La fessée du commissaire

La fessée du commissaire

Louis avait tout pour être heureux : femme, enfants, pavillon, ainsi qu'un poste à responsabilités dans une petite ville de province. Lorsqu'il parlait, tout le monde s'arrêtait pour l'écouter. Et pour cause, Louis est le commissaire de l'hôtel de police de sa ville. Personne ne s'opposait à Louis, sous peine de faire l'objet d'une procédure, ou bien pour ses hommes, de voir leur vie professionnelle se compliquer de façon exponentielle. Souvent, il aimait penser à ses fonctionnaires comme à des marionnettes, qu'il animait selon son bon vouloir. Et, tel un enfant jetant ses jouets au sol lorsqu'il est énervé, Louis parvenait à s'assurer qu'aucun d'eux ne couperait ses fils.

Ses hommes étaient au moins d'accord sur un point : ils le haïssaient. Le taulier, comme ils l'appelaient, était l'objet de toutes les moqueries, le moindre de ses mots répété, consigné, commenté. Deux d'entre eux avaient même failli en venir aux mains avec lui, avant d'être rapidement évincés dans un service mourant d'une autre ville. Il s'en félicitait, sans se douter que les malheureux en avaient été fort soulagés. Convaincu d'avoir géré la situation en Homme de pouvoir, il n'hésitait pas à les citer comme exemple à ceux qui avaient l'audace d'émettre un avis contraire au sien.

En ce mercredi après-midi, Monsieur le Commissaire s'était surpassé. Une série de cambriolages avait secoué la région, mais il était parvenu à résoudre l'affaire. Grâce à l'action de la police technique et des enquêteurs, deux individus avaient été identifiés, et se trouvaient à présent en garde-à-vue. Bien évidemment, il s'était approprié ce résultat, allant jusqu'à surligner son nom en jaune sur l'article de journal qui avait été affiché bien en vue dans l'entrée du commissariat. Fort de son succès et de l'admiration, que, il en était sûr, ses hommes lui portaient, il poussa le vice jusqu'à se faire raccompagner chez lui par sa secrétaire personnelle, lui intimant qu'il était bien trop fatigué pour conduire et qu'il était de son devoir de veiller à sa propre sécurité, pour le bien de la population.

Emilie, sa secrétaire, était une jeune femme d'une vingtaine d'années qui venait de rentrer dans l'administration. Loin des histoires de ses collègues en tenue, elle ignorait les misères que son patron leur causait quotidiennement. Elle vouait à Monsieur le Commissaire une admiration sans faille. Ce grand homme toujours si bien vêtu, ses costumes italiens, sa coupe de cheveux travaillée au millimètre près, son caractère intransigeant malgré les agressions répétées à son encontre. Elle était aux petits soins avec lui, faisant son café, reliant ses dossiers, répondant au téléphone. Son petit ami s'agaçait souvent qu'elle parle aussi souvent de Monsieur le Commissaire, mais elle lui avait assuré qu'il ne s'agissait que d'un respect professionnel pour un homme qu'elle considérait comme un exemple. Aussi ne comprit-elle pas ce qui allait se produire.

Lorsque Louis lui demanda de le raccompagner, elle ne se fit pas prier, son cœur battant même à tout rompre à l'idée de passer quelques minutes seule avec lui, un homme si charmant, si respectueux. Elle en oublia presque qu'elle devait lui faire valider sa demande de congés si elle voulait partir en vacances en Corse avec son petit ami. Elle retourna précipitamment dans son bureau avant qu'il ne parte, et revint avec son rapport de demande de congés, qu'elle lui tendit timidement. Il s'en saisit, jeta un oeil dédaigneux sur le document avant de la dévisager, puis il le jeta sur son bureau, sans faire le moindre commentaire. Emilie, qui avait besoin d'une réponse afin d'organiser ses congés, sentit une poussée de stress la traverser. Pouvait-il vraiment refuser?

Ses pensées cogitèrent pendant tout le trajet, à tel point qu'elle finit par rater une sortie et rallongea le trajet de presque dix minutes. Son patron, d'ordinaire si mielleux à son égard, lui fit un commentaire acerbe et Emilie rentra la tête dans ses épaules, honteuse.

