La fessée d’une espiègle 3

La fessée d’une espiègle 3
Par Ecrivaillon

Un paradoxe s’installa dans la tête d’Alice, elle se traita de folle mainte et mainte fois, car aller chez un homme pour se faire fesser au point d’en pleurer alors que rien ne vous y oblige n’est pas très cohérent mais en même temps, comment faire quand impérieux besoin de discipline vous anime ? Comment faire quand l’appel de la fessée est plus fort que la raison ?

Elle essaya bien d’analyser ce besoin en puisant dans son enfance où elle trouva mille prétextes, sans pour autant trouver la logique du « pourquoi ce besoin de reproduire ». Hormis s’avouer qu’elle aime la fessée elle ne trouva pas de réponse satisfaisante à la logique et se traita de maso disjonctée.

Ses expériences avec d’autres hommes n’avaient aucun rapport avec cette rencontre avec Fesseur2F, l’autorité naturelle de cet homme l’attirait tout comme le fait qu’il soit intransigeant et capable de ne pas se laisser manipuler. La fessée ayant ses raisons que la logique ne comprend pas, elle fit tout pour le provoquer en rêvant dans l’intimité de sa couette qu’il soit encore plus dur avec elle la fois suivante.

Sur le chat de Fessestivites, elle parla de la rencontre avec Fesseur2F en indiquant « le vieux donne de sérieuses fessées qui vous laissent toute pantelante » sans penser que ce chat a un historique…….. Fesseur2F lorsqu’il se connecta sur le site en pris connaissance avant de se joindre aux débats, chose qu’Alice découvrit rapidement lors d’un échange privé.

- Alice, cela fait sept jours que je regarde le forum Fessée, ne pas poster l’article demandé est une grossière erreur qui sera sanctionnée, peut-être est-ce pour satisfaire votre désir d’être fessée, toutefois j’attire votre attention qu’écrire « le vieux » en parlant de moi expose à la fois un manque de respect et de l’inconscience. Alice essaya de réfuter, Fesseur2F l’invita à ne pas ajouter le mensonge à ses bêtises de la semaine avant de lui indiquer qu’elle avait rendez-vous avec la canne anglaise le samedi à 10h30 précises.

« Rendez-vous avec la canne » cette indication la mit dans tous ses états au point qu’elle martyrisa sa pauvre couette innocente le soir même. Les fantasmes seraient sans saveur s’il n’y avait pas la possibilité de les réaliser mais Alice une fois apaisée se remémora les marques laissées par la canne anglaise sur les fesses. Son sommeil fut troublé par un kaléidoscope d’images vues sur le net au point qu’elle en fit un cauchemar en s’imaginant attachée en train de hurler sous les coups de canne.

Son doigt tremblait comme si elle avait la maladie de Parkinson lorsqu’il se posa à 10h30 précise sur le bouton de la sonnette de Fesseur2F cette fois l’espiègle était à l’heure, on peut se demander pourquoi…… Il la fit entrer en lui disant simplement bonjour avant de l’inviter à se rendre au salon. Et là !!!!!!

Il était là !

Il était là le banc à fessée.

Un solide banc à fessée l’attendait.

A sa vue, son sang se glaça dans ses veines, sa gorge se serra, ses tempes se mirent à bourdonner. Imperturbable, Fesseur2F la pria de poser son sac à main sur la table puis de prendre place sur le banc à fessée. Comme elle n’arrivait pas à s’y résoudre, il lui prit la main et la guida, Alice se laissa faire telle une petite fille que l’on emmène chez le dentiste.

- Je vais devoir attacher vos mains, petite espiègle irrespectueuse ! Lui indiqua Fesseur2F en lui posant de gros bracelets de cuir sur les poignets. C’est pour une question de sécurité, car si vous mettiez la main pour protéger vos fesses, la canne anglaise pourrait vous briser un doigt.
Et là !

