Premières expériences et engrenages : Chapitre 46 : Correction

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il y a 1 an

Chapitre 46 : Correction

  • Compte ! me cria-t-elle.

  • Un.

  • Un, qui ?

  • Un, maîtresse. Merci Maîtresse.

Le second coup, pareil au second toucha un autre endroit, multipliant par deux la douleur ressentie. J’en oubliai momentanément cette satanée pâte qui me cuisait de l’intérieur et de l’extérieur.

  • Deux, maîtresse. Merci Maîtresse.

J’avais décidé de parler distinctement, sans que mes émotions ne s’expriment, comme un bon soumis. Pour cela j’attendais quelques secondes après le coup, juste le temps d’une respiration.

  • Trois, maîtresse. Merci Maîtresse.

Les autres couples étaient en train de se préparer. Ben s’était nettoyé en une vitesse record, plus inquiet de l’impatience de sa maîtresse que de l’huile pimentée qui pouvait rester en lui, probablement peu habitué à cette générosité relative.

  • Quatre, maîtresse. Merci Maîtresse.

Les coups s’enchainaient. J’étais plus masochiste que soumis à la différence de ce que je crusse connaitre des autres mâles présents. Cette épreuve était mon épreuve. Je savais que j’avais honneur à leur démontrer, honneur et orgueil.

  • Cinq, maîtresse. Merci Maîtresse.

Si quelques larmes emplirent mes yeux, j’avais avalé ma salive et ma morve et m’exprimais aussi clairement qu’à l’estrade d’un amphithéâtre lorsque j’avais deviné la réponse.

  • Six, maîtresse. Merci Maîtresse.

Répéter ces phrases n’était pas de l’orgueil, mais de la fierté, me convainquis-je. Je ne les récitais pas ; je ne les criais pas, ni ne les pleurais. Je ne les implorais pas, ni ne les psalmodiais comme une incrémentation. Je ne les invectivais pas, ni ne les regrettais. Je n’usais d’aucun humour, d’aucun sarcasme telle que ma nature profonde aurait pu m’y inciter. Je les clamais comme une possession, je les réclamais comme un dû.

  • Sept, maîtresse. Merci Maîtresse.

J’entendis les autres dominatrices tester leur jouet dans l’air. Je reconnus le son grave du paddle et celui beaucoup plus aigu de la cravache qui sifflait.

  • Huit, maîtresse. Merci Maîtresse.

Les premiers coups commencèrent pour les autres. Si Nathan essayait dans un premier temps avec succès de m’imiter, la voix de Ben, après l’éclatement de ces couilles au paddle, ressemblant tant à la voix de sa maîtresse, celle d’un castrat, me fit presque rire. Le malheureux. Cela avait même corrompu le rythme de Ladyscar.

  • Neuf, maîtresse. Merci Maîtresse.

Le coup suivant rata même complètement. Le bruit reconnaissable du fouet frappant le bois du chevalet était tellement reconnaissable que je me refusai de le compter.

  • Je ne le compte pas, Madame, demandai-je confirmation.

  • Non, soumis. J’ai du mal à me concentrer au milieu de ces gorets, dit-elle en me frappant à nouveau, alors que Nathan avait la voix qui le trahissait également.

  • Dix, maîtresse. Merci Maîtresse.

  • C’est que nous frappons nos soumis plus fort, lança Lady Christine. Nous ne les câlinons pas.

  • Onze, maîtresse. Merci Maîtresse.

Devant la remarque, Ladyscar augmenta fort sensiblement la force.

  • Douze, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse, modifiai-je ma réponse, lui indiquant que je le supporterai.

Elle attendit un peu plus et garda cette même intensité. Le bruit recouvrait celui des autres coups et des autres soumis à mes oreilles.

  • Treize, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse, dis-je en me forçant à sourire.

J’avais appris en cours de français que le sourire était important au téléphone. L’expression de nos sentiments était perceptible par la voix. Il s’entendait. Je voulais que les deux autres maîtresses comprissent que j’avais du bonheur à recevoir cette douleur.

  • Quatorze, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse.

Ladyscar avait ralenti sa fréquence et je m’accordai maintenant deux respirations avant de répondre. Je ne voulais pas, si proche de la fin, échouer à paraître l’esclave idéal de ces dames.

