Domination féminine en milieu carcéral

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il y a 1 an

Béatrice purgeait une courte peine de 5 années et pensait pouvoir s'en sortir sans trop de problèmes. Son naturel réservé lui avait toujours permis de passer entre les gouttes. Même sa rencontre avec Reine, une chef de bande aux envies un peu rudes, elle avait su la gérer. Mais de se montrer veule et lâche suffirait-il toujours à lui épargner les ennuis ? On ne peut jamais être sûr de rien, surtout dans la prison de Falbourg.

ALLER DANS SON SENS

  • Suis-moi ! Grouille !

Reine n'était pas contente. À son ton agressif, je sus que j'allais encore payer de ma personne ! Autour de moi, les autres filles s'activaient en détournant les yeux, feignant n'avoir pas remarqué le passage de la grande noire qui portait le même uniforme que nous. Aucune de mes codétenues n'avait envie de se mettre la tigresse à dos.

Poussant un soupir, je coupai le tour de potier, retirai mon pied de la pédale et laissai l'esquisse de vase en glaise s'effondrer sur lui-même comme mes mains délaissaient le matériau malléable. Un coup d'œil aux deux gardiennes, près de la porte, qui discutaient. Elles ne lèveraient pas non plus le petit doigt. Celle qui se faisait appeler « Reine » disposait de passe-droits. Je l'avais appris à mes dépends très rapidement.

Nous étions une petite douzaine à nous faire un peu d'argent en créant des poteries dans cet atelier de la prison. Je purgeais 5 ans pour détournement de fonds. Mon ancien employeur avait tout fait pour que j'écope de la peine maximale. Et j'en avais encore pour quelques mois, même avec une éventuelle remise.

Reine, elle, en était à son quatrième passage dans cette prison. Trafic de drogue, vols à l'étalage, agressions et même viols et tortures sur une rivale amoureuse, cette grande noire qui approchait la trentaine ne craignait rien ni personne. Elle régnait sur une bande qui semait la terreur à l'étage 2...

Par bonheur, je me trouvais au rez-de-chaussée. Mais cela ne l'avait pas empêché de vite me repérer dans la cour et au réfectoire. Par malheur, j'étais son « type », comme elle disait. Petite, blanche, blonde, yeux bleus et très gros seins. Voilà comment elle m'avait défini et je ne pouvais nier la véracité de cette description.

Voyant et sachant que personne ne viendrait à mon secours, je rangeai le tabouret de côté, le ventre déjà noué de peur mais aussi d'une sale attente. La tigresse se trouvait près de la porte qui donnait sur la petite réserve de matériel. Dans sa main, j'aperçus une carte d'accès, comme seules les gardiennes pouvaient en posséder. Comment l'avait-elle obtenu ? Mystère. Et je n'allais certainement pas lui poser la question.

  • Tu te grouilles, Blanchette ? Ou tu cherches à vraiment m'énerver ?

Une boule douloureuse se forma dans ma gorge comme je marchais vers elle, les jambes subitement molles. Elle me fixait durement, les mains sur les hanches. Comment la décrire ? Une noire africaine, très grande, très belle aussi. Féline, sportive, avec une poitrine assez généreuse et ferme... Une paire de fesses sculpturale...

Des cheveux frisés, plutôt courts... Un visage racé, des yeux très noirs, une bouche immense, aux grosses lèvres brunes et ourlées. Et un caractère de cochon ! On la disait déterminée, autoritaire et sûre d'elle. Moi, je rajouterai cruelle, vicieuse et bisexuelle ! En arrivant à sa hauteur (enfin, façon de parler, parce que je mesurais une tête et demie de moins !), elle me gratifia de son terrible sourire carnassier, avec ses dents si blanches. Puis, elle passa la carte dans le lecteur, à côté de la porte blindée. Un voyant vert s'alluma, un déclic se fit entendre. Reine poussa la battant et me tira dans la petite pièce.

Je ne pris même pas la peine de tourner la tête pour voir si les gardiennes avaient remarqué quelque chose... Sans doute savaient elles déjà parfaitement où je me trouvais, avec qui, et peut-être même pour combien de temps...

Deux ampoules sous grillages éclairaient le réduit. Il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un placard géant. Des étagères chargées de matériel, d'outils et d'ustensiles garnissaient chaque mur. Des caisses couvertes de draps emplissaient la moitié de l'espace restant. Dès que la porte se fut refermée, un autre déclic annonça le verrouillage. Je levai les yeux vers la grande noire.

  • Qu... Qu'est-ce qui se passe, Reine ?

  • Je suis énervée, c'est tout ! C'est garce de Letronc a déplacé Sophie, ma petite chérie blonde... Sur un autre étage, en plus !

