L’amour autrement 3

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Ce récit est la suite de : L’amour autrement 2
il y a 9 ans

L’amour autrement 3 Par Ecrivaillon

Comme mue par une force tranquille, Laura sûre d’elle libère mes poignets puis ouvre ma ceinture dont elle ceint immédiatement sa taille sans baisser les yeux un seul instant. Je ne sais que faire de mes bras libres face à la noblesse émanant de cette beauté de la nature, dont la puissance intérieure surpasse de très loin tout ce que j’ai pu imaginer jusqu’à présent.

Des yeux elle me fait signe d’entraver le poignet libre qu’elle ne peut bloquer seule, son pouvoir érotique sur moi est titanesque. Ceci fait, je suis torturé, entre l’envie de jouir de son corps là, sauvagement et toute de suite comme pour compenser ou assoir ma masculinité et l’envie de la dominer à son propre jeu.

Mon premier réflexe est de retirer les pinces de mes seins, je vais bien trop vite, le sang affluant d’un seul coup génère une douleur violente à mes petits tétons et m’arrache une grimace qui l’amuse.

Quelque chose de pervers anime soudain mon bas ventre, une pulsion puissance plus forte que ma volonté me pousse à l’étreindre comme un fou, à palper les globes charnus de son adorable fessier, à mordre son cou avant de le baiser tendrement. A aucun instant elle ne tente de fuir, d’échapper à mon désir charnel.

Soudain pris d’un impérieux besoin de l’embrasser, ma main tire ses cheveux, bascule sa tête vers l’arrière, nos yeux se croisent, un duel silencieux s’installe aussitôt. Laura se fait provocante, les traits de son visage sont tendus, ses paupières mi-closes, elle semble me dire, « je suis peut-être nue et entravée, mais c’est moi qui mène le jeu ».

J’affiche aussitôt mon sourire le plus carnassier sans lâcher ses cheveux toujours fermement tirés vers l’arrière. Refusant de se plier à mon autorité elle rue et tente de me donner des coups de pieds. Pour lui faire peur à mon tour et la faire capituler, je lui ordonne de s’agenouiller d’une voix presque hurlée accompagnée d’un petit coup de poing dans son ventre à la peau de velours. Pliée en deux plus de surprise que de douleur, Laura fléchie aussitôt et abdique ne sachant si je joue ou si je suis fou furieux.

Pour ne pas dévoiler mon émotion, je préfère le silence à la parole. De la main tendue et d’un claquement de doigts je lui fais comprendre qu’elle ne doit pas bouger et rester à genoux. D’un pas décidé je récupère les pinces et son fouet que je fais siffler et claquer sur le sable pour lui faire un peu peur à mon tour. A jouer avec ce truc dont je n’ai pas l’habitude, je finis par en prendre un retour de lanière de cuir sur la main, Laura le voit et pouffe de rire.

  • Amuse-toi de ma maladresse, dans un moment je te ferai une démonstration de mon adresse à la cravache que j’apprécie beaucoup plus pour sa précision et les jolies marques parallèles que l’on peut dessiner sur la peau des filles irrespectueuses.

Cette remarque, lancée d’une voix colérique, non pas après elle mais après moi, génère le plissement de ses paupières et une inquiétude certaine dont je me repais. Il est vrai que si elle lit mes textes, il y a des fois où….. je me laisse un peu aller. Assis sur le sulky, je lui demande de se rapprocher en agitant les pinces à seins munies de grelots.

  • Penche-toi !

Avec un sourire le plus cynique possible, je saisis les rênes que je fais passer entre ses jambes avant de lui demander de se tourner. Laura ne semble pas comprendre mes intentions et m’adresse un regard interrogatif qui reste évidement sans réponse. Pour l’obliger à me dévoiler sa plus secrète intimité, je tire sur les lanières de cuir ce qui la contraint à se pencher vers l’avant et à me présenter son postérieur. La vision de sa féminité glabre et des rondeurs jumelles serrées dévoilant à peine par l’étroit pertuis son fourreau culier est exquise.

Irrémédiablement ma main en caresse les courbes, mes doigts s’insinuent entre ses jambes tendues qu’elle écarte aussitôt pour leur faciliter le passage. Si elle savait…

Mon visage se rapproche, de la pointe du nez je dessine des lignes imaginaires sur le magnifique joufflu qui m’est offert avant de laisser mes lèvres le déguster. Un parfum envoûtant, savamment épicé, indescriptiblement enchanteur émane de la diablesse de rêve. Mes doigts complices, prodiguent de petits effleurements aux nymphes chaudes et humides, gonflées par le désir, avant d’aller chagriner l’ergot sensible de quelques passages volontairement furtifs.

La tête penchée en avant, avec ses magnifiques cheveux tombant en cascade jusqu’au sable, Laura me regarde entre le V formé par ses jambes s’attendant sûrement que je cède à la tentation de lui sauter dessus comme un rustre, mais c’est bien mal me connaître. Pour éviter qu’elle ne se redresse ou ne cabre, je pose mon pied sur les rênes et me mets à fouiller son sexe pour en étirer les lèvres. Face à son visage, je fais balancer une des pinces à seins, d’un air de dire, « c’est pour qui ça » puis, d’un geste rapide et précis la pose sur la nymphe étirée. Ses yeux semblent me crier « enfoiré » ou d’autres mots peu flatteurs à mon endroit.

