Neurobiologie et chasteté masculine

Neurobiologie et chasteté masculine
AUTEUR Liocked24/7

Chasteté masculine, plaisir et dévotion, l’explication par la science.
Traduction du texte en anglais publié sur le blog: secretchastityhusband

J’ai fait quelques lectures récemment sur la science rapportée au sexe et plus particulièrement l’étude de l’orgasme. J’ai cherché des réponses à bon nombre de questions au sujet de ma propre réaction à la chasteté comme par exemple :
1 Pourquoi suis-je de si bonne humeur pendant mes périodes de chasteté ?
2 Pourquoi mes orgasmes, quand j’en ai, sont si intenses et durent longtemps, et sont si différents que ceux d’avant ?
3 Pourquoi je ressens cet intense sentiment de dévotion envers ma femme, cherchant à la servir et à l’aider ?
4 Pourquoi je perds cette intense dévotion après l’orgasme et je ne la sens pas revenir avant plusieurs jours, voire une semaine ou plus ?
5 Pourquoi ma femme est-elle bien plus enthousiaste quand nous faisons l’amour qu’avant mon expérience de chasteté ?
6 Pourquoi ma femme me semble de bien meilleure humeur qu’auparavant, prête à de nouvelles expériences, plus intime et plus joueuse même si nous ne faisons pas l’amour ?

Je gardais ces questions en tête, mais je n’ai pas cherché les réponses jusqu’à ce que plusieurs choses ne se produisent.
D’abord, cherchant à expliquer à ma femme quel puissant sentiment de dévotion j’éprouvais, comparé au relâchement post orgasmique de repli sur soi après l’amour, lui disant également quelle chance nous avions de nous être rencontrés. Elle répondait « Oui, mais ce sentiment ne dure pas longtemps, n’est-ce pas ? » Cela m’a rendu curieux ; pourquoi cette dévotion ne passe pas l’obstacle de l’orgasme.

Ensuite, j’ai suivi un excellent blog de Sarah Jameson, qui est une mine de bons conseils, de sagesse et d’expérience avec son mari et leurs réflexions sur la chasteté. Elle décrit l’augmentation des durées entre orgasmes de son mari, depuis une fois par mois, puis tous les 3 ou 4 mois, jusqu’à imaginer prolonger jusqu’à un an ou plus, et au final la possibilité d’une interdiction définitive d’orgasme (oups !).

Sarah a également écrit un livre sur la chasteté masculine « Faites attention à ce que vous désirez », une superbe compilation de ses pensées, sagesse , expérience et conseils pour savoir si la chasteté masculine est pour vous, et comment l’introduire dans le couple. Un de ses raisonnements est consacré à son intention de prolonger les périodes entre orgasmes pour son mari (tout en multipliant les siens à elle !). Son raisonnement est logique, mathématique ; Elle a observé que son mari perdait toute sa dévotion envers elle après l’orgasme, et qu’il mettait de 7 à 10 jours d’abstinence pour la retrouver. Donc si elle le libère une fois par mois, elle perd 3 à 4 mois sur l’année de dévotion envers elle. Inacceptable. Son mari est ravi de la fréquence réduite de ses libérations qui coïncide avec de plus nombreux jeux sexuels, caresses et excitation qu’avant, même si c’est juste au bénéfice de Sarah.

Cette description de perte de dévotion après l’orgasme et son état euphorique pendant la chasteté coïncidait avec ma propre expérience et m’a fait me demander quelle serait la meilleure durée de chasteté pour moi. De 18 jours au maxi, et vu mon empressement à l’idée d’une libération, je me suis demandé si je devais –et comment le faire- prolonger ces périodes. Peut-on s’y entraîner ?
J’ai commencé mes recherches en essayant de comprendre les changements d’humeur après l’orgasme, après une période de chasteté.
L’humeur dépend de la présence, concentration ou absence de certains neurotransmetteurs.
Les mécanismes biochimiques sont bien connus. Et ils fournissent toutes les réponses non seulement sur le changement d’humeur, d’attitude liés à la chasteté, mais aussi bien d’autres questions auxquelles je n’avais pas pensé. Je fais la liste à la fin de l’article des sites qui traitent de ces mécanismes neurobiologiques, et je fais tenter d’en expliquer une partie, de façon résumée.
Il existe plusieurs neurotransmetteurs impliqués dans le conditionnement de notre attitude dans la vie mais les 3 keyholdernts qui gèrent le sexe et l’orgasme sont :

