Safeword
Compte anonymisé
Quelques questions sur le thème du safeword (tout au masculin par facilité, mais tout aussi valables au féminin) :
1) Le safeword est il un gage de sécurité lors d'une rencontre avec un soumis que vous ne connaissez pas ou peu ?
2) Que faites vous si le soumis ne dit pas le safeword alors que vous le sentez en réelle difficulté ?
3) Que faites vous si le soumis dit le safeword pour des broutilles (en supposant que vous êtes sûr à 100% de votre analyse) ?
4) Comment définissez vous le "stade" de difficulté à partir duquel le safeword doit être prononcé ?
5) Recherchez vous dans vos pratiques à atteindre le safeword afin de jouer sur la frontière des limites du soumis ?
Mes réponses :
1) Non, ce n'est pas un gage de sécurité car il existe des soumis qui ne le disent pas dans certaines situations alors qu'ils en ont besoin.
2) Je fais une descente en pression tranquillement, et je lui propose une alternative : un mot (comme par exemple pitié), qui m'indique qu'il est pas très loin de sa limite (équivalent du orange pour ceux qui utilisent le code couleur)
3) Je fais comme s'il l'avait dit pour une bonne raison, j'arrête la séance et je lui offre un café, puis je discute très longuement du problème qu'il a rencontré afin de le rassurer et le mettre en confiance, si bien que quand on a fini cette longue discussion il est déjà l'heure de se quitter donc on a pas eu le temps de jouer. Quel dommage ! (je suis assez douée pour jouer la débile des fois ;) )
Et comme ça au moins si je me suis trompée dans mon analyse je suis tranquille avec ma conscience.
4) Je crois que c'est très très subjectif, d'où le fait que ce n'est pas un réel gage de sécurité d'ailleurs. J'essaye surtout de savoir comment le soumis le définit afin de mieux le connaître.
5) Non en aucune façon, pour moi c'est au dominant de juger dans le dialogue, et non de continuer jusqu'à ce que ça casse. Au contraire je cherche à l'éviter à tout prix.
Agnès
il y a 11 ans
Compte anonymisé
Par contre cela est impossible sans connaître sur le bout des doigts son ou sa partenaire. Par prudence, je dirais que lorsque l'on fait une séance à une personne novice ou que l'on connait peu vaut mieux rester dans le soft et éviter d'attacher ou bâillonner la personne.
Le Safeword est loin d'assurer la sécurité. Discuter longuement avant et après me semble plus prometteur. Installer un climat de confiance, de respect risque de donner de meilleur chance qu'un simple mot. Être vigilant au moindre détail que le corps donne inconsciemment.
il y a 11 ans
[b:2i7fap5y]1) Le safeword est il un gage de sécurité lors d'une rencontre avec un soumis que vous ne connaissez pas ou peu ?[/b:2i7fap5y]
Absolument c'est un impératif.
[b:2i7fap5y]2) Que faites vous si le soumis ne dit pas le safeword alors que vous le sentez en réelle difficulté ?[/b:2i7fap5y]
Je prends la décision d'arrêter. On se remet toujours du "pas assez" jamais du "trop"
[b:2i7fap5y]
3) Que faites vous si le soumis dit le safeword pour des broutilles (en supposant que vous êtes sûr à 100% de votre analyse) ?[/b:2i7fap5y]
Je lève le pieds et discute ou j’arrête pour y revenir éventuellement plus tard après discussions car il y a des jours où l'on est en forme et des jours où on ne l'est pas.
[b:2i7fap5y]4) Comment définissez vous le "stade" de difficulté à partir duquel le safeword doit être prononcé ?[/b:2i7fap5y]
Question difficile car chaque cas et chaque situation est différente.
[b:2i7fap5y]5) Recherchez vous dans vos pratiques à atteindre le safeword afin de jouer sur la frontière des limites du soumis ?[/b:2i7fap5y]
Jamais je ne cherche à atteindre le safeword, pour moi aucun intérêt, par contre et si je sens que cela peut lui faire plaisir, faire dépasser ses limites au soumis pour l'emmener plus loin qu'il ne le pensait m'amuse beaucoup. (Avec respect évidement et encore une fois il n'y a pas de chalenge dans notre monde SM)
TSM
il y a 11 ans
Je réponds en tant que soumis donc j'adapte un peu les questions
1) Le safeword est il un gage de sécurité lors d'une rencontre avec une Maîtresse que vous ne connaissez pas ou peu ?
