Premières expériences et engrenages : Chapitre 1 Indépendance

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il y a 1 an

Premières expériences et engrenages / Chapitre 1 : Indépendance

J’avais dix-sept ans quand mon histoire commença. Je venais d’avoir mon baccalauréat et j’étais inscrit dans une école d’ingénieur. Mes parents m’avaient trouvé un petit F1 au rez-de-chaussée pour ne pas à avoir à revenir chez eux tous les soirs. Il y avait une heure de transport en commun et je n’avais pas l’âge de passer mon permis. Alors que j’avais été jusque-là enfermé, cocooné par ma famille, je me retrouvais soudainement indépendant.

Beaucoup d’autres étudiants se lâchaient complétement : Soirées alcoolisées, activités sportives ou profondément immergés dans leurs livres. Chacun suivait, en dehors des cours, ses propres passions. Moi, ma passion était différente. J’étais adepte du masochisme. Ce n’était pas le bondage, ni le fétichisme, mais réellement le besoin, l’envie, la nécessité de sentir de la douleur afin de prendre un maximum de plaisir.

De mémoire je devais avoir treize ans quand j’ai commencé à pratiquer sur moi-même. A cette époque il ne s’agissait que de quelques pinces à linges que je posais sur mon corps avant de me branler. J’avais essayé les punaises, les glaçons, la ficelle et des poids sur mes couilles et mes tétons, mais cela restait, de ce que j’ai découvert depuis, très soft. Je profitai d’être seul à la maison et je m’inquiétais toujours que ma mère ne rentre plus tôt que prévu avec son métier de représentatrice. Il me fallait du temps pour me rhabiller et surtout pour ranger mon matériel, mon attirail.

Lorsque j’entrai dans ce nouvel appartement, je savais que les opportunités de prolonger mes tourments et d’inventer de nouvelles façons de m’amuser augmenteraient exponentiellement. Mais je ne savais pas encore à quel point cela allait changer. Je cherchai un soir sur internet quelques nouveaux tourments à essayer quand je découvris les sites de rencontre et d’échange. Je ne savais pas à quel point cette passion était partagée et j’en oubliai mon idée première.

Malgré mes dix-sept ans, je paraissais physiquement jeune et si je trichais en indiquant quelques mois supplémentaires, je pensais que ceux qui venaient voir ma caméra douteraient de mon âge réel. Cela ne me déplaisait pas. Je me disais que seules les plus perverses resteraient. Je pensais que ce serait très facile de trouver, mais je découvris ce qu’était le monde de l’Internet, fallacieux et trompeur. Beaucoup de profils étaient totalement faux, beaucoup d’autres cherchaient à découvrir ce monde sans vouloir y pénétrer. Le nouveau roman célèbre qui venait de sortir avait multiplié les curieux et les curieuses.

Au bout d’une heure, alors que je désespérais, je rencontrai une Américaine qui semblait intéressée. Elle voulait jouer avec moi. Je m’exécutai à ses ordres, après avoir ouvert ma caméra en privée. Je ne cherchai ni à cacher mon visage, ni à me préserver. Ce qu’elle me demanda ne fut pas très loin de ce que je me perpétrais seul. Elle n’alluma pas sa caméra et je ne lui demandai pas. J’étais pris entre le respect pour cette maitresse, la facilité de réaliser des ordres écrits presque anonymes et la peur de la faire fuir. Sans compter que cela pouvait être un homme et que l’ayant su, je n’aurais pas pu profiter de cette séance.

Je lui montrai mes jouets et elle me les imposa dans un ordre et un tempo que j’avais appréciés. Je croyais à ce moment là que c’était le plus difficile, surtout pour quelqu’un qui ne s’était qu’auto-t o r t u r é. Elle, elle était vraiment douée. Mais, quelque part, elle ne permettait pas de dépasser mes limites. La seule chose nouvelle qu’elle me demanda fut d’éjaculer sur le bureau devant la caméra. Je ne comprenais pas pourquoi avant de devoir le lécher et de l’avaler. Cela me dégoutait, mais j’avais passé un si agréable moment avec elle, que je lui obéis. Je me rappelai la douleur quand, une bouteille attachée à mes couilles, elle m’avait fait la swinguer de plus en plus haut, ou la prendre dans la main et la lâcher. Elle devait aimer mes contorsions autant que ma douleur car elle me faisait prendre des positions diverses.

Je compris que le masochisme n’était pas la seule donnée. L’humiliation et la soumission étaient des paramètres différents souvent appréciés et pour cette première expérience partagée, j’avoue que je ne m’intéressais pas aux envies ou aux besoins de ma maitresse. Une autre chose que j’appris ce jour-là est que si je voulais profiter de ces séances, il fallait absolument que j’améliore mon niveau d’anglais et surtout apprendre les mots de vocabulaire de ce domaine. Si je savais à quel point je me trompais alors.

Voilà qui me rappelle un peu mes débuts. Sympa de partager !
Merci, Je suis content du nombre de retour. Je vais continuer à les retranscrire.
C'est important, le premier passage au réel. Ça conditionne tout ce qui viendra mar la suite.
Cette séance a bien eu lieu (bouteille, sperme sur le bureau) et elle fut bien la première (et la seule) avec une maitresse (non vénale) sur internet… mais j'avais alors déjà trente-sept ans.
Vraiment sympa ce récit, effectivement, on sent que c'est du vécu.
Merci, plaisir38
Quand on commence à pratiquer, il est ensuite difficile de s'arrêter. Sympa de partager
Je ne connais qu'une chose plus difficile encore à arrêter que la pratique, c'est d'arrêter les fantasmes. Ecrire soulage le trop plein.
Bonsoir, je trouve votre texte très bien écrit, félicitations !
Merci beaucoup pour votre commentaire
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