  • Quinze, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse.

J’entendais les autres compteurs égrenant plus vite, nous rattrapant, nous dépassant. Ben choisissait juste de dire le nombre, presque par peur qu’elle n’oublie et poursuive au-delà.

  • Seize, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse.

Nathan pleurait presque ma phrase à chaque coup de cravache qu’il recevait sur le dos. Sa maîtresse était bien plus impitoyable que la mienne et malgré sa taille et sa faiblesse relative, elle y mettait toute sa force, à s’en démettre le bras.

  • Dix-sept, maîtresse. Merci Maîtresse, redescendis-je d’expression à ce dernier coup qui m’avait paru moins virulent.

Encore une note d’orgueil ou de rébellion, de fraicheur, si elle voulait. Elle s’est rendu compte que j’avais retiré le « beaucoup ». Elle s’arrêta un instant.

  • Toi, tu es vraiment masochiste, me chuchota ma maîtresse, sans que je ne reconnaisse dans son ton aucune réprimande. Elle s’élança à nouveau. Les cordes nouées frappèrent là où elles avaient déjà touché.

  • Dix-huit, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse.

  • Plus que deux, dit-elle, enchainant avec un coup bien vicieux, plus bas qui heurta aussi mes testicules.

  • Dix-neuf, maîtresse. Merci beaucoup Maîtresse, prononçais-je cette fois plus difficilement.

Elle mit toute sa force dans ce dernier coup, comme l’aboutissement de cette punition.

  • Vingt, maîtresse, extasiai-je. Merci d’être aussi bonne avec moi Maîtresse.

  • Vous pourriez attendre que je finisse, nous interrompit Lady Christine alors que Ladyscar se proposait à me détacher.

Son soumis n’en était qu’à vingt-cinq. Le message était clair. Ne soignez pas votre petit soumis tout de suite. Attendez bien que les coups donnés et la pâte agissent en le laissant patienter. C’était vrai que, maintenant que je ne ressentais plus de nouveaux coups, l’inconfortable position, la pâte qui continuait à me démanger et maintenant les fesses qui me brulaient s’associaient à poursuivre mes tourments. J’avais envie d’un autre artifice pour m’empêcher de rester attaché à penser à ces douleurs, mais je n’en trouvais pas tandis que Lady Christine avait fortement ralenti les derniers coups donnés à son soumis.

Je comptais les secondes dix, vingt entre chaque nombre. Tellement lent que je craignais que Nathan n’en perde le compte. Lady Christine aurait recommencé depuis le début. Alors que, si je calculai bien, en comptant qu’elle ralentisse encore, elle ne tiendrait pas dix minutes. Mais dix minutes c’est long quand on brûle de partout.

Je ne pouvais pas m’empêcher de me frotter à nouveau au chevalet en sachant qu’une seconde punition me pendait au nez. Non. Lady Christine était la plus sadique des trois.

Mmmmh ! C’est bon ! Merci msouffrir ! Tous les soirs j’attends ce moment avec impatience. Tel un soumis qui attend son coup. 46 Maître. Merci beaucoup Maître.
Merci à toi. L'écriture sans lecteur est comme un nuage, transitoire et intangible, alors qu'une fois lu il devient un rocher, inaltérable et éternel.
Quelle réponse poétique ^^ je serai curieux de savoir le nombre de lecteur (et lectrice?) qui attendent cette lecture rituelle chaque soir ^^ merci 46 fois en effet!!
Cest vrai c'est genial cette suite quotidienne, merci beaucoup. J'en suis à me dire que je serai tout triste quand ca sera fini... à moins que ca ne finisse jamais ...
Chris, Si cela peut te rassurer, je suis en train d'écrire le chapitre 62, il faut après que je les tape, les améliore, les corrige...Sinon je dois avoir des idées jusqu'au 120 au moins pour en faire un livre de poche.
Blackangel, j'ai environ 100 lecteurs de moyenne juste le premier jour (à l'édition du suivant), mais je ne sais pas si ce sont toujours les mêmes et certains peuvent venir plusieurs fois, 200 sous une semaine et une moyenne de 280 par épisode.
Le prochain chapitre est sur https://fessestivites.com/recit/197460
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