1 DOPAMINE 2 PROLACTINE 3 OCYTOCINE
Un 4ème facteur est la concentration de récepteurs pour ces 3 neurotransmetteurs, en particulier ceux de la Dopamine. L’activité sexuelle génère des niveaux prévisibles des ces 3 transmetteurs ainsi que des récepteurs associés. Les hommes et les femmes ont des niveaux différents qui ont évolué au fil des millénaires pour s’accorder aux impératifs de survie de l’espèce humaine, par exemple, transmettre ses gènes avec succès.

Ce n’est pas un article sur l’évolution, mais il suffit d’évoquer que les sentiments et le comportement que ces neurotransmetteurs engendrent est lié à la survie des gènes de l’espèce humaine. Ils existent en nous aujourd’hui car cette combinaison a été la plus efficace pour la survie de nos ancêtres et la transmission des gènes de l’espèce.

Bon, expliquons maintenant le rôle de ces trois acteurs dans notre cerveau, le centre de la réception des neurotransmetteurs venus de nos 5 sens. Nos parties génitales sont un des organes qui envoient des signaux au cerveau.

Dopamine : le neurotransmetteur qui provoque le sentiment de plaisir lorsqu’on pratique certaines activités : excitation sexuelle, nourriture riche en calories ou sucre, et pour certains, jouer, parier et faire du shopping entre autres. Certains médicaments augmentent aussi ce niveau. Un niveau élevé de dopamine est ressenti par le cerveau comme un plaisir, et plus ce niveau monte, plus le plaisir est intense, pourvu que soient présents suffisamment de récepteurs pour transmettre le flux venant de ce neurotransmetteur. Le plaisir intense de l’orgasme est le résultat d’un flux soudain de dopamine sécrétée dans le « centre de récompense » de notre cerveau.

Prolactine : le neurotransmetteur de la satiété, c’est une sorte de frein au niveau et à la durée de l’effet de la dopamine et l’ocytocine. Son niveau reste stable dans le cerveau excepté juste après l’orgasme où il augmente considérablement pour calmer et inhiber le flux de dopamine et d’ocytocine. Le taux élevé de prolactine demeure dans le cerveau pendant une à deux semaines.

Ocytocine : « l’hormone des caresses », quand le niveau est élevé, elle produit le plaisir du sentiment amoureux et de la connexion de deux êtres, du rapprochement, dévotion et protection. C’est le premier facteur de la constitution du couple. Un flash d’ocytocine est produit pendant l’orgasme et est responsable du sentiment amoureux. Chez les hommes après l’orgasme, le taux d’ocytocine baisse rapidement. En moins d’une heure ce taux est largement en dessous de son niveau au moment de l’excitation sexuelle. Chez les femmes , ce taux décroît plus lentement en atteignant son niveau normal en quelques heures sans jamais plonger en dessous de ce niveau.

En plus de l’orgasme, l’autre façon de faire monter le taux d’ocytocine est de toucher et caresser, pas nécessairement de façon sexuelle, rien que le simple fait de se tenir la main va faire monter le taux chez l’homme et la femme à la fois. Quand le niveau d’ocytocine est réduit au niveau normal ou en dessous, malgré l’impression de réduction du sentiment d’affection, le souvenir de ce sentiment perdure. C’est ce souvenir qui fournit la base d’une relation à long terme et qui permet de surmonter l’effet de marée montante et descendante du taux de dopamine/prolactine.

Comme déjà évoqué dans la section Ocytocine, la façon dont le taux de dopamine et de prolactine monte puis descend pendant et après l’orgasme est très différent chez l’homme ou la femme.

