Premières expériences et engrenages : Chapitre 28 : Négociation

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il y a 1 an

Chapitre 28 : Négociation

Je regardai par la fenêtre. Il s’agissait encore de mon voisin du quatrième et de son petit ami. J’ouvris la fenêtre pour ne pas les laisser entrer. Si le premier me faisait peur, c’était pire pour le second, mesurant plus d’un mètre quatre-vingt-dix pour probablement près de cent kilos. Poilu, barbu, d’une pilosité noir corbeau, qui aurait pu appartenir à la légion étrangère défilant les quatorze juillets avec sa pioche, il possédait un physique qui m’aurait fait changer de trottoir, si je l’avais croisé un soir.

  • Qu’est-ce que vous voulez encore ? dis-je méchamment, comme si j’étais occupé, et surtout protégé par le mur nous séparant.

  • Nous voulions discuter au sujet des photos.

  • Effacez-les, branlez-vous dessus ou publiez-les mais sachez que, dans ce dernier cas, je porterai plainte !

Le retour chez moi ce weekend m’avait fait du bien. J’étais prêt à en découdre, en tout cas avec ceux que je n’appelais pas maitresse.

  • D’accord, répondit le voisin.

  • D’accord pour quoi ? lui répondis-je, me rendant immédiatement compte que je m’étais fait piéger, entrainer, un nouveau rouage tourna dans ma tête avec un grincement peu rassurant.

  • D’accord pour choisir ce qu’on en fera. Nous voulions vous proposer un accord pour les détruire, mais si elles ne vous dérangent pas. Nous trouverons un accord avec quelqu’un d’autres. Nous pensions les montrer à notre logeuse. Elle m’avait objecté toute une tirade sur la respectabilité de son immeuble quand quelqu’un lui avait juste dit que j’étais homosexuel. Je ne doute pas qu’elle vous virera. Je lui laisserai quelques photos à montrer à vos parents quand ceux-ci lui demanderont la raison. Vous devriez les informer avant.

Ma colère et mes certitudes s’effondrèrent comme un soufflet sorti trop tôt du four. Combien de personnes avaient des photos sadomasochistes avec mon visage. Ladyscar, Nathalie, Valérie, Vincent, peut-être même l’infirmière. Heureusement que la séance publique sur le net s’était faite avec ma cagoule. Les maitres-chanteurs auraient dû faire la queue pour me réclamer quelques avantages. D’ailleurs que voulaient-ils ? J’attendais de voir leur détermination. L’assurance de mon voisin me fit à nouveau flancher.

  • Que voulez-vous ?

  • Entrer pour discuter, répondit-il, sans poursuivre.

Vaincu, j’ouvris la porte, regrettant de n’avoir pas d’autres système de chasteté à me mettre de l’autre côté de ma personne. De toute façon, je m’étais concédé des limites dans ma tête. Je refuserai toutes pratiques homosexuelles. Je savais que je lâcherai bien de me déshabiller pour montrer ma cage. Ils pourraient prendre des photos et se branler devant moi, mais je ne me ferai pas enculer, je ne les sucerai pas et je n’avalerai pas leur semence, même si je devais avouer qu’à part l’humiliation, cela ne m’avait pas rebuté d’avaler la mienne quelques mois plus tôt.

Dommage que je n’eusse pas prévenu Ladyscar, elle m’aurait dit comment m’en sortir.

Je fermai le double rideau par précaution et leur ouvris. A peine furent-ils entrés que j’eus l’idée de ne pas claquer la porte. Ainsi, si j’appelai à l’aide, un passant pourrait intervenir.

  • Je vous redemande. Que voulez-vous ? Je ne suis pas homosexuel, donc nous ne ferons rien ensemble. Si les photos sont montrées, je dirai que j’ai refusé de répondre à un chantage. J’aurai retrouvé un appartement, bien avant que vous ne sortiez de prison.

  • C’est pour cela que nous devons trouver un accord, un compromis, acceptable pour les deux parties.

  • Que voulez-vous ? répétai-je pour la énième fois.

  • Qu’êtes-vous prêt à offrir ?

  • Pardon ?

  • Que nous offrez-vous pour que nous supprimions ces photos ?

  • Je suis étudiant. Je n’ai pas d’argent.

  • Je ne parlais pas d’argent.

  • A part l’argent et le sexe, que reste-t-il à vous offrir ? demandai-je, de plus en plus décontenancé.

  • L’exhibitionnisme ne fait pas partie de vos interdits homosexuels.

  • Vous voulez me voir nu ?

  • Pas seulement, mais c’est un bon début.

Je n’avais pas confiance. Sa voix était mielleuse, manipulatrice et je commençais à m’y connaître.

  • Soyez plus clair. Sans que vous me touchiez, que voulez-vous que je fasse.

  • Tu as l’air d’aimer la douleur. Nous aimerions aussi avoir notre petite séance. Nous n’abuserons pas sexuellement de ton corps, juste de ton masochisme.

Cela allait plus loin que le strip-tease que j’avais accepté intérieurement.

  • Qu’est-ce qui vous empêchera d’en profiter ?

  • Il faut nous faire confiance, comme tu as fait confiance à ces deux filles.

  • Mais…, voulus-je m’expliquer, avant de trouver cela trop long, inutile et je risquais de me dévoiler un peu plus à leurs yeux.

  • Cela change quoi que cela soit nous ou elles ? insista-t-il.

  • D’abord les femmes m’excitent, pas les hommes.

  • Dans l’inconfort où tu te trouves, ce serait un avantage alors, dit-il en pointant son doigt vers le haut de mon pantalon.

  • Bon, on joue ou quoi ? se réveilla brutalement son ami qui n’avait pas parlé jusque-là.

  • Et ce sera sans lui, acceptai-je soudain sans vraiment être décidé.

Sa voix, son attitude était trop oppressante. Mais c’était surtout sa façon de me regarder, comme une araignée qui voit un insecte se débattre dans sa toile et qui, à chaque instant, avec l’espoir stupide de se libérer, s’enfonce un peu plus.

Mon voisin lui parla à l’oreille. Ce dernier sourit. Je me doutais de ce qu’ils s’étaient dit. Quand je serai attaché, qui empêcherai mon voisin de lui permettre de revenir.

  • D’accord, dit-il.

  • Et en présence de témoins qui vous feront respecter nos accords : pas de geste homosexuel et seulement vous. A leur réaction, je vis que j’avais touché leur point sensible. Ils ne désiraient pas de séance sado-maso. Ils avaient bien autre chose en tête.

  • Papoter n’amène à rien, dit le grand baraqué en attrapant de sa paluche mes deux poignets, tandis que l’autre main se plaquait sur ma bouche sans que j’eusse le temps d’émettre le moindre cri.

Sa poigne était terrible. Je n’avais pas la force de m’échapper ! Ils allaient me violer.

En voilà deux qui sont bien décidés à profiter de la situation.
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