Candaulisme et libertinage

Compte anonymisé
[b:3f3tnnop]Une petite histoire libertine de candaulisme passif.[/b:3f3tnnop]

Lucie était une très belle femme, elle le savait et son amant Antoine aussi. Depuis quelques années déjà ils jouaient à prendre des photos érotiques de Lucie et à les publier. Ils aimaient lire ensemble les commentaires des internautes sur leur blog, qui étaient très valorisants pour Lucie. Elle aimait se faire admirer, s'exhiber, et lui était très fier d'avoir une femme si belle et si convoitée.

Certains internautes disaient qu'ils se masturbaient en regardant les photos de Lucie, qu'ils avaient envie d'elle etc. Au début, Lucie et son amant trouvaient ce type de commentaires un peu déplacés. Mais au fil du temps, l'idée d'un autre homme se masturbant devant Lucie les excitait de plus en plus. Ils se rendirent dans un club libertin, un peu intimidés, et ils s'installèrent dans une pièce permettant aux autres de voir de l'extérieur alors qu'ils faisaient une séance de photos.
Forts de cette expérience, ils commencèrent à fréquenter régulièrement ce club. A chaque fois Lucie était exhibée au regard des autres hommes présents par son amant et ils faisaient l'amour passionnément en rentrant.

Petit à petit, les jeux devenaient plus poussés. Les regards des autres hommes s'accompagnèrent progressivement de caresses, de baisers. Et plus le temps avançait plus le couple était complice et s'aimait passionnément.

Lucie se laissait entraîner avec grand plaisir à ce jeux et s'en satisfaisait, tandis que son amant rêvait secrètement d'aller plus loin, mais craignait de ne pas pouvoir assumer. Il était donc inquiet, ne sachant comment le lui dire tout en craignant d'aller trop loin. Que se passerait il si Lucie n'appréciait pas sa proposition, ne risquerait elle pas de mettre fin à leur jeux? Que se passerait il si au contraire Lucie se prenait au jeux et qu'ensuite il lui demandait de faire marche arrière ?

Un soir, ils furent invités par Julien, un ami rencontré au club. Bien que célibataire à ce moment, Julien avait beaucoup d'expérience du libertinage, et il avait déjà connu le candaulisme avec sa compagne précédente. Il trouvait Lucie très sensuelle et désirable, tandis qu'il appréciait également Antoine, avec qui il n'était pas contre l'idée de partager cette forme de complicité, et qui lui avait déjà confié ce désir secret.
Outre le fait de passer une bonne soirée entre amis, il avait donc pour objectif de finir dans les bras de Lucie, sous le regard enflammé d'Antoine.

Après quelques conversations banales, au cours du repas il interrogea Lucie de but en blanc "Tu n'as jamais pensé à le tromper, à coucher avec d'autres hommes ?" Lucie fut très surprise et lança un regard interrogateur à son amant, qui ne sut pas très bien comment réagir. Julien continua donc "Vous savez qu'il y a beaucoup de couples qui font ça dans notre milieu, ce qui ne les empêche pas de rester soudés. C'est un plaisir partagé par les deux partenaires".
Après quelques secondes de silence, Lucie s'exprima enfin : "Je ne vois pas où est le plaisir pour le partenaire délaissé". Voyant là une occasion de dire son fantasme sans trop se mouiller, Antoine lui répondit timidement "C'est peut être excitant, de voir sa femme être désirée et prendre du plaisir. J'imagine que cette situation doit provoquer beaucoup de fantasmes."
Lucie resta silencieuse, mais elle n'était pas bête, elle avait bien compris d'après la réponse d'Antoine qu'il y avait déjà réfléchi et que cela le tentait. Ce qui la décontenançait était de le voir timide, lui d'habitude si extraverti et confiant. Elle décida de changer de sujet, mais cette conversation continuait de tourner dans sa tête.

