UNE FENETRE DANS LA NUIT

UNE FENETRE DANS LA NUIT


Laura s’active d’enfoncer les dernières valises dans le coffre de sa vieille voiture. Elle rejoint Christophe son fiancé qui lui est déjà parti quelques jours en avance.
A 26 ans cette jolie jeune femme brune, aux yeux vert intrépides exerce la profession de cadre dans la grande distribution. Christophe 31 ans son aîné est lui directeur d’un magasin.
Cela fait 4 ans qu’ils se sont rencontrés sur leurs lieu de travail. Lui était déjà cadre, alors qu’elle entrait comme stagiaire manager. Dès les premiers regards c’est le coup de foudre entre eux deux !
Christophe est un homme séduisant d’un bon mètre quatre vingt, alors que Laura ne mesure qu’un petit mètre cinquante six, ce qui ne la dérange absolument pas. Malgré sa taille une énergie redoutable circule en elle, un paquet de nerfs dont il vaut mieux éviter de marcher sur les pieds.
Cette année est importante pour ce petit couple aisé, belle voiture et toujours vêtue de marques sans exceptions ! Fêtard jusqu’au bout des ongles, ils ont décidés que cette année était la dernière, car en début d’année prochaine, ils se marient et compte avoir leur premier enfant dans la foulée.
D’ailleurs Christophe est partie une semaine en avance, en célibataire pour retrouver une ancienne bande de copains tous aussi fêtards les uns que les autres. Le problème, est que le frimeur de Christophe est partie avec la belle voiture en laissant la vieille bringue à Laura ! Plus de cinq cent kilomètres au volant de cette vieille voiture branlante, merci du « cadeau » lui a-t-elle dit à l’annonce de cette nouvelle ! Elle aussi est une frimeuse. Parfois elle adore conduire la voiture de luxe en célibataire, cheveux tirés en queue de cheval, lunette de soleil, sourire charmeur, autant dire qu’elle fait mouche auprès de la gente masculine.

Enfin prête pour le grand voyage, Laura s’installe derrière le volant de sa vieille voiture. Un dernier point sur la destination du GPS et en route vers la fête !
La route risque d’être rudement longue sans l’autoradio qui a déjà rendu l’âme, en espérant que le reste ne suive pas ! Exceptionnellement, Laura décide de prendre le circuit de la départementale au lieu de l’autoroute. Conduire sur l’autoroute avec un véhicule qui monte tout juste à cent kilomètres heures pied au plancher, ne lui tente guère. D’ailleurs, se voyage lui permettra certainement de découvrir des villages sympathiques, dont elle ne connaît pas l’existence.
Mis à part son travail ou elle passe un grand nombre d’heures par jour et faire la fête, son passe temps favori est de faire les magasins. Ce que Laura préfère par-dessus tout sont les magasins de lingeries fines. Elle adore les sous vêtements en dentelles ou en soie. Toujours sexy, elle possède une collection folle de petites culottes, deux tiroirs pleins dans la commode de la chambre ! Elle le sait que la nature la bien gâtée, belles hanches, belle poitrine, magnifique regard en amande sur un visage fin et mâte. Cette charmeuse à toujours sue mettre ses atouts en avant, ce qui a sans doute fait craquer Christophe.
Cela fait déjà deux heures qu’elle roule sur la départementale. Laura cherche un endroit tranquille ou faire une pause et se dégourdir les jambes. Un panneau lui indique qu’une aire de repos approche à un kilomètre.
La voiture pénètre dans l’air de repos, vide de toutes âmes. L’endroit semble paisible avec ses arbres et ses herbes hautes. Laura descend de sa voiture, allume aussitôt une cigarette, puis va faire quelques pas sur l’herbe. L’endroit est reposant et semble être un monde parallèle au tumulte de la ville qu’elle connaît. Des oiseaux gazouilles quelques part dans les arbres, il fait beau et chaud. Laura est tentée de s’allonger dans l’herbe et restée là profiter de ce paradis. Malheureusement, Christophe l’attend et il lui reste encore beaucoup de route à faire !
Soudain, une voiture pénètre à son tour dans l’air de repos. Le véhicule lent, s’arrête quelques mètres plus loin. Un homme y descend et se dirige vers un arbre. Devant les yeux ébahis de Laura, l’homme sans gêne, urine contre l’arbre ! Embarrassée, Laura détourne son regard afin d’ignorer cet homme sans gêne.
Après avoir terminé de se soulager, l’homme retourne à son véhicule, mais n’y monte pas ! Il reste là bras croisés, adossés contre sa voiture. Laura sent les yeux de l’inconnu l’observer. Elle fait tout son possible afin d’éviter son regard.
L’homme persiste, sans bouger !
A ce moment précis, l’esprit de Laura déborde d’imagination terrifiante. Peut-être que cet homme est un serial killer qui attend de l’égorger juste pour son plaisir ou un violeur qui meurtrirait son corps puis la laisserait nue et gisante au milieu de nulle part ! Ou encore un kidnappeur qui la séquestrerait pour la torturée jusqu’à la fin de ses jours.
Malgré son tempérament fort, sans perdre une minute de plus, Laura court à sa voiture et repart à toute vitesse. Elle est peut-être de nature coriace, mais elle a conscience que ci on la menaçait d’un couteau sous la gorge, elle en ferait certainement dans sa culotte, de trouille.
Quelques kilomètres plus loin, par réflexe, Laura jette un œil dans son rétroviseur intérieur et stupeur ! Elle reconnait avec certitude le véhicule du maniac qui s’approche à vive allure.
En quelques secondes le véhicule fou lui colle au train. Les kilomètres défilent et le véhicule ne démord pas en jouant d’accélérations brutales et de ralentissements. Paniquée, Laura ne sait quoi faire, sauf de continuer sa route jusqu’à ce que le maniac décide de la bousculé !
La peur au ventre, elle voudrait appelée Christophe à l’aide, mais que ferait il de plus par téléphone ?
Les deux véhicules entrent dans une voie de dépassement, quant le véhicule fou la double à toute vitesse pour rapidement devenir un point à l’horizon !
De nerfs, Laura éclate en larmes.
Les kilomètres ont filés sans jamais revoir le véhicule fou. La nuit commence à tombée, lorsque Laura traverse un village, avec son église au centre, une vieille station service et une superette.
Le GPS, la guide vers une route de campagne ou les habitations se font de plus en plus espacées. La route est étroite au point que deux véhicules se croiseraient avec difficultés. Laura se croit perdue et vérifie la trajectoire que lui indique le GPS, sans erreur.
La voiture avance lentement sur la route déserte éclairée par les faisceaux lumineux de ses phares, quand le moteur s’arrête net !
Abasourdie par se qui lui arrive, Laura ne comprend pas. Cela ne peut pas être à cause du carburant, car elle en est certaine qu’il en restait largement pour une centaine de kilomètres, sinon plus !
Le véhicule termine sa course sur le bas côté, non loin d’une maison aux fenêtres éclairées.