Ils arrivèrent finalement devant le pavillon où habitaient Monsieur le Commissaire et sa famille. Louis semblait s'être détendu et lui adressa même un petit sourire lorsqu'elle fit le tour de la voiture pour lui ouvrir la porte. Songeant que le moment était peut être bien choisi pour lui reparler de ses congés, Emilie commença à bégayer quelques mots.

- Que dites-vous, Emilie? Je n'ai rien compris.
- Je... Je disais, Monsieur le Commissaire, que j'aurais besoin d'une réponse rapide pour mes congés... Vous savez...
Les yeux d'un bleu glacial de son patron se plantèrent dans les siens et la jeune Emilie ne put terminer sa phrase.
- Je comprends surtout que j'observe un certain... Relâchement de votre part, depuis quelques temps, Mademoiselle, insinua-t-il.

Choquée, la pauvre Emilie en eut presque les larmes aux yeux.

- Un relâchement, Monsieur? Non, pas du tout! Je vous assure, je...
- Vous vous permettez de poser des congés sans même m'en aviser, sans même me demander au préalable si votre présence me sera nécessaire, et, de plus, vous semblez un peu ailleurs, ces temps-ci. Vous n'avez même pas été capable de suivre un itinéraire simple pour me reconduire chez moi.

Le ton était cassant et Emilie ne savait plus où se mettre. Elle avait déçu son patron, et elle allait décevoir son petit ami aussi, lorsqu'il faudrait lui annoncer qu'elle ne pourrait pas partir en vacances avec lui. Elle baissa la tête, lorsqu'elle sentit des doigts se poser sous son menton.

- Mais aucune erreur n'est irrattrapable, Mademoiselle, ajouta-t-il d'un ton doux. Je suis certain que vous saurez me montrer un peu plus de loyauté à l'avenir.

- Oui, Monsieur, je vous le promets! S'empressa de dire Emilie, hochant la tête, troublée par le contact des mains du Commissaire sur sa peau.

Avec un sourire satisfait, Louis acquiesça, puis se pencha lentement vers elle, son visage se rapprochant de plus en plus du sien. Surprise, Emilie recula précipitamment, dévisageant l'homme face à elle. C'était sûrement une mauvaise interprétation, un malentendu, non, ça ne pouvait pas être ce à quoi elle pensait. Agacé, le Commissaire fronça les sourcils.

- Emilie, vous souhaitez avoir vos congés? Alors il va falloir être très gentille avec moi...

Elle ne reconnaissait plus la voix de l'homme avec qui elle travaillait pourtant quotidiennement. En réalité, il lui faisait un peu peur. Les pires scénarios se firent en son esprit et elle commença à trembler.

- Allons, mon enfant, je ne veux pas vous faire de mal. Vous pouvez tout de même donner un baiser à quelqu'un qui prend soin de vous, pas vrai? N'oubliez pas à qui vous devez votre travail...

La jeune femme prit une grande inspiration. Si ce n'était qu'un baiser... Son copain comprendrait. Prendre le risque de se débattre pourrait énerver le Commissaire, qui avait déjà eu une grosse journée, et qui sait, il pourrait avoir une réaction inconsidérée... Alors que si elle lui donnait un baiser, elle pourrait ensuite reculer précipitamment. Rien ne l'obligeait à s'appliquer, ce ne serait qu'un rapide baiser sur ses lèvres, pas besoin de mettre la langue, et puis, elle aurait ses congés, et elle pourrait rentrer chez elle saine et sauve...

Alors que ces pensées se bousculaient dans sa tête, Louis pris la décision pour elle. Saisissant d'une main ses cheveux, il l'attira à lui avant de lui imposer un long et langoureux baiser. Emilie se crispa, mais sous l'effet du stress, ne parvint pas à se débattre. Lorsqu'il la relâcha enfin, elle retourna en vitesse côté conducteur et se glissa dans sa voiture, verrouillant les portes machinalement. Par la fenêtre encore entrouverte, Louis parvint à lui glisser quelques mots avant qu'elle ne démarre et ne disparaisse dans la nuit.

- Cela restera bien évidemment entre nous... Profitez bien de vos congés.