J'essayais de suivre. Je connaissais de réputation Valérie Letronc, une gradée... responsable de l'attribution des cellules. Une femme corrompue, pour autant que j'en savais, et que je n'avais croisé que deux ou trois fois. Mais elle avait beaucoup d'influence sur les autres surveillantes. Quant à cette Sophie, il devait s'agir de la favorite de Reine. Sa petite maîtresse du moment.

  • C'est... c'est ennuyeux, oui...

Je ne savais quoi dire ni ce qu'elle attendait de moi. Ses histoires personnelles ne me concernaient normalement en rien et j'avais également appris à surtout ne jamais me mêler des problèmes des autres détenues. Je n'étais pas bien grande, ni sportive, ni bagarreuse pour un sou. Mon tempérament me poussait même à la passivité, ce que Reine avait immédiatement senti. J'étais vite devenue l'un de ses « jouets » avec lesquels elle aimait se divertir.

  • Ennuyeux ? Ça me fout en rogne, ouais !

Sa voix tremblait de rage. Ses poings serrés et ses yeux noirs fixant la porte m'enjoignirent à une prudence extrême. La tigresse ne devait pas son surnom qu'à son seul physique.

  • Qu... Qu'est-ce que je peux faire ?

  • Faut que je passe mes nerfs sur quelqu'un ! Vire tes fringues !

Le souffle coupé, je réalisai que je n'étais là que pour une seule raison : payer pour ce que venait de faire Valérie Letronc. Reine m'avait plusieurs fois « contrainte » à lui faire l'amour, à sa manière un peu perverse et brutale. J'y avais toujours trouvé plus ou moins mon compte mais là, j'allais devoir jouer serré.

  • Grouilles-toi, Blanchette ! Je veux te voir à poil !
  • Oui, Reine... D'accord...

Mes mains tremblantes eurent quelques difficultés à faire descendre le pantalon qui ne tenait pourtant que par une bande élastique. Pire encore, j'eus énormément de mal à défaire les premiers boutons de la chemise beige que nous portions toutes. A tel point que la grande noire finit par s'énerver :

  • Tu le fais exprès, ou quoi ?! Quand je dis que je veux te voir à poil, c'est tout de suite ! Pas dans un quart d'heure !

Je déglutis mais, avant de pouvoir rien lui expliquer, elle avait déjà saisi mon uniforme de détenue pour le faire passer par-dessus mes épaules. Je n'opposai aucune résistance. Lorsqu'elle était dans cet état, il ne fallait surtout pas la provoquer. Elle aurait été capable de me briser le nez, une dent ou quelques doigts !

  • Soutif ! Slip ! Godasses ! Tout ! Tu vires tout ! À poil, Blanchette ! À poil, sale petite chienne !
  • Ou... Oui, Reine... Je le fais ! Je le fais ! Ne t'énerves pas !

Elle fulminait, jetant rageusement ma chemise par terre, pestant sur ce qui lui arrivait et contre la gradée.

  • Salope de Letronc ! Nan, mais ! Quelle connasse ! Quelle pourriture ! Pourquoi est-ce qu'elle me fait un coup pareil ? Et où je vais trouver une nouvelle chérie pour me réchauffer au pieu, hein ?

J'eus toutes les peines du monde à défaire l'agrafe de mon soutien-gorge mais, quand ce fut fait, mes seins si lourds et volumineux se déversèrent sur mon torse avec une troublante et habituelle onctuosité. Comme à chaque fois que je me déshabillais devant quelqu'un, je sentis mes joues s'échauffer... presque autant que mes reins ! Reine cessa de tourner en rond sur elle-même pour fixer ma poitrine. Son expression changea, se mua en avidité. Un sourire se dessina sur ses grosses lèvres brunes, sensuelles et animales.

  • Tu pourrais faire une bonne remplaçante de Sophie, ricana-t-elle.

Je me penchai pour baisser ma culotte, de plus en plus émue. Entre peur et excitation, je tremblais comme une feuille. Son expression se figea comme je levai un pied pour dégager mon slip.

  • Mais d'une, t'es pas sur mon étage... Et de deux, t'es bien trop lèche-cul pour que tu puisses m'intéresser longtemps !

Je me mordis la lèvre, n'arrivant pas à me sentir assez révoltée pour lui répliquer quoi que ce soit. Avec une hâte maladroite, j'achevai de me dénuder entièrement en retirant les chaussures sans lacets des prisonnières, ces espèces de mocassins en toile brune, informes et disgracieux, qu'on nous fournissait à notre arrivée. En me redressant enfin, je croisai le regard à la fois méprisant et lubrique de Reine.

  • Non mais, regarde-toi, Blanchette ! Tu te fous à poil dès que je siffle, prête à faire tout ce que j'te demande... Pour pas que j'te cogne dessus ! T'as aucune fierté, ou quoi ?
  • N... non, Reine... aucune...

Surtout, ne pas la contredire. Aller dans son sens, toujours. Elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait, je n'étais pas de taille à lutter contre pareille féline.

