Alpha et Oméga, Partie 2. Chapitre 1

Catégories : Femmes soumises SM camisole Femmes fessées
Ce récit est la suite de : Alpha et Oméga : Chapitre 3 : changement d'avis
il y a 4 ans

Je rentre dans l’enclos d’été, avec le repas du soir de la meute. Je le distribue et me garde une pomme, que je mâchouille distraitement. Quels enrichissements je pourrais bien leur faire ???

Je suis en train de tourner dans l’enclos, quand je reconnais le bruit caractéristique du portail.

  • Bonsoir mon ange !

  • Bonsoir vous ! dis-je avec un gigantesque sourire

Je me rapproche du grillage qui entoure l’enclos d’été et embrasse Luc. Attila grogne derrière moi. Je lève les yeux au ciel en souriant, avant de poser mon front contre le sien.

  • Il y a des choses qui ne changeront jamais ! lol

  • En effet, ça y ressemble bien.

Et comme pour appuyer ce que je viens de dire, Athénaïs arrive en courant, pose ses pattes avant sur le grillage et geins pour que Luc lui gratte les oreilles. Il n’a même pas trois secondes d’hésitation et cette demoiselle en profite pleinement. Elle a de la chance que je ne sois pas jalouse, non mais !

Bien entendu, ses frères Axel et Apollon, font de même. Moi je vous le dis, il n’y as plus de jeunesse !

  • Ca suffit tous les trois !! Il est à moi !!

  • Seriez-vous jalouse ?

  • Hmmmm, non. Juste légèrement possessive sur les bords. Allez, ouste, bande de fripons !!

Afin d’appuyer ce que je viens de dire, je l’embrasse avec passion, avant de le laisser répartir. Je passe la nuit au parc, je suis de garde. Je vois Luc aller saluer Fitg, avant de repartir. Je récupère les gamelles et me dirige vers la salle attenante à l’enclos. Je nettoie

les gamelles et Fitg me rapporte le reste de mon matériel de nuit, tout en disant

  • Vous êtes tellement beau à voir tous les deux.

  • Merci !

  • J’espère juste que cela va durer…

  • Pourquoi ça ne durerai pas ?

  • Oh ! tu sais ce qu’on dit ! L’amour rend aveugle et le mariage rend la vue !!!

Il éclate de rire alors que je lui tire la langue en lui lançant une pomme à la figure. Il est tellement habitué, qu’il attrape la pomme au vol et mord dedans. J’attrape le matériel, l’embrasse sur la joue et lui souhaite une bonne nuit.

Une fois que je suis confortablement installée, Alaska et Attila, se couchent à côté de moi. Puis, je pense à tous ce qu’il s’est passé, depuis cette fameuse soirée au club, avec Fitg et Théo.

Presque deux ans plus tôt :

Il s’était passé deux semaines, après la soirée au club. Suite au débriefing à froid avec Liz et Fitg, j’avais décidé de laisser tomber les choses avec Théo. De toute manière, il ne m’avait pas recontacté, donc…

Ma vie avait donc recommencée à tourner autour de la meute et de mes deux bébés. Mon niveau de sociabilisassions humaine était devenu quasiment nulle. Outre Fitg, je n’adressais quasiment plus la parole à personne et j’étais aussi aimable qu’une porte de prison. Littéralement. Il ne cessait de me répéter de prendre des vacances, de m’éloigner, de prendre du temps pour moi. Ma réponse était toujours la même, « non, non, non et NON ! ».

Jusqu’au jour où, nous avons eu une stagiaire. En temps normal, cela se passe très bien avec les stagiaires. Mais ce jour-là, je n’en pouvais plus. Alors quand, j’ai découvert qu’elle avait mal fermé la porte entre les deux enclos, j’ai explosé. En général, je leur réponds que ce n’est pas grave et leur montre le rappel de la meute par l’alpha. Là, je l’ai engueulée à un tel point, qu’elle est partie en pleurant du secteur. Bien entendu, le rappel de l’alpha à tout aussi bien marché que d’habitude. J’ai gérée le secteur seule, jusqu’au lendemain matin.

Je suis rentrée chez moi, totalement épuisée. J’ai avalé un café et suis partie me coucher. Quelqu’un s’acharnait sur ma sonnette. J’ai regardé le réveil, cela ne faisait que trois heures que je dormais. Vu l’acharnement de cette personne, cela devait être important. Quelle fut ma surprise de voir Fitg sur le pas de ma porte et entrer chez moi comme un démon en disant « Il faut qu’on parle ! ».

