Premières expériences et engrenages : Chapitre 68 : Restaurant cinq étoiles

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il y a 1 an

Chapitre 68 : Restaurant cinq étoiles

Nous nous habillâmes et sortîmes. Une grande voiture, une Royce Rolls peut-être, nous attendait moteur allumé. Il s’agissait du valet italien au volant. Nous nous mîmes à cinq à l’arrière dans des sièges en cuir se faisant face. Ma Maîtresse et Diane me faisaient face alors que j’étais entourée de Marguerite et de Christine, cette dernière ne prenant pas beaucoup de place.

  • N’oublie pas que tu es une femme ce midi ! me rappela Ladyscar.

J’aurai bien répondu par sarcasme que je ne pouvais alors ni roter, ni péter, mais je ne voulais pas gâcher l’instant. A la place, je fis un sourire que j’espérais aguichant. Nous prîmes moins de quinze minutes pour arriver. La voiture s’arrêta en plein centre-ville, le temps que nous en descendîmes. Déjà le regard d’un passant, alors que je n’étais pas totalement sortie de la voiture, m’obligea à tirer sur ma robe en me déhanchant pour la faire descendre. Il était maintenant clair que je ne devrais pas m’asseoir sans qu’une table nappée ne couvre mes jambes.

  • Tu souriras à tous les hommes que nous croiserons, me dit Tata Marguerite en passant près de moi.

Le ton qu’elle avait utilisé et la tournure de la phrase ressemblait à un sermon. Je fis résonner ce dernier ordre dans ma tête. Était-ce l’un des commandements de la sissyfication ?

Le restaurant qu’elles avaient choisi m’était connu, non parce que j’y étais déjà allé, mais parce que c’était le plus cher de la ville, à ma connaissance. Nous fûmes reçus avec respect. Un homme s’occupa de mon manteau dévoilant une grande partie de mon corps ; un frisson me parcourut. Un autre s’occupa de nous guider à la table. Ils se ressemblaient tous avec leur costume noir, chemise blanche, nœud papillon. Il nous présenta un troisième qui sera notre serveur principal. Nous aurions également des serveurs secondaires ? Je voyais trois des maîtresses à l’aise dans cet environnement et seule la mienne gardait un sourire figé. Comme c’étaient des hommes, je leur souris, n’obtenant de réaction que du plus jeune, au service du vin.

Nous mangeâmes normalement. Lady Christine n’usa qu’une fois de sa télécommande, lorsque je me suis trompée de couvert. Je charmais le serveur dès qu’il venait remplir nos verres. D’abord simplement en lui souriant exagérément, puis en lui soufflant des mots plus crus ou à double sens que Lassie me soufflait. Je profitai de cette voix pas totalement muée pour rester dans une gamme et une fréquence féminine. Je lui parlai de sa façon de tenir la bouteille. Comme j’étais impressionnée qu’il puisse la tenir si droite, elle faisait bien trente centimètres, que c’était utile de savoir manier si bien ses mains et ses doigts. Tout ce liquide, je n’arriverai jamais à tout avaler en une fois.

Le troublant, à presque réussir causer un accident, un renversement précoce de son liquide blanc, car nous en étions au poisson ! Ce petit jeu, au plus grand bonheur de mesdames, m’amusait profondément et la rougeur de son visage, entre beaujolais et bordeaux, nous faisait rire ensemble, une fois que ce dernier s’éloignait.

Je sentais que leur but était soit de me fondre dans ce lieu, soit de me rendre mal à l’aise dans cette ambiance feutrée et bourgeoise. Elles ne savaient pas, et Ladyscar non plus, que ce milieu était aussi mien, du côté d’un de mes grands-pères. Si j’en avais assez peu l’usage, plongé dans ce biotope, le naturel me revenait. Maîtresse Diane, probablement la plus portée sur l’étiquette, le remarqua et finit par s’en étonner ouvertement.

  • Tu as l’air à l’aise ici. Tu es déjà venue ? me demanda-t-elle, alors que je posai les couverts sans les croiser dans mon assiette.