  • Les nénettes comme toi, elles me donnent envie de gerber ! T'as de la chance que tu sois si mignonne et bien foutue ! Et que tu saches si bien te servir de ta jolie langue !

Elle me dominait, entièrement. Devant elle, je me sentais faible et impuissante. Et cela me vrillait le bas du ventre de sensations folles. En quelques instants, je fus trempée, tout le corps en attente.

  • Et ces nichons... Mmmmmmm...

Sans prévenir, avec une certaine brutalité, elle s'empara de mes seins. Je me figeai aussitôt, la bouche ouverte, les narines pincées. Je ne fis pas un geste pour la repousser, seulement consciente de ces longues mains fines et noires sur ma poitrine... et de l'odeur lourde et piquante de sa sueur, si particulière.

  • Putain de chierie de merde ! Je m'en lasserai jamais, de ta paire de pastèques ! Et j'suis sûre que t'adores ça, en plus ! Hein, que t'aimes te les faire p'loter, tes mamelles de vache ?!

Ses doigts pétrirent mes seins, s'enfoncèrent, pressèrent sur la pulpe interne et déclenchèrent des ondes de plaisir et de douleur. Je serrai les dents, respirai plus fort... et ne fis rien pour me défendre. Surtout, aller dans son sens.

  • Réponds, Blanchette !
  • Oui, Reine... Oui... J'aime quand tu... quand tu fais ça...

Elle secoua la tête, comme consternée, et lâcha ma poitrine. Un petit soupir m'échappa, bien malgré moi.

  • T'es rien qu'une sale petite maso ! J'devrais te rosser pour t'apprendre la vie ! Mais là, j'ai besoin de me changer les idées... Les mains sur la tête ! Et offre-moi tes nichons ! J'ai envie de les claquer un peu !

Ses paroles à la fois méchantes, vulgaires et autoritaires, loin de me mettre en colère, eurent comme toujours un effet pervers sur mon esprit. Plus elle m'insultait et me menaçait, plus je me sentais faible et alanguie. Sans réfléchir, comme une chienne bien dressée, je plaçai mes mains sur la tête et bombai le torse pour lui « offrir », comme elle l'avait dit, ma poitrine. Reine secoua encore la tête en ricanant tout bas. Elle semblait presque surprise par ma soumission. Aurait-elle souhaité que je me rebelle que je n'aurai pu le faire. Elle m'impressionnait bien trop pour cela. S'installant du bout des fesses sur les caisses proches, elle me fit signe d'approcher et de me placer juste en face d'elle. Je fis comme elle voulait, sentant ma vulve s'alourdir de sécrétions.

  • OK, Blanchette ! J'vais te les claquer, moi, tes mamelles ! Et après, on passera aux choses sérieuses ! Parce que tu m'excites salement, tu sais ça ?

Un délicieux frisson de peur me parcourut et je poussai ma poitrine encore plus en avant. Un rire plus joyeux précéda les premières gifles. CLATCH !... SLATCH !... KLATCH !... Lèvres serrées, respiration courte, je la laissai me frapper les seins par les côtés. Les claques dures résonnèrent dans la petite pièce encombrée. Reine n'y alla pas de main morte. Elle frappa méchamment, faisant osciller mes lourds appâts de femme et faisant cuir ma peau sensible très rapidement.

Je me demandai un instant si des détenues de l'atelier, ou bien les deux gardiennes, n'étaient pas en train d'écouter à la porte. L'image fugace de têtes collées contre le battant, d'expressions curieuses, moqueuses ou choquées, me fit frissonner encore plus.

VLATCH !... KLATCH !... PLATCH !...

Je commençais de miauler légèrement, la douleur diffuse se propageant dans mes glandes. A plusieurs reprises, Reine s'amusa à me griffer les mamelons, que j'avais très larges, entre deux claques. Je sifflais alors entre mes dents et me mettais sur la pointe des pieds pour une ou deux secondes. Mes yeux suivaient, fascinés, ces longues mains d'ébène qui maltraitaient mes seins si blancs. La tigresse avait sans doute raison : je n'étais qu'une petite chienne blanche peureuse et soumise. Et j'en tirais un plaisir malsain. Puis, comme elle poursuivait, je l'entendis marmonner tout bas, à chaque nouvelle gifle :

  • Tiens ! Prends ça, Letronc ! Et ça ! Et encore celle-là !

Elle devait imaginer la tête de la gradée qui l'avait spolié à la place de ma poitrine... Quand enfin elle cessa, chaque côté de mes seins avait prit une teinte rouge vif et j'avais l'impression qu'ils cuisaient de l'intérieur. Reine se releva et renifla avec dédain.

  • T'as aimé, Blanchette ?
  • Oui, Reine... C'était bien...
  • Prouve-le ! Montre-moi ta chatte !

J'inspirai brutalement une goulée d'air. Une coulée liquide, chaude, déborda sur mes cuisses. Quand elle me donnait des ordres obscènes, comme celui-ci, je me sentais parfois à deux doigts de jouir ! C'était insensé mais je n'y pouvais rien.