Laura saisie son téléphone cellulaire afin d‘en avertir la mauvaise nouvelle à Christophe. Horreur, il n’y a pas de réseau ! Le téléphone ne capte rien. Laura se résout alors à rejoindre la demeure éclairée, ou elle espère avoir de l’aide.
Devant la maison silencieuse, Laura ouvre un portillon qui ferme la coure. Avant de frapper à la porte, elle entend la télévision quelque part à l’intérieur de la maison. Le maître de maison met du temps à ouvrir ! C’est peut-être une personne âgée, ce dit-elle. Laura insiste plus fort, lorsque le son de la télévision se coupe !
Soudain, le son d’un verrou que l’on tourne résonne derrière la porte.
Une grande dame intriguée apparaît dans un halo de lumière, aussitôt Laura lui explique les circonstances :
« Bonsoir madame, je suis en panne de voiture tout près de chez vous et mon téléphone ne marche pas ici. Puis-je utilisé votre téléphone ?
- Bien sûr, le téléphone est dans le salon. Mais je dois vous prévenir que le garagiste est fermé à cette heure ci.
- Je sais. Mais je voudrais prévenir mon fiancé. »
Hospitalière, la maîtresse de maison conduit Laura au salon. Dans la lumière de l’habitation, Laura découvre son hôte, une femme d’une bonne quarantaine d’années, souriante, mais le regard autoritaire. Dans le salon confortable, cette dernière lui pointe du doigt un vieux téléphone à touche, comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Une relique.
Malgré tout, elle compose le numéro de Christophe qui ne laisse pour simple réponse, la charmante voix de sa boîte vocale !

Laura rejoint la maîtresse de maison dans la cuisine et lui annonce qu’elle n’a pas pue joindre son fiancé.
« Je suppose que vous n’avez nulle part ou aller ? Affirme la femme.
- A part dans ma voiture…non, répond Laura confuse.
- Je ne vais pas vous laissez dormir dans votre voiture. Vous allez dormir ici pour la nuit, j’ai une chambre qui vous attend à l’étage.
- Oh ! Merci madame. Je ne voudrais pas vous dérangez.
- Vous ne me dérangez pas. Et je suppose qu’étant donné l’heure tardive, vous n’avez pas mangé.
- Non, je suis depuis le début de l’après midi sur la route et je n’ai pas encore pris le temps de grignoter.
- Comment ça grignoter ! S’offusque la dame. Allez chercher vos affaires dans votre voiture, pendant que je vous prépare quelque chose. Mais avant je me présente, je m’appelle Myriam, lui annonce t’elle en lui tendant la main.
- Et moi c’est Laura, lui répond t’elle avec un grand sourire ravi.»
Laura part chercher quelques affaires avec une lampe torche que Myriam lui a prêtée. La poignée de mains des présentations l’a décontenancée, se qui est rare chez Laura ! Habituellement, elle a une poigne de fer, mais cette fois sa main paraissait si ridiculement petite dans celle de cette grande dame. Laura saisie un sac à dos sur la banquette arrière, dans lequel se trouvent ses affaires de premières nécessités. Sa trousse de toilette et quelques sous vêtements de rechanges qu’elle avait prévue au cas où.
De retour dans la maison, Myriam la conduit aussitôt à l’étage pour lui montrer sa nouvelle chambre. La pièce est simple, tapissée de rose, un lit d’une personne encastré dans un coin et une commode. Laura sait d’avance qu’elle passera une bonne nuit dans cette chambre.
Dans la cuisine l’attend déjà une assiette avec une tranche de jambon, sur la table. Laura s’y installe, puis Myriam s’approche avec une casserole :
« Je vous ai fait des nouilles avec du jambon. Ca vous ira ?
-Bien sûr, c’est déjà très gentil de votre part de me recevoir.
Myriam s’installe en face de Laura.
-Alors, racontez-moi ce qui vous arrive ?
-Eh bien, je partais rejoindre mon fiancé, lorsque je suis tombé en panne.
- En panne d’essence ?
-Non, je ne crois pas. C’est autre chose, s’inquiète Laura.
- Demain nous appellerons le garagiste. J’espère que vous n’êtes pas presser, car se bougre ne l’ai pas !
- Pas vraiment. Mais ci c’est trop long, mon fiancé viendra me chercher.
- Alors, très bien, répond directement Myriam. Allons-nous coucher. »

Seule dans sa chambre, Laura se déshabille rapidement et enfile une chemise de Christophe qu’elle garde toujours lorsqu’il est absent. Elle adore sentir le parfum de son homme, ce qui la rassure pour dormir.

JOUR 1

Laura ouvre les yeux dans la chambre paisible. Elle regarde sa montre qui pointe dix heures seize ! Aussitôt, elle bondit hors de son lit, enfile rapidement son Jeans et son chemisier, puis rejoint Myriam dans la cuisine :
« Bonjour Myriam, excusez-moi j’ai oublié de me réveiller !
-Ce n’est pas grave. Vous prenez quoi au petit déjeuner ?
- Un café.
- Rien que ça ! S’étonne Myriam.
- Oui, je n’ai pas l’habitude de manger le matin. Et puis il faut que j’appelle le garagiste sans tarder.
- Ne vous inquiétez pas, je lui ai téléphoné se matin. Il doit venir en début d’après midi. »

Laura attend le garagiste sur le bord de la route. Soudain un ronflement de camion semble venir vers elle. Effectivement, un camion de dépannage se stationne devant sa voiture. Le garagiste descend de son camion en combinaison pleine de cambouis.
L’homme monte dans la vieille voiture et tourne la clé de contact, mais le moteur reste muet. Ensuite, il ouvre le capot et inspecte le moteur. Inquiète, Laura lui demande :
« C’est grave ?
-Ben là, je peux pas trop vous dire. Il faudrait que je remorque votre voiture jusqu’à mon garage pour voir de plus près. »
Chose dit, chose faite, la vieille voiture rebrousse chemin sur le plateau du camion de dépannage.
Laura regarde désespérée sa voiture partir et Christophe qui reste toujours injoignable !

Le soir en bonne convive, Laura aide Myriam à préparée le repas. Elles s’entendent bien et ont convenues de se tutoyer. Malgré leur différence d’âge, les discutions restent des discutions de femmes. Assise à table, Myriam sert l’assiette de Laura, puis s’installe en face d’elle. Laura s’apprête à mangée lorsque Myriam lui conseil de pendre sa serviette au colle de son chemisier. Laura en est toute surprise et lui affirme qu’elle n’en a pas besoin. Mais Myriam insiste car elle veille à ce que Laura ne tache pas son beau chemisier blanc.
Sous cet argument, elle obtempère, même en se sentant un peut ridicule !

JOUR 2

Le lendemain matin, Laura se réveille dans la douceur de la chambre, toujours aussi paisible. Encore une fois, Elle est surprise de voire l’heure tardive. Dix heures trente et une. Ce n’est pas dans son habitude de dormir ci tard. Habituellement elle est debout depuis six heures du matin. C’est peut-être la grosse fatigue se dit elle. Laura s’habille et rejoint Myriam dans la cuisine, ou l’attend un grand bol de chocolat chaud et des tartines. Laura se dit que c’est peut-être le petit déjeuner de Myriam, bien que le bol se trouve à sa place !
« Je t’ai préparé ton petit déjeuner, lui annonce Myriam.
-Mais je ne prends que du café d’habitude, reprend Laura.
- Un café n’est pas assez nourrissant. Alors, tu vas manger toutes tes tartines et boire tout ton chocolat. Tu ne bougeras pas de table tant que tu n’auras pas fini.
- Mais…. ! S’offusque Laura.
- Il n’y a pas de mais qui compte. Ici tu es chez moi et on mange correctement. Et n’oublie pas de mettre ta serviette. Je reviens te voir… »
Devant cette autorité soudaine, Laura n’ose pas répondre et de plus comme l’a précisé Myriam, elle n’est pas chez elle. Ce n’est pas elle qui commande, contrairement à son habitude.
Ce petit déjeuner s’annonce un calvaire, alors qu’elle n’a même pas faim ! Laura prend une boucher de pain qui s’annonce difficile à avalé. Elle mastique le plus longtemps possible. Le temps passe et la première tartine s’avale dans une gorge nouée. Une grande gorgée de chocolat chaud pour faire descendre le tout. C’est vrai qu’il est délicieux le chocolat. Alors, elle prend le temps de le délecter, quand Myriam intervient dans son dos :
« Tu as fini ?
Laura se retourne en direction de la voix avec une grande moustache de chocolat sur les lèvres.
-Non, lui répond t’elle penaude. J’ai pas faim et sa descend pas !
- Tu n’as cas trempé tes tartines dans ton bol et ça passera mieux. Aller, dépêches toi ! »
Laura trempe une tartine dans le chocolat, mais lorsqu’elle apporte la tartine trempée à sa bouche, des goûtes de chocolat tombent sur sa serviette. Là, elle se dit qu’heureusement qu’il y avait la serviette, sinon c’est le beau chemisier qui en pâtissait !
Le petit déjeuner enfin terminé, Laura est certaine de ne pas avoir faim pour le déjeuner. Pourtant l’heure de midi approche à grand pas !