  • Non. Pas dans ce restaurant, mais une branche de ma famille vit dans l’aisance et je suis venu parfois dans des établissements de cette qualité.

  • Tu es vraiment plein de surprise. Ladyscar, vous nous aviez caché tout cela. Vous avez vraiment beaucoup de chance, insistait-elle. Un soumis qui sait se tenir à sa place.

J’avais beaucoup écouté pendant le repas, ne répondant que si l’on me questionnait, donnant mon avis que si on me le demandait. Je fis preuve de retenue, m’exprimai posément, ce qui n’était pas si facile pour l’impénitent bavard que j’étais, retenant parfois des répliques ou des sarcasmes dont j’étais mortifiée de garder pour moi. Je voulais être uniquement ce qu’elles attendaient de moi, correspondre exactement à l’image qu’elles se faisaient toutes de leur petite pute de soumise.

  • Nous allons faire une course après le repas, m’informa ma maîtresse, alors que nous prenions une dernière boisson digestive.

Au lieu de choisir un café noir, Lassie préféra tenter le thé au citron. Je la laissai agir, plus assurée que moi dans cette robe. Elle accepta même la cigarette que Tata Marguerite me tendit. Elle se sentait presque leur égale. Moi, j’avais plus de réserve. Était-ce une pause dans mes tourments ? Avais-je le droit à ceci, comme une récompense ?

Le jeune serveur vint me rappeler que je devais sortir pour fumer, profitant pour me glisser un papier révélant un numéro de portable. Je devais avouer que je trouvais qu’il y avait certains avantages à être une fille, l’un était de ne pas faire le premier pas.

Tata Marguerite paya l’addition, elle avait quatre chiffres. J’ai eu le temps de voir sur la carte le Mr qui débutait le nom. Avait-elle volé celle de son soumis, ou l’autorisait-il à l’utiliser ?

  • Tu es tendue comme si le ciel allait te tomber sur la tête ? me dit Maîtresse Diane alors que, le repas terminé, je m’inquiétais de ce qui m’attendait.

Trop de gentille attention m’avait rendu paranoïaque.

  • N’est-ce pas le cas ? répondis-je en souriant.

  • Pas dans les prochaines minutes en tout cas, me répondit Lady Christine, plus arrangeante et que le déjeuner avait mise de bonne humeur.

Le repas terminé, nous nous levâmes. Le serveur assigné au vin me regarda les yeux écarquillés. Ma robe était remontée et dévoilait mon service trois pièces, à peine recouvert par la culotte de dentelle rose. Je m’appliquai à la faire redescendre, mais c’était trop tard.

Son regard m’esquiva alors que nous sortions. Je ne pus m’empêcher de jouer une dernière fois avec ce malheureux et, passant à côté de lui, reprenant une voix plus grave, je lui dis :

  • Vous avez été adorable. J’espère que nous nous reverrons, ajoutai-je en secouant son numéro de téléphone devant lui.

Il bredouilla quelques mots inintelligibles avant de s’éloigner.

  • En fait, tu es aussi sadique que nous ! déclara Lady Christine qui avait tout suivi de mon manège.

  • Vous croyez maîtresse ? Je le trouvai juste mignon, ajoutai-je avec une moue que j’espérai sexy.

  • Elle va nous embobiner tous les hommes, s’inquiéta Maîtresse Diane.

  • Seriez-vous jalouse de moi ? les titillai-je. Savez vous que la jalousie, comme l’âge, ne nous rend pas service, ajoutai-je profitant de mes dix-huit années.

  • La petite garce, commenta sans méchanceté Tata Marguerite.

  • Il ne sera jamais un vrai soumis, déclama Lady Christine.

  • C’est probable, avoua Ladyscar. Il pourra être dominé, masochiste, serviteur, esclave, mais il gardera toujours en lui cette rébellion, ce sarcasme, cette arrogance, cette fraîcheur comme je l’appelle.

Tata Marguerite m’alluma ma cigarette avant la sienne, comme un honneur, une récompense.

  • Allons faire les courses, c’est l’heure de ton cadeau, m’informa-t-elle.
👩‍🦰👩‍🦰💖
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