Chez l’homme, la courbe de montée et descente de dopamine pendant l’excitation sexuelle, l’orgasme, et post orgasme a une forme en dents de scie. Il y a une montée progressive pendant l’excitation puis une montée forte de la courbe lorsque l’orgasme est proche. Pendant l’orgasme, la courbe est quasi verticale et c’est ce flash soudain de dopamine qui est ressenti par les hommes comme un intense plaisir. Ce plaisir intense ne dure que 5 à 10 secondes en général (4 à 12 contractions espacées d’environ 0,8 seconde d’après Masters et Johnson). Ce flash de dopamine entre en concurrence avec un même flash de prolactine qui cause la chute brutale du niveau de dopamine (comme s’il « tombait d’une falaise ») dans une descente quasi verticale après l’orgasme. Le résultat de ce duel de neurotransmetteurs juste quelques minutes après l’orgasme est un niveau de dopamine bien en dessous de son niveau AVANT le début de l’excitation sexuelle avec en parallèle un taux élevé de prolactine qui persiste au dessus de son niveau normal jusqu’à deux semaines !

Pour les femmes, le tableau est bien différent. Peut-être à cause des impératifs différents de survie et de procréation, ou parce que le niveau de dopamine chez les femmes est largement conditionné par leur cycle menstruel (haut niveau lors de la période fertile, le pic à l’ovulation, le plus bas hors de la période infertile. Le taux faible de dopamine est aussi vécu comme un moment d’irritabilité et parfois avec son corollaire ; un appétit insatiable pour les calories d’une nourriture riche, qui est une façon de faire remonter le niveau à un taux normal). La courbe de la dopamine chez la femme est plus douce, en forme de vague plate, avec des montées et descentes progressives. Pendant l’excitation sexuelle son niveau de dopamine monte par paliers (qui attestent de la durée généralement plus longue des préliminaires). Pendant l’orgasme, le taux connaît un pic mais ne diminue pas radicalement, mais plutôt descend progressivement pas à pas. Car, au contraire des hommes, son niveau de prolactine monte légèrement au dessus de la normale et continue à ce niveau juste assez pour permettre à son niveau de dopamine de rejoindre le taux normal correspondant à sa période de cycle. (Il faut préciser que la prolactine joue le rôle d’inhibiteur de dopamine. ndr)

Après avoir détaillé le cycle Dopamine/prolactine et ocytocine, regardons de plus près l’humeur et les sentiments associés à des niveaux élevés ou bas de chacun de ces trois neurotransmetteurs.

Dopamine :
Taux normal à élevé produit : motivation, bien-être, plaisir d’accomplir des tâches, bonne libido, optimisme, plaisir d’être en société, désir de communication, choix pertinents.
Taux bas : dépression, asthénie, manque d’envie et d’ambition, incapacité à aimer, libido basse, pas de remords sur son comportement, anxiété à être en société, jugement faussé.

Prolactine :
Les symptomes d’un taux anormalement élevé sont : léthargie, perte de libido, dépression, irritabilité, infertilité, testostérone en baisse, prise de poids, peu d’intérêt à socialiser et pessimisme.

Ocytocine :
Normal/élevé : sentiment d’attachement fort, dévotion et connexion, réceptivité sexuelle augmentée, impression positives, effets sur la santé (abaisse la pression artérielle, guérison plus rapide des blessures) moins d’envies et d’addictions, envie de protection et responsabilité.

Taux bas : pas d’envie d’attachement de dévotion ou de connexion, peu d’envie de protection et de responsabilité envers les autres, , libido basse, dépression et système immunitaire affaibli.

Maintenant prenons un couple dans la moyenne, d’âge mûr, marié, en étudiant leur cycles respectifs de neurotransmetteurs, faisant l’amour jusqu’à l’orgasme de l’homme environ 2 fois par semaine (la femme atteignant l’orgasme une fois sur deux) (hypothèse réaliste ! ndr ..)
Pour l’homme, c’est une marée montante et descendante de dopamine/prolactine de plaisir et de dépression car il ressent le plaisir d’un taux élevé de dopamine et d’ocytocine pendant de brèves périodes d’excitation sexuelle et d’orgasme, tandis qu’il passe la plupart du temps à ressentir la léthargie, dépression et manque de connexion à cause de son taux bas de dopamine et d’ocytocine et son taux élevé de prolactine. Pour compenser cela, l’homme va chercher à remonter son taux de dopamine pour se sentir bien à nouveau en faisant ce que son cerveau a déjà développé par expérience pour conduire à ce résultat. Cela inclut ; la suralimentation, l’utilisation de drogues légales et illégales (alcool, nicotine, cafeïne, cocaïne, amphétamines etc..), regarder du porno, se masturber, avoir des relations sexuelles en dehors du couple, et avoir des conduites à risque (Ex. du Président Clinton ou DSK qui ont payé un lourd tribut à leur dysfonctionnement de cyle) etc..

