La fessée d’une espiègle 4

La fessée d’une espiègle 4
Par Alice

Ce récit est réalisé par deux membres du réseau Fessestivites à travers une correspondance privée. La discrétion m’interdit de vous dévoiler son pseudo, mais cette Dame existe bel et bien, nous avons parfois des entretiens téléphoniques très sympas et sur de multiples sujets.

…………………….
A bout de forces, pantelante, elle sursauta au contact froid des doigts sur ses fesses. Le produit la soulagea immédiatement, bien que la pression des doigts raviva la brûlure, faisant redoubler ses pleurs. En l'espace de quelques instants, son intimité déjà humide devint dégoulinante, ce qui l'emplit de honte. Elle était totalement à sa merci, et aspirait à ce réconfort qu'il lui prodiguait. Il dut le sentir car, s'agenouillant, il se mit à lui caresser le dos de son autre main, faisant des cercles sur le tissu de son chemisier. Petit à petit, elle se sentit s'apaiser, ses reniflements s'espaçant. Avisant ses mains toujours attachées, il se redressa et revint quelques secondes plus tard avec un mouchoir en papier, qu'il présenta galamment sous son nez. Alice esquissa un mouvement pour libérer ses mains et attraper le mouchoir, ce qui ne passa pas inaperçu.

-Je ne crois pas que vous aillez mérité d'être détachée tout de suite, mademoiselle. Au contraire, je crois qu'il serait très profitable pour vous de méditer ainsi, attachée à mon banc à fessée. Maintenant, soufflez. Je ne vais pas rester ainsi jusqu'à la fin de la journée.
Ravalant sa honte, mais incapable de protester, Alice se laissa moucher comme une enfant, se demandant quand son humiliation prendrait fin. C'était quand même une punition bien sévère pour ses quelques manquements ! Elle sentait une colère indéfinissable poindre en elle, et poussa un profond soupir.

-Puis-je vous demander, mademoiselle, ce qui ne vous convient pas ? Interrogea Fesseur2F, toujours agenouillé à ses côtés.
-Rien... Monsieur.
-Allons, allons, ne soyez pas timide, mon enfant.

La formulation encourageante redonna confiance à Alice, qui se décida à se confier.

-C'est juste que... La punition était très sévère, je trouve.
-"Trop" sévère, vous voulez dire ?
Sans oser répondre à voix haute, Alice hocha simplement la tête, reniflant à nouveau. Fesseur2F soupira.

-Alice, vous avez accepté que je fasse votre éducation, n'est-ce pas ?
-O...Oui, monsieur, bafouilla-t-elle.
-Vous avez accepté de me faire confiance, pour savoir ce qui est bon pour vous, sommes-nous d'accord ?
-Oui monsieur.
-Croyez-vous, Miss, que vous m'avez jusqu'à présent démontré que la punition précédente avait été suffisamment sévère pour vous apprendre l'obéissance ?

Alice renifla piteusement, baissant un peu plus la tête, comme si elle avait voulu disparaître dans le banc à fessée.

-On est d'accord, conclut simplement son punisseur.
Sur ces paroles, il se releva et Alice entendit ses pas s'éloigner.
Se retrouvant seule, le remord envahit la jeune femme. Remord d'être venue, de s'être prêtée à ces jeux qui dépassaient l'entendement. Et en même temps, elle avait une sorte d'espoir, d'avoir trouvé celui qui saurait lui placer des limites, et la guider sans faille. Elle en mourrait d'envie,de ressentir cette sensation réconfortante d'avoir quelqu'un qui veille sur elle et lui donne des règles de vie qui lui permettraient d'évoluer. Mais elle avait en même temps peur de lui donner trop de pouvoir et d'être déçue par la suite. Serait-il à la hauteur de la tâche ?

Les minutes s’égrainaient et la fatigue et le froid l'envahissaient. Elle se sentait si vulnérable, tremblante, incapable de se libérer d'elle même. Perdue dans ses pensées, elle ne l'entendit pas revenir, et sursauta lorsqu'elle sentit le poids d'une couverture tomber sur son dos, la recouvrant et calmant ses tremblements presque instantanément. Fesseur2F la détacha ensuite, et l'aida à se relever, arrangeant la couverture autour de ses épaules.