  • Allez ! Grouille ! Assied-toi là !

Elle me désigna le petit empilement de caisses recouvertes de draps où elle s'était tenue quelques instants plus tôt. La gorge nouée et les joues en feu, je m'assis docilement puis, avec une veulerie qui me surprenait moi-même, j'écartai les cuisses. Reine se pencha avec sa grâce habituelle. Elle renifla bruyamment puis lâcha, dédaigneuse :

  • Ça sent la femelle en rut ! Dis donc, Blanchette, on dirait bien que t'es salement excitée, toi aussi !
  • Oui, Reine...

Je me sentais idiote, à toujours acquiescer à tout ce qu'elle me disait. Ce n'était pourtant que la vérité. Elle se pencha davantage, reluqua ma longue fente rouge sous mon buisson de poils blonds. Leur couleur me faisait horreur et, avant de me retrouver ici, j'avais pris l'habitude de m'épiler entièrement. Hélas, dans cette prison, les filles qui s'épilaient ne le faisaient que pour marquer leur soumission. Il s'agissait des préférées des détenues les plus brutales ou les plus vicieuses. Autant dire des esclaves. Et je ne voulais surtout pas de cette réputation. J'avais, jusqu'ici, réussi à passer entre les gouttes, même si je devais parfois subir de petites choses comme ce qui m'arrivait à cet instant. Mais je n'étais le joujou privé de personne... et je ne souhaitais pas le devenir. Encore que... parfois... le soir... dans ma cellule... après l'extinction des lumières... Non ! Je ne devais pas repenser à ces fantasmes qui me harcelaient jusqu'à m'obséder ! Je n'avais plus que quelques mois à tenir !

  • Oh ! Arrête de rêvasser, Blanchette ! Et ouvre-moi ta mocheté de cramouille de blondasse !

L'insulte, au lieu de me faire bouillonner de colère, bouleversa mes sens. Je n'étais qu'une grosse poupée sexuelle entre ses mains !

  • Ou... Oui, Reine ! Tout... Tout de suite !

Mes doigts se posèrent sur les bords de ma fente, la séparèrent. Je sentis ma chatte s'ouvrir et un filet de sécrétions ruisseler jusqu'à mon anus. Je ne voyais rien de ma propre intimité mais le regard allumé de la tigresse déclencha en moi de nouveaux frissons.

  • Mmmmmmm... J'en étais sûre ! Tu mouilles ! T'es rien qu'une petite salope ! Une traînée ! Une petite saleté de gouine maso ! Dis-le, pétasse !

Elle frôla mes nymphes et je me raidis, attentive à ce qu'elle allait faire. Je voulais qu'elle me touche !

  • Oui, Reine... Tu as raison... Je suis une petite salope ! Une petite gouine maso !
  • Caresse-toi les bouts ! Fais-moi pointer ces pies de vache !
  • Oooooh ouiiiiiii !

Sans hésiter, je délaissai mon sexe pour titiller mes mamelons, les tripoter et les étirer avec un infâme bonheur. Mes hanches se mirent à onduler, ma chatte à quémander des caresses. Je savais que je ferai tout ce qu'elle me demanderait. Sans doute le savait-elle aussi. Et qu'importait la dureté du bois sous mes fesses. Très vite, Reine commença à me toucher entre les cuisses. D'abord des chatouilles, au bord, le long des grandes lèvres, très légères, agaçantes... excitantes ! Je gémissais et retenais de petits rires. Et puis, des attouchements plus directs, des caresses plus franches. Les index qui s'enfonçaient en moi, ressortaient... Les pouces qui frôlaient mon clitoris, dur et bandé... Autant que mes tétons que je continuais à triturer.

  • Mmmmmm... Oui... Oh, oui, Reine !... Oui !

Elle s'accroupit pour mieux me tripoter, pour voir de plus près. Me branler, elle avait aimé ça dès notre première « rencontre intime ».

  • Regardez-moi cette petite salope et sa grosse chatte de pétasse ! Quand je pense que j'te prenais pour une Sainte Nitouche, la première fois que j't'ai vu ! Et regarde comme tu dégoulines ! En plus, tu sens vraiment fort ! La pisse et la mouille !

Mes yeux se mirent à papillonner. Mes halètements et mes petits coups de reins lascifs me firent honte. Mais je ne voulais pas que ça s'arrête ! Et quelle sensation quand elle me pénétra avec deux doigts ! Je m'offris encore davantage.

  • Et matez-moi ce gros clito de branleuse !

Elle le frôla et mon corps entier fut comme électrisé.

  • AH !

Elle délaissa mon petit organe tout tendu, tout raidi, qui voulait qu'on s'occupe de lui. J'avançai le bassin, le soulevai à demi. Elle pouffa de rire.

