, saisissant la môme sous les aisselles, elle la reposa sur le sol, celle-ci quitta la pièce en courant, les deux mains plaquées sur le bas du dos en feu.

Ce fut une classe sage, docile que Mme Ponier rendit à une maîtresse extatique devant un tel revirement. « Parfois, il faut savoir s’en remettre à la tradition » déclara le professeur.

Elle attendait avec impatience de retrouver ses nouvelles élèves. De nouvelles idées fourmillaient déjà sous son crâne.

Ce fut sans maugréer mais au contraire avec une vraie gaieté que Mme Ponier alla à la rencontre de sa classe de primaire le vendredi suivant. A ses collègues qui n’en revenaient pas de cet abrupt changement, elle répliquait qu’il suffisait de trouver l’agrément derrière chaque nouveau travail. Elle n’avait pas précisé la nature du divertissement. Non qu’elle en eût honte ou qu’elle redoutât leurs jugements, mais parce qu’il serait toujours temps de leur faire la surprise à l’occasion. Elle ajoutait avec malice :

  • Le ministère nous recommande en tant que spécialistes de nous occuper de leur santé physique, n’est-ce pas ? Eh bien je vous garantis que mes élèves auront des corps plus sains et plus résistants une fois l’année écoulée, quand bien même il leur faudra serrer les dents et souffrir de temps à autre.

Ce fut une classe beaucoup plus assagie et disposée en rang deux par deux qui franchit l’enceinte du complexe sportif. L’institutrice, qui répondait au nom de Valérie Tomassin, embrassa Mme Ponier sur les deux joues. Elle la considérait déjà comme un modèle, quoiqu’elle ignorât tout de ses méthodes. Stupéfaite par l’amélioration du comportement des fillettes le mardi précédent, elle en avait interrogées quelques-unes mais n’avait rien pu en tirer sinon cette phrase : « Mme Ponier sait se faire obéir ». Le professeur prit la direction du groupe mais passa cette fois-ci devant le gymnase sans s’y arrêter. Elle poursuivit jusqu’à un autre bâtiment, où se pratiquaient d’ordinaire les sports collectifs en salle. Arrivées devant le vestiaire, elle leur donna le même créneau de 10 minutes pour se changer mais, alors que les autres fillettes se précipitaient pour obtempérer, ayant déjà bien compris ce qui attendaient les retardataires, une gamine resta devant elle, très mal à l’aise. Mme Ponier lui sourit :

  • Comment t’appelles-tu toi déjà ?

  • Natacha, M’dame.

  • Et qu’est-ce qui t’arrive Natacha ?

  • Ben… M’dame, c’est-à-dire, j’ai cru qu’il fallait amener la même tenue que la semaine dernière, vous savez, justaucorps et rythmiques, alors j’ai pas ce qui faut pour aujourd’hui.

Elle se dandinait en parlant. Mme Ponier garda son sourire et ses yeux se mirent même à briller d’une façon étrange.

  • Vraiment ? Tu avais pourtant reçu les mêmes instructions que les autres, n’est-ce pas ? Et je me rappelle vous les avoir répétées à la fin de la dernière séance. Bon ! Dans ce cas, tu feras les exercices dans la tenue que tu as apportée. Tu n’y prendras aucun plaisir, crois-moi. Mais cela t’aidera à faire plus attention à l’avenir.

Soulagée de ne pas recevoir de punition sur le moment, la demoiselle ne protesta pas et rentra dans le vestiaire. « Elle n’a aucune idée de ce qui l’attend », se dit Mme Ponier, « tant mieux, je lui réserve une surprise à ma façon ».

Les autres élèves, en short, tee-shirt et baskets, sortirent en trottinant jusqu’au terrain couvert. Mme Ponier s’était installée sur le côté droit, devant une petite table équipée d’une chaise. Elle ordonna un petit footing d’échauffement que vînt rejoindre Natacha, qui s’attira quelques ricanements dans sa tenue de gymnaste. Le professeur la fit arrêter et la garda à côté d’elle, il n’était pas bon de courir en chaussons sur le parquet. Lorsque vint le temps des exercices d’assouplissement, elle la renvoya vers les autres avec une grande claque sur le popotin qui la fit bondir et piailler. Les travaux préparatoires achevés, Mme Ponier fit passer dix-huit rubans de couleur bleue ou jaune en ordonnant de les attacher au bras. Elle indiqua ensuite aux e n f a n t s deux filets remplis de petits ballons.