Au bout d'un moment, n'y tenant plus elle revint sur le sujet "Alors si je couchais avec un autre devant toi ça te plairait, tu ne serais pas vexé ?". Antoine était un peu gêné que la conversation revienne tourner autour de ce sujet, mais c'était sa chance et il la saisit : "Je ne sais pas en fait. Peut être que ça m'exciterait, peut être que ça me rendrait jaloux. Ça dépend aussi comment c'est fait et avec qui, si on était d'accord au départ je suppose que je le prendrais bien.".
Voyant qu'elle n'obtiendrait pas de réponse plus précise, Lucie se décida "D'accord, on essaiera un de ces jours et on verra bien."

Ils finirent le repas tout en parlant d'autre chose. Tous deux repensaient à la discussion sur le candaulisme, et cela n'échappait pas à Julien, qui gardait le cap sur son objectif.
Après le dîner, il demanda à Lucie si elle était d'accord pour leur faire un de ses petits show en privé pendant que son amant la photographiait. Elle accepta et commença de se déshabiller sous les flash de son amant et le regard de Julien.

Lorsqu'elle fut en sous-vêtements, Les batteries de l'appareil tombèrent en panne, si bien qu'Antoine dû aller à la voiture garée assez loin et les laissa seuls un moment.
Julien sauta sur l'occasion, il s'assit sur le canapé auprès de Lucie, posa une main sur son genoux, et lui dit : "J'ai bien vu que tu as compris le désir de ton amant ce soir. Il a envie de vivre ça mais je crois qu'il a besoin que se soit toi qui le lui impose."
Elle répondit positivement, mais elle ne savait trop comment s'y prendre, elle qui d'habitude se laissait plutôt guidée par les conseils d'Antoine lors des séances de photos et d'exhibition.
Se rapprochant un peu physiquement, Julien commença de caresser son genoux et lui souffla dans l'oreille "Je peux te guider moi si tu es d'accord, il te suffit au retour de Julien de lui dire que tu ne veux plus de photos pour ce soir, et que tu veux qu'il reste assis à regarder sans rien dire quoi que tu décides de faire. Puis il l'embrassa doucement dans le cou.
Lucie commençait à s'enflammer, elle avait soudain très envie de cet homme, de lui en tant que tel car il était bel homme et très séducteur, mais surtout de faire l'amour sous les yeux impuissants d'Antoine, et ce sentiment se mélangeait délicieusement à la peur que lui inspirait l'idée de se comporter ainsi avec son amant. Ses jambes en tremblaient, et sa respiration trahissait ses sentiments.

Lorsque la porte s'ouvrit, Julien s'éloigna légèrement et lui dit : "A toi de jouer, la suite dépendra maintenant de ce que tu vas dire à Antoine à son arrivée".
Antoine entra dans le petit salon, arborant content de lui la nouvelle batterie. Lucie s'approcha de lui et lui dit ce que Julien avait suggéré. Devant cette attitude plus directive que d'habitude, Antoine comprit de suite de quoi il s'agissait et en fut très perturbé. Il embrassa sa femme comme pour se laisser un peu de répit, comme une dernière volonté avant le passage dans un autre monde, juste pour se donner du courage. Puis il s'assit et lui dit "A tes ordres ma chère, je reste spectateur muet et immobile." Tout comme elle, il était à la fois très excité et effrayé, et ces deux sensations se mariaient merveilleusement.

Lucie espérait maintenant que Julien ferait le premier pas, la guiderait comme il le lui avait promis. Mais peut être n'oserait-il pas ? Elle lui lança un regard interrogatif pour bien lui faire comprendre qu'elle attendait de lui qu'il se lance.

Julien ne voulait pas griller les étapes avec ses deux camarades débutants. Il prit l'appareil photo et la nouvelle batterie, et photographia Lucie, lui demandant quelques poses érotiques puis un peu plus osées, et la couvrant de compliments. Prétextant qu'il était fatigué de prendre des photos, il servit deux verres, pour lui et Lucie et revint s'asseoir près d'elle. Il lui prit la main, et la posa sur lui pour qu'elle le caresse.
Lucie aimait beaucoup ce genre d'homme, qui sait être à la fois entreprenant et respectueux, elle regarda son amant dans les yeux tout en se laissant aller à des caresses avec son partenaire d'un soir.

