(suite)

La Maitresse revint au moment ou il achevait ces préparatifs La cravache en main, elle nous examinait comme si elle voulait nous passer en revue De ses doigts gantés de soie noire, elle frappait sur un sexe mou -Tu ne bandes pas ? Ca ne te plaît pas ? -Si, si …Maitresse J’étais fier de bander .Mon sexe était tendu, tout raide . Quelle sorte de récompense était il en droit d’attendre ? Je me sentis encore plus fier quand elle s’arrêta devant moi Sans ménagement, elle pressait ma verge : -Tu as une belle queue .Une belle queue de chien soumis. Il n’y avait aucune douceur dans ces gestes, pourtant j’étais heureux de sentir ces doigts serrés sur mon sexe En même temps, j’avais peur. Dans l’état d’excitation ou je me trouvais, je craignais de ne pouvoir me retenir si elle continuait ainsi Comme elle l’avait fait à d’autres, elle griffa mes couilles et ma verge, ce qui calma instantanément mes ardeurs Avec une lenteur calculée, elle faisait remonter ses ongles le long de mon ventre, jusqu’à ma poitrine Je tressaillais, quand elle irrita mes tétons enflés Elle s’amusait à me voir bouger sous la morsure de ses griffes Je râlais sourdement, sans toutefois lui demander d’arrêter : cela aurait signifié mon élimination immédiate Elle me quitta pour s’occuper d’un autre soumis Nous n’étions pas encore au bout de nos peines Maitresse nous fixa aux seins une pince à linge en bois, pendant qu’Antoine nouait un cordon autour de nos couilles, au bout duquel il accrocha des poids, je sentais que ceux-ci distendaient mon scrotum et me faisaient plus mal que le cadenas Ce fut pire quand Maitresse agita les pinces avec sa cravache J’avais l’impression que tout mon corps était traversé par de longs traits brulants Comme d’autres avant moi, je faillis demander grâce Je réussis à me maitriser, car je voulais aller jusqu’au bout d’un stage qui avait pris dés le départ des orientations inattendues En acceptant cette souffrance, j’apprenais à me connaître, c'est-à-dire à mesurer la portée des puissances inconscientes qui agissaient à mon insu Maitresse nous posa un bandeau noir sur les yeux

• Toutes ces queues qui se dressent, bien dures, m’excitent . Je m’en vais…faire l’amour avec Antoine
• Pendant ce temps, je ne veux pas vous entendre
• Vous ne bougez pas, vous gardez vos godes dans le cul La situation me semblai irréelle . Vingt hommes étaient réunis dans une position de soumission absolue. Chacun d’eux aurait voulu jouir avec elle (pour ma part, je rêvais seulement qu’elle me masturbe) Après nous avoir tour à tour humiliés, fait souffrir, excités ; elle nous abandonnait pour aller jouir avec l’homme chargé de nous punir à chaque faute ou manquement Au lieu de partir en direction du manoir, comme je m’y attendais, ils restèrent dans la pièce en nous ignorant, comme s’ils étaient seuls -Déshabille –moi .Lèche –moi les seins, murmura –t'elle à son amant Ma douleur physique se doublait à présent d’un sévice morale

(a suivre)