En début d’après midi, Laura monte en voiture avec Myriam. Elles vont au village ou Laura ira voir le garagiste et pendant ce temps, Myriam fera quelques courses.
En s’arrêtant devant le garage Myriam annonce à Laura qu’elle la reprendra au retour de ses courses.
En entrant dans le garage, Laura remarque aussitôt sa voiture. Quant au garagiste, il travail autour d’une autre voiture capot ouvert.
« Vous avez eu le temps de regarder ma voiture ? Interroge Laura inquiète de la nouvelle.
-Oui, il faut changer le joint de culasse.
- Et c’est grave ?
- Assez, d’autant plus que je n’en ai pas en réserve. Mais je crains que le moteur soit mort. Je vais voir ce que je peux faire. Je vous tiens au courant. »
Déçue par cette nouvelle, Laura sort du garage et tente une nouvelle fois de contacter Christophe.
Aussitôt la sonnerie de son téléphone retentie, malheureusement pas celle de l’appel, mais celle qui lui indique qu’une personne à tentée de la joindre. C’est effectivement le numéro de Christophe qui apparaît sur l’écran.
Ici, le téléphone à l’air d’avoir du réseau. Laura recompose le numéro de son fiancé. Cette fois, c’est encore mieux ! C’est directement la messagerie qui lui répond. Laura se dit que Christophe doit faire la fête tous les soirs et dormir la journée.

De retour chez Myriam, Laura l’aide à rentrer les courses et les ranger. Ensuite, elle sort fumer une cigarette dans le jardin derrière la maison. Le jardin est fermé et clôturé d’une haute palissade qui masque la vue. Dans le font du jardin Laura remarque une sorte de bac à sable, et un abri de jardin en bois qui trône comme un chalet de montagne. Curieuse, elle s’approche et observe à travers une fenêtre des outils de jardinage. Puis dans le fond, il lui semble distingué des jouets d’enfants ! Se qui la surprend, car rien ne fait paraître la présence d’enfants chez cette femme. Ni même une photo !

JOUR 3

Laura se réveille lentement, mais lorsqu’elle reprend ses esprits, une sensation bizarre l’intrigue. Une sensation humide et froide. Soudain, elle comprend la catastrophe ! Elle a fait pipi ! Comment est-ce possible ? Jamais un tel phénomène ne lui est arrivé. Laura fait un bon hors de son lit. Défait les draps et cour à la salle de bain pour se laver.
Ensuite, elle descend avec ses draps et demande à Myriam ou elle peut déposer ses draps pour les laver. Surprise, Myriam lui indique la buanderie.
Dans la cuisine un grand bol de chocolat l’attend avec des tartines. Laura s’y installe et met sa serviette à son colle de chemisier, sans protester quoi que soit.
Quelques minutes plus tard, Myriam se plante devant Laura, avec un drap entre ses mains.
Laura la regarde bouche bée !
« Peux-tu m’expliquer pourquoi se drap est mouillé ? Interroge t’elle le regard froncé.
-La tête baissée de honte, elle lui répond, pipi.
- Regardes-moi et fais une phrase, je n’ai pas compris ! Ordonne Myriam.
- J’ai fait pipi, reprend t’elle timide.
- Tu as fait pipi au lit. A ton âge !
- J’ai pas fait exprès, s’excuse Laura.
- Mais heureusement que tu n’as pas fait exprès. Il faut te mettre une couche pour dormir maintenant ! Fini de manger.»
Humiliée pare cette réflexion, Laura en a les yeux rougie d’envie de pleurer.

Après une bonne douche, Laura rentre dans le salon et tente encore de recontacter Christophe. Toujours sans réponse. N’ayant rien d’autre à faire, elle allume la télévision.
Dans la cuisine Myriam prépare le déjeuner, alors Laura lui demande ci elle peut l’aidée. La maîtresse de maison lui répond que non.
Une quinzaine de minutes plus tard Myriam l’appel pour venir à table. Laura s’installe devant son assiette. Elle constate qu’il y a une fourchette, mais sans couteau et ne manque pas de le faire remarquer à Myriam qui lui répond :
« Tu n’en as pas besoin.
- Mais comment je vais faire pour couper ma viande ?
- Je te l’ai dit, tu n’en as pas besoin.
Effectivement, Laura constate avec effroi que le steak haché et déjà en morceau dans son assiette !
A partir de maintenant tu me diras quand tu auras envie de faire pipi ou caca, lui annonce Myriam d’un ton abrupt.
Laura en reste abasourdie.
- Mais pourquoi ?
- C’est comme ça. Manges et ne pose pas de questions. »

Au milieu de l’après-midi Laura prend un bain de soleil sur une chaise longue, derrière la maison. En maillot de bain deux pièces, elle profite de se bon temps. Les écouteurs de son portable enfoncés dans les oreilles, elle écoute ses musiques préférées. Quant lui vient une grosse envie de faire pipi !
Elle se lève et accourt aux W.C., mais devant la porte, la surprise est de taille. La porte est verrouillée !
Ainsi, Laura se souvient de l’annonce de Myriam pendant le repas. Décider de ne pas plier à cette élucubration fantaisiste, elle retourne dehors. Dans un coin du jardin, elle baisse son maillot et s’accroupie pour se soulager.

JOUR 5

Laura se réveille lentement, et constate une fois de plus que son lit est mouillé ! Elle ne comprend pas pourquoi ce même accident se reproduit trois matins de suites. Elle tire ces couvertures et constate une large auréole foncé sur le pyjama que Myriam l’oblige à porté pour dormir. Laura s’apprête à retirer le pantalon, quant Myriam fait irruption dans la chambre.
« Qu’est-ce que tu fais ? l’interroge Myriam.
-J’allais m’habiller, répond t’elle gênée.
-Oui, tu as encore fais pipi au lit, la soupçonne Myriam. Je me trompe ?
- Non !
- Tempi pour toi. Tu remontes ton pantalon et tu files dans la cuisine boire ton chocolat, avant qu’il ne refroidisse, l’oblige t’elle en pointant sévèrement l’indexe en direction de la porte. »
Laura s’exécute sans répondre. Elle descend l’escalier, gênée par le pantalon humide qui lui colle entre les cuisses.
Le petit déjeuner terminé, Laura se précipite à la salle de bain et croise Myriam dans son passage.
« Je vais prendre une douche, dit elle.
-Tu as raison. Tu sens le pipi ! »
Cette révélation agie comme un couteau planté entre les omoplates. Sous la douche, Laura se frotte et se savonne aussi fort qu’elle le peut. L’esprit hanté de sentir le pipi comme le lui a affirmé Myriam.