Pour moi oui; si je ne connais pas la personne j'ai ça à quoi m'accrocher en cas de problème.
2) Vous arrive-t-il de ne pas dire le safeword alors que vous vous sentez en réelle difficulté ?
Non jamais, mais si ça m'arrivait d'être bloqué pour le dire j'aimerais que la Maîtresse en face le voit.
3) Vous arrive-t-il de dire le safeword pour des broutilles ?
Non, mais pour moi ce n'est pas au dominant de juger si c'est des broutilles car ce qui est broutille pour certains peut être montagne pour un autre.
4) Comment définissez vous le "stade" de difficulté à partir duquel le safeword doit être prononcé ?
Aucune idée, pour moi c'est si la douleur est trop forte, si ma propre limite est atteinte.
5) Recherchez vous dans vos pratiques à atteindre le safeword afin de jouer sur la frontière des limites du soumis ?
Non, aucun intérêt
Toto
il y a 11 ans
Merci à toto antoine d'avoir adapté les questions, côté soumis.[/color:o2j3s990]
1) Le safeword est il un gage de sécurité lors d'une rencontre avec une Maîtresse que vous ne connaissez pas ou peu ?
[color=#8000FF:o2j3s990]Non, de toute façon hors de question de jouer avec un "presqu'inconnu" sans mon Maitre. Je serai bien incapable de lâcher le contrôle et si ça arrivait ça pourrait vite devenir destructeur . Ce que j'arrive à faire avec Lui ou en sa présence ne serait pas possible autrement.[/color:o2j3s990]
2) Vous arrive-t-il de ne pas dire le safeword alors que vous vous sentez en réelle difficulté ?
[color=#8000FF:o2j3s990]Physiquement je n'ai pas besoin de safeword, je dis clairement ce qui ne va pas "j'ai mal, je dois descendre des cordes, j'ai un souci de nerf etc..."
Psychologiquement ce fut un véritable apprentissage pour moi. Quand ça n'allait pas , je me renfermai sur moi même, je ne laissai rien apparaitre, réflexe de survie en quelque sorte. J'étais tellement mal que je ne me souvenais même pas avoir un safeword et pouvoir l'utiliser. Inutile de préciser à quel point cela peut être problématique et dangereux dans ce monde. Mon Maitre m'a enseigné à utiliser mon safeword. C'est un précieux cadeau qu'Il m'a fait. Je peux encore avoir quelques difficultés à l'utiliser en public mais nous y travaillons.[/color:o2j3s990]
3) Vous arrive-t-il de dire le safeword pour des broutilles ?
[color=#8000FF:o2j3s990]Non, pas pour des broutilles car je suis sincère dans ma démarche. Il est arrivé parfois que mon Maitre trouve que je l'utilise trop vite. Dans ce cas on en discute. Je Lui explique mes motivations et soit Il comprend que ce qu'il pensait "léger" ne l'est pas, soit je réalise moi que j'ai été trop prudente mais que j'aurais très bien pu aller plus loin.. et nous y allons.
[/color:o2j3s990]
4) Comment définissez vous le "stade" de difficulté à partir duquel le safeword doit être prononcé ?
[color=#8000FF:o2j3s990]De plus en plus souvent , rien que de savoir que j'ai mon safword, et que donc ce qui arrive , n'arrive que parce que je le veux bien... suffit à me faire aller plus loin :). Pour moi le safeword n'est utile que lorsque je commence à "glisser" vers quelque chose de destructeur.[/color:o2j3s990]
5) Recherchez vous dans vos pratiques à atteindre le safeword afin de jouer sur la frontière des limites du soumis ?
[color=#8000FF:o2j3s990]Oui et non. Mon Maitre m'a beaucoup fait prononcer mon safeword pour m'entrainer à le dire si besoin. Mais...pour cela Il n'atteignait aucune limite. C'était plus une sorte d'entrainement.
Pour repousser mes limites mon Maitre utilise le temps, le plaisir et la confiance.. et du coup cela se fait tout seul.[/color:o2j3s990]
il y a 11 ans
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