  • Tu crois quand même pas que je vais te donner ton frisson, Blanchette ? Tu inverses les rôles, là ! Mais je vais quand même te ramoner le trou ! Attends !

Elle se redressa. Entre mes paupières mi-closes, je la vis confusément fouiller au milieu des outils et des ustensiles sur les étagères alentours. Je n'arrivais plus à stopper ma danse des hanches, ni à cesser de me peloter les bouts des seins. Mon ventre était en feu ! J'avais de la lave dans le creux des reins. Une lave que je devais évacuer par un orgasme ! Coûte que coûte ! Lorsque je la vis de nouveau penchée sur moi, souriante et moqueuse, j'aperçus également un énorme marteau dans sa main. Elle le tenait par la lourde tête et me montrait le manche, long et épais, recouvert de caoutchouc noir avec des picots un peu partout. Sans doute pour assurer une bonne prise en main.

  • Il est assez gros pour toi, Blanchette ?

Mon esprit embrumé de plaisirs charnels intenses ne parvenait plus à réagir de manière cohérente. Mais mon corps, lui, savait ce qu'il voulait !

  • Oui ! Oui, Reine ! Vas-y !

La belle et grande noire parut presque déçue de ma réaction. Mais elle ne le se fit pas répéter. Sans grande délicatesse, elle présenta le bout du manche contre ma chatte, fit glisser le caoutchouc le long de la fente, pour le lubrifier et puis, d'une poussée sans effort, l'enfonça dans mon vagin.

  • RÔÔÔÔÔÔHHHHHRRRRR !

Jamais encore de ma vie je n'avais ressenti pareille sensation en me faisant pénétrer ! Les picots noirs frottèrent durement mes muqueuses. Un instant, je ne sus si c'était du plaisir ou de la douleur que j'éprouvais. Les deux, certainement. Reine entama un lent va et vient, ressortant presque le manche de l'outil puis l'enfonçant à nouveau complètement. Le caoutchouc accrochait mes nymphes, les étirait puis les attirait dans mon orifice. Les picots raclèrent mes chairs internes sans les blesser. Des vagues de sensations extrêmes m'envahirent, refluèrent, m'envahirent de nouveau.

  • Prends ça, salope ! T'aimes ça, te faire branler avec ce manche, hein ?
  • Oui ! Oui ! OUI !
  • Dommage que ce soit pas cette garce de Letronc, à ta place ! Je la ferai gueuler comme une truie, cette sale pute ! Je lui ferai regretter de m'avoir pris Sophie !

Même si je doutais sincèrement que ce changement de cellule ait été effectué dans le seul but de contrarier Reine, je n'en avais, sur le coup, strictement rien à faire. La belle tigresse se mit à me ramoner de plus en plus vite et fort, m'insultant en même temps.

  • Sale petite chienne blonde ! Tu prends ton pied, là, hein ? T'aimes ça, être soumise à une autre nana ! T'es rien qu'une bouffeuse de clito ! On devrait carrément te faire un plan, moi et ma bande ! On devrait te garder attachée ici, comme ça, les pattes à l'air ! Et faire payer celles qui auraient envie de se marrer avec toi ! Qu'est-ce que t'en dis, Blanchette ?

Elle me pistonnait avec une rage dangereuse qui m'empêchait d'atteindre la jouissance. Mais ça restait là, tout près d'exploser en moi. Je secouais la tête comme une d r o g u é e.

  • Je... je sais pas, Reine...
  • Cinq euros la minette et dix euros la feuille de rose ! Elles pourraient s'asseoir sur ta jolie petite gueule et te tripoter la chatte ou te p'loter les nichons pendant que tu jouerais de la langue partout où on te le dira ! Bien sûr, pour les copines, ce serait gratos ! Mais quand même, tu pourrais nous rapporter du fric, comme ça ! Combien tu crois que tu pourrais nous ramener ? Cent euros par jour ? Deux cents ?

Comme avant, comme pour mes fantasmes les plus fous, des images s'enchaînaient dans mon esprit. Je voulais jouir. Il le fallait ! Mais Reine savait comment m'en empêcher, comment repousser le ras-de-marée, encore et encore !

  • Je sais pas... Oui... Peut-être... Baise-moi, Reine ! Baise-moi !
  • Salope ! Ça te plairait encore, hein ? Ça te plairait de bouffer des chattes à la chaîne et de lécher des culs de nénettes ! J'suis sûre que tu prendrais ton pied comme ça ! Et j'suis sûre aussi que même les surveillantes viendraient pour se faire reluire la rondelle ! T'imagine la grosse Lucienne assise sur ta petite gueule d'ange ?

Elle parlait d'une des plus grosses gardiennes du bloc. Une femme d'une quarantaine d'années, plutôt laide, négligée et méchante par-dessus le marché... avec une paire de fesses absolument énorme.