L’après-midi, Laura et Myriam partent au village. La voiture s’arrête devant le garage, mais lorsque Laura amorce sa sortie, Myriam la retient par le bras et lui explique qu’elle ira elle-même rencontrer le garagiste. Laura les observe impuissante derrière la vitre. Ils discutent, mais avoir l’expression négatif du garagiste, Laura se doute qu’elle n’est pas encore à la veille de partir. Pourtant, elle voudrait tellement sortir de cet enfer et reprendre sa merveilleuse vie d’avant. Elle voudrait tellement se blottir dans les bras puissants de Christophe et pleurer toutes les larmes de son corps. Mais pourquoi n’arrivent ils pas à ce joindre ?
Myriam remonte dans la voiture et lui annonce la nouvelle obscure. Le garagiste n’a toujours pas reçu le joint de culasse.

Avant le dîner, Myriam oblige Laura à se mettre en pyjama. Puis elles regardent la télévision ensemble dans le canapé. Le film terminé, Laura passe par la salle de bain pour se brosser les dents. Cette fois, Myriam l’attend dans sa chambre. Terrifiée, elle remarque une couche posée sur la couverture de son lit. Cette fois s’en est trop pour Laura qui explose de nerfs ! Elle pleure, hurle qu’elle ne supporte plus d’être prise pour un bébé ou même une attardée. Myriam s’énerve à son tour et saisie Laura par une oreille. La furie de Laura se débat en hurlant d’hystérie autant que de douleur infligée par son oreille tirée. Soudain, une gifle magistrale s’abat comme une masse sur sa joue ! La douleur est atroce et la calme sur le champ.
Allongée sur le lit, en larme, la joue lancinante retenue dans sa main, Myriam lui retire son pantalon de pyjama sans ménagement. Encore sous le choc de sa gifle, Laura se laisse manipuler comme un bébé. Myriam saisie ses chevilles d’une main et les tire jusqu’à ce que son postérieur de décolle de la couverture du lit. Ensuite elle glisse la couche sous ses fesses, puis lui écarte les cuisses pour rabattre le devant. La couche bien fixée, Myriam l’oblige à se mettre debout pour lui enfiler son pantalon de pyjama. Toujours hébétée par cette gifle, Laura se laisse mettre au lit. Pour la consoler, Myriam lui met près d’elle un ourson en peluche et lui dit :
« Tu peux lui raconter toutes tes misères. »
Et pour finir, Myriam lui glisse une sucette dans la bouche. La lumière éteinte, Laura n’a pas le temps de raconter ses misères à son nouvel ami l’ourson, qu’elle plonge aussitôt dans le sommeil.

JOUR 6

Au petit matin Laura ouvre des yeux encore fatigués. Son premier réflexe est de regarder sa montre. Disparue ! Elle regarde sur la table de nuit, rien ! Le tiroir et toujours rien !
Laura retire les couvertures et s’assoie sur le bord du lit. Sa couche est humide, elle a encore fait pipi ! Laura ne tient en aucun cas à descendre avec une couche sur les fesses. Alors, elle baisse son pantalon de pyjama et retire la couche jaunie d’urine.

Laura se dirige immédiatement en direction de la poubelle de la cuisine pour y jeter sa couche. Elle passe devant Myriam en lui lançant un simple « bonjour », presque ignorant. Aussitôt, Myriam l’a rappel à l’ordre :
« Tu n’as pas oublié quelque chose ? Interroge t’elle en pointant son indexe sur sa joue.
Laura s’exécute et lui fait un bisou sur la joue.
-Saurais-tu ou se trouve ma montre ? Je l’ai perdue, demande Laura.
- Je sais ou elle se trouve. Mais tu n’en as pas besoin. Tu es en vacances. Je me trompe ?
- Non, mais….
-Installes toi à table, l’interrompt Myriam. Je vois que tu as tiré ta couche. Je suppose alors que tu as encore fait pipi.
- Oui, balbutie-t-elle. »
Installée à table, Laura constate que le bol de chocolat chaud ne l’attend pas ! A sa place se trouve simplement trois tranches de cake.
Le bol de chocolat ne devrait pas tarder, puisque Myriam vient de mettre le four micro onde en marche. Soudain, Myriam passe derrière elle pour lui nouer un bavoir en coton. Surprise, Laura se retourne vers Myriam :
« Non, pas sa ! S’offusque Laura en repoussant le bavoir de la main.
Elle n’obtient pour seule réponse de Myriam, une grande gifle sur la joue.
Non, s’il te plaie, insiste t’elle le regard larmoyant.
Une deuxième gifle lui tombe sur l’autre joue ! »
Laura pleure à chaud de larmes, les joues rouge lancinantes, lorsque Myriam se présente avec un gobelet à couvercle comme ceux que l’on donne aux bébés pour boire. Laura en est choquer et comprend que cet ustensile lui est destinée. Myriam remarque aussitôt sa tête interloquée :
« Tu as quelque chose à contester ?
Laura lui répond non de la tête.
Sinon, j’en ai encore plein en réserve des comme cella, menace Myriam en lui montrant le plat de sa main prête à volée ! Dois-je te rappeler qui fait pipi au lit ? reprend-elle.
-Moi, hésite Laura avant de répondre.
- Je n’ai pas compris, parle plus fort.
- C’est moi.
- Tu as raison, c’est Laura qui fait pipi au lit. Alors Laura va se tenir sage et tout manger. Quand tu auras finie, tu m’appelleras.
Laura reste muette.
-Pardon, je n’ai rien entendue ! reprend Myriam.
- Laura, lui répond d’un oui sanglotant. »

Le petit déjeuner enfin terminé, Laura appelle Myriam. Aussitôt celle-ci entre dans la cuisine.
« C’est très bien, tu as tout manger ! Maintenant au bain. »
Assise nue dans la baignoire, Laura se laisse laver comme blasée. Une situation dès plus dégradante que de se faire lavé par une autre personne, voir pire, par une femme qui lui était totalement inconnue il y a une semaine. Myriam lui ordonne de se lever afin qu’elle termine de la laver. Sans hésitation, Myriam lui passe le gant de toilette dans son entre cuisse. Laura en retient ses larmes d’humiliation. Puis elle la force à se retourner, le postérieur face à Myriam. Là encore elle lui écarte les fesses afin de faciliter le passage du gant de toilette dans la fente de son intimité.
Le bain terminé, Myriam la sèche et lui brosse les cheveux :
« Tes cheveux sont difficiles à brossés. D’ailleurs je t’ai pris un rendez-vous chez le coiffeur pour cet après-midi. »
Myriam s’éclipse de la salle de bain et laisse Laura se brosser les dents seule. Elle constate une fois de plus, que sa trousse de toilette à elle aussi disparue. Tout comme son nécessaire de maquillage et son parfum qu’elle adore ! Il ne lui reste que sa brosse à cheveux et sa brosse à dents prête avec du dentifrice sur le rebord du lavabo.

Comme le lui a promis Myriam, elles rentrent dans le salon de coiffure du village. Myriam lui impose de s’assoir dans le coin salle d’attente, puis elle va discuter avec le coiffeur. Tenue à l’écart, Laura n’entend pas la conversation. Elle semble lui expliqué quelque chose ! Myriam revient vers Laura :
« Je dois m’absenter. Je reviens te chercher dans une heure, explique t’elle. »
Laura attend sagement sur le fauteuil, puis elle pense à Christophe. Instinctivement, elle plonge la main dans la poche de son Jeans, mais ne le trouve pas ! Maintenant, Laura se souvient de l’avoir oublier chez Myriam. D’ailleurs, elle ne se souvient pas non plus de l’avoir aperçu sur la table de nuit ou ailleurs ! Celui-ci aurait-il disparu aussi, s’interroge Laura ?
Le coiffeur sympathique invite Laura à prendre place dans le fauteuil de coiffure. Lorsqu’elle s’apprête à expliquer au coiffeur ce qu’elle souhaite, celui-ci l’interrompt :
« Je sais, Myriam m’a déjà donné les consignes ! »
Le souffle coupé, Laura ne répond rien et se laisse faire. Le coiffeur défait sa queue de cheval, puis lui brosse ses cheveux longs. Ensuite avec une paire de ciseaux, il coupe la longueur au niveau de la nuque. Stupéfaite ! Malgré cela, Laura reste sans voix. Aucun son de contestation de daigne sortir de sa bouche !
La nouvelle coiffure enfin terminée, Laura observe son nouveau look dans le miroir dressé devant elle. Intérieurement ébahie de sa transformation. Elle vient de passer en quelques minutes, d’une coiffure de jeune femme, à celle d’une petite fille !
Myriam entre à son tour dans le salon de coiffure et remarque la nouvelle coiffure de Laura :
« Mais, c’est qu’elle est toute mignonne Laura ! »
Depuis quelques minutes, c’est un autre problème que sa nouvelle coiffure qui préoccupe Laura. Une grosse envie de faire pipi !