Louis, très fier de lui, ajusta sa veste de costume puis fit demi-tour pour rentrer chez lui. Alors qu'il se retournait, il eut la surprise de se retrouver face à Gisèle, sa voisine, la cinquantaine, qui promenait son doberman. Le chien eut un grondement bas lorsqu'il croisa son regard, et l'homme pourtant d'ordinaire très sûr de lui eut un moment d'hésitation. Gisèle avait l'air furieuse.

- Vous trouvez ça bien, ce que vous venez de faire à cette petite, Monsieur le Commissaire?!

Le naturel revenant au galop, Louis sentit une de ses habituelles poussées de colère l'envahir.

- Vous vous prenez pour qui, pour me juger? De quel droit une moins que rien comme vous se permet de me donner des leçons de morale?

Le sang de Gisèle ne fit qu'un tour, mais elle parvint à garder son calme. Au lieu de l'expression outrée qu'il s'attendait à voir sur son visage, Louis ne put y trouver qu'un petit sourire sadique.

- Savez-vous, mon cher monsieur, que sur ces nouveaux téléphones, commença-t-elle en agitant le sien, il est possible de prendre des photos et de les envoyer tout aussi rapidement?

Louis eut très froid, tout à coup. Il dévisagea la femme face à lui. Etait-ce du bluff ? Ses propres enquêteurs utilisaient des méthodes similaires pour parvenir à leurs fins.

- Seigneur, qu'en penserait votre femme?... Et si jamais cela arrivait jusqu'aux oreilles de vos patrons?

Eperdu, Louis tenta de lui arracher le téléphone, mais le doberman découvrit les crocs et se mit à grogner, le faisant reculer aussi sec.

- Vous ne tenteriez tout de même pas de voler le téléphone d'une dame, Monsieur le Commissaire? Et puis, ce serait peine perdue... J'ai déjà envoyé la photo sur la boîte mail de mon mari. Heureusement pour vous, il ne rentre que dans deux heures, ce qui nous laisse le temps de discuter tous les deux. J'ai cru voir partir votre femme avec des valises, ce matin?

- Elle est parti en week-end avec les enfants, s'entendit répondre Louis, avant de se traiter d'idiot. Il venait de révéler une information qu'il aurait mieux fait de garder pour lui.

- Excellent, excellent, vraiment. Si vous voulez bien me suivre à l'intérieur?...

Gisèle laissa flotter sa question entre eux. Evidemment, elle savait bien que Louis n'avait pas plus le choix que la pauvre jeune fille qu'il avait malmenée quelques minutes plus tôt. Elle le laissa la devancer, suivi de près par le doberman qui laissa échapper quelques aboiements. Louis se dit qu'il avait encore une chance de s'en sortir. Il suffisait de discuter, d'inventer une raison plausible, et puis, après tout, il n'était pas le premier homme de son rang à avoir une amante. Seulement... Il connaissait bien le code pénal, et malheureusement, il avait assez peu d'alliés. Embrasser quelqu'un sans son accord était une agression, passible de 15 ans d'emprisonnement. Evidemment, il savait qu'aucun jury ne serait si sévère, mais il risquait tout de même de voir sa carrière s'effondrer. A trop vouloir grimper, il avait fini par se brûler les ailes.

Il pénétra chez sa voisine, se demandant comment quelqu'un pouvait avoir si mauvais goût. Le style rustique des meubles était complètement à l'opposée des lignes épurées dont il raffolait. Au-dessus d'un buffet en pin massif, un instrument étrange était fixé au mur, sorte de palette épaisse percée de plusieurs trous, avec une poignée entourée de cuir noir. Il fronça les sourcils. Gisèle eut un sourire mauvais.

- Je l'appelle mon "outil pédagogique". Savez-vous ce que cela signifie, Louis ? Si vous permettez que je vous appelle ainsi ?
Il ne le permettait pas, mais le chien aux pieds de sa maîtresse ne lui laissa pas la possibilité de s'exprimer. Il secoua donc la tête brièvement.
- Ceci est encore de nos jours utilisé dans certaines écoles américaines, dans lesquelles la discipline est très stricte. Vous devez bien avoir une idée de ce à quoi il sert, n'est-ce pas?
De très vieux souvenirs d'enfance lui revinrent en mémoire. Il y avait ce martinet, à la maison, qui était toujours accroché au mur de la cuisine, près à accueillir les enfants désobéissants ou ramenant une mauvaise note de l'école. Il en avait une peur bleue. Mais étant le plus jeune, l'enfant chéri, il n'avait jamais eu à y goûter, à part une fois... Perdu dans ses souvenirs, il sursauta lorsque Gisèle détacha l'instrument du mur et le soupesa.