  • Tu es devenue complètement folle !!!

  • Quoi ?!? Mais de quoi tu parles ???

  • De la stagiaire ! Qu’est-ce qui t’as pris ??

  • Je t’en prie Fitg, je n’ai fait que lui remonter les bretelles, tu ne vas pas m’en faire un drame…

  • Non, mais tu t’entends Cassy ! Cette pauvre fille est partie en pleurant !!

  • D’accord, d’accord. Rassure-moi, tu ne m’as pas réveillée pour ça ?

  • Ok, tu ne veux pas comprendre. Tant pis pour toi…

Et avant que je ne comprenne ce qu’il voulait dire, il s’est assis sur une chaise, m’a coucher sur ses genoux, déculottée et a commencé à me punir. A froid, à peine réveillée et surtout, plus du tout habituée, j’ai très vite battu des jambes. Mes mains ont voulu l’arrêter. Il s’est effectivement arrêté. Juste le temps de me bloquer les jambes avec une des siennes et mes bras dans mon dos. Je ne pouvais plus bouger. Juste subir sa punition. Sa main a recommencé sa besogne, avec encore plus de force. Mes fesses étaient un brasier intolérable. De plus, Fitg m’engueulée comme jamais. Les larmes coulaient malgré moi. A un moment, il m’a relevée, faîtes allonger sur l’assise de la chaise, en m’ordonnant de ne pas bouger. Il est revenu à côté de moi, m’a prévenue que si mes mains ou mes jambes quittaient le sol, ce serait en diaper qu’il me punirait. Je n’ai pas bougée mais j’ai hurlée. Il m’a donné 20 coups (involontairement, je les ai comptés), portés, puissants, avant de jeter sous mes yeux, ma planche à saucisson et de partir en claquant ma porte.

Les larmes coulant toutes seules, le cœur et les fesses en morceaux, je me suis relevée, j’ai jeté la planche dans l’évier, verrouillée la porte et suis partie prendre un bain. Je tremblais dans l’eau chaude. Fitg avait eu raison, j’avais merdé et pas seulement à propos de cette pauvre fille.

J’avais oublié qu’être très proche du couple Alpha avait des avantages, mais aussi des inconvénients. Comme le fait que, si j’étais tendue, ils le sentaient et finissaient par le devenir et du coup la meute aussi.

Le lendemain matin, je demandais un rendez-vous avec le directeur du parc et lui demandait trois semaines de vacances à jouissance immédiate. Il me regarda comme si je débarquais de la planète Mars. Depuis qu’il m’avait engagée, il y avait trois ans, c’était les premières vacances que je lui demandais. Evidemment, elles furent acceptées et validées immédiatement.

Il n’y avait aucune visite aujourd’hui, je rentrais donc directement dans l’enclos. Je ne voulais pas croiser Fitg, il ne voudrait certainement pas me voir de toute façon. Je me suis mise à l’écart de la meute et j’ai appelé Attila et Alaska. Ils ont mis environ trente secondes chrono pour me rejoindre et me faire des tonnes de câlins. Je leurs grattais les oreilles tout en disant :

  • Vous allez être sage avec Fitg, d’accord ? Il va prendre bien soin de vous pendant les trois prochaines semaines. Je veux que vous l’épauliez pendant mon absence.

Ils me regardèrent totalement perdus. Le mot « absence » n’avait pas de sens pour eux. Pas sortant de ma bouche en tout cas. Attila partit en courant et revint avec notre corde à nœud. Je fis non de la tête, les embrasser sur le museau et sortit, avant que je ne change d’avis. A peine avais-je quitté leur enclos, qu’Alaska se mis à hurler, suivit de très près par Attila. « Ne pas se retourner, ne pas se retourner ». Arrivée au secrétariat, toute la meute hurlait à la lune et mon cœur saignait.

Je demandais une enveloppe et une feuille à Julia où j’écrivis ceux-ci :

Mon cher Fitgerald,

Tu avais raison. J’ai décidé de prendre trois semaines de vacances à jouissance immédiate. Prends bien soin de mes amours pour moi, s’il te plaît. Si tu ne veux plus travailler avec moi, je comprendrais. Si tel est le cas, je ferais les changements d’équipe à mon retour.

Cassandra

Je mis le mot dans l’enveloppe, marquais le nom de Fitg dessus et la tendit à Julia.

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