Le trajet du retour est abominablement long pour Laura. Les cuisses serrées pour retenir son envie de plus en plus pressante, Myriam remarque son visage tendu :
« Qu’est-ce qu’il t’arrive ? S’intrigue Myriam.
-Je suis pressée de faire pipi !
- On arrive bientôt à la maison. Retiens-toi.
- C’est ce que je m’efforce de faire depuis longtemps ! répond Laura la voix souffrante. »
La voiture entre dans la coure. Aussitôt, Laura en fait un bon, lorsque survient l’accident !
Un flot incessant d’urine auréole son Jeans jusqu’à ses pieds. Paralysée devant se phénomène, Laura assiste impuissante à la flaque d’urine qui s’élargie entre ses pieds.
« Pipi ! Annonce t’elle sous le choc.
-Dépêche toi de rentrer, lui ordonne Myriam.
- J’ai fait pipi !
- Quoi, tu as fait pipi dans ta culotte !
- Oui, répond Laura en pleurant de honte.
- Tu es vraiment une pissouse, la surnomme t’elle en constatant l’ampleur des dégâts. File à la salle de bain. »
La douche terminée, Myriam lui enfile un tricot court jusqu’à la hauteur des fesses. Constatant que ses chaussures sont elles aussi mouillées, Myriam part chercher d’autres chaussures à lui mettre.
Quelques minutes plus tard, Myriam est de retour avec une paire de sandale blanche.
Myriam la prend par la main pour sortir de la salle de bain, quand Laura constate un oubli :
« Mais, je n’ai pas de culotte !
-Tu n’en as pas besoin, après ce que tu as fait !
Myriam la conduit jusqu’à la porte fenêtre qui s’ouvre dans le jardin derrière la maison.
Vas prendre l’air, lui ordonne Myriam.
-Mais, je ne vais sortir sans culotte, S’offusque Laura.
- Mais ci, sa va t’aérée les fesses, pissouse et regarde là-bas, il y a de quoi t’occuper, annonce t’elle en désignant de l’indexe des jouets sur la pelouse.
- Je suis pas une pissouse, reprend Laura boudeuse.
- Ah oui ! Tu es quoi alors ? S’étonne Myriam.
Laura reste muette sur cette question qui n’attendait qu’une seule réponse d’elle.
Pissouse renchérie Myriam, moqueuse. »

Laura se sent vraiment ridicule avec pour seul vêtement un tricot qui ne lui masque ni ses fesses, ni son sexe. Heureusement que la palissade cache la vue. Laura se demande comment faire pour s’occuper seule dans le jardin. Ci au moins, elle pouvait fumer une cigarette, mais inutile pour elle de fouiller dans ses poches…
Laura se dirige vers les jouets, le pas incertain comme intriguée par cette découverte. Elle contourne le tricycle petit pour elle, puis le camion en plastique sur lequel on s’assoie pour le conduire avec le volant. Sachant que personne ne l’espionnera, Laura se lance et chevauche le tricycle. Le siège comme les pédales sont trop petits, mais elle appuie sur les pédales pour avancer. Elle abandonne, trop difficile ! Alors, elle s’essaie au camion. La sensation de ses fesses nues posées sur le plastique chaud des rayons du soleil, est étrange et à la fois agréable ! Laura avance le camion comme elle le peut à l’aide de ses pieds, quant l’envie de se désaltérer lui vient avec cette chaleur. Puisqu’elle est sur le camion, Laura décide de rejoindre la porte fenêtre à petits pas et en se guidant du volant.
Constatant l’absence de Myriam dans la cuisine, Laura décide de se servir toute seule. Elle se dirige vers le placard pour y prendre un verre. Laura saisie un verre, mais maladroite, elle ne fait pas attention au verre d’à qui côté glisse de son étagère pour se brise dans l’évier !
Au son de se bruit inquiétant, Myriam accourt aussi sec dans la cuisine et surprend Laura d’une claque sur ses fesses nues.
« Qu’est-ce que tu fais, gronde Myriam ?
-Je voulais boire de l’eau, répond Laura toute confuse.
- Et tu as cassée un verre ! »
La pression monte chez Myriam qui saisie la maladroite par le bras et lui flanque une grande claque sur les fesses. Aussitôt un « aïe » décontenancé s’échappe de la bouche de Laura.
Puis une claque furieuse retombe sur ses fesses. Prisonnière de l’étreinte puissante de la main de Myriam, Laura ne peut s’y échapper. Une autre claque rageuse, si forte que Laura s’en retrouve déstabilisée et s’écroule sur ses genoux. Elle hurle à gorge déployée autant de douleur que de peur sous la violence de sa correction! De nerfs, Myriam la relève de force par le bras et lui expédie une dernière fessée brutale, puis la lâche. Sous le choc de cette dernière, Laura chute lamentablement sur le sol.
« Sa t’apprendras à ne pas demander ! Lui sermonne Myriam la voix criarde. Aller, dégage dehors. »
Laura sort à l’extérieur protègent ses fesses brûlante avec ses mains, craintive d’en recevoir une autre !
Elle s’en va dans le jardin pleurer toutes les larmes de son corps. Elle ne sait plus ce que faire de ses mains. Essuyée ses sanglots ou massée ses fesses sérieusement endolories. Elle se dit qu’il doit y avoir l’emprunte cinglante des mains de Myriam sur ses fesses, tout comme sur son bras bleui !
Puisqu’elle n’ose plus approchée de la maison, Laura monte sur le tricycle plus près d’elle. Elle avance avec peine, tout en se tenant à l’écart de la maison, lorsque Myriam vient à son encontre ! Laura se paralyse de peur sur son tricycle, se demandant se qu’elle lui veut ?
Pas rancunière, Myriam lui tant un petit biberon d’eau. Laura le saisie et le porte immédiatement à sa bouche.
« Tu n’oublies pas quelque chose ?
-Merci, lui répond timidement Laura.
- Et ne le fait pas tombée, lui menace t’elle en accompagnant à la parole son indexe autoritaire.
- Oui Myriam !
- Je t’appellerais pour le goûter. »
La tétine du biberon dans sa bouche, Laura en délecte l’eau rafraîchissante qui coule dans sa gorge. Laura est maintenant embêtée, car elle ne sait plus quoi faire de son biberon. Elle ne peut pas tenir le guidon du tricycle avec ses deux mains et tenir le biberon aussi. Mieux vaut éviter une nouvelle bêtise. Car le souvenir de la fessées monumentale est encore trop frais, autant dans son esprit que sur ses fesses ! Pas bête, elle sert le bout de la tétine entre ses dents, certaine qu’il ne tombera pas. Puis, elle reprend son chemin, le mouvement balancier du biberon pendu à sa bouche !

