Interdit d'Amour BDSM d’une soumise aimante

J’aurai pu titrer ce message « Pourquoi soumise » mais il faut pour comprendre, que je vous expose les circonstances dans lesquelles j’ai pu recueillir le texte ci-dessous.
Loin des caryotypes débilitants générés par les analphabètes de la cause D/s qui confondent fantasme sur internet et réalité de vie, j’ai eu le plaisir d’échanger avec son auteur sur un groupe Yahoo aujourd'hui fermé. Ses pensées, exposées avec pudeur, étaient extrêmement riches et de bons sens. Ce texte existait déjà, mais il a été adapté par l’auteur pour des raisons de convictions profondes. Conformément à la demande de l’auteur, je ne dévoilerai pas ses coordonnées mais je puis vous dire que lorsque j’ai remis en cause le terme de « soumise » pour le remplacer par volontaire, ses réponses m’ont amené à réfléchir.

Je suis une soumise aimante
Je suis une soumise. Je trouve mon plaisir et mon accomplissement en étant soumise d'un Dominant dans une relation d'amour. Je ne suis pas faible ni stupide. Je suis une femme forte avec mes convictions et mes idées très précises de ce que je veux dans la vie. Je ne puise pas ma soumission dans la honte ou la faiblesse, mais plutôt dans la fierté et la force.
Je me tourne vers mon Maître pour être guidée et protégée, et jamais je ne suis plus complète que lorsque je suis en sa présence. Je sais qu'il protégera mon corps, mon esprit et mon âme avec sa force et sa sagesse. Il est tout pour moi. Son toucher m'éveille et ses pensées me libèrent. Mon âme est sienne, aussi nue à son toucher que mon corps lorsque je suis à ses pieds. Jamais un moment passe que je ne sente pas sa présence.
Si jamais je le décevais, sa déception serait blessure à mon âme, pire que n'importe quelle autre punition. La douleur que je ressens au fond de mon âme lorsque je le déçois est plus difficile à supporter que n'importe quelle autre douleur physique que je ressens sous les caresses brûlantes de sa cravache. Je sais que les pensées et l'énergie qu'il investit dans notre relation sont autant pour moi que pour lui, et je suis impatiente de participer aux scènes qu'il a imaginées pour nous.
Mon esprit est à lui pour explorer, pour connaître comme seul lui peut le faire. Je n'ai aucun secret pour lui, mes secrets ne feraient que m'empêcher d'être complètement sienne. Mes secrets bâtiraient un mur entre mon Maître et moi, et je ne veux pas de murs. Ses leçons ne sont pas toujours celles que j'aurais explorées, mais se sont des leçons qu'il juge nécessaire pour moi, donc j'apprends de lui.
C'est seulement dans ma soumission pour lui que je trouve complète joie et liberté. Ses punitions sont dures mais je les accepte volontiers car je sais qu'il a à cœur mes intérêts. S’il désire mon corps pour son plaisir, je dois lui donner avec joie et y prendre plaisir car je sais que je l'ai rendu heureux mais le plaisir de la chair n'est qu'une facette de n'importe quelle relation.
L'amour, la confiance et le partage, les mots que l'on ressent et qui n'ont jamais été dit, tous ces éléments font partis de la relation. Je sais que sa partie est plus ardue que la mienne, et je suis reconnaissante qu'il prenne soin de moi, et consacre son temps et son énergie pour moi. J'ai la tâche la plus facile ; je ressens, j'expérimente, je me laisse aller et je m'abandonne à lui. Je suis son plaisir et sa responsabilité et il prend les deux sérieusement.
Je suis une soumise et je suis fière de m'appeler ainsi. Ma soumission est un cadeau que je ne donne pas à la légère. Ce cadeau ne peut être donné qu'à la personne qui saura apprécier et me le retournera au centuple. Seulement à celui ou celle qui aura la force nécessaire, je me donnerai complètement parce que je suis forte et fière... je suis une soumise.
Humblement Soumise et heureuse de s'affirmer comme telle

ANALYSE SUITE A CETTE DISCUSSION PRIVEE qui fut longue et compliquée
Il existe deux sortes de Maître. Celui du jeu d’un soir ou de soirées régulières et le Maître d’Amour.
Le Maître d’un soir, n’a que peux de responsabilités si ce n’est que le respect de la déontologie du BDSM alors qu’un Maître d’Amour a une charge de responsabilités importante.
Un maître d’Amour n’est pas que Maître dans les jeux du BDSM, il est aussi le protecteur de l’âme et du corps. Quand il le faut et pas seulement quand il en a envie, il sait donner de l’Amour, de la tendresse et de la douceur pour être l’appui indispensable à l’équilibre si fragile du bonheur de sa soumise.
C’est une grande responsabilité qui lui ait confiée et il doit en être digne. Même s’il peut punir, imposer ce qu’il désire, il s’interdit d’abuser de sa position dans le quotidien parce que sa soumise n’est pas un simple jouet que l’on prend ou que l’on range dans un placard et encore moins une esclave en dehors du jeu.
Respecter et préserver le proche environnement puis la famille de la soumise est un devoir, celui qui ne le respecte pas n’est pas un Maître, c’est un irresponsable ou un vulgaire profiteur qui ne peut que faire souffrir l’âme de sa soumise et nuire gravement à son épanouissement.

OUI MAIS LA SOUMISE PEUT FAUTER GRAVEMENT
La logique de respect est dans les deux sens.
Que doit faire un Maître si la soumise faute gravement ?
La bannir à jamais ? Combien de livres de culte et de philosophie sans parler de la bible parlent du pardon et de la recherche de la cause de la faute ?
Parce qu’il est Maître, le Maître doit punir la faute, doit t’il bannir pour une faute grave ?
Dans la vie ne dites-vous pas, « il a droit à une seconde chance » ?
Un voleur fait de la prison et purge sa peine, à sa sortie de prison, puisqu’il a purgé sa peine, n’a-t-il pas le droit d’avoir une chance ?

OUI MAIS LE MAITRE PEUT AUSSI FAUTER GRAVEMENT
Le Maître peut aussi fauter gravement, avoir un geste blessant pour le corps ou le cœur.
Parce qu’il est Maître, ne peut-il pas reconnaître ses erreurs ?
Doit-il être banni du cœur de la soumise et de la terre entière ?
Un voleur fait de la prison et purge sa peine, à sa sortie de prison, puisqu’il a purgé sa peine, n’a-t-il pas le droit d’avoir une chance ?

UNE DERNIERE QUESTION POUR TERMINER

L’erreur est humaine, ne pas en tenir compte quand on parle de soi-même ou des autres, [b:35k1dtsq]n’est-ce pas se prendre pour dieu ? [/b:35k1dtsq]

Philosophe BDSM
il y a 10 ans

Très belle analyse du texte de la Soumise aimante, où je me retrouve parfaitement et je pense que beaucoup de Soumis(e)s doivent s'y retrouver,
Pour le reste il y a des fautes qu'on pardonnent et d'autre qu'on a du mal à pardonner, tout dépend du caractère de l'offensé , on peut donner une deuxième chance mais est-on prèt a oublier? j'en doute!
il y a 10 ans

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