- Il s'appelle un paddle. J'ai élevé mes deux enfants avec lui et ils ne se permettraient jamais ce genre d'attouchements sur une femme.
- Ce n'était pas un attouchement! Nous... Nous sommes amants!
- Vraiment? Alors pourquoi avait-elle l'air si terrifié? Et quand bien même, qu'en penserait votre femme?
- Elle... Elle ne sera jamais au courant!

La maigre tentative pour avoir l'air impressionnant en était presque risible. Louis semblait près à faire sur lui.

- Non, en effet. Elle ne sera pas au courant si vous faites ce que je vous dis.

La peur du divorce étreignait Louis, qui avait déjà failli perdre sa femme à cause de son tempérament emporté. Malgré lui, il sentit ses mains trembler, tout comme celles d'Emilie un peu plus tôt.

- Que voulez-vous? J'ai de l'argent! Prétendit-il, bien que l'onéreux prêt de sa voiture réduise considérablement la somme dont il disposait.
- Vous ne m'avez pas bien comprise. Ceci est un instrument d'éducation. A la place qui est la votre, avec les pouvoirs qui sont les vôtres, Monsieur le Commissaire, il est nécessaire d'être bien éduqué, et il semblerait que vos parents aient été assez légers à ce sujet. Je vais donc combler ce manque et vous administrer une bonne dose d'éducation. Voyez-vous, mon cher monsieur, on se souvient toute sa vie d'une fessée au paddle.

Le mot "fessée" résonna dans sa tête, comme un écho. Il devrait protester, c'était le moment où il devrait protester. Alors pourquoi n'arrivait-il pas à émettre le moindre son ? La main de sa tourmenteuse se saisit de la sienne. Son cerveau court-circuité dicta à ses jambes de suivre, sans qu'il ne puisse réagir.

Lorsque Gisèle entreprit d’ouvrir la ceinture du pantalon de Louis, il eut un mouvement de recul et un geste pour repousser sa main, le doberman se mit aussitôt à grogner coupant court à sa tentative de résistance.

- Mettez lentement vos mains au dessus de votre tête que je vous déculotte, vous n’échapperez pas à votre punition !

Louis est blême, ses mains sont moites, Gisèle ouvre la ceinture, dégrafe le bouton puis baisse lentement la fermeture éclair. Sentant son pantalon choir Louis s’enfonce un peu plus dans la honte, sa gorge se serre. Quand d’une main décidée elle entreprend de baisser son caleçon, il se met à haleter.

- Vous allez recevoir dix coups de paddle en les comptant à haute voix. Penchez-vous maintenant sur cette table et gardez vos mains derrière votre nuque. Surtout laissez-les bien en place pendant votre punition car je pourrai vous briser et doigt. Si vous osez bouger, ce sera vingt coups de paddle et si vous tentez quoi que ce soit, mon doberman va vous dévorer.

Lorsqu’il se penche et prend appuis sur la table, Gisèle appuis sur les mains de Louis pour lui écraser la tête sur le plateau de bois et les maintenir en place. Le premier coup de paddle s’abat soudain sur ses fesses avec une telle force qu’il a l’impression qu’elle lui brûle la peau au chalumeau. Les dents serrées à s’en briser la mâchoire il se refuse à crier, à lui faire le plaisir de geindre comme un gamin. Au second coup de paddle, il bondit de douleur, ses fesses déjà rouges semblent prendre feu.

- Tant que vous ne comptez pas, je continue. Pour l’instant nous sommes à zéro. Lui indique Gisèle amusée.