La jumelle à grelot pince à son tour l’autre côté des chairs tendres de son intimité, Laura s’agite de la tête, tire sur les rênes que je saisis aussitôt avant qu’elles ne m’échappent. Elle se redresse un peu, les jambes écartées, reins tendus, ainsi cambrée le supplice de la tentation n’est rien à côté de ce que je ressens.

  • Prend les brancards du sulky, on va faire une petite balade.

Laura fléchit aussitôt les genoux pour saisir les brancards du sulky, je profite de l’instant pour récupérer les rênes, je sais immédiatement à son regard provocant et fier, que la partie n’est pas gagn….. La vache ! C’est vrai qu’elle botte.

  • Non mais, je ne rêve pas. Tu cherches des coups ?

En guise de réponse elle avance comme une brute, le siège du sulky heurte violemment mes mollets. Ah c’est des coups qu’elle cherche, et bien on va la jouer autrement. D’une poigne ferme, je tire sur ses cheveux, elle pousse un cri de surprise, mais je maintiens la traction pour forcer sa tête le plus possible en arrière. J’enfile les rênes dans la ceinture puis fais un solide nœud au milieu de sa magnifique chevelure. La nuque à demi-cassée, Laura me regarde quitter le sulky sans comprendre ma réaction.

Avant qu’une autre mauvaise idée lui passe par la tête, je saisis ses adorables petits tétons entre mes pouces et mes index, puis entreprend de les tordre en les pinçant fermement. Par précaution, je me place de profil pour protéger mes bijoux de famille et continue de tyranniser la pointe de ses seins sous mes doigts. La rebelle gémit, rue, s’étire elle-même la poitrine mais je ne relâche pas la pression digitale et lui ordonne de s’agenouiller en la tirant vers le sol sablonneux. L’affrontement dure une minute, Laura me donne des coups de pieds, se tord de douleur sur ses jambes mais refuse d’abdiquer, j’ai mal pour elle, mais je ne cèderai pas.

La douleur est son maître, elle plie et s’agenouille devant moi, si ses yeux étaient des mitraillettes, elle me criblerait de balles, non pas pour la douleur, mais pour l’avoir à mon tour contrainte à capituler dans son propre jeu. Je le sens, c’est palpable. Mon dieu que cette fille est fière, mon dieu que cette fille est belle.

  • J’en ai maté de plus dure que toi, tu ne sais pas ce qu’il t’attend si tu recommences !

J’ai posé mes mots d’une voix ferme, sans une once de colère, ma main caresse délicatement son visage, mon index tendu glisse délicatement sur son petit nez et s’y arrête.

  • Tu sais que tu me plais toi ! Si tu es gentille, peut-être que toi et moi….

Je m’amuse à reprendre ses mots, elle le sait, râle, grogne et bouge la tête mais il n’y a plus de hargne dans ses yeux, comme à son habitude elle provoque, mais j’ai maintenant la certitude qu’elle se complait pleinement dans ce jeu de rapport de force et de pouvoir érotique.

La main enroulée derrière sa nuque, je l’aide à se relever. De par sa position tête tirée en arrière, ses seins généreux d’une incroyable tenue sont exposés dans toute leur splendeur, sans défense face à ma gourmandise. Mes intentions cette fois sont câlines, ma bouche happe une des fraises des bois tourmentées pour la suçoter tendrement pendant que mes pinces digitales deviennent les messagers de la tendresse que j’éprouve pour elle.

La sentir frémir de plaisir me comble, mes doigts glissent sur son ventre plat pour atteindre le triangle des délices où ils jouent à tergiverser autour des zones sensibles, en les frôlant seulement, comme par inadvertance. Après quelques instants de turpitudes éhontées parce que seulement provocatrices, il est temps de lui redonner une position plus confortable. J’abandonne son devant pour reprendre ma place de conducteur en enjambant le brancard du sulky que je soulève pour qu’elle s’en saisisse de ses petites mains aux doigts fins.

Libérer les rênes n’est pas chose aisée, les beaux cheveux que je ne souhaite rompre sont pris et emmêlés. Il me faut batailler un long moment afin de poursuivre l’aventure pony-girl sans endommager son admirable crinière. Lorsque je prends place sur le siège du sulky en savourant la magie de l’instant. Ne maîtrisant pas le langage pony-play, je me contente d’agiter les rênes reliées à son mord que je ne peux qu’imaginer.

L’attelage se met en route, seul le bruit des roues dans le sable trouble le silence. Je ne sais si c’est moi réellement qui dirige ou la pony-girl de mes rêves, mais le moment et la vision sont un nectar. Dire que je me délecte de chaque seconde vécue est un euphémisme.