  • Tu l'imagines sans son fute ? J'suis sûre qu'elle paierait les quinze euros pour la totale ! Comme je la connais, ça sent sûrement pas la violette entre ses cuisses et dans sa raie du cul ! Vu les dimensions, t'en aurais pour une bonne demi-heure à la décrasser entièrement ! Et pendant ce temps, j'la vois bien en train de dépiauter ton clito de branleuse pour le griffer avec ses ongles sales ! Ça te ferait sautiller sous son cul, ça, hein ?

J'allais au-devant du manche, autant que je pouvais, mais Reine avait largement ralenti son mouvement et tout reflua en moi. L'excitation demeura pourtant, tout comme l'envie de jouir mais l'urgence venait de s'évanouir alors que je réalisais ce dont elle me menaçait.

  • Tu... Tu ne vas pas faire ça, hein, Reine ? C'était pour rire ?
  • Aâââhhh ! Il y a enfin quelque chose qui te fait peur ! Ben... Je sais pas encore ! Faut que j'y réfléchisse...

Elle se redressa soudain et, tout en continuant à très lentement faire entrer et sortir le manche du marteau dans mon vagin, elle se pencha sur moi. Nos regards s'accrochèrent et se fixèrent. Elle souriait de ses dents blanches et ses prunelles sombres brillaient d'un éclat que je ne lui connaissais pas. Était-ce ma crainte subite qui lui plaisait à ce point ? Était-ce d'avoir réussi à m'effrayer autrement qu'en menaçant de me frapper, ce qui avait toujours été son postulat depuis notre première rencontre ? En tout cas, elle poussa un large soupir.

  • Mmmmmmm... Tu m'excites quand tu fais cette tête-là !

Quelle tête j'avais, aucune idée. Mais je devais, effectivement, vraiment lui plaire ainsi parce qu'elle se pencha davantage et son beau visage noir racé se trouva soudain tout près du mien. Nos nez se frôlèrent.

  • Embrasse-moi ! souffla-t-elle, avant de poser ses lèvres épaisses sur ma bouche haletante.

Toujours aller dans son sens... Ne jamais la contrarier... Je m'offris à ce baiser, stupéfaite. C'était la première fois de ma vie que j'embrassais une autre femme... étonnée de découvrir que ce n'était pas si différent d'avec un homme. Nos langues se cherchèrent, se questionnèrent... puis se mêlèrent avec une fougue spontanée. En même temps, elle me baisait avec son outil... mais, durant tout le temps que dura cette intimité, je n'en eus même pas conscience. Car il s'agissait bien du plus torride baiser de toute mon existence !

Quand elle se redressa à nouveau, je la regardai presque avec des yeux d'amoureuse ! Elle me contempla de longues secondes avec une expression indéchiffrable, les lèvres luisantes de salive. Enfin, elle eut comme un petit hochement de tête de dénégation et laissa fiché pour quelques instants le manche dans mon trou... le temps pour elle de retirer à la hâte son pantalon.

  • Tu m'as vraiment trop excitée, Blanchette ! Va falloir que tu me fasses bien reluire la tirelire, maintenant !

Je connaissais ses goûts en matière de minette, je connaissais la saveur puissante de ses sécrétions, les odeurs très fortes qui émanaient d'elle. D'ordinaire, cela me gênait un peu mais pas cette fois. J'étais dans une sorte d'état second, les hanches remuant lascivement avec cet espèce de godemiché improvisé au fond de moi.

  • Oui, Reine ! Oui ! Viens ! Viens vite !

Ma hâte la fit rire. Elle chevaucha mon visage sur les caisses, à l'envers. Durant quelques secondes, j'eus la vision de son cul d'ébène, rond et musclé, au-dessus de moi... La raie s'évasa à mesure qu'elle descendait vers mon visage... Une raie très profonde, pleine de poils noirs. Et dessous, sa longue chatte brune, aux lèvres si charnues. Les bouffées de senteurs intimes qui m'assaillirent me firent tourner la tête, m'enivrèrent comme de l'alcool trop fort. Parfum suave, piquant, lourd et puissant, mêlant à la fois sa sueur si épicée et sa mouille si chaude.

La fente s'ouvrit avant que de se poser sur ma bouche. Une fente que je connaissais bien, rose à l'intérieur, formant un contraste incroyable avec le noir de sa peau. J'aperçus son long clitoris qui ne demandait qu'à sortir de son capuchon pour devenir l'objet de mon attention. Et puis, ce fut presque l'obscurité, comme elle s'asseyait sur ma tête. Pas de tout son poids mais suffisamment pour me coincer. Mon nez glissa entre ses fesses et je humai, entre délice et dégoût, les relents de sueur acide... de crotte amère. Mes mains s'emparèrent de ses rondeurs fessières et je me plaçai comme je pus, tirant la langue, recherchant la source de la fontaine.

  • Vas-y, Blanchette ! Bouffe-moi la chatte comme tu sais si bien le faire !