« C’est l’heure du goûter Laura, et range t’es jouets dans l’abri de jardin, lui ordonne Myriam. »
Laura entre dans la cuisine méfiante, le revers de la main plaquée sur ses fesses, comme pour les protégés d’une éventuelle offensive ! Myriam trouve cela suspect :
« Tu as peur de recevoir une autre fessée ?
-Non, hésite t’elle.
- Tu as fait une bêtise dans le jardin ?
- Non !
- Tu sais que l’on ne peut rien me cacher et que je le saurais tôt ou tard. Je te crois ! Tu veux regarder les dessins animés avec ton goûter ?
- Oui.
Myriam l’entraîne dans le salon par la main.
-Dis moi si tu as fait pipi dehors.
- Non, répond Laura gênée par cette question.
- Regardes moi et réponds correctement, reprend t’elle en lui secouant la main.
- J’ai pas fais pipi.
- Ne fais pas de bêtises, je reviens et je t’ais à l’œil.
Laura attend Myriam qui ne tarde pas à revenir avec un pot, comme celui que l’on met aux bébés. Exception faite que celui-ci est nettement plus grand !
Assieds-toi, lui ordonne t’elle. Tu pourras faire pipi si tu en as besoin et autre chose aussi, lui dit-elle en nouant un bavoir autour de son cou. Qu’est-ce que tu veux comme chaîne ?
-Je sais pas, répond Laura perdue.
Myriam stop sur une chaîne de dessins animés pour les tous petits.
-C’est très bien ça pour toi. Tu crois ?
- Je sais pas !
- Tu restes sage et ne te lève pas du pot, même si tu n’as pas fait pipi. Tu attends que je revienne. Tu m’as compris ?
-Oui.
- Tu m’as compris, reprend Myriam sévèrement ?
- Oui Myriam. »
Assise sur le pot forçant ses cuisses au grand écart, Laura bois son chocolat avec le même gobelet à couvercle. Bizarrement, elle se sent confortable assise sur le pot proportionné à ses fesses.
Myriam entre dans le salon, avec un rouleau de papier toilette dans une main et un tissu dans l’autre, que Laura n’arrive pas à définir.
« Tu as fait pipi ?
- Non, lui répond-elle.
- Mets toi debout que je t’enfile ta culotte.
Effectivement, Myriam étire entre ses mains une grande culotte aux motifs enfantins, qui lui remonte jusqu’au nombril. Sa lui change totalement de ses belles culottes sexy.
-Elle est grande ! S’étonne Laura.
- C’est une culotte d’apprentissage pour les pissouses !, lui apprend t’elle en donnant une petite claque sur les fesses. »

Comme tous les soirs avant le dîner, Laura est dans sa chambre pour se mettre en pyjama. Myriam s’apprête à lui mettre une couche, lorsque Laura conteste :
« Non, pas maintenant !
-Et pourquoi ? S’étonne Myriam le regard sombre.
- Par ce que c’est pas encore l’heure.
- Ecoutes-moi bien. C’est la culotte d’apprentissage ou la couche.
- Non, réplique Laura. La couche c’est uniquement pour dormir !
- Ci on met le pyjama, je retire la culotte, donc je te mets une couche, lui explique fermement Myriam. Fin de discutions ! »
Devant cette autorité, Laura se taire dans le silence, se laissant à l’exigence de Myriam.

JOUR 7

Laura ouvre les yeux encore fatigués d’avoir bien dormis. Elle n’a pas le souvenir d’avoir dormie aussi profondément que depuis qu’elle est chez Myriam. Habituellement elle se réveille plusieurs fois dans la nuit, tracassée par son travail. Préparée les plannings, gérer les commandes, tous cela lui occupe l’esprit autant la journée que la nuit. Le souci de la perfection lui créer beaucoup de stress ! Mais depuis quelques jours, se stress semble s’être dissipé. Ou du moins, il se trouve être différent. Des soucis plus terre à terre, comme la crainte de faire pipi dans sa culotte ou même manger proprement et d’autre chose encore. Des soucis qui lui étaient insignifiant quelques jours au-par-avant, lui préoccupent l’esprit. Peut-être par ce que son statut de femme séduisante et affirmée est mis à rude épreuve ? Laura est pleinement consciente de sa descente aux enfers, elle voudrait combattre cette déchéance qu’elle sait forcée. Mais un phénomène indéfinissable envahie son corps et son esprit, bien plus puissant que sa force de caractère, qui l’empêche de résister !
Assise sur le bord de son lit, Laura se sent vaseuse. Elle ressent sa couche humide contre son sexe, mais n’en a pas le courage de la retirer comme la veille. Elle ne sait plu très bien ou elle en est, car son esprit tourne au ralenti. Mais pour l’heure, une certitude s’éveille dans son ventre. La faim !
Sans réfléchir d’avantage, Laura prend le chemin du lieu ou elle sait d’avance que l’attend un bon petit déjeuner. En haut de l’escalier, Laura se sent bizarrement hésitante ! Le manque de confiance en elle, lui fait peur de tomber dans l’escalier. Alors, elle cramponne des deux mains la rampe et descend les marches une à une.
Enfin arrivée dans la cuisine, elle fait un bisou sur la joue de Myriam qui la serre fort dans ses bras :
« Alors ma chérie, tu as fais un gros dodo ?
-Oui, répond Laura d’une voix presque inaudible.
Myriam constate que Laura est pieds nus.
-Où sont tes chaussons ? Tu ne vas pas restée pieds nus sur le carrelage. Tu risques d’attraper un rhume ! C’est ce que tu veux ?
-Non !
- Alors file mettre tes chaussons ! »
Sous le regard affectueux de Myriam, Laura rebrousse chemin le pas presque titubant, l’épaisseur de sa couche bombée sous son pyjama.
Assise sur son lit, Laura s’efforce d’enfiler ses chaussons, mais l’esprit toujours vaseux, elle n’y arrive pas ! Les nouveaux chaussons en PVC que lui impose Myriam sont trop difficiles à mettre. Face à ce nouvel échec, des larmes de nerfs autant que d’incompréhension, coulent le long de ses joues. Même ça, elle n’y arrive plus ! Par crainte de se faire grondée, Laura décide de reprendre Le chemin de la cuisine, ses chaussons en mains.
Penaude, Laura demande à Myriam :
« Tu peux m’aider ?
-Tu n’as mis tes chaussons toute seule !
- J’ai pas réussie, s’intimide Laura.
- Et c’est pour ça que tu pleures. Ce n’est pas grave ma chérie, je vais t’aidée ! Assieds-toi sur la chaise et donnes moi tes pieds. »

Après le petit déjeuner, Myriam conduit Laura à la salle de bain pour le bain. Penchée au-dessus de Laura assise dans la baignoire, Myriam observe la toison brune qui masque son sexe et lui affirme qu’il va falloir le rasé.
« Mais pourquoi ? S’offusque Laura.
-Maintenant que tu m’es une couche pour dormir, se sera plus facile pour te nettoyer. Et de plus ça t‘éviteras les rougeurs !
- Mais je vais bientôt rentrer chez moi, reprend Laura. Mais chez moi je ne porte pas de couche !
- Je sais, mais pour l’instant tu es chez moi et tu portes une couche. Tu comprends ?
Laura acquiesce d’un hochement de tête sans la moindre protestation. »
Pendant que Myriam la sèche, Laura observe à son plus grand désarroi son sexe apparent et lisse comme celui d’une petite fille. Pour se consoler, elle se dit que Myriam a certainement raison !
« Pipi ! Reprend subitement Laura, le regard paniqué. »
Aussitôt, Myriam l’à conduit jusqu’aux WC. Instinctivement, elle s’apprête à posée ses fesses sur la cuvette, mais Myriam la retient aussi sec par le bras !
« Non, non ! Ce n’est pas pour toi. Ta place est ici, lui affirme Myriam en plaçant le pot à ses pieds. »
L’envie rudement pressente, Laura s’assoie sans plus attendre sur le pot. A peine assise, qu’un jet d’urine sans relâche s’écoule dans le pot, ce que ne manque pas de constater Myriam :
« Eh bien, tu en fais un gros pipi ! Tu étais vraiment pressée ma chérie. »
Une fois terminer et avant de l’aider à se relever, Myriam lui demande si elle n’avait pas envie de faire autre chose. Laura lui ment que non. Car une envie qu’elle s’est retenue de faire la presse aussi ! Mais, elle s’est retenue ne voulant pas pousser son humiliation, jusqu’à cet extrême. Se faire essuyer son entre cuisse par une autre personne est suffisamment dégradant. Même ci l’envie se bouscule, elle préfère serrer les fesses !