Le paddle en chêne de Gisèle est très lourd, lors de l’impact suivant, la chair des fesses s’enfonce et la peau s’emble éclater. « Un » crie Louis se demandant comment il va faire pour en subir neuf de plus. Le suivant ne s’abat que sur une fesse, la douleur est telle qu’il ne peut contenir un cri et se vriller sur ses jambes. « Deux » murmure Louis avec des larmes dans les yeux. Jamais au grand jamais il n’aurait imaginé qu’il aurait aussi mal. Au troisième coup extrêmement puissant, la souffrance est tellement vive que si Gisèle ne lui avait pas tenu les mains et écrasé la tête sur le plateau de la table il aurait bondit. Le pantalon aux chevilles, couché mains derrière la tête avec un mastodonte qui lui écrase la nuque, il ne peut que ruer sous cette emprise infernale.

- Vous ne comptez plus ?

« Trois » répond avec peine le commissaire. Pour varier les plaisirs de la vengeance, Gisèle lui donne deux coups rapprochés si important qu’il ne peut contenir ses larmes. Pour le sixième coups, elle monte bien haut son bras comme pour prendre de l’élan avant d’abattre son engin infernal de tout sa force sur le cul déjà écarlate. L’impact est si important qu’il remonte les jambes et se tord de douleur en hurlant.

- Si vous voulez que les voisins sachent que vous prenez une fessée, continuez ainsi, cela ne me dérange pas. Ponctue Gisèle avec un septième coup extrêmement appuyé.

La douleur est tellement vive que Louis se pisse dessus sans s’en rendre compte. Décidée à mettre un terme à cette fessée, Gisèle donne les trois derniers coups à toute vitesse. Le commissaire libéré s’écroule lamentablement par terre. A genoux, en larme il est pitoyable, l’homme qui se frotte les fesses comme si cela pouvait faire passer la douleur a nettement moins de superbe que devant Emilie.

- Maintenant vous allez à genoux jusqu’au coin et remettez vos mains sur la tête. Vous resterez dans cette position dix minutes pour méditer à vos horribles agissements avec cette pauvre fille que vous avez embrassée de force.

Pour Louis prenant également conscience qu’il a mouillé sa culotte, l’humiliation est à son comble. Avec son téléphone portable Gisèle immortalise cette scène dès plus rare avant d’ordonner à son doberman « garde ». Le chien bondit aussitôt pour venir s’asseoir près du commissaire.

- Je te conseille de ne pas bouger si tu ne veux pas te faire mordre, mon chien te surveille. Je vais te chercher une culotte propre.

Psychologiquement, le commissaire est cassé, jamais au grand jamais il n’aurait imaginé qu’une femme puisse le punir et l’humilier ainsi mais il ne se doute pas que Gisèle va enfoncer le clou en lui donnant un de ses culottes.

- Tenez mettez ça, vote culotte est trempée.

Lorsqu’il aperçoit la culotte dans la main tendue, il refuse catégoriquement et s’énerve, le doberman grogne aussitôt. Ses babines se lèvent dévoilant des dents si impressionnantes qu’il la supplie de retenir son chien.

- Met la culotte ! Est la seule réponse de Gisèle.

Dépité, cassé dans son amour propre, il s’exécute sous les yeux amusés de Gisèle qui ne peut se contenir d’immortaliser cette scène avec son appareil photo.

- Vous pouvez partir maintenant, mais ramenez-moi ma culotte propre demain sans quoi je serai obligée de vous fesser une seconde fois. Rendez-vous utile, sortez ma poubelle en partant. Dite-moi, je subodore qu’il n’y aura pas de récidive ?

- Non madame, il n’y en aura pas, je vous le jure.
- C’est mieux ainsi. Filez !

Lors qu’il arrive chez lui, Louis se précipite à la salle de bain pour prendre une douche salvatrice. Il blêmit soudain qu’an il aperçoit ses fesses dans le miroir. Elles ne sont pas rouges comme il l’imaginait, elles sont couvertes de bleues. Pour se remettre de ses émotions, il se rend au salon où il se sert un double whisky avant de s’asseoir dans son canapé pour s’en relever aussitôt, ses fesses venant de lui rappeler ses conneries.
il y a 9 ans

Compte anonymisé
Joli texte, moral qui plus est :)
Tellement bien qu'on s'y croirait ^^
il y a 9 ans

La punition avec un paddle est terrible... mais alors dix coups... au secours!!!! :oops:
il y a 9 ans

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