En plus des effets négatifs de la dopamine basse, il y a la perte d’envie de connexion et de capacité à aimer avec une ocytocine basse. L’humeur générée par la dopamine basse empêche de faire ce qu’il faudrait pour remonter le taux d’ocytocine : toucher et caresser sa femme ou être caressé par sa femme, intimité physique et de communication.

Avec la persistance de la prolactine dans le cerveau après chaque orgasme qui empêche le retour à un niveau normal de dopamine, un homme qui éprouve un orgasme tous les quelques jours ou qui se masturbe aussi fréquemment (ou plus souvent) est constamment enfermé dans un cercle à cause duquel il ne retrouve jamais un niveau normal de dopamine et cherche constamment des moyens de remonter ce niveau. De surcroît, il est incapable de maintenir un lien émotionnel constant avec sa femme.

On doit remarquer que ce type de cercle biologique existe car probablement il était avantageux pour la survie des gênes dans la préhistoire que l’homme cherche du sexe en quantité, et avec de nombreuses partenaires afin de multiplier les chances de se reproduire. Il était conditionné par sa dopamine, avec des flash au moment de ses conquêtes sexuelles en leur communiquant ses gênes, mais avec un taux constamment bas de dopamine qui le poussait à chercher encore plus de sexe, avec même un flash encore plus grand si la partenaire était nouvelle.
On remarque aussi que le mécanisme de survie des gênes se désintéresse complètement de ce que l’homme ressent. Qu’il se sente bien, (ou mal la plupart du temps), ou même de ce que ressent la femme avec laquelle il a un rapport, peu lui importait. Ceci est bien entendu à l’opposé de notre désir actuel de bonheur à deux !
Pour la femme (dans l’exemple de couple marié plus haut) son niveau de dopamine est largement controlé par son cycle menstruel et elle éprouve des montées et des descentes du taux de façon progressive au cours de l’acte sexuel. Son taux redescend lentement et demeure à un niveau normal, ce qui contribue à son impression de bien-être. Mais à cause de son mari privé de dopamine et son attitude négative, cela la détache de lui sur le plan émotionnel. Il y a une interaction constante entre le mari avec un taux bas de dopamine, qui engendre un détournement d’affection de sa femme, ce qui provoque une baisse d’ocytocine chez les deux, donc des problèmes dans le couple et le mariage. Il est important de se souvenir que l’orgasme chez la femme n’a pas le même effet sévère et négatif sur ton taux de dopamine, comme c’est le cas chez l’homme. Le détachement émotionnel de l’homme après l’orgasme n’est pas un mystère. Il est conditionné biologiquement et ceci est sans rapport avec les actes ou omissions de son épouse (et les reproches souvent infondés qui vont avec).
Encore un mot sur le 4ème facteur, le niveau de concentration de Récepteurs de dopamine, en prenant l’exemple de l’homme qui se masturbe souvent ou regarde beaucoup de porno pour faire monter son taux (et le bien-être qui va avec). La loi des doses de plus en plus forte s’applique. Comme un addict à la cocaïne qui a besoin de toujours plus de drogue pour générer le même plaisir et qui, au fil du temps, n’en tire plus de plaisir, mais en a toujours besoin juste pour éviter de se sentir mal, l’homme qui a de fréquents orgasmes provoque une dé-régulation dans son cerveau du nombre de récepteurs de dopamine (à cause de la prolactine), donc une diminution de l’intensité du plaisir. Le même flash de dopamine n’est plus perçu par un nombre de récepteurs suffisant, ce qui est ressenti comme une baisse de satisfaction. Ceci explique à l’inverse le plus grand plaisir ressenti par les hommes qui ont des orgasmes moins fréquents, car ils ont comparativement une plus grande concentration de récepteurs.
Prenons à nouveau l’exemple de ce même couple lorsque l’homme est autorisé à avoir un orgasme tous les trois mois (comme décrit dans le blog de Sarah Jameson au sujet de son mari, tandis qu’elle atteint l’orgasme quand elle le veut et aussi souvent qu’elle le désire).
Au lieu d’avoir un mari qui continue d’avoir des orgasmes pendant sa période de « récupération » et du coup reste toujours chroniquement bas en dopamine, au contraire l’homme chaste continue d’élever son taux par de fréquents jeux sexuels et par son intimité physique, spécialement en jouant au « tease and denial » « excitation et refus (d’orgasme) ». De plus, le seul fait de porter une cage fait monter son taux par le jeu interactif avec son épouse, le fait qu’il lui ait confié le contrôle et le constant rappel physique de l’abandon du contrôle.
La clé de la durable amélioration de l’humeur de l’homme chaste, son impression croissante de bonheur et de satisfaction, est que d’une part son taux de dopamine est constamment augmenté au dessus de la normale pendant les mois entre les orgasmes mais aussi il n’a plus à faire face à la montée de prolactine qui « efface » sa dopamine. En permanence, en portant sa cage, gardant en mémoire le contrôle confié à sa femme, son niveau de dopamine reste élevé. Au cours de jeux sexuels, spécialement s’il est amené près de l’orgasme, son taux est boosté sans la chute brutale qui suit l’orgasme. Faire l’amour à sa femme est incroyablement excitant pour lui pour les mêmes raisons.