Laura se déplace avec classe. Fière, tête haute en levant bien les jambes mon dieu qu’elle est belle dans ce rôle. Elle prend l’initiative de se mettre à courir, je ne la freine point, mais j’ai peur qu’elle tombe et se blesse. Une des pinces à sein se décroche de ses nymphes, l’autre résiste et tinte en permanence. Nous faisons quelques tours, je tire sur les rênes pour la ralentir et décrire un parcours imaginaire. L’aguicheuse s’amuse à résister, le fouet claque sans violence sur sa peau à chaque opposition, elle semble s’amuser comme une jument qui goûte au pré suite à une longue période à l’écurie.

Le pony-play est agréable certes, mais je suis au comble de l’excitation. Je tire sur les rênes, l’attelage s’arrête, descends lentement du sulky, le silence est troublant. Laura s’incline vers l’avant et agite sa croupe, le message est fort clair. Mon premier réflexe est de vouloir délivrer ses poignets, elle se soustrait à sa libération, poursuivre le jeu jusqu’à sa conclusion est son objectif. Du bout des doigts, je caresse son dos, le galbe de ses hanches surligné par la ceinture est ravissement pour les yeux.

Nos corps se rapprochent encore, de la main je dirige ma verge, elle suit le chemin du sillon fessier pour s’insinuer au confluant de ses cuisses, frôlant à son passage la fleur émotive au centre des pétales épanouis. Laura se cambre à s’en briser les reins, lorsque dans se corps à corps préliminaire mes mains prennent possession de sa poitrine. Ses tétons dardent fièrement sous mes doigts aguicheurs, elle penche la tête en arrière, ses cheveux s’étalent sur son dos comme la queue d’un paon qui fait le beau. Mamamia….

L’exquise bête agitée de tendres ondulations n’a toujours pas lâché les brancards, au contraire, elle semble s’y agripper tellement ses doigts sont contractés, la tension des muscle se dessinent sur ses poignets. Par de petits coups de rein, je tracasse la vallée des plaisirs par de simples coulissements. D’un gémissement râleur et d’une agitation de sa merveilleuse croupe, Laura exprime son désir de chevauchement, de conclusion virile. Pour la tourmenter encore malgré mon désir de conclusion sauvage, je poursuis les glissements intimes pendant que mes ongles griffent délicatement son dos, l’extérieur puis l’intérieur de ses cuisses fuselées.

Au zénith de l’excitation, Laura pousse de petits couinements en se tordant sur ses jambes agitant plus encore sa croupe sur mon barreau de chair impétueux. N’y tenant plus, je le guide dans les nymphes sensuelles gorgée d’émotion, la porte de son jardin secret s’ouvre sans résistance pour me laisser pénétrer dans l’écrin de velours doux et chaud, prêt à le recevoir.

Savourant comme moi le ravissement de l’instant, Laura s’incline encore vers l’avant et se met sur la pointe des pieds pour s’offrir plus encore à ma verge. Nous restons ainsi quelques secondes, pour apprécier les exquises douceurs du moment. J’entreprends un léger va-et-vient, nos sexes à l’unisson semblent s’accorder pour le chant de l’amour avant la chevauchée finale.

Laura se cabre, je me retrouve dehors, incident vite réparé me permet de poursuivre le délicieux ouvrage, mais à peine suis-je en place, qu’elle rut à nouveau si fortement, que mes mains agrippées à ses hanches n’ont rien pu faire pour éviter une deuxième mise à la porte. A la troisième fois je sais qu’elle le fait volontairement, cherchant par là même une réaction plus virile, plus sauvage.

Prise par la bride, la pouliche rebelle est conduite à la porte de la carrière, les rênes sont liées très court au poteau, je récupère la cravache et lui fait lâcher les brancards du sulky. D’une poigne ferme et la cravache entre les dents, je l’attire à moi par la ceinture, guide ma verge dans sa croupe que je force sauvagement. Laura pousse un petit cri, je me mets aussitôt à la chevaucher sans trop de ménagement en cravachant légèrement ses cuisses.

La tête tirée en avant et les reins agrippés par ma main, Laura ne peut que subir mes assauts, chaque ruade est sanctionnée d’un coup de cravache plus sévère. Ses petites mains serrées et ses gémissements continus usent ma résistance. Ne pas jouir trop vite pour nous donner un maximum de plaisir est mon objectif, mais mon dieu que c’est difficile.

Elle ne cesse d’exalter des gémissements de bonheur, mon excitation devient démesurée, une marée de plaisir accompagné d’un long cri, inonde soudain sa caverne intime. Je m’arrête un instant pour savourer avec elle les contractions de son bonheur puis reprend en une chevauchée sauvage n’aillant maintenant pour objectif que ma jouissance. Les râles de Laura se muent en de longues plaintes presque animales et me propulsent derechef au paradis.

Tout deux immobiles, nous savourons le calice de la volupté, de cet instant magique où les corps s’accordent un moment de repos complice.

Rapidement libérée de ses entraves jetées à même le sol, nous nous enlaçons, des larmes silencieuses coulent sur les joues de Laura qui me couvre de baisers alternés de « je t’aime ».

(**** !****)

La suite ne se raconte pas.

Ecrivaillon

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