Dans le même temps, elle reprit le marteau par sa tête et recommença à me branler, sans se presser, ne voulant qu'entretenir mon excitation. D'expérience, elle savait que je lui donnerai plus de plaisir si elle m'en donnait en retour. Caressant ses fesses, je me mis à faire jouer ma langue dans le cloaque brûlant à l'entrée de son vagin. Mes repères furent vite acquis... Les nymphes épaisses, sensibles, que je suçotais. Le trou dégorgeant de sa mouille épaisse et abondante, tout en bas... Et son clitoris assez fin mais très long, qu'il fallait titiller de la pointe de la langue. Reine commença à gémir et à faire onduler son bassin. Elle me couvrait d'injures et d'encouragements en même temps.

  • Vas-y, Blanchette ! Mieux que ça, salope !... T'es rien qu'une traînée ! Une chienne !... Oui ! Oui ! Suce ! Suce, Blanchette !... Sale petite pute à gouines !... Oui, là ! Ta langue ! Dans le trou ! Dans le trou !

Je léchais, suçais, enfonçais ma langue dans son vagin, pourléchais ses petites lèvres, tournais autour du clitoris, redescendais aspirer sa mouille, l'avalais, remontais au sommet de sa fente. Tout ça à l'aveugle, le nez sur son anus qui palpitait lui aussi... Je prenais du plaisir à faire ça. Un plaisir sale et interdit, amplifié par la lente intrusion du manche du marteau.

Cela dura, comme toujours, un certain temps. Bien qu'ayant envie de jouir, la tigresse voulait toujours que ça dure le plus longtemps possible. Ce ne fut que lorsqu'elle m'ordonna d'un timbre suraigu : « Le clito ! Bouffe-moi le clito ! », que je me concentrai, toujours sans rien y voir, sur le petit bout de chair ultra-sensible. Quelques coups de langue rapides, un petit grignotage entre mes dents, que je savais qu'elle appréciait et elle fut prête. Je n'eus alors plus qu'à aspirer l'ergot entre mes lèvres et à le suçoter comme si je voulais en extraire la sève interne.

Reine se mit à m'écraser littéralement le crâne contre les caisses, assise cette fois de tout son poids, gigotant, remuant, soufflant et gémissant telle une diablesse en rut... savourant son orgasme de la plus bruyante des façons, ne se souciant aucunement qu'on puisse l'entendre de l'autre côté de la porte, depuis l'atelier. Puis, elle se dégagea, lâcha le marteau et se remit sur ses pieds. J'étais haletante, le visage en sueur, la bouche enflée, les lèvres comme le menton englués de sa bave sexuelle si épaisse et goûteuse. Un sentiment de frustration me prit et je me mis sur les coudes en criant presque.

  • Tu vas pas me laisser comme ça, Reine ? Hein ?!
  • Termine-toi toute seule, Blanchette !
  • Qu... Quoi ?

Elle haussa les épaules et me fixa, ayant soudain retrouvée son arrogante dureté de chef de bande.

  • T'es bouchée, ou quoi, Blanchette ? Branle-toi devant moi pendant que je me rhabille ! Et fais-toi jouir !
  • Mais... je...
  • Grouille ou je t'en colle une avant que je parte ! C'est pas parce que tu sais bien brouter du gazon que je vais accepter que tu me tiennes tête ! Sauf si tu veux qu'on se batte ?!

Son sourire de fauve carnassier étouffa immédiatement les braises d'une colère naissante, née de ma frustration. Physiquement, face à elle, je n'avais presque aucune chance. Mentalement, elle m'écrasait littéralement. Je pris la tête du marteau, toujours fiché en moi, et commença à me masturber ainsi, moi-même. Le plaisir diffus se remit à rayonner, lentement. Reine prit son pantalon et l'enfila par-dessus ses chaussures de détenue. Du coin de l'œil, elle me surveillait. Lorsqu'elle eut terminé de se rajuster, elle plaça ses mains sur ses hanches et se planta près de moi. Allongée sur les caisses, les cuisses écartées, les pieds en l'air, je me donnais en spectacle, obscène. Bien qu'un sentiment de honte me tenaillait, le plaisir que je prenais à me branler ainsi devant elle eut rapidement le dessus.

  • Vas-y, petite pute ! Branle-toi mieux que ça ! J'veux entendre comme ça claque dans ta chatte de blondasse ! J'veux voir ta mouille gicler de ton trou !

Terminé, l'épisode du baiser fougueux. Revoilà la Reine que je connaissais, qui m'impressionnait et pour qui je vouais une trouble admiration. Me mordant la lèvre avec une f o r c e renouvelée, je me laissai aller à mes plus bas instincts. Le clapotis du manche alla en s'accélérant. Le caoutchouc, désormais détrempé, n'offrait plus aucune adhérence... mais les petits picots contre mes muqueuses déclenchaient en moi des sensations incroyables. Je m'offrais en spectacle à la manière d'une traînée. Ma main libre s'égara sur un de mes gros seins, se mit à le malaxer, comme soudain douée d'une volonté propre.