« Aujourd’hui, nous allons pratiquer un jeu que vous connaissez bien : celui du ballon prisonnier. »

De grandes exclamations se firent entendre, certaines tapèrent dans leur main. L’éducatrice leva la main.

« Je sais : vous pensez que vous allez bien vous amuser et je l’espère pour vous. Toutefois, ici, ce n’est pas la cour de récréation mais un cours d’éducation physique et sportive. Cette activité a plusieurs buts : vous faire travailler votre souplesse, vos réflexes, votre qualité de lancer et enfin le travail en équipe. Pour encourager chacune d’entre vous à donner de son mieux, je vous annonce que les prisonnières subiront une pénalité. J’énonce les règles : chaque équipe se tiendra derrière une des deux lignes que vous voyez là, à mon coup de sifflet, vous commencez les lancers, chacune doit esquiver les ballons ou les attr a p e r au vol, celles qui sont touchées par un ballon qui rebondira sur le sol seront prisonnières, vous pouvez ramasser un ballon pour effectuer un nouveau lancer à condition qu’il se trouve dans votre zone. Interdiction de rester immobile, vous devez toujours ou lancer ou chercher un ballon. Y a-t-il des questions ? »

On ne saurait dire que toutes avaient parfaitement saisi ce discours mais nulle ne souhaitant se faire remarquer, le silence régna.

« Parfait. Maintenant, que tout le monde vienne prendre un ballon. Ensuite, celles qui ont un ruban bleu, à ma gauche. Celles qui ont un ruban jaune, à ma droite. »

Deux lignes se formèrent de part et d’autre du professeur. Le coup de sifflet retentit. Très vite, le caractère ludique l’emporta sur les recommandations. Les fillettes riaient en s’envoyant les balles et se faisaient des facéties, si bien que plusieurs furent touchées par inattention. Mme Ponier restait imperturbable, se contentant d’indiquer les joueuses éliminées. Lorsque son chronomètre marqua cinq minutes, elle siffla l’arrêt. C’était un massacre : sur dix-huit élèves, douze se trouvaient prisonnières. Natacha n’était pas du nombre, elle ne tenait pas à attirer l’attention davantage sur elle. Mme Ponier fit mettre les élèves concernées en file indienne, la première au niveau de la table.

  • Je vois que vous ne m’avez pas écoutée quand je disais qu’ici, ce n’est pas la récréation. Eh bien je vais vous le faire comprendre d’une autre façon. J’avais parlé de pénalité pour les prisonnières alors vous allez voir.

Elle s’agenouilla devant la première gamine, lui retira son ruban et, se relevant, passa le bras au-dessus du dos pour venir administrer cinq bonnes claques sur le short. Les lèvres de la môme formèrent un ‘o’ d’étonnement. Des exclamations étouffées se firent entendre. Elle la renvoya vers son équipe puis procéda de même avec les onze autres. Ce n’était pas à proprement parler douloureux mais il y eut tout de même quelques couinements.

Le sifflet retentit de nouveau. Les élèves hésitaient, semblaient jouer au ralenti jusqu’au moment où :

  • Pauline, tu restes immobile. Éliminée !

Aussitôt les autres se mirent en mouvement mais elles étaient beaucoup plus concernées par le fait d’éviter les ballons que par la qualité de leur jet. Encore une fois, Mme Ponier intervint :

-Natacha, mauvais lancer, tu n’as visé personne. Éliminée !

Cette fois, la partie se déroula avec l’intensité d’une compétition. On courait, sautait, esquivait, lançait puis on recommençait, sans cesse. A la fin de la période, sept fillettes étaient prisonnières, dont trois seulement portaient un ruban. Mme Ponier commença par celles-ci et parmi elles, plaça Natacha en dernier. Les cinq tapes furent appliquées successivement sur les deux shorts, les élèves concernées grimacèrent et repartirent. Natacha s’avança tout doucement et trembla lorsque Mme Ponier lui retira sa bande jaune. Celle-ci se concentra sur son cas et les cinq gifles qui retentirent sur le petit popotin à peine protégé laissèrent de belles traces roses. La fillette fila sur la droite, gémissante et frottant son séant. Ce fut le tour de Pauline, dont le brassard se trouvait déjà sur la table. Elle ferma les yeux, attendant la même pénitence, mais c’était bien mal connaître son professeur. Elle poussa un cri de surprise lorsque les doigts de cette dernière s’introduisirent sous la ceinture élastique du short pour le baisser ensuite jusqu’aux chevilles.