Antoine de son côté, était fou. Tout son corps criait son envie d'aller chercher Lucie et de lui faire l'amour sauvagement, mais son esprit sentait que cela gâcherait tout. Il serrait les points sur les accoudoirs du fauteuil et ne pouvait détacher son regard de la scène révoltante qui se déroulait devant lui. Il était vexé et fier à la fois, et ces deux sensations s'encourageaient mutuellement. Il imaginait la suite, il voyait dans sa tête son adorée à 4 pattes, les reins cambrés gémissant sous les va et viens de cet homme qui lui prenait sans vergogne sa place, il la voyait avalant goulûment son sexe tendu ... Ses fantasmes tournaient à 100 à l'heure dans sa tête, il était humilié et cela le rendait 1000 fois plus amoureux d'elle encore.

Julien, qui observait également Antoine, avait l'expérience lui permettant de se rendre compte du ressenti des deux amants et du mécanisme qui se mettait en place entre eux. La pression était montée suffisamment, et il décida de passer à la vitesse supérieure.
Il emmena Lucie avec lui à 1 mètre du fauteuil d'Antoine, et la plaqua contre le mur, tantôt se collant à elle pour l'embrasser et lui caresser les fesses, tantôt avec quelques dizaines de centimètres de recul pour explorer son sexe et qu'Antoine le voit bien.
L'esprit de Lucie lui aussi commençait à divaguer, elle se laissait aller à son plaisir, décuplé par ce qu'elle lisait dans les yeux de son amant, dont les mains serraient toujours les accoudoirs tandis que son érection ne pouvait échapper aux regards malgré les vêtements. Il avait promis de rester immobile et il s'y tenait, mais ses soupirs étaient si forts qu'on aurait presque pu les confondre à des gémissements de frustration et de plaisir.

Julien se montra alors plus directif avec Lucie, il lui demandait des gestes précis, qu'elle le déshabille, le caresse ici ou là, l'embrasse ici ou là. Remplie de désir, elle s'exécutait avec entrain, puis il l'aida à se pencher en avant, face à son amant, les bras appuyés sur le dossier du fauteuil. Il passa derrière elle et la posséda sans retenue.
Les cris de plaisir de Lucie venaient s'étouffer dans le cou d'Antoine, qui lui s'étouffait de désir. Il avait la sensation que tout son corps allait exploser.

Il n'aurait jamais cru ça de lui même, lorsqu'il exhibait sa femme tout ce qu'il ressentait était de la fierté, c'était lui le chanceux qui faisait envie aux autres, c'était lui l'homme fort et entreprenant qui indiquait à Lucie les positions qu'elle devait prendre.
Mais là, c'était l'humiliation et la frustration de laisser sa femme se faire prendre par un autre homme sous son nez qui le mettait dans tous ses états, et malgré lui il en redemandait. Il aurait pu tout arrêter mais une force en lui, indépendante de sa volonté, l'en empêchait. Il découvrait des plaisirs et des désirs totalement nouveaux et très perturbants.

Lucie également se surprenait, elle aimait toujours être dirigée et elle l'était par Julien, mais son amant spectateur impuissant décuplait son excitation et son plaisir. Si elle n'avait été si excitée elle aurait probablement tout arrêter, mais là aussi c'était plus fort qu'elle.

