Extrait du journal de Jennifer Selfbondage

Catégories : Selfbondage auto bondage
il y a 9 ans
Les confidences entre femmes sont parfois très coquines

Je connaissais Lorène depuis plus d'un an, mais nous ne sommes vraiment devenues des amies proches qu'après mon divorce. J'étais à la fois soulagée d'en avoir fini, et incertaine quant au choix de ce que pourrait être désormais ma vie. Mon travail à l'imprimerie était intéressant et bien payé - au point que j'avais craint un moment d'être obligée de verser une pension alimentaire à mon ex !

Lorène travaillait donc comme maquettiste mais sa fonction la plus utile dans l'entreprise consistait à résoudre les problèmes informatiques. C'est une bidouilleuse hors pair, tout le monde le savait et ne se gênait pas pour faire appel à ses talents annexes au moindre problème.

Nous déjeunions parfois ensemble, mais vers cette époque, cela devint une habitude. Je dois dire que durant mon divorce j'avais tendance à éviter autant mes collègues masculins dont la compassion cachait des intentions mal définies, que la plupart des autres filles de la boîte, coquettes, écervelées et bien trop désireuses de faire des gorges chaudes de mes problèmes conjugaux.

Un peu garçonne avec des cheveux courts et ses tenues sport, Lorène était discrète et accordait une attention réservée à mes épanchements occasionnels. Sa curiosité pour toutes sortes de choses et son intelligence faisait d'elle une compagnie extrêmement agréable. J'avais trente et un ans, sept années de plus qu'elle : assez pour maintenir une distance entre nous sans empêcher une réelle connivence.

Un soir, je l'invitai à dîner dans un grand restaurant et, après un repas aussi succulent qu'arrosé, je lui déclarai à quel point j'avais apprécié le soutien moral qu'elle m'avait porté.

  • N'en parlons pas ... Tu aurais fait pareil pour moi.

. Peut être, mais je tenais quand même à te remercier... Si je peux te rendre service d'une manière ou d'une autre, n'hésite pas à me le demander.

Même si une telle déclaration paraissait formelle, j'étais sincère mais je fus surprise par la rapidité de sa réponse.

. Justement, Jennifer....

Le repas, l'alcool lui avaient rosi les joues et sa respiration devint un peu haletante.

. J'ai besoin de quelqu'un qui me serve de garde fou... Ou de garde folle, reprit elle en riant un peu fort.

Je dus avoir l'air perplexe, car elle me regarda avec amusement.

. Que veux tu dire ?

Alors elle se jeta à l'eau. Après m'avoir fait jurer de n'en parler à personne, elle me raconta son étonnante vie secrète. Comment elle s'attachait elle même et s'imposait des épreuves bizarres qui lui procuraient beaucoup de plaisir.

Pour moi, jusqu'à cet instant, j'avais toujours associé les liens et les parures de cuir ou de latex à des déguisements de carnaval que sel quelques malades pouvaient considérer comme des accessoires fonctionnels. Et jusqu'à ce soir là, j'aurai cité Lorène parmi les deux ou trois personnes les plus équilibrées que je connaissais.

Ses confidences me remplirent d'abord de confusion, entre l'ironie et l'horreur. Au fur et à mesure qu'elle m'expliquait ses pratiques, ce fut sa détermination qui m'impressionna le plus.

Elle n'en parlait pas comme d'une passion dont elle aurait été victime, mais plutôt comme d'un sport dans lequel elle avait à c?ur d'exceller.

  • Je suis très prudente et je m'abstiens de m'imposer certaines contraintes parce qu'il faudrait que je prévienne quelqu'un pour le cas où il y aurait un problème...

Je lui réitérai mes promesses de discrétion. Je comprenais qu'elle se sente rassurée de me faire partager son secret mais, malgré la réelle fascination que j'éprouvais , j'étais réticente à lui rendre le service qu'elle attendait de moi : je ne voulais absolument pas la faire souffrir.

  • La souffrance fait partie du plaisir, tu sais ... Et puis, je n'appelle pas ça de la souffrance. Je n'ai aucune envie de me déboîter un membre, de me déchirer un tendon ni même de me claquer un muscle.

Je n'avais pas beaucoup bu mais, à la fin du repas, j'étais emportée par une douce euphorie. Le ton pris brusquement par la conversation me donna l'impression de dessaouler.

  • Je ne veux pas faire de mal à quiconque, affirmai je d'un ton presque cassant. J'ai horreur de l'agressivité et ces histoires de domination et de fouet me répugnent...