Et là malgré l’angoisse submergeant Alice, plutôt que d’agir immédiatement, Fesseur2F lui imposa le temps de la méditation. Il plaça une chaise devant le visage d’Alice puis accrocha deux cannes anglaises au dossier avant d’entraver ses jambes sur le banc à fesser. Elle essaya de négocier, de dire qu’elle était désolée, mais en vain, il la laissa méditer. Elle lui indiqua qu’elle ne voulait plus « jouer » et se fit rabrouer !

- Mademoiselle, nous ne jouons pas, vous allez être punie quoi que vous disiez, je vous invite à la prudence !

Pour ponctuer cette indication peu rassurante, il souleva la jupe d’Alice pour la rabattre sur ses reins. Il la laissa ainsi et seule pendant dix minutes, temps lui permettant de constater qu’elle était bien dans l’incapacité totale de s’enfuir. A son retour, il glissa lentement la petite culotte en dentelle le long des cuisses délicieusement dessinées par la mère Nature, en exposant un délicat fessier à la peau blanche magnifiquement découpé par un délicat pertuis.

Jamais Alice ne s’était sentie aussi exposée en tout point, pour sa pudeur d’abord car ainsi installée sur le banc à fessée, la position ressemblait à celle d’une femme à quatre pattes jambes écartées, puis pour cette fessée où cette fois ainsi entravée, elle n’avait aucune issue possible. Malgré sa peur d’avoir réellement mal, une sourde excitation la submergeait lentement, le fait de savoir qu’elle allait cette fois encore dépasser ses limites la grisant, elle désirait maintenant sa punition.

- 15 coups de la grosse canne pour l’article toujours non publié vous seront donnés, les 7 autres avec la fine pour un autre motif que nous aborderont plus tard. Déclara Fesseur2F d’une voix calme et posée.

La canne fendant l’air émis un sifflement qui fut aussitôt suivi d’un trait de feu sur les fesses d’Alice. Elle bondit aussitôt dans ses liens en réalisant que cette fois, elle allait vraiment souffrir. Sa respiration bloquée par la douleur ne lui permit même pas de crier, ses mains crispées et serrées exposaient la sensation ressentie. Au coup suivant, les dents serrées à s’en démonter les mâchoires, elle se jura de ne pas crier, de ne pas supplier. Entre chacun des 15 coups, il prenait son temps pour qu’elle apprécie les fourmillements générés par la canne. Au dixième coup, ses résolutions de ne point crier ou supplier s’envolèrent, la tête basculant dans tous les sens à chaque impact, laissait apercevoir les larmes ruisselant sur ses joues.

Fesseur2F lui laissa un moment de répit avant de passer à la fine canne pour terminer sa punition. Pour Alice, l’expression « avoir le feu au cul » prenait maintenant tout son sens.

- Chère Alice, j’ai cru lire sur le chat que vous m’appeler « le vieux », est-ce une façon respectueuse de parler de moi ?

- Non monsieur, je suis désolée, je vous demande humblement pardon. Répondit Alice avec des sanglots dans la voix.

- Combien y a-t-il de lettre dans l’expression « le vieux » ?

- Sept, monsieur ! Répondit Alice après un instant de réflexion et après avoir vérifié en comptant sur ses doigts pour ne pas provoquer.

- Vous allez donc recevoir sept coups de canne fine pour ce manque de respect.

Alice essaya bien de supplier, en guise de réponse, elle entendit le sifflement caractéristique de la canne anglaise fendant l’air. Elle s’était imaginé que son fessier étant bien chaud encaisserait mieux, elle découvrit que le changement d’instrument, bien que plus fin, était réellement très « mordant ». Elle eut beau supplier et crier, les six autres coups de canne furent donnés calmement et méthodiquement en laissant des zébrures fines bien plus rouges que celles de la grosse canne. Essoufflée comme si elle venait de faire un marathon, elle haletait entre deux sanglots quand soudain il se mit à lui toucher les fesses avec un produit froid.

- Ce n’est que de la crème pour les coups, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas abuser de vous, juste soigner ce fessier qui en a grandement besoin.

A suivre
il y a 10 ans

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