-Vous sembliez frigorifiée, mademoiselle. Peut être n'ai-je pas assez chauffé vos fesses ? Insinua-t-il avec un demi sourire.

Alice ouvrit des yeux ronds à l'entendre plaisanter ainsi. Elle n'aurait jamais cru qu'un homme tel que lui sache seulement comment on fait.

-Allons, continua-t-il, je suis sûr qu'une répartie mordante vous brûle les lèvres. A moins que... Ma petite leçon ait fait son effet et que la notion de respect commence à s'imprimer par ici ? Demanda-t-il en tapotant les fesses rougies.

Il eut l'air grandement satisfait lorsque la jeune fille bégaya un « oui monsieur » en grimaçant.

-C'est une bonne chose, car nous avons à parler.
Il se dirigea vers la cuisine, et Alice le suivit sagement, le cœur battant, se demandant ce qui l'attendait encore.
Il lui fit signe de s'asseoir sur une dure chaise en bois, et lui servit une tasse de thé noir dans laquelle il ajouta un nuage de lait, avant de faire de même pour lui, et de s'asseoir à son tour. Hypnotisée par la petite cuillère qu'il tournait et retournait dans sa tasse, avec un bruit suraigu de céramique, Alice ne pipait mot, attendant de savoir à quelle sauce elle allait être mangée.

Fesseur2F prit bien son temps, savourant chaque gorgée, observant Alice avec sévérité. Cette dernière semblait vouloir devenir transparente, gigotant un peu sur sa chaise, ses fesses rendues sensibles par les coups de canne.

-Buvez votre thé, Miss, il est en train de refroidir.
Ramenée brusquement à la réalité, Alice s'exécuta, toujours sans un mot. La saveur âcre de la boisson la prit à la gorge, et elle se demanda quel genre de personne boirait un tel breuvage par choix. Les anglais peut être appréciaient ce petit goût terreux, mais ce n'était pas son cas. Réprimant une grimace, elle ne fit cependant aucun commentaire à ce sujet.

-Parfois, je me demande si votre éloquence ne se manifeste qu'à l'écrit, c'est tout de même un mystère pour moi qu'une jeune fille si bavarde derrière la protection de l'écran puisse à ce point perdre de sa superbe lorsqu'elle doit s'exprimer en face à face.
-A vrai dire, Monsieur, rétorqua Alice qui était un peu vexée, je ne sais que dire, j'ai peur de vous paraître insolente lorsque je m'exprime.
-N'êtes vous donc pas capable de faire la différence entre des propos insolents et des paroles acceptables ?

Rougissant, Alice baissa la tête. On lui avait souvent fait ce reproche, mais en réalité, elle avait souvent été surprise par les réactions de ses interlocuteurs. Un manquement dans son éducation dont elle souffrait, socialement parlant.
-Ce n'est pas grave, puisque personne ne vous a éduquée, je m'en chargerai, mademoiselle.

Il dut comprendre l'impact de ses paroles sur la jeune femme, car il eut un demi sourire et lui ébouriffa les cheveux affectueusement, puis posa sa main entre sa nuque et son épaule. Alice, de son côté, sentit comme des papillons dans son bas-ventre, à la fois honteuse et heureuse de le laisser la prendre en main. Mais son côté rebelle reprit bien vite le dessus, et elle se dégagea de cette étreinte, le regrettant aussitôt pourtant, car le geste était particulièrement réconfortant. Se méprenant sur son geste, Fesseur2F tenta de la rassurer.

-Allons, je n'allais pas vous gifler. Je n'emploie pas la gifle pour éduquer. Il existe de biens meilleurs moyens, moins dangereux, d'éduquer les jeunes filles désobéissantes dans votre genre.

Alice n'osa répondre, se renfrognant seulement, tandis que l'homme se levait et allait chercher quelque chose dans le salon.

-Vous allez commencer par réparer vos erreurs. Je vous prête mon ordinateur personnel, vous avez une demi-heure pour écrire cet article que je vous avais demandé. Je vous laisse seule afin de ne pas vous perturber. Soyez sage, je compte sur vous.

Joignant le geste à la parole, il posa devant elle un netbook qu'il ouvrit, une page de traitement de texte attendant déjà sa protégée.

A suivre
il y a 9 ans

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