Un silence pesant s'installa entre nous. Lorène baissa les yeux d'un air triste et je crus que cet instant marquerait le terme de notre amitié.

  • Je crois que je me suis mal expliqué, murmura t'elle enfin. Je n'ai jamais parlé de fouet ni de domination...Mais tant pis ça ne fait rien...Pardonne moi de t'avoir ennuyée avec cela.

Je lui souris en lui saisissant la main.

  • Non, attends...Je crois qu'il y a un malentendu....

Je proposai d'abord que nous quittions le restaurant. Je ne m'y sentais pas à l'aise pour discuter de choses si intimes, et je me dis que quelques pas dans la rue nous feraient le plus grand bien à l'un comme à l'autre.

Tandis que nous marchions dans les rues, je commençai par lui redire que je me sentais confuse de mon mouvement d'humeur. Avec un soupir de soulagement, Lorène me rassura en m'expliquant que son intérêt pour le ligotage n'avait rien à voir avec la flagellation ni aucune forme de méchanceté.

C'est un art du Japon, tu sais....Comme celui de faire des bouquets....Quand je suis attachée, je me sens apaisée, protégée....Bien sur j'y trouve souvent de la jouissance mais ce n'est pas seulement sexuel...

Elle me raconta alors comment une amie de lycée lui avait proposé un jour de poser pour des photos de "bondage" moyennant un rémunération substantielle;

  • Ca n'avait rien de porno .... Enfin il n'y avait pas de mecs....Il s'agissait seulement de ligotages aussi variés que possible, avec des cordes, des sangles et quelques accessoires plus pittoresques. Des uniformes aussi, des parures de cuir...La fille qui s'occupait de ça avait un talent incroyable pour trouver des décors rigolos comme une usine désaffectée ou un entrepôt plein de vieilles carlingues d'avions...Il y avait des petits scénarios ridicules, des histoires d'espionnes ou de kidnapping et, bien sûr, des photos plus déshabillées ou des scènes de masturbation, mais ça ne me dérangeait pas...

Lorène marqua un temps d'arrêt comme nous croisions un groupe de promeneurs, mais je crois qu'elle désirait surtout savoir si ses nouvelles révélations ne me choquaient pas.

En vérité, sur ce point précis, je n'avais absolument aucune opinion. Jusqu'à ce soir ma vie sexuelle avait été banale. Avant mon mariage, outre quelques étreintes d'un soir, j'avais eu des relations avec trois partenaires différents, dont la plus longue avait duré moins d'un trimestre. Puis il y avait eu Norbert, mon ex, quelques mois de passion puis notre emménagement et les contraintes professionnelles : au bout de cinq ans, à quelques semaines d'intervalle, à l'insu l'un de l'autre, nous avons commencé à avoir des liaisons extraconjugales. Quand j'y repense, maintenant, je suis frappée par la ressemblance entre mes amants et Norbert ; par l'âge ou par le physique, de genres différents, mais tous conformistes, peu imaginatifs et tout aussi indifférents pour leur partenaire, comme je l'étais moi même sans doute ....

Que Lorène ait posé pour des photos pornos me surprenait, mais je la connaissais suffisamment pour apprécier ses qualités, et je ne me sentais pas le droit de juger ce qui n'avait été, à l'évidence, qu'une anecdote de son passé.

Tout de suite je me suis rendue compte que ça m'excitait d'être attachée...

Mais je ne suis vraiment pas homo ! je n'éprouvais aucune gêne a être manipulée par d'autres filles ou à les manipuler à mon tour, tant qu'il s'agissait de jouer la comédie. Pourtant je décrochais dès que ça dépassait quelques petits attouchements. Après une dizaine de séances, j'ai compris que je ne pouvais pas continuer.... Ensuite je me suis plongée dans mes études, et les quelques mecs auxquels j'en ai parlé ne savaient pas faire la distinction entre le plaisir du ligotage et le sadisme pur et simple ....alors j'ai cessé de chercher et, comme j'avais toujours envie d'être immobilisée, j'ai trouvé d'autres solutions pour me satisfaire...

. Au début je me disais que c'était sans doute un peu triste, de faire ça toute seule, mais je me suis vite aperçu que c'était une discipline fascinante, une façon tout à fait particulière d'apprendre à se contrôler...

A ce point de notre discussion, j'ai soudain compris ce qu'avait voulu dire Lorène au restaurant, en parlant de sport, et toute réticence m'a quittée.

  • C'est d'accord ! Je veux bien te servir de garde folle, lui dis je en riant. Seulement il faudra me préciser ce que tu attends de moi ...