L’après-midi, Myriam décide d’aller au village faire des courses et au passage prendre des nouvelles de la voiture. Habillée d’une robe blanche courte jusqu’aux cuisses, ses sandales et sans oublier la culotte d’apprentissage, Laura ouvre la portière passager, quant Myriam la rattrape par le bras :
« Non, non ! Tu vas derrière. Tu sauras attachée ta ceinture de sécurité toutes seule ?
-Mais, je peux aller devant !
-Non, derrière c’est la place des petites filles.
-Je ne suis pas une petite fille, boude Laura.
-C’est vrai, tu es une pissouse !»
Laura s’exécute sans plus attendre. Puis Myriam s’installe au volant, et vérifie que Laura ai bien bouclée sa ceinture de sécurité avant de démarrer.
La voiture se stationne devant le garage. Myriam par aussitôt à la rencontre du garagiste. En moins de deux minutes, Myriam remonte dans la voiture. Les nouvelles ne sont pas bonnes, car le joint de culasse n’est toujours pas livré ! Laura ne sait plu quoi pensée à l’annonce de cette nouvelle.
La voiture prend maintenant le chemin de la superette.
Observant les gens qui rentrent dans le magasin, Laura n’ose pas descendre de la voiture stationnée dans le parking de la superette. Intriguée, Myriam lui demande :
« Pourquoi ne veux-tu pas descendre de la voiture ?
-Je vais pas sortir comme ça !
- Et pourquoi ? Tu es toute mignonne ma chérie. Aller, dépêches toi. »
Honteuse, Laura sort de la voiture et se dirige vers l’entrée du magasin avec Myriam. Personne ne semble faire attention à sa tenue ! Toujours aussi gênée, Laura se tient tout près de Myriam et pour être certaine de ne pas la perdre, elle cramponne les barreaux du cadi. Ce n’est pas sa tenue qui l’inquiète. Mais sa culotte d’apprentissage. Chaque regard croisé la rend paranoïaque. Craintif que chaque client remarque sa culotte. La honte certainement figer sur son visage, contrainte de porter une culotte d’apprentissage à 26 ans et dans un lieu public !
Arrivée à la caisse, Myriam lui ordonne de l’aider à ranger les courses. Alors que depuis quelques minutes, Laura serre les fesses, prise de cette envie pressante qu’elle s’est refusée le matin même.

Arrivé chez Myriam, celle-ci lui demande de l’aider à rentrer les courses. Pour Laura la pression est à son comble, doublée d’une douleur abdominale. Laura se refuse catégoriquement de se soustraire à l’exigence de Myriam. Quoiqu’il lui en coutera, elle ira seule au toilette. Laura appuie sur la poignée de la porte du soulagement, lorsque celle-ci reste close ! Une fois de plus, Myriam l’a verrouillée ! Prise de stupeur, ses sphincters se relâchent, suivie de la sensation abominable de ses excréments pesés dans sa culotte ! Mais quand un malheur arrive, un autre suit, alors que Myriam lui demande de la rejoindre dans la cuisine. Laura hésite, mais sous l’insistance de Myriam, elle s’approche hésitante de la cuisine.
Intriguée par une odeur suspecte, Myriam ordonne à Laura de s’approcher plus près d’elle. Aussitôt, une expression de dégout s’imprime sur son visage :
« C’est bien ce que je pensais. C’est toi qui sens mauvais ! Qu’est-ce que tu as fait ? Demande t’elle le ton durci.
Laura reste muette, les yeux baissés d’humiliation.
Je sais très bien se que tu as fait, Reprend Myriam. Mais je veux que tu me le dises toi-même.
-Caca, balbutie Laura.
-Pardon, je n’ai pas bien compris, reprend t’elle en tendant l’oreille.
- J’ai fait caca.
-Tu as fait caca dans ta culotte ! Tu crois que je vais passé mes journées à te laver et faire la lessive pour toi ? Ca se voit que se n’est pas toi qui lave le linge. File dans la salle de bain et crois-moi sur parole. A partir d’aujourd’hui, tu auras une couche aussi dans la journée, puisque tu ne sais pas te retenir ! »

JOUR 8

Laura ouvre les yeux, elle se sent aussi vaseuse que la veille, sinon pire. Alors qu’elle se lève pour s’assoir sur le bord du lit, Laura perd l’équilibre et chute à plat ventre sur le parquet. Elle s’efforce de se redresser, mais ses bras semblent aussi fatigués que son esprit. Aussitôt Myriam entre dans la chambre :
« J’avais bien entendu un gros boum ! Eh bien bébé, qu’est-ce que tu fais par terre ? Attends ma chérie, je vais t’aider ! »
Laura donne une explication à se qui vient de lui arriver, dans un marmonnement incompréhensible !
Elle-même n’a pas compris le moindre mot de ce qu’elle vient d’articuler.
Myriam l’aide à se relever, de même que pour descendre les escaliers dangereux. Cette fois au lieu de la conduire dans la cuisine, elles s’arrêtent au salon ou Myriam l’a fait s’assoir dans le canapé.
Assise dans le canapé, Laura ne comprend pas ce qui lui arrive, d’ailleurs réfléchir aussi, lui est trop difficile. A demi consciente, elle voit que sa vie lui échappe totalement. Qu’elle n’a plus aucun contrôle sur elle-même et sa vie réduite!
Quelques minutes plus tard, Myriam revient avec un biberon et un bavoir qu’elle lui noue autour du cou.
« Tu m’appelleras quand tu auras fini ton biberon, ma chérie.
Laura tante alors de lui expliquer qu’elle n’arrive plus à parler, dans une incohérence de mots hachés.
Tu n’arrives pas ! Répètes après moi. Ma man. Dit Ma man.
Laura semble faire un effort surhumain afin d’articuler se mot, pourtant simple. Puis Laura s’énerve dans la difficulté.
Calmes-toi ma chérie, reprend Myriam. Fait comme moi. Ma
-Ma, extirpe Laura.
-Man ! Enchaîne Myriam.
-Ma, répète Laura.
-Ma man !
- Ma ma, articule Laura.
- Bravo, c’est bien ma chérie. Mais ne t’inquiètes pas, tu n’as pas besoin d’en savoir d’avantage, lui explique Myriam en lui caressant affectueusement la joue. C’est largement suffisant pour toi, tu comprends ma chérie ? »
Sans chercher à comprendre d’avantage, Laura apporte la tétine de son biberon à sa bouche et tète en regardant les dessins animés.

