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Vingt heures... Assise sur cette terrasse, elle l'attend. Sur la table, son smartphone, un café long, son paquet de cigarettes à moitié vide. Elle s'est habillée en conséquence : talons aiguilles, résille noire, robe mi-longue assez discrète, mais laissant entrevoir ses formes féminines. Les gens la regardent, certains par jalousies, d'autres par désirs, mais cela ne l'atteint pas, car son esprit est ailleurs.

C'est le moment, elle le sent... Le téléphone sonne... Il lui parle, d'une voix calme et posée :

- [i:2a1btojv]« Tu es prête ? »[/i:2a1btojv] lui demande t-il...
- [i:2a1btojv]« Je le suis »[/i:2a1btojv], lui répond-elle d'une voix affirmée.

Mais est-elle vraiment aussi sûre d'elle ? Se retrouver là, sans savoir ce qui va advenir, se laissant guider par cet inconnu ; son cœur battant un peu plus vite, sa respiration légèrement plus prononcée. Pourtant Elle est là, elle l'attend.

[i:2a1btojv]- « Entre dans le bar, sur ta gauche tu trouveras des escaliers te menant à l'étage ».[/i:2a1btojv]

Il raccroche, elle se lève, garde le téléphone en main, prend son sac et s'y dirige. En arrivant à destination, elle ne peut que constater que la salle est vide, à son grand étonnement. Sur l'une des tables se trouve un coffret d'une couleur pourpre avec un ruban rouge entrelacé.

Elle s'approche, le regard à la fois curieux et intimidé, et se décide à l'ouvrir délicatement... A l'intérieur, elle découvre une enveloppe, des boules de Geisha et un collier de chaîne en argent. La main tremblante, elle prend connaissance de la lettre :

[i:2a1btojv]Si tu es prête à me suivre dans ce cheminement, par ce désir de soumission, par la voix de l'abandon,
Si tu me choisi comme celui qui te guide, qui t'élève dans cette voie des plaisirs du corps et de l'esprit,
Alors montre-le moi, surmonte ta peur du regard des autres, enlève tes sous-vêtements, garde juste ta robe, mets ce collier et porte ces boules de Geisha. Lorsque c'est fait, retourne en terrasse et reprend un café.[/i:2a1btojv]

Elle referme l'enveloppe, soulève lentement sa robe et retire ses sous-vêtements. Un doux frisson d'excitation traverse le creux de ses reins lorsqu'elle glisse délicieusement cet objet de désirs entre ses lèvres chaudes. Pour finir, elle place à son cou ce collier qui lui donne une étrange sensation d'appartenance.

Devant son café, au goût doux et sucré, elle se sent nue et exposée face à tous ces hommes de l'esplanade. Son premier réflexe est de resserrer ses jambes discrètement puis d'allumer une cigarette. Ses pensées se mélangent dans ce paradoxe, à la fois de plaisir et de honte qui la déstabilise. Pourtant, elle n'a pas envie d'arrêter.

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Excitant!! la suite, la suite...