Premières expériences et engrenages : Chapitre 94 : Confidence 2/3

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 93 : Confidence 1/3
il y a 1 an

Chapitre 94 : Confidence 2/3

  • Ce que je ne savais pas, c’est que la veille, alors que je cherchais mon arbre, j’avais été plutôt expressive. Je me suis mimée en situation en pensant qu’il n’y avait personne. Je vérifiai le diamètre des arbres, qu’il n’y avait pas de branches incommodantes, que le sol était égal pour ne pas me tordre la cheville, que j’étais bien à moitié caché de l’ensemble du chemin. Je m’accroupissais également, me mimant en train de récupérer la clé. Elle m’a repérée et a compris ce que je faisais.

  • Que faisait-elle dans les bois ?

  • Tu le lui demanderas. Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que le soir suivant, elle m’attendait et m’a vu dans la voiture. Elle est alors partie se garer plus loin et elle est revenue à pied. Je n’étais plus là. Il lui a fallu une heure pour me retrouver dans la forêt. Elle m’expliqua qu’elle progressait lentement car elle voulait me surprendre uniquement une fois que j’étais attachée.

  • Elle a été patiente. Comment avez-vous réagi ?

  • J’avais oublié de me bâillonner. J’ai voulu lui faire croire que c’était mon ami qui m’avait attachée, qu’il n’était pas très loin, et qu’elle ferait mieux de partir, avant qu’il ne lui arrive la même chose. Elle m’a laissé raconter mon histoire. Elle a utilisé son manteau pour attraper la boîte à clef au milieu des orties, avant de la reposer au même endroit. Ce que je ne savais pas c’est que si on ne pouvait pas enlever du temps, une fois la programmation enclenchée, on pouvait en rajouter.

  • Comment cela ?

  • Un peu comme une minuterie de four ou tu n’aurai qu’un bouton plus et le moins ne fonctionnerait pas. Il devait rester quatre heures. Mais sans que je le sache elle avait ajouté du temps.

  • Jusqu’à combien la minuterie pouvait-elle aller ?

  • Un mois.

  • Un mois ! Mais à quoi cela peut-il servir de se menotter un mois.

  • Ce n’est pas forcément pour des clefs de menottes. Cela peut servir pour de petites clefs roses. Tu sais celles qu’on utilise pour un cadenas de cage de chasteté, me menaça-t-elle.

  • Comment s’est passé la suite ? demandai-je, sans préciser le reste de la nuit car elle n’avait toujours pas dit le temps qu’elle y avait passé.

  • Nous avons discuté. En fait j’ai beaucoup parlé. Elle m’a posé des tonnes de questions et je lui ai raconté toute ma vie. Elle a aussi pris beaucoup de photo durant cette nuit. J’avais craint que les flashs, les lumières ne finissent pas être vus et n’attirent du monde. Elle a aussi pris les numéros de téléphone de mes amis et de ma famille sur mon téléphone.

Cela me rappelait nos premières rencontres d’abord par écran interposé, puis sa venue chez moi.

  • Je voulais lui cacher certaines choses mais elle avait arraché une branche de ronce et me frappait avec à chaque fois que je ne voulais pas dire la vérité. Parfois, quand elle me repérait à mentir, la punition était encore plus douloureuse. Elle visait l’intérieur de mes cuisses. Je gardai les traces plus d’une semaine.

Je repensai à sa promesse avant ce weekend : pas de stigmates définitifs ! Cela lui laissait une large gamme de punition que je lui avais accordée.

  • La nuit fut très longue, continua-t-elle. Les plugs fonctionnaient toujours et je n’osai lui demander de les arrêter car il restait une vitesse supérieure que je ne voulais pas qu’elle découvre. En fait j’eus encore un orgasme après qu’elle s’amusa à me tirer un peu sur les pinces et surtout à me branler le clitoris. Mais le reste du temps, sa présence, le fait que nous discutions comme deux amies me coupaient dans mon excitation. Elle me donnait beaucoup d’eau. Elle ne voulait pas que je me dessèche à trop parler.

  • Pour que tu te pisses dessus !

  • Oui. Exactement ce qu’elle voulait. Tu commences à la connaître. A chaque fois que l’envie venait, je lui demandai de me détacher, de briser la boite de verre avec une pierre, à la place elle m’enfonçait le plug de ma chatte un peu plus profond. Ne me pisse pas dessus, me disait-elle, alors qu’elle n’attendait que cela pour me punir un peu plus.

  • Elle est restée jusqu’au matin ?

  • Non. Elle est partie une première fois, pour revenir moins d’une heure après. Elle m’avait préparée une nouvelle surprise que je n’ai découvert que bien plus tard. A la fin, elle a ajusté mes plugs à la puissance trois, la puissance max. Elle m’a attaché un gilet orange fluorescent, qu’elle noua très fermement autour de ma taille formant comme une petite jupe. Pour qu’on te trouve, me dit-elle en partant cette fois définitivement, juste avant l’aube.

  • La boîte était ouverte ?

  • Non. Je voulus me détacher dès qu’elle fut partie et un peu éloignée. Je me suis accroupie difficilement. Le plug au niveau trois me donna même un orgasme juste pour me baisser mais elle était encore fermée. Je ne savais pas encore qu’elle avait prolongé la minuterie. Comment était-ce possible ? Je ne comprenais pas. Je supposais différentes hypothèses. De plus, le minuteur n’étant pas éclairé, il faisait encore trop sombre pour lire l’affichage. C’est là que me suis pissée dessus. Cela peut te paraître étrange, mais j’avais eu, à cet instant, une certaine fierté à avoir tenu jusqu’après son départ.

Si elle avait connaissance de cette nuit, de ma nuit et de mon dépucelage raté ! Je la comprenais parfaitement.

  • En revanche, j’attendais avec impatience que la clarté me permette de voir combien de temps, elle m’avait laissé attacher. J’essayais d’estimer à partir de quelle valeur, de quelle durée, je choisirais d’appeler du monde, et la durée que je supporterais encore. Surtout que juste avant l’aube, l’un des plugs, celui de devant, vint à s’arrêter. Je n’avais pas compté le nombre d’orgasme que j’ai eu cette nuit mais c’était probablement plus d’une dizaine. Là je savais que c’était terminé.

  • A l’aube alors ! Combien avait-elle mis de temps ? demandai-je, inquiet de connaître le niveau de sadisme de ma maîtresse.

  • L’aube est un moment un peu particulier. Il n’arrive pas d’un trait. Je me suis rendu compte qu’il faisait jour que tardivement. En fait ce fut le bruit que fit y une voiture s’arrêtant sur le parking qui m’alerta. Les joggers viendraient les premiers, puis les marcheurs et, comme nous étions dimanche, les familles, et vers midi le coin serait rempli de pique-niqueurs. Je repensais à ce gilet orange criard qu’elle avait fixé autour de moi. Me frottant sur le tronc j’essayai de le descendre en dessous de mes fesses. Mais comme tu peux le remarquer, dit-elle en jouant des mains sur son corps, j’ai la taille plus fine que la croupe.

Je me mordis de nouveau les lèvres et ma verge, qui n’avait pas dégonflée totalement, se remit au garde-à-vous.

  • Je fis alors la seule chose possible, et que Ladyscar avait prévu.
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