Elle bondit de joie.

  • Oh tu sais, le plus important est que tu sois au courant ... je te donnerais un double des clés de chez moi et, quand je me programmerai une séance un peu risquée, je t'indiquerai l'heure limite. Si je ne t'appelle pas avant, alors tu devras venir me délivrer... Ce n'est qu'une mesure de sécurité et l'objectif, en fait, est que tu n'aies pas besoin de te déranger....

  • C'est tout ?

Lorène parut surprise par ma réaction. Après les réticences que j'avais d'abord manifestées, elle ne s'attendait pas à ce revirement.

  • Oui, je ...

Elle n'avait pas imaginé que je puisse vouloir prendre une part active à ses jeux solitaires, en tout cas pas à ce stade de nos relations. Plus tard, elle prétendit que, ce soir là, elle n'avait pas voulu me choquer davantage en me demandant de l'attacher, mais je crois plutôt qu'il y avait beaucoup de pudeur dans cette réserve.

. Nous ferons comme tu voudras, lui dis je doucement, mais si tu veux bien m'en apprendre un peu plus, je pourrai peut être t'aider d'une manière plus concrète ... Devenir ton entraîneuse en quelque sorte...

Le rire de Lorène résonna un peu fort dans la rue déserte.

. Oui...enfin tu sais ... je suis généralement nue, ou presque.... Il m'arrive de jouir très fort et ...

. Je n'en perdrai pas la vue...

Elle chercha mon regard et sa voix devint balbutiante.

. J'ai une certaine particularité dont les filles qui posaient avec moi se sont souvent moquées....

. Oui ?.... Eh bien ?...

. Quand je mouille, je ne sais pas à quoi ça tient, mais j'ai une odeur plus forte que la plupart des filles... C'est un peu gênant...

Je haussai les épaules en riant.

. Même si c'est aussi grave que tu sembles le penser, je t'assure que je saurai m'en accommoder. Tu me trouves peut être un peu guindée, mais je ne sors quand même pas d'une bulle !... Et puis tu t'en fais sans doute une montagne pour rien....

Le lendemain à l'imprimerie, il y avait beaucoup de travail, mais Lorène me prit à part et, après s'être assurée que j'étais dans la même disposition d'esprit que la veille, elle me tendit une grande enveloppe.

. Je prends des notes dans un cahier... Il y a des tas de détails techniques qui ne t'intéresseront sans doute pas beaucoup, mais il y a aussi des réflexions, des souvenirs... Ca te donnera une idée plus précise.

Je me sentis flattée de sa confiance et, dès que j'arrivai chez moi, je lus avec avidité.

Certaines pages étaient couvertes de tableaux ou de formules chiffrées qui n'avaient aucune signification pour moi. D'autres ressemblaient aux pages éparses d'un journal intime. Mais au moins la moitié du cahier contenait des listes plus surprenantes les unes que les autres : vêtements, chaussures, définitions de maquillages, accessoires divers, descriptions succinctes des mouvements successifs à accomplir pour s'attacher ou se détacher...

Ce cahier témoignait de ce dont je m'étais déjà douté la veille en écoutant Lorène : Elle pratiquait ces jeux avec le même sérieux que tant de filles manifestent en faisant de la gymnastique. La seule véritable différence était qu'au lieu de courir ou de s'agiter jusqu'à l'épuisement, elle s'efforçait d'atteindre une immobilité absolue...Et cet exercice demandait une rigueur plus grande et une formidable détermination.

L'idée de m'attacher toute seule et de ne pas pouvoir me détacher durant un temps aussi long que possible m'excite prodigieusement. Je sais maintenant à quel point c'est facile. C'est même tellement facile que je tiens à attendre une semaine avant de recommencer le jeu avec les menottes.

Je dois veiller à ne pas refaire les mêmes choses. Il faut que je prévoie soigneusement le déroulement de chaque séance, et qu'elle soit toujours un peu différente de la précédente.

C'est un défi que je me lance à moi-même et maintenant je suis certaine de pouvoir y arriver;

[...]

Aujourd'hui, je m'envole !

C'est la première fois que j'utilise le portique pour me suspendre complètement. Il y a longtemps aussi que je ne me suis pas immobilisée sans corset, mais je dois pouvoir me plier et me contorsionner;

Je vérifie une dernière fois le programme puis je mets mes bottes. Comme j'aurai peu à marcher, je peux les serrer autant que je le désire...Après les longs gants de chevreau, je passe à mes poignets et à mes chevilles de larges bracelets molletonnés munis chacun de deux grosses attaches nickelées.