Dans son blog, Sarah raconte qu’en essayant de comprendre pourquoi son mari mourait d’envie de rester chaste, il disait qu’ainsi il restait constamment «à mi-chemin de l’orgasme ». Biochimiquement il avait entièrement raison. Il a découvert qu’en terme de bonheur en général, il vaut mieux être en permanence à mi-chemin de l’orgasme pendant 95% du temps plutôt que de vivre l’orgasme 0,0001 % du temps et se sentir moyennement bien les 99,9999% du temps restant.

Et l’ocytocine ? « l’hormone des caresses » … Après l’orgasme, l’homme ressent la même chute sous le niveau normal. En restant chaste, il passe quasiment tout son temps en ayant des taux élevés ce qui non seulement favorise son attitude proche et caressante, mais renforce aussi la même attitude chez sa femme envers lui, dans un cercle positif qui s’auto-entretient.
Ce qui est constamment rapporté dans les changements qui se produisent dans le couple lorsque la chasteté de l’homme est décidée est : l’attention grandissante, la plus grande coopération et dévotion envers sa femme. Il veut la serrer et l’embrasser en permanence et ne rechigne plus aux tâches ménagères. Personne ne veut plus alors retourner en arrière.
Quel est l’intervalle idéal entre deux orgasmes pour l’homme ? Cela dépend de chacun (..) mais de façon réaliste, la femme sait qu’après chaque orgasme, elle peut s’attendre à une ou deux semaines de perte d’attention et de dévotion.

Dans son livre « Fais attention à ce que tu désires » (« Be careful what you wish for », je le recommande, mais en anglais ndr) Sarah estime que son mari a besoin de 10 jours de récupération après un orgasme pour retrouver le même niveau d’attention et de dévotion. Elle fait donc un calcul sur l’année des jours « perdus ». Elle a décidé avec son mari que le prix à payer était trop élevé et ils ont décidé : tous les 3 mois. Bien sûr il veut en permanence atteindre l’orgasme mais meurt d’envie qu’elle le lui refuse.

En conclusion, qu’est ce que cette analyse nous apporte dans notre compréhension du sexe et de l’orgasme dans notre relation de couple ?

D’abord nous savons que ce cycle des trois neurotransmetteurs a été le meilleur moyen de faire perdurer et croître l’espèce humaine, et ce mécanisme demeure aujourd’hui. Ce mécanisme s’est montré indifférent des impressions de l’homme et de sa partenaire impliquée dans le processus. Ceci est contraire à nos envies actuelles de former un couple attentionné, dévoué, amoureux et connecté. Considérez que la chasteté de l’homme est une façon de corriger ce fossé entre les impératifs biologiques anciens et nos désirs personnels et actuels de vie plus heureuse.

NDR : à voir; la liste des sites consultés en anglais pour cette étude, pour approfondir cette neurobiologie qui nous conditionne tous, et particulièrement: nous, les encagés volontaires et si heureux de l’être grâce à nos KH ! (on aurait presque envie de plaindre ceux qui ne connaissent pas cette biologie et ne sont pas passés au bonheur -pour soi et pour le couple- de la chasteté controlée !))
il y a 9 ans

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