Entre mère et fille (3)

Catégories : Femmes fessées
Ce récit est la suite de : Entre mère et fille (2)
il y a 1 an
  • Allô ? Maman ? C’est toi ?
  • Ben oui, c’est moi ! Qui veux-tu que ce soit ? Mais qu’est-ce qui se passe ? T’as une de ces voix !
  • Il s’est rendu compte, Martial, que j’avais eu une fessée. Il m’est tombé dessus dans la salle de bains. Je l’avais pas entendu arriver.
  • Et il a pris ça comment ?
  • Mal ! Très mal. Il croit que j’ai quelqu’un…
  • Ce qui est effectivement le cas, si on y réfléchit bien.
  • Et que je prends mon pied à me faire fesser par lui.
  • Bon, mais tu lui as dit que c’était moi ?
  • Évidemment que je lui ai dit ! Évidemment ! Mais il me croit pas. Il veut pas me croire.
  • Pas de panique. Voilà ce qu’on va faire… Vous allez venir dimanche à midi déjeuner tous les deux à la maison et je m’expliquerai avec lui.
  • Et s’il te croit pas non plus ?
  • Il me croira.
  • Mais les raisons ? Tu vas pas lui parler d’Antoine, hein !
  • Tu me prends pour une idiote ?
  • Mais alors tu vas lui donner quoi comme raisons ?
  • Tu verras bien. Fais-moi confiance ! Laisse-moi faire ! Et dis-moi plutôt… T’en es où avec Antoine justement ?
  • Ça avance ! Ça y est presque…
  • Mouais…

2-

Il n’en a pas été question de tout le repas. Ils ont parlé de choses et d’autres. Du métier de Martial. Qui lui plaisait bien. Du temps. Qui ne s’arrangeait décidément pas. De la situation internationale. Dont il valait mieux ne rien dire si l’on ne voulait pas déprimer. Ce n’est qu’en se rasseyant, après avoir apporté et servi le café, qu’elle a enfin abordé le sujet.

  • Vous avez dû être surpris.

Il a tout de suite compris à quoi elle faisait allusion.

  • J’avoue, oui. J’ai eu du mal à y croire. Et même…
  • Vous êtes encore sceptique. Et pourtant…

Ils se sont tus. Il y a eu un long moment de silence. Et puis elle a repris.

  • À son âge, ça peut paraître bizarre, oui, j’en ai bien conscience ! Mais elle ne me laisse pas vraiment le choix. Elle le sait bien d’ailleurs ! Non, parce qu’elle ment comme elle respire. Vous savez ce qu’elle est allée m’inventer, là ? Que le directeur du Crédit Agricole avait une liaison avec la fille de celui de la BNP. Une gamine d’à peine vingt ans. Et elle est allée chanter sur tous les toits qu’elle les avait vus. De ses yeux vus. Et, évidemment, ça m’est retombé dessus. On est venu me demander des explications. D’un côté comme de l’autre. Ils étaient furieux.
  • Ce qui peut se comprendre.
  • J’imagine qu’elle s’en est pas vantée de celle-là, hein ! Qu’elle s’est bien gardée de vous dire pourquoi je l’avais punie. Ben, tiens !

Elle a soupiré.

  • J’en ai assez ! Et plus qu’assez ! Si vous saviez le nombre de couleuvres que j’ai dû avaler à cause d’elle. Depuis toute gamine, il a toujours fallu qu’elle fasse son intéressante. Elle pouvait pas s’en empêcher. Et ça continue ! La preuve. Seulement ça, pas question que je laisse passer. Et elle le sait. Tant qu’elle continuera à mentir de façon éhontée, tant qu’elle continuera à faire battre des montagnes et à m’en faire subir les conséquences, eh bien moi, je continuerai à lui flanquer des fessées. Qu’elle ait vingt-cinq ans, trente-cinq ou quarante, ce sera du pareil au même. Là-dessus je serai intransigeante. Elle le sait. Je ne la prends pas en traître. Elle le sait et elle l’accepte. Parce que, elle en a parfaitement conscience, c’est amplement mérité. Et que c’est pour son bien.

Il a hoché la tête.