Après ce moment très fort en émotions et en découvertes, Julien invita Lucie à rejoindre le canapé, il l'embrassa comme pour la remercier de cette merveilleuse aventure, et il lui murmura à l'oreille "Ton amant a pris plaisir à être humilié, il prend plaisir en ce moment même à nous voir chuchoter sans pouvoir entendre ce qu'on dit, à toi de décider si tu vas continuer à jouer là dessus ou si tu vas le libérer tout de suite, moi je vais aller prendre une longue douche afin de vous laisser le temps tous les deux d'achever cette découverte de la façon dont tu décideras"

Seule avec son amant, toujours muet et immobile, Lucie trouva soudain la situation très amusante. Elle lui dit de sa voix la plus coquine "Les hommes qui viennent me regarder sur notre blog, ils se masturbent en visionnant mes images, tu vas faire comme eux, ouvre ta braguette et branle toi en me regardant. Si tu fais ça bien demain je te promets d'être ta petite salope personnelle, tu pourras faire tout ce que tu veux de moi aussi longtemps que tu voudras, mais aujourd'hui, tu n'as droit qu'à ta main."
Antoine était fou, depuis quand lui faisait elle du chantage sur le sexe, en trouvant ça amusant en plus ? Depuis quand jouait elle ainsi avec son plaisir ? Depuis quand lui donnait elle des ordres ? Avait elle bien dit demain ? Cela signifiait-il qu'il ne ferait pas l'amour avec elle ce soir ? Il se rendait compte qu'il avait ouvert là une drôle de boite de pandore, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver ça encore plus sexy que tout ce qu'il avait vécu auparavant. Il s’exécuta donc et ne tarda pas à jouir tant la pression sexuelle qu'il ressentait était forte.

Lorsque Julien revint une demi heure après, il les trouva assis tous les deux sur le canapé. Ils buvaient un verre et avaient déjà changé de sujet. Il serra la main à Antoine et lui lança un regard complice : "Merci mon ami, je me suis beaucoup amusé ce soir avec ta femme, et je ne serais pas fâché de recommencer si elle est d'accord". Voilà que lui aussi jouait avec ses sentiments, mais sur un homme c'était moins sexy que sur Lucie, alors il répondit "Et moi, peut être faudra-t-il que je sois d'accord", et ce fut Lucie, amusée, qui lui montra que ces jours de candaulisme il n'avait pas son mot à dire "Non, je ne pense pas que ce soit nécessaire, c'est déjà assez gentil de notre part de te laisser regarder."
Antoine laissa tomber, il voyait bien qu'aujourd'hui il n'obtiendrait pas autre chose que des taquineries de la part de sa femme, et il s'y résolu, non sans un mélange de vexation et d'excitation qui avait été son lot pendant toute la soirée.

Après cette soirée, Julien et Lucie continuèrent leurs petits jeux d'avant, mais ils avaient décidés d'une journée par mois durant laquelle Lucie faisait ce qu'elle voulait avec qui elle voulait tandis que son amant restait spectateur passif.

Jusqu'où iront-ils dans ces jeux au fil des années ? Nul ne le sait, quand à moi je laisse le soin au lecteur d'imaginer la suite.

Agnès
il y a 11 ans

Une histoire de candaulisme bien emmenée avec des perspectives coquines plus ou moins annoncées dans la conclusion. Aurons-nous une suite ?
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour TSM,

Merci pour le compliment :oops:
Pour la suite je ne sais pas, mais ce sera plus une suite bdsm à mon avis car ma plume reste limitée en terme de libertinage.
Pourquoi pas la faire tourner en histoire de domination féminine ou en histoire switch, j'ai ces deux suites possibles en tête.
Ce qui est dommage c'est que si j'écris la suite je ne laisse plus au lecteur le choix d'imaginer dans sa tête la suite qui lui plaît.

Après on peut aussi proposer plusieurs suites diverses et variées, si des plumes motivées passent par ici elles peuvent en mettre une de leur choix.

Agnès
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour,

Finalement j'ai décidé de me lancer pour la suite, ça sera donc une suite plus portée sur les rapports DS. Me connaissant ça risque fort de tourner en domination féminine ;)

Cette nuit là, de retour à la maison, Antoine et Lucie eurent beaucoup de mal à s'endormir.

Antoine tournait dans tous les sens dans le lit, obsédé par ce qu'il avait vécu dans la soirée, mais hésitant à venir titiller Lucie de peur qu'elle le renvoie à sa main comme elle l'avait fait plus tôt. Elle lui avait promis que le lendemain elle serait toute à lui, et il comptait bien en profiter dès le réveil tant son envie d'elle était pressante.
Lucie n'en revenait pas d'avoir osé faire ça, et que ça aie plu à son amant. Elle ne dormait pas non plus et se rendait bien compte qu'il n'arrivait pas à s'endormir.