  • C'est vraiment dommage que tu sois pas à mon étage ! Tu aurais pu remplacer Sophie... Enfin, en partie... Parce que t'es quand même un peu moins classe qu'elle et un peu trop lavette pour moi mais... pour faire marrer les copines, tu serais sûrement pas mal !
  • Oui... Oui, Reine... C'est vrai...

Toujours aller dans son sens. Cette petite maxime que je me répétais éternellement en sa présence s'appliquait avec encore plus de véracité lorsqu'elle avait joui. Même si je devais m'en sentir bafouée. Parce que je connaissais Sophie, de vue. Plus petite, mignonne, blonde comme je l'étais... et certainement pas plus « classe » que moi. Pourtant, là, dans ce petit réduit, alors que me masturbais avec une frénésie grandissante, cela m'émoustilla qu'elle me compare.

  • Nan, mais ! Écoute-toi un peu ! Tu ne sais que dire oui ! T'as aucune fierté, pas d'amour propre ! Je pourrai te promener au bout d'une laisse, à poil, devant toute ma bande, que ça te ferait encore mouiller comme une dingue !

Les images furent comme des flashs dans ma tête. La bande de Reine... Sept ou huit filles, des dures, de la racaille, des noires comme elle à part deux maghrébines... Parce qu'on prison, on cherche à se rapprocher des gens qui vous ressemblent. Et si j'étais vraiment nue au milieu d'elles, tenue au bout d'une laisse comme une petite chienne ? Il pourrait sans doute se passer mille choses horribles... délicieusement horribles !

  • Peut-être... Reine... je... ne... sais pas...

Je répondais en haletant, l'orgasme enflant en moi, de plus en plus proche.

  • Peut-être ? Tu parles ! Ah, ça, elles voudraient toutes leur tour avec toi ! Et ce serait pas seulement pour leur lécher la moule ! T'en aurais, du fist fucking et du claquage de nichon ! C'est qu'on s'y entend, pour faire gueuler une petite truie dans ton genre !

C'en fut trop sur l'instant, que d'imaginer ces femmes sadiques s'en prendre à moi, exiger des choses infâmes, me battre... Le manche heurta plusieurs fois la matrice, au fond de mon vagin, et j'explosai subitement d'une jouissance exquise et douloureuse !

  • Oui !... OUI !... OUI, REINE !... OUIIIIIIIIII !! OÔÔÔÔRRRRRHHHHH !!!!

Des spasmes me traversèrent des orteils à la racine des cheveux, marée brûlante et dévorante. Je me raidis d'un seul coup et la lave intérieure m'embrasa le bas du ventre... plusieurs dizaines de secondes, sans doute. Et puis, comme un reflux inattendu, le plaisir se retira. Je le réalisai en entendant tomber le marteau sur le sol. Lorsque je rouvris les yeux, j'aperçus Reine qui me dévisageait avec une sorte de consternation incrédule. À bout de souffle, j'osai un sourire, encore toute à mon bonheur charnel. Elle secoua la tête et s'approcha de la porte, passa la carte dans le lecteur. Le battant blindé s'ouvrit.

  • T'es vraiment qu'une raclure de bidet, Blanchette ! Je devrais carrément t'enfermer ici et te laisser te démerder pour en sortir ! Mais comme tu m'as bien astiqué le petit bout, je vais caler la porte...
  • Merci, Reine...
  • Me remercie pas trop vite, connasse ! Ce que je t'ai dis avant, comme quoi je vais faire payer tes coups de langue, je suis sûre que ça peut me rapporter pas mal de fric ! Faut juste que je trouve le bon endroit pour faire ça discrètement et à la chaîne ! Je te tiens au courant, Blanchette... Et je ferai en sorte que tu me fasses pas faux bond !

Malgré le bien-être qui me submergeait encore, j'eus soudain un nœud à l'estomac. Je la connaissais suffisamment pour savoir quand elle était sérieuse et quand elle plaisantait. Là, son timbre de voix tout comme son regard déterminé me firent comprendre qu'elle allait mettre son idée à exécution... et aussi rapidement que possible. Il me vint alors une terrible envie de la supplier de ne rien en faire, de l'implorer, de me jeter à ses pieds pour lui promettre mille choses en échange de l'abandon de ce projet. Mais tout ce que je pus dire, ce fut : Oui, Reine...

Parce qu'il fallait toujours aller dans son sens. Elle eut un drôle de sourire, haussa les épaules et cala la porte avec mon pantalon, qui traînait près d'elle. Puis, elle s'en alla et je restai seule. Dans quelques instants, j'allai retrouver mes esprits, je me rhabillerai à mon tour et je retournerai à ma place... avec la certitude d'une fin de peine soudain bien moins tranquille que je ne l'avais espéré...

Dark Gemini

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