  • Ça m’ouvre des horizons ce que vous me dites là !
  • Parce que ?
  • Oh, ben parce qu’il y a tout un tas de monde avec qui, depuis que je suis avec elle, je me suis retrouvé brouillé. Sans toujours bien comprendre pourquoi. On m’a, à plusieurs reprises, mis en garde. « Méfie-t-en de cette fille ! Méfie-t-en ! C’est une manipulatrice. Une fouteuse de merde. Elle ne t’apportera que des ennuis. » Je ne voulais pas le croire. Je l’ai toujours défendue, mais maintenant…
  • Vous savez à quoi vous en tenir, mais, si cela se reproduit, et cela se reproduira forcément, faites appel à moi. N’hésitez pas ! Je sévirai. Il ne faut rien lui laisser passer. Rien.

3-

  • Allô… C’est moi, oui ! Et tu sais quoi ? Il l’a crue, l’histoire que t’as inventée, là, avec les banquiers.
  • Faut reconnaître que, te connaissant, c’était parfaitement plausible.
  • On a beaucoup discuté, du coup, hier soir. Ce qui n’a pas été simple pour moi. Sur des tas de trucs il a fallu que je me justifie. Ou que je reconnaisse que c’était moi. J’en ai pris plein la tête. C’est vrai aussi que comment j’abuse par moments !
  • Ah, ça, je te le fais pas dire.
  • En attendant, il se doute pas pour Antoine, ce qu’il y a de sûr.
  • Ce qui ne règle pas le problème de fond. Tant que tu entretiendras cette relation, tu auras une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête.
  • Je sais, oui. Oh, mais ça va pas durer, ça !
  • Souhaitons-le !
  • Oh, si ! Si ! Seulement restera toujours le reste. Toutes ces histoires que j’invente. Sur les uns. Sur les autres. Sans arrêt je me dis que cette fois ça suffit. Que ça m’avance à rien. Qu’à semer la pagaille. Et à me retomber dessus. Sauf qu’à un moment ou à autre, il y a toujours une opportunité qui se présente. Le truc dont tu te dis que tu peux pas rater ça, que l’occasion est trop belle. Que ce sera la dernière fois. Promis juré.
  • Jusqu’à la fois suivante. Je sais. Je t’ai assez vue à l’œuvre.
  • En tout cas lui, ce qu’il y a de sûr, c’est que maintenant il me laissera rien passer. Qu’il fera appel à toi. « C’est pas mon rôle de te punir, mais puisque ta mère a proposé de s’en occuper… » D’ailleurs à ce propos…

Elle s’est tue. Il y a eu du silence. Qui s’est prolongé.

  • Allô… T’es toujours là ?
  • Je suis toujours là, oui. Oui, je te disais… À ce propos, là-dessus aussi, il m’a posé tout un tas de questions. Si c’était souvent que tu me l’avais donnée. Et comment ça se passait. Si c’était toujours à la main. Si je criais. Si je gigotais. Si ça me brûlait beaucoup. Et longtemps. Il a pas arrêté de toute la soirée. Et il a remis ça le lendemain. Et le surlendemain aussi. C’est tous les soirs maintenant. Et aussi… il a voulu voir. À quelle vitesse ça s’effaçait sur mon derrière. Il en suivait les contours. « Ça te fait mal là quand j’appuie ? » « Un peu. » « Et là ? » Et il y allait de tout un tas de commentaires. Sur comment elles changeaient de jour en jour, les couleurs. Sur comment je devais encore le sentir passer quand je m’asseyais. Et, le jeudi, il a eu l’air déçu qu’il y ait plus de marques. « C’est tout parti maintenant ! Il y a plus rien. »
  • Et il attend plus qu’une chose, c’est que tu t’en prennes une autre.
  • Je crois bien, oui !
  • Que tu lui offres la moindre occasion, il va se précipiter dessus et me demander de t’en redonner une.
  • Ah, ça, c’est sûr ! Et même… Tu sais ce que je crois qu’il est allé se mettre en tête ? C’est que tu me le ferais devant lui. Qu’il pourrait assister.
  • Ce n’est pas exclu…
  • Oh, non ! Ce serait trop la honte…
  • Raison de plus ! Si ça pouvait te guérir ! Une bonne fois pour toutes.
Oui devant lui ?.
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