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Bonjour,

Tout fantasme doit-il être réalisé ?
Que devient le fantasme après sa réalisation ?

Agnès

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En voilà, une bonne question dame Agnès.

Le fantasme, n'est qu'un rêve, qu'une chimère, mais une fois que l'on a sauté la barrière et que l'on est passé du rêve à la réalité, cela devient une drogue, un besoin, plus ou moins fort selon les périodes qui peut arriver à nous faire faire des folies.

Ce fantasme réalisé, à tendance à nous pousser toujours plus dans la découverte et si on a la chance de trouver un ou une guide à qui se donner en toute confiance, on est capable de bien des prouesses dont on s'en croit généralement incapable.

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Certain fantasme doive resté des fantasmes d'autres peuvent devenir réalité. Il y a tellement de chose à prendre en compte avant de décider si oui ou non on peut se permettre de franchir la ligne. Rien ne doit être fait au hasard car bien souvent on oublie qu'il peut arriver de se blesser physiquement ou psychologiquement quand on précipite les choses.

J'ai longtemps fantasmer sur la flagellation jusqu'au sang mais ma santé ne me le permet pas. Ce fantasme en restera un même si ca m'excite de l'imaginer. Celui-ci est un parmi tant d'autres qui n ont pas leur place dans ma réalité.

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Le fantasme serait sans saveur s'il n'y avait pas la tentation d'y succomber !
Pour moi, les fantasmes sont tous réalisables tant qu'ils ne mettent pas en danger, j'entends par là, la santé ou la vie sociale.

La réalisation d'un fantasme peut avoir plusieurs conséquences :
- La déception car finalement c'est nettement moins bien / bon qu'on ne l'avait imaginé dans les rêves les plus fous.
- Le "oui sans plus" j'avais envie, je l'ai fait, mais bon.
- L'effet drogue comme le décrit Sacherm, c'était bien, c'était bon, on a envie de recommencer le plus souvent possible et cela peut changer le sens de la vie.

Force toutefois de constater, que les fantasmes réalisés ouvrent parfois d'autres voies que l'on n'avait pas imaginé au départ et comme je le dis souvent, les interdits quand on a 20 ans deviennent parfois des fantasmes à 40 ans, fantasmes qui se réaliseront peut-être quelques années plus tard.

Sans pour autant réaliser totalement un fantasme, il est possible de créer des situations s'en approchant, pour exemple le fantasme du rapport musclé ou de l'enlèvement. Personne n'a réellement envie d'être malmener sexuellement ou enlevé ! ! ! Pour satisfaire ces fantasmes, en couple il est possible avec un peu d'imagination de ""faire comme si""" et de vibrer.

A ce propos, il m'est arrivé plusieurs fois de concrétiser les fantasmes comme ci-dessus avec la complicité du mari lors de pseudos stage. J'ai récupéré la fille qui avait les yeux bandés sur un parking de supermarché puis je l'ai emmenée seule et menottés dans ma voiture. Le mari suivait en voiture mais elle ne le savait pas ou du moins n'en avait pas la certitude. :?: Pendant plus de deux heures, j'ai joué le jeu en faisant des choses """"horribles""" pendant que le mari regardait tout de loin et assurait la sécurité de sa femme.

Je peux vous assurer que c'était grisant pour nous tous à chaque fois. La meilleure fois fut le jour où la fille solidement entravée et cagoulée se débattait alors que c'était son mari (avec mon parfum et un préservatif) qui lui faisait l'Amour. Comme quoi il est possible de s'approcher de la réalisation d'un fantasme dangereux sans pour autant le réaliser dans sa totalité.

Qu'est-ce qui est mieux, être en maison de retraite avec des regrets ou la satisfaction d'avoir vécu ?
Personnellement moi, côté fantasme je n'aurai pas de regret ! :mrgreen:

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Bonjour,

Il y a des fantasmes qui doivent rester à l'état de fantasme, et d'autres qui sont bons à réaliser.

Réaliser un fantasme peut aussi être décevant, parce que quand on l'imagine c'est toujours parfait, ou alors parce qu'on l'imagine en tenant compte d'un seul aspect de ce fantasme (ex : on imagine la fessée pour son côté humiliant mais pas pour la douleur).

Toto

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[color=#800080:2jsv2vh0]La plupart de nos fantasmes se retrouvent dans nos expériences réalisées récemment, que ce soit pour l'un ou pour l'autre et toujours dans la condition que cela soit fait à 2 et d'un commun accord, nous avons eu une seule déception à ce jour car l'imagination est allée beaucoup plus loin que la réalité, mais cela nous a permis de s'en approcher et de se préparer à le vivre tout de même. On sait qu'un jour on aura l'occasion de le renouveler, tant les jeux sont divers et les personnes qui nous entourent sont sérieuses et nous mettent en confiance. Donc à ce sujet, nous rejoignons l'avis de Mr TSM et essaierons de réaliser le maximum de nos fantasmes. Cela se fait pendant la période de la quarantaine car maintenant nous savons mieux ce que l'on peut ou ne pas faire en tout sécurité et cela nous rapproche de jour en jour. Il nous arrive même petit à petit d'aller au-delà de nos envies et de découvrir des choses merveilleuses..

Mais effectivement comme le rappelle fifi, certains ne sont pas réalisables pour ne pas altérer l'intégrité physique des personnes..[/color:2jsv2vh0]

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Bonjour,

Comme l'a dit TSM il y a les fantasmes qu'on réalise à 20 ans, à 40 ans, à 60 ans, à 80 ans etc L'âge et l'expérience y font beaucoup.
A mon sens, dans la vie érotique il faut prendre son temps, car on a toute la vie pour réaliser un tas de choses et évoluer progressivement -> je privilégie la qualité à la quantité.

Certains fantasmes de par leur nature peuvent se révéler très désagréables voire dangereux psychologiquement si on est pas prêt à les réaliser (par exemple la réalisation d'un fantasme de rapport musclé peut tourner au cauchemar si on arrive plus à distinguer le vrai du faux et qu'on y est pas prêt dans sa tête)

La réalisation d'un fantasme un peu extrême dépend aussi beaucoup du ou de la partenaire avec qui on a la possibilité de le faire. Si on est très en confiance, très à l'aise avec la personne, on pourra réaliser en toute sécurité un fantasme qu'on ne pourrait pas forcément réaliser avec quelqu'un d'autre.

Certains fantasmes peuvent être l'expression d'un autre désir (exemple : le fantasme d'être humilié peut en fait être le signe d'un masochisme physique et non pas cérébral, un fantasme de soumission peut révéler en fait des dispositions pour la domination et réciproquement etc.)
Il est parfois nécessaire de réaliser son fantasme pour comprendre les désirs plus profonds qu'il y avait derrière, mais ça peut à la fois être décevant de réaliser ce fantasme car il ne répondra pas à ces désirs cachés.

Il y a aussi des fantasmes qu'on a pas, qu'on réalise pour faire plaisir à un partenaire, et auxquels on prend grand plaisir.

J'ai souvent entendu dire que du fait de réaliser son fantasme on l'oublie un peu, il devient moins attractif. Pour ma part je serais plutôt comme sacherm : ça devient une drogue (sauf si je suis déçue). Donc je fantasme au moins autant après qu'avant.

Agnès