Ensuite les délicatesses. Ce sont les seuls accessoires câblés aujourd'hui, mais uniquement pour que l'ordinateur puisse gérer leurs vibrations. Pour qu'ils ne risquent pas de glisser et de sortir quand j'aurai les jambes écartées, je les maintiens en place avec un string en cuir que j'ai confectionné tout exprès.

Je serre mon collier pour qu'il fasse office de tuteur plus que de contrainte et m'obliger à maintenir la tête dans l'axe de mon corps. J'installe le bâillon gonflable dans ma bouche puis je mets le masque de cuir. En fait c'est un véritable casque qui me tient le crâne d'une façon rigide. Un orifice placé à la base du nez permet de respirer mais la valve du bâillon passe par un orifice ajusté à l'emplacement des lèvres.

Après avoir fermé les sangles latérales, je gonfle le bâillon : ma langue se trouve écrasée et ma bouche obstruée. Tout est prêt pour la dernière phase. Je lance le programme et je viens me placer au milieu du portique. Je fixe d'abord les câbles d'acier aux bracelets de mes chevilles et de mes poignets et enfin, après un dernier coup d'?il autour de moi, je ferme les ?illères de mon casque. Maintenant je suis bâillonnée, aveuglée, nue, au milieu de ce grand cube de poutrelles métalliques.

Quelques secondes plus tard les câbles commencent à s'enrouler rapidement et je les accompagne en écartant les jambes et en levant les bras. Les paramètres du programme tiennent compte de ma taille, y compris de la hauteur de mes talons. Les câbles ralentissent dès que je suis en position et qu'ils sont tendus.

L'attente ne dure pas. Les câbles commencent à me soulever les bras, à les étirer d'une manière inexorable. Bientôt je ne touche plus le sol que de la pointe des orteils puis tout le poids de mon corps s'exerce sur mes poignets et se communique à mes épaules. Comme mes bras sont écartés, j'oscille peu, et d'autant moins que les câbles de mes chevilles se tendent en maintenant les jambes ouvertes.

Pour m'habituer plus rapidement à cette nouvelle position, je me tortille un peu, je crispe les muscles de mes membres, je durcis le ventre, je tire sur mes liens. Huit moteurs électriques synchronisés et pilotés par l'ordinateur répondent à chacun de mes mouvements, chacune de mes contractions, en m'écartelant davantage.

En deux ou trois minutes j'ai atteint la position d'équilibre. Suspendue à mi-chemin entre sol et plafond, je ne peux plus bouger, sinon un peu la tête de quelques centimètres. A quoi cela me servirait il ? je suis immobilisée, aveugle et bâillonnée...

La seule activité musculaire que je peux exercer consiste à contracter ma vulve et mon anus autour des délicatesses d'acier qui m'empalent.

Il m'a fallu des heures pour incorporer des commandes aléatoires dans le programme de l'ordinateur. Ainsi je n'ai aucune idée du moment où les vibrations vont se déclencher, je ne sais pas si elles surviendront devant ou derrière, ensemble ou distinctement, ni quelle sera leur intensité respective.

Plus encore, le système de suspension est conçu pour me soulever dans presque toutes les directions tout en me maintenant écartelée sans que je puisse prévoir les déplacements.

Enfermée dans mes liens et réduite à l'obscurité, je peux me concentrer sur chaque sensation.

Je n'ai qu'à attendre, à rester suspendue dans l'espace et le temps... Un chatouillement me taquine le ventre, une vibration d'abord presque imperceptible qui s'accroît peu à peu et me fait suinter.

Puis, d'un seul coup, émanant du cône derrière, un frisson trépidant vient bouleverser la montée de ma jouissance. En même temps, mes jambes sont tirées vers l'avant et mes bras vers l'arrière. Lentement, je bascule, l'entrejambe martelée. C'ets presque trop fort. Le poids de mon corps se porte sur mes cuisses, se répercute dans mon ventre. La pointe d'acier s'endort, la barre devant vibre sur un rythme inattendu qui m'émeut toujours davantage.

Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Le système ne me laisse jamais plus de quelques minutes la tête en bas, mais il peut me redresser, me tendre horizontalement, me pendre à nouveau par les pieds...

Sans le harnais qui les maintient en place, j'aurai projeté depuis longtemps les délicatesses hors de moi à cause des spasmes qui m'animent et m'engluent.

Lorsque la machine me redescend et me libère, il s'est écoulé plus de deux heures et je reste chancelante durant toute une journée, épuisée de jouissance.

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