Au bout d'une longue demi heure de ce petit manège, elle décida de continuer à jouer ce rôle amusant pour la soirée. Elle se releva, entièrement nue, se rendit à la cuisine et revint quelques minutes après.
Au lieu de reprendre sa place dans le lit, elle le chevaucha par dessus la couverture, dans une attitude aguicheuse. Il avança sa main pour la toucher mais elle l'arrêta immédiatement "Pas touche! Et pas bouger! Ce soir tu n'y as pas droit, je te l'ai déjà dit".
Antoine grogna mais obéit, tandis qu'elle commençait des va et viens sensuels et des caresses par dessus le tissus, allant jusqu'à simuler des gémissements de plaisir dans son oreille. Comme il maudissait cette étoffe qui se mettait entre eux!
Gourmande, elle voulut aller plus loin et ajouta un discours à ses provocations. "Cocu et content, voilà ce qu'on pourrait dire de toi ce soir .... C'était bon de me faire baiser par un autre, tu as entendu comme je criais ? ... Dommage que tu doives attendre demain pour pouvoir me toucher ... "

Antoine n'avait jamais été aussi excité de toute sa vie, ni aussi humilié, et il n'aurait jamais cru que ces deux sentiments pouvaient se produire en même temps, s'en était douloureux à l'intérieur du ventre. Il voulait la supplier mais il se contenta de gémir. Elle y prenait un plaisir fou, se rendre ainsi inaccessible la rendait encore plus désirée par son amant. Elle pensait bien un peu aux conséquences étant donnée sa promesse faite pour le lendemain, mais il serait bien temps de s'en inquiéter demain. Elle n'avait jamais eu un tel pouvoir sur un homme et elle comptait bien en profiter au maximum, surtout qu'il semblait y prendre du plaisir et ne demandait pas à s'arrêter.

Après ce petit jeux, elle n'était pas rassasiée, mais elle n'osait guère tenter les choses qui lui passaient par la tête, bien plus osées que ce dont ils avaient l'habitude. Elle s'éloigna subitement et s'assit sur le lit à quelques dizaines de centimètres pour réfléchir, et garda le silence quelques minutes. Son amant la regardait, comme s'il attendait quelque chose d'elle, un mot, un acte ... Alors elle lui demanda son accord pour aller plus loin "Ce soir je pourrais faire de toi tout ce que je veux, de toute façon aucun de nous ne peut réussir à dormir, mais si je t'entends dire un seul mot, quel qu'il soit, je comprendrai que je dois m'arrêter, ça te va ?" Il acquiesça d'un signe, un peu inquiet, mais pour rien au monde il n'aurait voulu que ce moment s'arrête, il était trop frustré pour faire quoi que ce soit d'autre de toute façon.

"Sors du lit, je veux te voir nu", il sortit du lit, dévoilant son beau corps et son sexe tendu, mais il ne voulait pas lui montrer qu'elle avait gagné. Il plaça donc ses mains devant cette érection un peu gênante. "Non, les bras le long du corps. Tourne toi un peu je ne vois pas bien, tourne dans l'autre sens, de dos maintenant, revient de face, fait quelques pas en arrière, en avant maintenant" Au fur et à mesure qu'il obéissait, ses joues rougissaient et le sourire de Lucie s'élargissait.

"Comment je pourrais bien t'appeler ? Tu n'es pas mon amant ce soir, alors je dois te trouver un autre nom ... Je vais t'appeler vilain mateur puisque tu aimes regarder." Elle s'assit au bord du lit, les jambes écartées. "Tu aimes regarder, et bien regarde donc ce joli minou qui n'est pas pour toi, approche, mets toi à genoux pour être à la bonne hauteur. Approche toi pour mieux voir, je veux sentir ton souffle, mais pas ta langue attention. Ni tes mains, elles frôlent mes chevilles là, met les derrière le dos."