Après le bain, Myriam conduit Laura simplement vêtue d’un tricot de corps et d’une couche, à la cuisine :
« Ce matin tu vas t’occuper autrement, au lieu de regarder la télé. D’accord ? Tu vas te mettre à table comme pour manger.»
Laura la regarde intriguée ne comprenant pas ou elle veut en venir, mais elle s’installe à table. Myriam intervient derrière Laura et lui pose devant elle un cahier de coloriage ouvert et des crayons pastel. Le regard surpris, Laura observe le cahier et lève ensuite la tête en direction de Myriam en articulant des mots hachés, accentués par la sucette enfoncée dans sa bouche.
«Tu vas faire du joli coloriage pendant que maman fait le ménage et tu seras sage ! »
Laura acquiesce un oui de la tête.
Laura réfléchie ou du moins essaie, devant le choix des couleurs, puis se décide au hasard. Consciencieuse, Laura s’applique à ne pas déborder sur les contours, ce qui ne lui est pas évident à cause de son manque de dextérité soudaine.
Satisfaite, Laura achève son coloriage en terminant par le ciel d’un paysage, dans de grands coups de crayons pastel. Heureuse d’avoir terminée son œuvre, Laura décide de le montrer à Myriam. Elle se lève, mais ayant perdue la notion de marcher comme une adulte, elle trotte dans des pas presque maladroits jusqu’à la rencontre de Myriam.
Alors que Myriam plie du linge propre, Laura entre dans la buanderie, le cahier de coloriage à la main. Elle le tend à Myriam afin qu’elle constate son art, malgré ses efforts les couleurs hasardeuses ne correspondent pas à l’originale :
« C’est très jolie ma chérie, lui avoue t’elle en lui faisant un gros bisou sur la joue, en récompense. Tu veux en faire un autre ?
Laura la regarde, cherchant à comprendre se que lui demande Myriam. Comment pourrait-elle en faire d’autre, puisqu’elle a terminée, pense t’elle !
Regarde ma chérie, il y en a encore d’autre, lui explique t’elle en tournant les pages du cahier. »
Surprise de cette découverte, l’idée de tourner la page ne lui est pas venue à l’esprit, embrumé. Toujours trottant dans des pas maladroits, Laura retourne à la cuisine, lorsque c’est l’accident ! Laura tombe à plat ventre sur le carrelage froid.
Aussitôt Myriam comprend que Laura est tombée.
« Ben alors bébé, qu’est ce que tu fais par terre ? Je vais t’aider. »
Dans ses mots hachés, Laura tente une explication à son accident. Elle ne comprend pas ce qu’il c’est passé, soit les chaussons en pvc l’ont fait glisser sur le carrelage ou elle s’est bêtement emmêler les pieds. Elle ne sait pas vraiment. Mais quel importance à ses explications, car Myriam ne les comprend pas ! Alors que Myriam l’aide à se relever, un jet d’urine s’écoule dans sa couche. Peut-être est-ce dû au choc pense Laura. Myriam la reconduit à table, alors que l’urine incontrôlable s’écoule comme une fuite incessante !

Déjà installée à table pour le déjeuner, Myriam lui fixe autour du coup un bavoir en plastic à gouttière. Laura observe l’assiette de purée de carottes placée devant ses yeux. Elle constate que Myriam ne lui a pas donnée de couverts ! Soudain, Myriam se place derrière Laura et lui place une cuillère en plastic dans son point fermé. Laura tourne une tête hébétée en direction de Myriam, puis articule des mots incompréhensibles.
« Je sais tu es une grande fille, lui répond Myriam ! Tu vas manger toute seule. »
Myriam lui guide la main pour plonger la cuillère dans la purée, alors que Laura la regarde toujours, bouche bée.
« Regardes ton assiette et non moi, lui ordonne t’elle en lui tournant la tête avec la main. »
Laissant Laura se débrouiller seule, Myriam s’installe à table en face d’elle. Laura enchaîne les cuillérées maladroites. Malgré ses efforts d’ouvrir une grande bouche pour attraper la cuillère, des tâches de purée de carottes s’écrasent sur son bavoir. La table, elle aussi à le droit à son lot tâches !
Parfois, lorsqu’elle plonge sa cuillère dans l’assiette, de la purée se colle à ses doigts. Mais n’ayant pas de solutions pour s’essuyer, mis à part le bavoir en plastic qui ne nettoie rien. Laura s’essuie avec son autre main ! Malheureusement, d’une main salle, elle passe à deux. Embarrassée, Laura demande à Myriam dans un hachement de mots toujours incohérents, de lui essuyer les mains. Cette demande sans réponse, laisse Laura seule avec ses mains pâteuses et collantes comme la cuillère !
Laura cesse subitement l’enchaînement des cuillères, puis des larmes silencieuses perles le long de ses joues. Dans un instant de lucidité, Laura prend conscience de sa situation anormale !
Apercevant les larmes, Myriam intervient aussitôt :
« Pourquoi pleures-tu ma chérie ? »
Mais malgré sa lucidité, encore une fois les mots ne s’enchaînent pas comme dans son esprit !

Jour 10

Laura dort à point fermer dans son lit à barreau. Depuis hier Myriam à entrepris quelques changement dans la vie de Laura. Elle a échangée le lit d’une personne contre un lit à barreau, de crainte qu’elle ne chute une nouvelle fois et lui impose aussi de dormir avec une grenouillère.

Laura ouvre des yeux fatigués, lorsqu’une voix lointaine la retire de son sommeil. La vue trouble, elle aperçoit Myriam près d’elle, un biberon à la main. Myriam lui retire sa sucette de la bouche et lui glisse la tétine du biberon entre ses lèvres et lui dit :
« Maman va revenir mon bébé »
Dans un état comateux, Laura n’en a pas la force de saisir le biberon entre ses mains. Les gestes mous, les pensées lentes, les yeux agars rivés au plafond ! Elle cherche à comprendre pourquoi ses gestes lui mettent autant de temps à répondre. Chaque jour est une nouvelle étape qui la plonge d’avantage dans les abimes de l’incompréhension et de l’inimaginable ! Chaque jour l’étreinte de son calvaire se resserre sur son corps devenu incontrôlable.

Myriam réapparait près de Laura et constate qu’elle n’a pas bue son biberon ! Elle remarque que celui-ci est aussi froid et le reprend. A ce moment là, les lèvres muettes de Laura, semblent vouloir s’exprimées.
« Ne t’inquiètes pas mon bébé, maman va te préparer un autre biberon, l’a rassure t’elle. »

Myriam vide le biberon de chocolat froid dans l’évier, puis le rince à l’eau claire. Ensuite, Myriam y verse de l’eau minérale d’une bouteille. En attendant que le biberon chauffe dans le four micro onde, elle sort une boîte de lait infantile premier âge d’un placard et une boîte de gélules.
L’eau du biberon enfin tiède, Myriam verse cinq mesures de lait en poudre dans le biberon et pour terminer la préparation, elle décapsule deux gélules afin d’y répandre le contenu farineux.
La préparation achevée, Myriam visse la tétine et secoue énergiquement le biberon, afin de bien diluer le tout.
Laura n’a pas bougée d’un millimètre dans son lit, le regard toujours figé vers le plafond. Myriam s’allonge près de son grand bébé en lui glissant tendrement le bras derrière la nuque. Pour inciter Laura à ouvrir la bouche, Myriam lui caresse le contour des lèvres avec le bout de la tétine. Aussitôt, Laura entre ouvre les lèvres afin de laisser glisser la tétine dans sa bouche. Instinctivement, Laura tête goulument le biberon, le visage aussitôt détendu, comme ravi de se plaisir infantile !
« C’est meilleur, quand c’est maman qui donne le biberon, lui dit Myriam d’une voix apaisante avant de lui poser un baiser tendre sur le front. Depuis le temps que je t’attendais mon bébé. Tu es mon bébé à moi, pour la vie ! »


Fin
ELLAUT
il y a 10 ans

J'ai adoré cette histoire, merci beaucoup!
il y a 10 ans

Quelle histoire fantastique, j'ai adoré, et c'est vrai que j'aimerai bien pouvoir expérimenter un jour juste pour l'amusement 🙂
il y a 2 ans

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