  • Lève les pieds !

La gosse obéit sans même s’en rendre compte et le vêtement lui fut retiré et déposé sur la table. Mme Ponier la courba et la prit cette fois sous son bras, son petit derrière bien présenté à la main correctrice. Dix fois celle-ci retomba vigoureusement sur la petite culotte blanche, faisant courir sur place la gamine qui braillait. Elle repartit à son poste dans la même tenue, pleurnichant les deux mains sur des fesses déjà cuisantes. Les trois autres subirent le même sort et la partie reprit avec quatre joueuses en petite tenue. Le professeur n’eût plus à intervenir. Les élèves jouaient à présent avec tout le sérieux possible. On concentra les tirs sur celles qui portaient encore un ruban et deux d’entre elles furent rapidement touchées. L’équipe jaune tenta bien d’éliminer la dernière mais Chloé, malgré son jeune âge, était déjà une athlète accomplie. Elle esquivait les balles avec souplesse et son œil de lynx la gratifiait d’une précision redoutable. Natacha la sous-estima, la voyant accroupie après avoir évité un ballon, et lui lança le sien. La sportive le capta aisément et le lui renvoya au niveau de la taille. La fillette fit l’erreur de se tourner et le reçut au niveau de l’arrière-train. Son sort était scellé. Le sifflet retentit. Les dix fillettes sauves s’allongèrent sur le sol, essoufflées. Les deux portant brassard furent pénalisées rapidement. Quatre furent privées à leur tour de leur short et piaillèrent en recevant les dix fessées données sous le bras. Mme Ponier avança la chaise, y prit place puis tira Pauline vers elle. La fillette pleurait déjà. Imperturbable, la dame fit descendre le sous-vêtement le long des jambes avant de le retirer. Puis elle coucha la fillette sur ses genoux, les fesses à l’air, et leva la main. Fidèle à sa logique, elle administra vingt gifles sur les aimables petites pommes mais la vigueur de celles-ci était tout autre. Alternant d’un globe à l’autre, elle fessait dans les règles de l’art et la petite ne fut pas longue à battre des jambes à la façon d’un nageur de crawl. Le châtiment donné, elle la positionna debout à côté de la table, les mains sur la tête, exhibant à ses camarades un mignon petit derrière couleur saumon. Natacha était la dernière. Elle ferma les yeux en sentant les épaulettes du justaucorps glisser le long de ses bras puis la combinaison quitter sa taille et tomber à ses pieds. Elle reçut sa fessée toute nue et fut placée de l’autre côté de la table, symétriquement à Pauline.

On repartit pour une dernière période. Les fillettes tentaient désespérément de sauvegarder leur modestie mais la fatigue les gagnant, il leur était de plus en plus difficile d’éviter les ballons. Chloé se révéla invincible et rendit fièrement son ruban bleu à la fin de la partie. Quatre conservèrent leur short, deux leur culotte et, avec le vainqueur, en observèrent quatre autres perdre le vêtement de sport pour se faire claquer dix fois le derrière. Elles rejoignirent le groupe. Les cinq dernières étaient condamnées au déculottage. Elles passèrent toutes à tour de rôle sur les genoux de Mme Ponier avant de prendre place, les fesses toutes nues, qui à côté de Pauline, qui à côté de Natacha. Infatigable, elle claquait allègrement les petites lunes sans défense ni apparat. Elle s’attachait à varier le rythme, abattant sa main deux fois sur l’hémisphère droit avant de passer au gauche. Elle attendait quelques secondes pour calotter bien au centre du popotin, ce qui invariablement faisait se cabrer la fillette fessée, avant d’enchaîner cinq gifles en rafale. A la fin, le reste de la classe eut droit à un concert de gamines geignant et pleurnichant, et à une exposition de sept paires de petites fesses rougies. On approchait du terme de la leçon mais Mme Ponier ne bougea pas de sa chaise.

  • Natacha, viens ici !

Pierre

une suite ? Très beau texte
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