Elle n'en revenait pas qu'il fasse tout ce qu'elle disait, avec une anatomie et une respiration qui ne laissaient aucun doute sur le plaisir qu'il y prenait. Et elle se caressa longuement sous son nez, approchant parfois à un millimètre de son visage, puis reculant un peu pour lui laisser le loisir d'admirer la scène, jusqu'à atteindre l'orgasme.
Antoine commençait à sentir son cou, son dos et ses genoux se tendre dans cette position inconfortable. Il hésita plusieurs fois à dire un mot, pour qu'elle arrête tout, mais il n'en fit rien. Il ne pensait même plus à la façon dont il profiterait de la promesse qu'elle lui avait faite le lendemain, tout son corps et tout son esprit se perdaient dans cette situation intense à vivre, il vivait pleinement ce moment, sans aucune autre pensée.

Après ce moment suspendu hors du temps, il se sentait plus serein. Elle lui ordonna de s’asseoir sur le lit et de se branler devant elle, tandis qu'elle l'observait avec un sourire moqueur et complice. Lorsqu'elle le sentit au bout, elle l'arrêta "Je veux que tu éjacules sur toi, pour ne pas salir les draps". Une humiliation de plus, mais qui le révoltait moins que les précédentes, son esprit était tellement loin qu'il ne pensait même plus à s'offusquer. Il jouit encore plus rapidement que la fois précédente, sur lui comme elle lui avait dit. Elle lui fit encore étaler le sperme sur son torse et essuyer ses mains dans ses cheveux, puis elle l'envoya à la douche et ils s'endormirent, apaisés et épuisés.

Ils se levèrent tard le lendemain, Lucie fut debout la première. Inquiète, elle lui apporta un magnifique petit déjeuner au lit, qu'ils partagèrent. Elle s'étonna de le voir manger si tranquillement, elle attendait le "Alors, tu as promis d'être ma petite salope personnelle aujourd'hui ?" avec une petite boule dans la gorge, mais il ne venait pas. Il y pensait bien un peu mais il ne se sentait pas à l'aise, il ne savait comment basculer de la situation de la veille vers son comportement habituel.
Elle débarrassa et le rejoint au lit, mais toujours rien n'arrivait ... Elle ne savait plus, peut être était elle allée trop loin ? Au point qu'il n'aie plus envie d'elle ... Elle l'interrogea "Tu te souviens ? Je t'avais fait une promesse pour aujourd'hui. " Bien sûr qu'il s'en souvenait, du reste comment oublier ce genre de promesse ? "Tu n'as pas aimé hier ? Je t'ai blessé ? J'ai fait quelque chose de mal ?"
Lui même ne comprenait pas pourquoi il se sentait si mou à l'idée d'avoir cette femme qu'il aimait et désirait par dessus tout. Il l'aimait toujours aussi fort, peut être même plus, mais il avait un besoin impérieux de faire le point sur les bouleversements qu'il avait vécu la veille.

Ce fut une bonne chose, car chacun d'eux pu ainsi exprimer ce qu'il avait ressenti, l'exprimer à l'autre bien sûr mais aussi se le formuler pour soi même. Ils se mirent d'accord pour exclure le sexe durant une semaine de leur relation, le temps de prendre un peu de recul et de se reposer de ces émotions fortes et nouvelles.

Durant cette semaine de réflexion, tous deux prirent conscience que leurs rapports avaient été bouleversés par cette découverte et qu'ils entraient dans un nouveau monde à découvrir. Ils décidèrent d'avancer petit à petit dans ce monde et de modifier leur sexualité en fonction de ces ressentis inédits. Peut être saurons nous bientôt comment ? Peut être trouverons nous leur profil en naviguant sur Fessestivités ?

Agnès
il y a 11 ans

Moi j'aime bien, merci Madame
il y a 11 ans

Délicieux
il y a 11 ans

Publicité en cours de chargement